Chaque mois, nous mettons un coup de projecteur sur un·e auteur·rice, un·e illustrateur·rice ou une maison d’édition. Ce mois-ci, c’est à l’illustratrice Mélanie Rutten que nous consacrons cette rubrique.
« J’aime me sentir connectée avec les animaux, les arbres, la lumière, c’est une source de stabilité, de force. La nature me permet d’exprimer l’appartenance des personnages à un monde plus large qui les englobe et à questionner ce rapport au monde » (extrait de notre interview du 31 janvier 2018).
Lire un album de Mélanie Rutten, c’est accepter de mettre un pied dans un monde poétique illustré. Ses livres sont aussi beaux que ses mots et son univers singulier transporte dans un monde haut en couleurs au coeur d’une nature qu’elle s’approprie sous des pinceaux qui s’animent sous une palette d’aquarelles fascinantes. Plus d’une dizaine de titres ont été publiés aux éditions MeMo qui ont fait de ses albums de merveilleux objets à lire ou à feuilleter. État des lieux enjoué d’une œuvre incroyablement riche qui n’en finit pas de nous surprendre.
Mokamilla
Avec Mitsu, Mélanie Rutten démarre une quadrilogie des saisons (ici l’automne) qui se poursuivra en hiver avec Öko, en été avec Elliott et Nestor, et enfin au printemps, avec Nour.
Avez-vous remarqué la subtilité ? En insérant l’été avant le printemps, cassant le rythme imposé par les saisons et la chronologie dont auraient pu logiquement découler ces quatre albums, Mélanie Rutten fait bouger légèrement les lignes. Acceptons donc de se laisser perdre dans l’univers poétique et imparfait de Mitsu, Öko, Elliott, Nestor, Nour et les autres, des personnages comme des ombres délicates que nous croiserons dans chacun des quatre livres.
Ce matin d’automne, il pleut et Mitsu se lève du mauvais pied. Elle n’est pas de bonne humeur, et même les plus gentilles attentions de ses voisin·es ne parviendront pas à lui rendre le sourire. C’est Mia l’oie sauvage, en partance vers le Sud, qui fera germer en elle l’idée du départ : Mitsu prépare un petit sac et part à l’aventure. Mais toute seule, c’est décidément beaucoup moins drôle, et en pénétrant dans la forêt, elle sera encore moins rassurée. Heureusement, une rencontre inattendue surviendra, juste au bon moment pour redonner à Mitsu de bonnes raisons de se lever (et du bon pied !)
À partir d’une situation toute simple et bien connue de tout le monde, la mauvaise humeur qui peut arriver comme cela, un matin gris et pluvieux, Mélanie Rutten brode une histoire tout en poésie et en fantaisie. Mitsu aime se lever tôt, boire son café en regardant par la fenêtre, ranger, choisir une jolie tenue, etc. C’est en tout cas ce que nous raconte le texte. Mais l’attitude de Mitsu dans les illustrations est toute autre, tournant le dos à la fenêtre, mettant son armoire sens dessus dessous, s’habillant de couleur sombre. Et de ce décalage naît aussitôt un sentiment de compassion avec elle. Nous comprenons tellement Mitsu ! Le texte est chapitré, assez long, ce qui laisse le temps à l’enfant de s’installer dans l’histoire, comme dans un roman. Les personnages croisés sont juste effleurés, mais ils et elles ont tous·tes un petit quelque chose qui retient l’attention. Nous apprendrons à mieux les connaître dans les albums suivants…
Amélie
« C’est l’hiver. Les jours diminuent. Il fait froid et silencieux. » Ici, l’histoire s’ouvre sur un enterrement, celui de Madeleine. Öko (nous l’avons croisé dans le premier album, non loin de la maison de Mitsu, alors que celle-ci partait à l’aventure) sème quelques graines sur la tombe de la disparue, et le cortège se met en marche. Dans la maison de Madeleine, on se réchauffe près du feu et avec la soupe, on évoque des souvenirs, et on rit, aussi. Comme souvenirs de Madeleine, Öko a choisi d’emporter un livre et une lampe. Ils lui serviront au moment où le besoin de se lover dans du doux et du chaud se fera sentir. Mais la mémoire de Madeleine continuera aussi de vivre sous d’autres formes, notamment grâce à une rencontre qu’Öko fera à la lueur de son chagrin et de la lune.
