C’est l’autrice du très beau Tortue, grand roseau et petit clou, sorti aux Fourmis rouges, Anne Terral, que l’on reçoit aujourd’hui pour notre interview. Puis je vous propose de voir comment Marine Carteron, dont l’intégrale de sa super série Les autodafeurs vient de sortir au Rouergue, crée.
L’interview du mercredi : Anne Terral
Pouvez-vous nous parler de Tortue, grand roseau et petit clou ?
Sur une île lointaine, Tortue, qui est vieille, très vieille, sent que sa mort est proche. Elle rassemble alors ses amis sur la plage pour le leur annoncer. Il y a là Castor, Loutre, Crapaud et Pô, le fils de Crapaud, un petit qui adore Tortue. Mais avant de fermer les yeux pour la dernière fois, Tortue offre à chacun de ses amis un objet qu’elle a fabriqué ou choisi avec amour. Pô hérite d’un grand roseau et d’un petit clou énigmatique… Tortue s’éteint un matin, les adieux ont lieu devant la mer, la tristesse étreint les cœurs et tout le processus du deuil se met alors en place pour chacun des personnages, avec les émotions qui lui sont liées : choc, sidération, colère, chagrin, déni… Au fil des saisons, avec le temps qui passe, la sérénité reviendra peu à peu, les cadeaux délivreront leurs secrets et permettront de fêter Tortue dans la joie retrouvée…
Comment est née cette histoire-là et comment vous viennent vos idées d’histoires en général ?
Je crois que mes idées d’histoires (mes bonnes idées !) me viennent un peu par hasard quand je ferme les yeux et me reconnecte profondément à mon enfance, pour moi source inépuisable d’inspiration. Lorsque je ne viens pas à piocher dans cette source-là, sincère et spontanée, mon texte ne sonne pas juste, en tout cas à mes oreilles. J’écris peu (un album jeunesse par an en moyenne), mais j’essaie toujours d’écrire au plus près de ce que je suis, au plus près de mes émotions ou rêveries personnelles, car si je m’éloigne et cherche, par exemple, à traiter d’un sujet que je connais mal et qui pourrait pourtant être intéressant, je prends le risque de ne pas être dans la justesse.
Cette histoire autour de Tortue est née un jour où j’ai justement osé me replonger dans toutes les émotions ressenties vers l’âge de 9 ans lorsque mon père est mort brusquement un soir, événement qui a marqué mon enfance et tout le reste de ma vie. Je me suis souvenue de ma peine, de ma douleur et de mon désarroi quand je cherchais des réponses à l’impensable. Perdue, j’aurais aimé pouvoir lire un livre, album jeunesse ou autre, qui pose des mots sur cette pagaille en train de s’installer dans ma tête et ma vie. J’aurais aimé trouver un soutien autre que celui de ma famille, venir y puiser du réconfort, mais surtout y dénicher un éclairage sur ce que je ressentais : la confusion dans mon esprit (liée au choc), la tristesse bien sûr, mais aussi la colère (que je m’expliquais mal) et mon refus de croire à l’impossible (un déni qui a duré plusieurs longues années !).
J’ai donc eu envie d’écrire une histoire qui déroule, à travers une fiction et des personnages attachants, toutes ces étapes du deuil et leur nécessité. Une histoire qui révèle à quel point les émotions liées à la perte sont normales, et doivent être vécues et exprimées (plutôt que niées ou refusées), et surtout une histoire qui raconte l’importance de l’amitié et de la créativité, avec cette idée que l’acceptation, la sérénité et la joie refont toujours leur apparition, sans que la personne disparue soit oubliée pour autant !
Comment s’est passée la collaboration avec Géraldine Alibeu ?
Je connaissais le travail de Géraldine depuis pas mal d’années et j’aimais beaucoup la fantaisie et la singularité de ses dessins, toujours très personnels, avec une « patte » très reconnaissable, très « Alibeu » si je puis dire. J’ai donc été très heureuse quand Valérie Cussaguet des Fourmis Rouges a elle aussi été enthousiasmée à l’idée de lui proposer d’illustrer mon texte.
Géraldine l’a lu, l’a aimé et a souhaité que l’on se rencontre, chose assez rare ! Beaucoup d’illustrateur·ices préfèrent souvent ne pas être, d’une certaine façon, « influencés » en rencontrant l’auteur ou l’autrice, ce que je regrette. J’ai été très intéressée par sa lecture, par son regard sur mes mots. C’est d’ailleurs là toute la puissance du travail avec un illustrateur·ice ! Confier son texte à une personne qui va le laisser cheminer dans son imaginaire et s’en emparer à son idée : une expérience à la fois surprenante et stimulante. Ainsi, outre le deuil et ses étapes, Géraldine a vu avant tout dans cette histoire une réflexion sur l’absence, sur le vide que peut laisser un départ, quel qu’il soit, et sur la manière dont chacun se confronte à ce vide et « fait avec ». Ses illustrations rendent d’ailleurs très bien compte de ce vide, avec une plage quasi déserte, une mer illimitée ou une forêt immense comme dépeuplée. Elles restituent parfaitement cet espace sans fin qui s’ouvre dans notre cœur quand un être aimé nous quitte, quel que soit l’événement vécu (mort, amour brisé, amitié rompue…).
Quand j’ai reçu les premières esquisses puis les premières illustrations en couleurs, j’ai été épatée par les propositions de Géraldine : elle s’est emparée de l’île où habitent les personnages et a créé une véritable géographie originale, un paysage très travaillé, comme une carte du Tendre — qui est ici une carte de l’Absence. J’ai aimé aussi ses personnages, leurs postures, leurs couleurs, leurs petits vêtements, leur humanité, et elle a su, à mes yeux, parfaitement transposer en images fortes tout ce que véhicule mon texte.
L’important pour moi était que cet album soit doux dans son approche, gai et coloré malgré le sujet grave, et Géraldine a tout à fait restitué cela, sans qu’il soit nécessaire de se consulter souvent. Bien sûr, le suivi éditorial très attentif de Valérie, véritable guide ès illustrations, a été le garant de la réussite de cet album !
J’ai envie de vous demander si, comme Tortue dans l’album, on vous a transmis des objets et quels objets vous aimeriez transmettre, vous.
En fait, à travers cet album, j’ai voulu d’une certaine façon réparer ce qui n’a pas eu lieu : personne ne m’a transmis d’objets justement, mon père étant décédé brutalement sans avoir eu le temps de me donner quoi que ce soit. Et c’est là pour moi la magie de la littérature : inventer ce qui ne s’est pas passé dans la vie réelle, s’offrir des adieux tranquilles avec petits cadeaux à la clé, discussions sur la plage et puis du temps pour se dire au revoir…
Oh, de mon côté, je ne sais pas du tout ce que j’aimerais transmettre, si ce n’est mes propres livres bien sûr, des lettres écrites aux personnes aimées, certains livres chéris comme la Correspondance de Truffaut ou Hulul et compagnie, et peut-être ma collection de petits animaux japonais ou encore ma grenouille mécanique qui bondit si on la remonte avec une clé et que j’ai depuis mon enfance ! En tout cas, des petites choses jolies et joyeuses ! Mais bon, j’espère avoir encore un peu le temps d’y réfléchir ;).
J’ai vu que vous étiez aussi autrice de romans et de fictions radiophoniques : est-ce qu’il y a une différence entre écrire pour les adultes et écrire pour la jeunesse ?
À vrai dire, je ne sépare pas vraiment les choses et je n’ai pas de styles d’écriture différenciés en fonction du lectorat : lorsque je me mets à écrire, je ne me focalise pas forcément sur l’âge de celles et ceux qui vont lire ou entendre un texte, mais je me concentre avant tout sur ce qui émerge, sur ce qui veut se dire, sur le rythme, sur les sonorités, etc. Et au fond, que ce texte soit destiné à devenir un roman pour des adultes, une fiction radio ou un album jeunesse, ce n’est pas là ce qui conditionne son écriture.