Ce formidable album sur le deuil est d’une beauté et d’une délicatesse infinie. Les titres des chapitres forment un fil conducteur à suivre : Froid ; Chaud ; Noir ; Blanc… Tous les sentiments y sont dépeints, de l’envie d’être ensemble et à celle d’être seul·e, de la peine à l’élan de vie retrouvé. « L’arbre entoure Öko de ses bras et le thé a un petit goût de paradis. Il pense à Madeleine et dessine un oiseau dans la neige. Tout est blanc… » Il y a dans l’aventure d’Öko également beaucoup d’indicible, et c’est ce qui touche peut-être encore plus dans les mots et les images de Mélanie Rutten.
Amélie
Elliott et Nestor, l’heure du matin raconte une histoire d’amitié, avec ses moments partagés, ses désaccords, ses incompréhensions, parfois, et ses instants de grâce, surtout. Un voyage en montagne gagné à la tombola sera en effet l’occasion pour les deux amis de profiter d’un moment à eux, de surmonter quelques épreuves en forêt ou sur la rivière, de trembler sous l’orage, de se disputer, mais surtout de passer une soirée aux couleurs chaudes et flamboyantes, propice aux discussions profondes sur l’infini, la place de chacun·e dans l’univers, et bien sûr, l’amitié.
Cet opus peut de prime abord sembler plus léger que les autres albums de la série, mais il est tout aussi fin et subtil dans l’évocation de choses sur lesquelles on a parfois du mal à mettre des mots. L’amitié n’est pas toujours une évidence, c’est parfois compliqué ou inconfortable. L’individualité de chacun·e, ses goûts, ses envies, ses forces et ses fragilités ne doivent pas être oubliées. Et c’est à l’heure du matin, le lendemain, après l’heure de vérité, en quelque sorte, qu’Elliott et Nestor passeront les meilleurs moments.
Amélie
Le moment est venu : Nour déménage. Elle ne sait pas où elle va mais elle sait qu’elle doit partir. Ce soir-là, avant son départ, elle donne une fête pour ses ami·es et voisin·es. Dans les instants que Nour garde précieusement pour son départ, il y a des objets du passé, des souvenirs, et des objets pour l’avenir. Et pendant que dans sa maison, Nour range, emballe et tricote son futur incertain, inconnu, dehors, ça bourgeonne, ça renaît : c’est le printemps. Nour oscille entre joie et doute. Entre attente et impatience. Entre cauchemar et rêve. « C’est bon de poser la dernière pièce d’un puzzle. » Et c’est bon aussi de ne pas tout maîtriser. Un dé pour laisser le hasard décider par où aller, et au détour d’un chemin, trouver l’arbre, et sa place, enfin. « Nour se sent à sa place, et c’est aussi bon que de poser la dernière pièce d’un puzzle. »
Le travail de découpage de l’illustration, tantôt pleine page tantôt en vignettes que l’on pourrait presque apparenter à des cases de BD, sert très bien le propos de cet album émouvant et universel : les changements sont nécessaires dans une vie, mais il est parfois difficile de choisir un chemin où aller. Et s’en remettre au hasard, laisser faire, n’est pas si aisé, mais peut révéler de merveilleuses surprises. Voilà qui clôt la série des saisons, et sans doute l’un de ses albums les plus aboutis esthétiquement et émotionnellement.
Amélie
Le petit lapin arrive dans la vie du grand Cerf « comme le vent, comme une tempête » . Une petite corbeille devant une maison et deux vies qui se lient. Deux existences comblées par la présence de l’autre et par un amour infini partagé. Un matin, le lapin s’échappe, la peur au ventre. Partir avant, pour ne pas avoir à souffrir du douloureux départ de l’autre. Sur son chemin, des personnalités croisées, des êtres qui ont eux aussi leur part d’ombre et de secret : un soldat tourmenté prêt à être seul mais avec un autre, un chat en quête de « quelque chose ». Le grand Cerf laisse alors le petit lapin sur le chemin de l’enfance avec sa colère et ses tourments, ce père bienveillant n’est jamais très loin et à compter de cette « séparation » le récit initiatique fait son œuvre.
À l’ombre de chacun·e de nous , des peurs, des angoisses, des craintes. Auprès de nous, des gens qui comptent, qui entrent dans nos vies, qui y seront juste de passage ou qui ne la quitteront plus pour devenir nos piliers. Solitude, abandon, absence, mort. Les thèmes qui nourrissent ce livre magnifique ont quelque chose d’atemporel. Qu’on ait trois ans, trente ou quatre-vingts, les tourments restent les mêmes, bien qu’ils soient exprimés différemment. C’est avec beaucoup douceur et de philosophie que chaque personnage apporte des bribes de réponses à ces questionnements existentiels à travers un récit qui déborde d’amour et de poésie. À l’ombre de ces pages, des couleurs qui explosent au visage et qui illuminent notre regard. Il y a une fulgurance incroyable dans ce trait. L’évanescence et la grâce, la délicatesse et la luminosité. C’est un livre exigeant que nous offre ici Mélanie Rutten, un texte aux multiples lectures, un récit extrêmement beau, un album magistral qui remplit sa mission première: faire grandir, l’air de rien, au fil des pages, des images et des mots. S’il faut que jeunesse se fasse c’est assurément avec ce genre de trésor entre les mains.
Mokamilla
C’est l’histoire d’une ombre qui valse avec l’air, qui se jette à corps perdu dans l’onde claire, qui s’offre une tendre étreinte avec le brouillard et se fraie un chemin au milieu des étoiles. Autour de cette ombre discrète qui flâne, le lecteur ou la lectrice retrouve tous les personnages qui ont fait battre son cœur dans L’Ombre de chacun . Le grand cerf cuisine en rêvant d’un futur avec sa louve, le petit garçon joue les apprentis chevaliers, le livre curieux est en quête d’une page trop vide à remplir et le chat au pull rayé pleure son ballon égaré. Tout ce petit monde n’a plus qu’à se laisser porter par la magie du récit pour se faire une petite place dans cette histoire singulière, aussi déroutante qu’étonnante.
Remonter à la source, dire les origines, creuser un peu plus loin pour raconter le commencement, les points de départ qui marquent le début des petites et grandes histoires. Ne rien manquer de chaque instant. La Source des jours nous parle des personnes qui se cherchent, de ces déceptions d’enfants ou de ces regrets d’adultes, de ces attentes vaines qui osent un jour se laisser séduire par l’inattendu, qui se permettent de goûter à l’imprévu. La Source des jours dit aussi l’envie que l’on a un jour de serrer fort un livre qu’on aime pour le garder éternellement contre soi. Mélanie Rutten nous invite à suivre cette ombre errante, à nous laisser porter par la beauté d’un jardin étincelant sans craindre de suivre des petits sentiers où les végétaux s’enroulent et s’entortillent autour de vos épaules, comme pour mieux vous accompagner dans un univers qui demande certaines clés, qui nécessite un certain lâcher prise pour se laisser séduire par ces errances poétiques. Et comme à chaque fois avec Mélanie Rutten, c’est incroyablement lumineux, indéniablement fascinant et absolument brillant. Un véritable coup de foudre pour cet univers multicolore teinté de poésie et gorgé de métaphores.
Mokamilla
Il y a le temps de l’avant. Celui des couleurs qui éclatent, de la lumière qui irradie, du riz au lait parfumant la maisonnée, du cocon qui héberge les rires et la famille. Il y a le jour où la maison s’éteint. Le jour des après qui basculent et bousculent. Le jour qui fait perdre à l’enfance sa précieuse insouciance. Ce jour-là, la petite fille est devenue soldat. Dès lors, deux maisons l’accueilleront. Et la forêt, majestueux refuge, sera le lien entre les deux. Comme un terrain neutre, loin des discordes parentales, la nature en mouvement, repaire de bien des ombres et des silhouettes qui naissent sous le pinceau enchanteur de Mélanie Rutten. D’une maison à l’autre, un chemin, et autant de rencontres qui retardent le retour grognon dans les murs qui abritent toujours une absence de trop.
Rien de banal dans cet univers végétal. La forêt a tout d’un caméléon qui se teinte au rythme des humeurs d’une héroïne blessée au cœur d’une guerre d’adultes dont elle aurait préféré ignorer l’existence. Alors certains jours, les arbres se gorgent de rouge, s’offrent la froideur du bleu, se drapent dans le noir de la nuit, laissent l’or du soleil caresser leur cime sans toutefois être à l’abri des instants plus gris. Cette forêt n’est autre que le fabuleux écrin d’un jeu d’enfant en quête d’un trésor dans lequel s’invitent des personnages familiers pour celles et ceux qui n’en sont pas à leur premier album de Mélanie Rutten. Canari, lapin, chat en marinière, livre aussi gros qu’un bon vieux dictionnaire. Chacun·e s’agite et participe à ces petites parenthèses ludiques qui font oublier les tourments de famille, les soucis des jours tristes. Comme à chaque fois, la magie opère, le charme graphique s’impose, grandiose, virtuose, baigné dans des couleurs dont elle seule a le secret. Que la nuit est belle quand elle est racontée par Mélanie Rutten. Une forêt à traverser en se laissant charmer, comme à chaque lecture, par la si douce poésie de Mélanie Rutten et en se persuadant que si l’avant était beau – mais n’est plus – l’après réserve assurément bien des surprises.