Je me rends compte d’ailleurs qu’il y a des passerelles entre mes textes. Ainsi une nouvelle que j’avais écrite mais qui ne me convenait pas tout à fait est devenue un jour une fiction radio que j’ai proposée à France Culture (Perruches, réalisée par Michel Sidoroff), et je l’ai bien sûr alors travaillée en me concentrant sur des éléments propres à une fiction radio (jeux sur les voix, attention aux sons…). Le texte de mon précédent album jeunesse, La fille qui a décoché la flèche, illustré par Sande Thommen (Actes Sud Jeunesse), est au départ un court passage que je n’ai pas gardé dans un roman, mais que j’ai eu envie de transformer en un texte jeunesse — cette échappée dans la nature à la poursuite d’une flèche… Oui, tout est lié, relié, et les contraintes inhérentes à tel ou tel format peuvent venir nourrir tel autre. Le texte de Tortue a ainsi grandement influencé celui de mon prochain roman adulte et vice-versa…
Dans Tortue, grand roseau et petit clou, vous abordez le thème de la mort et du deuil avec beaucoup de subtilité. Pensez-vous qu’on peut aborder tous les thèmes en littérature jeunesse si on en parle bien ou certains restent-ils compliqués à aborder ?
Je pense vraiment qu’on peut aborder tous les thèmes, à condition bien sûr de le faire avec tact, délicatesse et respect pour la sensibilité des enfants. Je crois en la capacité de tout auteur et autrice de littérature jeunesse à trouver les mots justes et pour cela, il y a une condition : dire les « mots vrais », dire les choses telles qu’elles sont. Par exemple, dans Tortue, grand roseau et petit clou, j’ai choisi de parler de la mort telle qu’elle est, sans être trop métaphorique, en évitant bien sûr les termes de « endormi », « parti en voyage », « monté au ciel ». Ces images sont souvent utilisées par les adultes qui, voulant adoucir la mort, ne font que la rendre beaucoup trop abstraite et irréelle pour un enfant, alors que celui-ci a besoin de « réaliser » la perte et besoin que la réalité « vraie de vraie » lui soit tout simplement restituée dans sa forme la plus concrète, la plus terre à terre en somme.
Par ailleurs, tout adulte ayant été un enfant, je crois que la voix de l’enfant en nous est celle qui doit être écoutée avec attention dès qu’il s’agit d’aborder des sujets dits « difficiles ». Elle sera forcément pertinente, cette voix-là, si tant est que l’auteur ou l’autrice connaît bien le sujet qu’il souhaite évoquer.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Après une quinzaine d’années passées dans deux maisons d’édition, je suis aujourd’hui éditrice indépendante pour différentes maisons et revues (art, cinéma…). J’ai fait pour cela des études de lettres modernes et obtenu un DUT Métiers du livre en complément. En parallèle, j’ai commencé à écrire des romans en 2001 (publiés chez Stock) et des albums pour enfants en 2003, publiés chez plusieurs éditeurs. Mon univers, c’est vraiment celui du livre ! J’ai besoin d’en écrire et besoin de participer à leur élaboration de A à Z pour être heureuse ;). Ma fiction radio sur François Truffaut est d’ailleurs devenue un livre papier publié chez Médiapop éditions.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Petite, j’ai été élevée aux albums du Père Castor, hérités de mes frères et sœur plus âgés que moi ! Je ne jurais que par Poule rousse (j’appréciais le côté bien rangé de sa maison, son ingéniosité et sa complicité avec la tourterelle pour lutter contre l’adversité, et puis tous les détails très précis des images) et j’adorais aussi La Bonne Vieille. Je me souviens encore de l’ordre des animaux arrivant un à un chez elle, trempés et affamés. Michka, Marlaguette et Les Bons amis ont été eux aussi tellement lus et relus, abîmés et aussitôt rescotchés. Toutes ces histoires tournent autour de l’amitié finalement, de l’entraide… Plus tard, ce sont les albums de Kitty Crowther et de Tomi Ungerer qui m’ont conquise.
Et puis la collection Folio Junior est apparue pile à l’âge où j’ai attaqué la lecture de romans, alors tous les Roald Dahl ont fait mon régal et tant d’autres, comme Le Petit Nicolas ou les Contes rouges du chat perché ! Adolescente, je me souviens que j’ai surtout lu des classiques (il n’y avait pas encore de collections spécifiquement dédiées aux ados), et j’ai dévoré Jacquou le Croquant, Poil de carotte, Le Petit Chose, et puis les livres de Pagnol, Stendhal, Zola, Edgar Poe, Mark Twain, Boris Vian bien sûr ! Dans L’Automne à Pékin, un des personnages s’appelle Anne, mais c’est un garçon : cela me fascinait… J’ai été aussi une grande adepte de tous les Steinbeck ! Dès que les héros étaient pauvres, seuls, mal aimés et devaient s’en sortir par leurs propres moyens, j’étais fan 😉 Il y avait alors peu d’héroïnes qui me plaisaient (je n’aimais pas Fantômette, j’ignore pourquoi), et Claude du Club des Cinq était ma préférée !
Quelques mots sur vos prochains ouvrages ?
Mes prochains ouvrages ? Disons que ce sont pour le moment des ouvrages encore au stade de projets, de nature différente. Je viens enfin de terminer un quatrième roman en littérature adulte, un récit très personnel lié au… deuil, tiens donc ! Je ne sais pas quand il paraîtra. Et côté jeunesse, je dois encore passer un peu de temps sur un texte avant de le présenter, donc, à mon avis, je n’aurai aucune publication dans les deux années à venir, un album jeunesse mettant toujours au moins deux ans à voir le jour, entre les illustrations, la fabrication et les programmes chargés des éditeurs. J’ai aussi un projet de fiction radiophonique, mais en gestation. Et comme je n’arrive pas à mener de front plusieurs projets à la fois, je vais prendre mon temps… à un rythme tranquille, façon tortue !
Bibliographie jeunesse sélective :
- Tortue, grand roseau et petit clou, album illustré par Géraldine Alibeu, Les Fourmis Rouges (2024), que nous avons chroniqué ici.
- La fille qui a décoché la flèche, album illustré par Sande Thommen, Actes Sud Jeunesse (2023).
- Eddy, pirate maudit, roman illustré par François Maumont, Bayard Jeunesse (2022).
- Ce livre est-il heureux que tu le lises ?, album illustré par Amélie Fontaine, Actes Sud Jeunesse (2021).
- La préhistoire. 50 drôles de questions pour la découvrir !, documentaire illustré par Manu Boisteau, Tallandier (2019), que nous avons chroniqué ici.
- Léonard de Vinci. 50 drôles de questions pour la découvrir !, documentaire illustré par Frédéric Rébéna, Tallandier (2019), que nous avons chroniqué ici.
- Cléopatre. 50 drôles de questions pour la découvrir !, documentaire illustré par Zelda Zonk, Tallandier (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Suzanne a un truc, roman, Syros (2014).
- Les arts de la Renaissance sous François 1er, documentaire coécrit avec Edwart Vignot, Éditions Place des Victoires (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Série Poussin !, albums illustrés par Bruno Gibert, Albin Michel Jeunesse (4 tomes, 2012-2013), que nous avons chroniqués ici.
Retrouvez Anne Terral sur Instagram.