Mokamilla
Par une nuit de pleine lune, deux silhouettes se faufilent hors de leur maison pour se rendre au plus profond du bayou. Au cœur de la forêt et de ses marécages, elles tombent sur les sauvages qu’elles étaient venues chercher : il y a « celui qui pensait toujours aux autres », « celui qui rêvait », « celui qui veillait à dormir et à manger » et enfin « celui qui s’occupait de grandir ». Ils ont la forme d’une brindille, d’une motte de foin, d’un caillou ou d’une boule de mousse, et en compagnie du petit garçon et de la petite fille ils vivent mille aventures. Au loin « celui qui fait peur » marche et rôde, mais du moment que ce petit monde fait comme s’il n’existait pas, il ne peut rien leur arriver. Mais que se passe-t-il lorsqu’une dispute éclate entre les deux enfants ?
Tout en jeux de clair-obscur et de transparence, Les sauvages est empreint d’onirisme, mais aussi de nostalgie. Les illustrations de Mélanie Rutten nous plongent tout droit dans une forêt touffue et mystérieuse, aux côtés d’une bande de joyeux·ses ami·es profitant du secret de la lune pour se créer des souvenirs. Des ami·es réel·les ou bien imaginaires… et peut-être même métaphorique ? Car à la manière des créatures de Max et les Maximonstres personnifiant chacune une facette du héros, les sauvages ont l’air de représenter différentes phases d’apprentissage. Ainsi, « celui qui fait peur » est comme une sorte de croque-mitaine incarnant la peur de l’inconnu, que l’on doit affronter pour pouvoir l’apprivoiser. Ce parcours initiatique, décrit sous la forme d’une lointaine et précieuse réminiscence, possède donc plusieurs niveaux d’interprétation qui peuvent se dévoiler selon l’âge du lecteur ou de la lectrice. On peut y voir une simple aventure, une nuit de rêverie où tout était possible ou bien encore une analogie de l’enfant qui grandit et apprend. Le texte est très poétique et participe à cette impression nébuleuse, qui n’est pas sans évoquer celle d’un rêve ou d’un moment d’enfance un peu dépoli. Bercé par des illustrations enchanteresses et un texte envoûtant, Les sauvages est un livre magique.
Caroline
Il y a des choses que Ploc sait faire comme tenir en équilibre sur un pied sur un caillou ou sauter dans les flaques, et il y a des choses que Ploc ne sait pas faire comme compter jusqu’à trois… mais ça Tine, elle, elle le sait ! D’ailleurs, elle compte en sautant à la corde. Bientôt, Ploc et Tine retrouvent Baba et le petit Bubu, la corde servira à un autre jeu… jusqu’à la catastrophe…
Avec Ploc, un bel album cartonné, Mélanie Rutten s’adresse aux plus petit·es. Une histoire simple qui rappelle que parfois les choses qui nous paraissent anodines sont graves pour d’autres, et qu’il ne faut pas négliger la peine de chacun·es. On parle aussi des petites disputes, de l’amitié et du plaisir de se retrouver autour d’un gâteau. Voilà un album pour les plus jeunes qui dit bien des choses et dont les illustrations enchanteront le public visé comme les parents amateurs de belles illustrations.
Gabriel
Chacun·e son arbre, chacun·e sa cachette ! Aujourd’hui, Ploc joue avec Tine, Bubu et Baba, ses ami·es complices de la forêt. Ploc a ses habitudes et ne quitte jamais son arbre favori pendant le décompte qui lance les recherches dignes des plus grand·es détectives. Mais très vite, la partie de cache-cache devient alors un nouveau jeu… Jouer aux arbres, en voilà une curieuse idée. Le principe est simple : au pied de son sapin, Ploc se recroqueville comme une petite graine qui ne demande qu’à grandir. Quelques étirements plus tard, une fois le corps déployé sous le soleil amusé, nos personnages se livrent à des contorsions corporelles pour devenir le plus beau des végétaux feuillus ou fruités.
Ouvrir cet album de Mélanie Rutten, c’est s’offrir un récit d’une poésie infinie qui met en scène des créatures mi-animales, mi-enfantines. Ses dessins lumineux sont gorgés de couleurs flamboyantes qui éveillent à merveille le regard et amuseront par leur fantaisie graphique. On se plait à voir ces jeux naïfs, ces petits instants de rien qui rythment si joliment les vies d’enfants. L’innocence et le bonheur d’être ensemble parcourent chacune des pages et donneront envie aux jeunes lecteurs et lectrices de se prêter à leur tour au jeu de Ploc en se roulant sous les arbres… Un album comme une petite graine à semer pour donner envie de bien grandir.
Mokamilla
Un matin, le grand chien et le petit chat – un duo de poilus qui ne se quittent pas – s’éveillent à l’aube pour une balade au cœur de la nature. Le chaton est d’humeur grognonne – c’est une journée où le non et le refus pourraient vite prendre de dessus – et l’envie d’échappées belles n’est assurément pas au rendez-vous. Il traîne des pattes et se laisse porter bon gré mal gré par l’enthousiasme du grand chien qui semble avoir de la volonté pour deux. Deux petites chaussettes aux pattes comme signal de départ et dans leur sac à dos, un petit trésor à découvrir quand la journée touchera à sa fin… Reste désormais à se laisser bercer et porter par les lumières et les sons d’une nature qui se révèle toujours pleine de surprises.
Dernier album de Mélanie Rutten en date, Chatchat le chat du chien est une très jolie balade champêtre. Il relate une histoire de profonde complicité entre deux êtres qui certes, ne se ressemblent pas, mais dont les liens semblent indéfectibles et empreints d’une estime d’une infinie délicatesse. Sur le chemin, des petits obstacles qui paraissent tous surmontables puisque l’autre est à vos côtés et vous pousse à vous dépasser. Les pinceaux de Mélanie Rutten savent une fois de plus donner à la nature une singularité lumineuse : les aquarelles font de cette escapade végétale une explosion de couleurs d’une grande douceur et donnent aux feuillages des allures majestueuses en jouant sur les contours flous et vaporeux. Le jour irradie sous des tons chauds et incandescents et la nuit brille avec panache à travers les jeux de lumière qui la rendent resplendissante. Une escapade à ne pas rater pour un album qui confèrera une tout autre dimension à l’expression s’entendre comme chien et chat.
Mokamilla
Mitsu, un jour parfait de Mélanie Rutten Éditions MeMo 16 €, 165×230 mm, 60 pages, imprimé en Europe chez un imprimeur écoresponsable, 2008. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Öko, un thé en hiver de Mélanie Rutten Éditions MeMo 16 €, 165×230 mm, 64 pages, imprimé en Europe chez un imprimeur écoresponsable, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Elliott et Nestor, l’heure du matin de Mélanie Rutten Éditions MeMo 16 €, 165×230 mm, 64 pages, imprimé en Europe chez un imprimeur écoresponsable, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Nour, le moment venu de Mélanie Rutten Éditions MeMo 16 €, 165×230 mm, 64 pages, imprimé en Europe chez un imprimeur écoresponsable, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
L’Ombre de chacun de Mélanie Rutten Éditions MeMo 17 €, 215×280 mm, 56 pages, imprimé en Europe, 2013. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
La Source des jours de Mélanie Rutten Éditions MeMo 17 €, 215×280 mm, 48 pages, imprimé en Europe, 2014. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
La Forêt entre les deux de Mélanie Rutten Éditions MeMo 17€, 215 x 280 mm, 56 pages, imprimé en Europe, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Les Sauvages de Mélanie Rutten Éditions MeMo 14,50 €, 219×310 mm, 35 pages, imprimé en Europe, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Ploc de Mélanie Rutten Éditions MeMo 9,50 €, 150×215 mm, 14 pages, imprimé en Europe, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
L’Arbre de ploc de Mélanie Rutten Éditions MeMo 9,50 €, 150×215 mm, 16 pages, imprimé en Europe, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Chat chat le chat du chien de Mélanie Rutten Éditions MeMo 16 €, 210×280 mm, 42 pages, imprimé en Europe, 2020. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
J’aime les gens qui doutent, aller voir ailleurs si j’y suis, oublier le temps dans une librairie, boire du vin et du thé, entretenir mon goût démesuré pour les petites listes… Amoureuse du cinéma de Miyazaki, des chansons de Pierre Lapointe, des pinceaux de Mélanie Rutten, des BD de Renaud Dillies, de la poésie de Vinau, des livres illustrés et des romans qui bousculent avec de jolis mots.