Quand je crée… Marine Carteron
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour celles et ceux qui ne sont pas créateur·trices eux·elles-mêmes. Comment viennent les idées ? Est-ce que les auteur·trices peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur·trices, dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement, nous demandons à des auteur·trices et/ou illustrateur·trices que nous aimons de nous parler de comment et où ils·elles créent. Cette semaine, c’est Marine Carteron qui nous parle de la façon dont elle travaille.
Créer, pas Écrire. Le choix du verbe est important.
Parce que créer, c’est ce que je fais AVANT d’écrire. Une phase qui se déroule uniquement dans ma tête, sans crayon, sans papier, sans clavier. Un moment qui s’accorde parfaitement avec des activités mécaniques, répétitives : repasser, nager, marcher, faire un puzzle.
Et puis je dors, beaucoup, souvent. La sieste est ma meilleure amie.
L’été, je m’allonge sous le grand saule tordu, me perds dans le balancement des branches. L’hiver je squatte le canapé, face à l’âtre où se tortillent les flammes.
Mon rituel est de lire tous les soirs, juste avant d’éteindre la lumière, quelques pages d’un livre en lien avec ce que je suis en train d’écrire. Pendant Pallas, c’était Homère. Je m’endormais avec un bout d’Iliade en tête, le rythme des vers me berçait et des graines poussaient pendant mon sommeil.
C’est là que tout commence, toujours, j’ai besoin de ce brouillon, ce temps d’écriture imaginaire. Mon cerveau est une ardoise magique où les ratures n’existent pas, où tout s’enchaîne. Je vois. Les personnages, les scènes, les dialogues.
Ensuite, je me mets devant mon clavier, et je n’ai plus qu’à recopier ce qui est déjà écrit dans ma tête (bon, c’est un poil plus compliqué, mais en gros, c’est comme ça que ça se passe).
En règle générale j’écris la nuit. Je me réveille vers 4 h, quand tout est endormi, je n’allume que mon ordi (les claviers retro éclairés, c’est magique). J’écris dans cette bulle luminescente au milieu de l’obscurité, avec juste le chat qui rôde et saute sur l’ordi quand je mets trop de temps à lui obéir (ouvrir la porte pour sa promenade, remplir le bol de croquettes fraîches car, visiblement, celles qui restent ne sont pas à son goût).
La nuit, le silence, le chat et les bruits de la maison. C’est la période la plus fertile, celle du premier jet, là où le texte prend forme.
L’après-midi, je relis, je corrige, je réécris, mais il est rare que je « crée » (à part dans l’ardoise de ma caboche, sous l’arbre, en nageant, pendant la sieste ou le repassage… oui je sais, je me répète, je vis dans une boucle temporelle où seules les histoires, lues ou écrites, diffèrent).
Bref, à part si vous êtes un chat, vivre avec moi n’est pas une sinécure 🙂
Marine Carteron est autrice. Sa série Les autodafeurs (dont une grand partie de l’équipe est totalement fan) vient de sortir dans une très belle version collector qui sera du plus bel effet au pied des sapins. Une série bourrée d’humour et de suspense qu’on vous recommande chaudement !
Bibliographie :
- Série Pallas, romans, Rouergue (3 tomes, 2023-2024).
- La (presque) grande évasion, roman, Rouergue (2021).
- Série L’attaque des cubes, romans, Rouergue (2 tomes, 2018-2021), que nous avons chroniquée ici.
- Romy et Julius Romy et Julius, roman coécrit avec Coline Pierré, Rouergue (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Désorientée, roman, Casterman (2019), que nous avons chroniqué ici.
- Dix, roman, Rouergue (2019).
- Série Les apprentis samouraïs, romans, Bayard Jeunesse (4 tomes, 2018).
- Série Génération K, romans, Rouergue, (2 tomes, 2016-2017), que nous avons chroniquée ici.
- Série Les autodafeurs, romans Rouergue (3 tomes, 2014-2015), que nous avons chroniquée ici et là et ici.
Retrouvez Marine Carteron sur Instagram.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !