Aujourd’hui je vous propose une interview de Myriam Dahman qui vient de sortir le très bel album La magicienne et le super documentaire 10 idées reçues sur le climat (tout deux chez Glénat jeunesse). Ensuite, on se glissera dans l’atelier de l’auteur-illustrateur Clément Lefèvre, qui est justement l’illustrateur de l’album La magicienne, afin de voir comment il crée.
L’interview du mercredi : Myriam Dahman
Pouvez-vous nous présenter La Magicienne, votre dernier album ?
La Magicienne raconte l’histoire de Saskia qui vit dans un village accroché au flanc d’un volcan, entouré d’une forêt baignée dans la brume. Un jour, elle croise la route d’une créature étrange, un esprit de la forêt. Mais quand les gens du village l’emprisonnent et le vendent à une marchande de passage, ils ne se doutent pas qu’ils vont attirer sur eux une terrible malédiction…
Dans ce livre j’avais envie d’explorer à nouveau le registre du conte à l’ancienne, c’est-à-dire d’avoir une histoire nouvelle et inventée mais qui sonne comme un conte classique. Je suis allée piocher dans Hansel et Gretel, le Petit Poucet, Blanche Neige… et bien sûr Circé. C’est un mythe qui me fascine depuis longtemps mais que j’ai toujours trouvé assez décevant dans sa résolution, avec Ulysse qui la domine (sans aucun mérite, soit dit en passant, puisqu’on lui a donné une fleur magique), puis l’abandonne sur son caillou. J’avais envie d’en faire autre chose, de proposer une troisième voie et à travers cette figure de parler aussi de notre rapport à la Nature, d’hybris et de tempérance.
Comment est né cet album et comment s’est passée la collaboration avec Clément Lefèvre ?
Clément et moi, on se connait depuis un petit moment maintenant et on accroche bien, je pense, à l’univers créatif l’un de l’autre, surtout autour de ce qui touche au conte. Mais l’étincelle de départ sur ce projet, ça a été une perche tendue par Aude Sarrazin, notre éditrice chez Glénat, qui nous disait qu’elle aimerait beaucoup qu’on travaille ensemble, sur un conte où la nature serait très présente, pourquoi pas avec des esprits de la forêt… À partir de là, l’histoire s’est mise en place dans ma tête.
Ensuite, au niveau de la collaboration, avec Clément on échange vraiment tout au long du processus de création : par mail, téléphone, Skype et autour d’une ou deux bières. Je lui fais lire des bouts de texte, il me montre des croquis de personnages, le pré-découpage, etc., et on en discute. D’ailleurs, pour ceux qui veulent jeter un œil aux croquis et esquisses en question, j’ai écrit sur les coulisses de cet album sur mon blog.
On a eu la chance de pouvoir prendre notre temps pour ce livre, et entre le premier jet du texte et le départ en impression il s’est écoulé plus d’un an. Il faut être patient donc, mais c’est aussi un vrai plaisir de pouvoir travailler comme ça, en prenant le temps de se poser toutes les questions, d’accorder texte et image, de travailler le récit, de le laisser reposer puis d’y revenir encore.
J’aimerais également que vous nous parliez de 10 idées reçues sur le climat, un livre que je conseille partout autour de moi.
Déjà merci ! Ça fait vraiment chaud au cœur 🙂 !
10 idées reçues sur le climat, c’est un peu le livre qui réconcilie deux facettes de ma vie longtemps séparées : autrice jeunesse et experte climat.
Avec Charlotte-Fleur Cristofari, ma co-autrice, on y décrypte 10 idées reçues sur le changement climatique – une espèce de condensé des conversations de Noël avec nos familles et d’apéros entre amis quand on dit qu’on travaille dans le climat. On s’est rendu compte qu’il y avait un peu tout le temps les mêmes petites phrases toutes faites qui revenaient, qui sont en fait des excuses qu’on se répète à nous-mêmes (et aux autres) pour dire que ça ne sert à rien d’agir. Ça va de « Le changement climatique, ça n’existe pas » à « Deux degrés en plus, ça change rien » en passant par « La technologie nous sauvera ! » ou encore « Le climat c’est un problème de riche » et « Il n’y a pas d’alternative ». Pour y répondre, on s’appuie sur les travaux du GIEC et sur nos auteurs climat préférés (Rob Hopkins, Elizabeth Kolbert, Charles David Keeling, …), en essayant de rendre ça le plus clair, fun et convaincant possible. Le tout est merveilleusement illustré par Maurèen Poignonec, qui sait habilement jongler entre humour et douceur.
C’est donc un subtil mélange de vulgarisation scientifique et d’auto-dérision, de graphs, de chiffres et d’animaux mignons !
Comment avez-vous travaillé sur ce livre ?
L’idée d’écrire un livre adressé aux ados et jeunes adultes et qui parle du changement climatique me titillait depuis un moment, mais j’avais un gros syndrome de l’imposteur et je me répétais sans cesse qu’il y avait « des experts plus experts que moi ». J’en ai quand même parlé autour d’un café avec Aude Sarrazin (encore elle 🙂 !) et elle m’a encouragée à me lancer. Je me suis dit que j’allais préparer un dossier, l’envoyer à des éditeurs et puis… ma foi, on verra bien.
Du coup j’ai proposé à Charlotte-Fleur Cristofari, ma collègue climat et amie, de me rejoindre dans l’aventure. J’avais envie de pouvoir échanger sur le fond pendant le processus d’écriture, je trouve que c’est un sujet tellement vaste et complexe, c’était important de pouvoir en débattre et confronter nos points de vue. Charlotte-Fleur a une super expérience puisqu’elle travaille dans le domaine des politiques climat depuis une dizaine d’années et en parallèle elle enseigne à Sciences Po et la Sorbonne. J’en ai aussi parlé à Maurèen Poignonec, qui a tout de suite été très enthousiaste à l’idée de rejoindre le projet. On avait déjà travaillé ensemble sur deux autres livres et je savais que non seulement ça collait vraiment bien (elle sait prendre mes blagues au vol et les rendre mille fois plus drôles et kawaï), mais qu’en plus c’était un sujet qui la touchait profondément et qui faisait écho à son engagement personnel et associatif.
Avec Charlotte-Fleur, on a d’abord cerné les 10 idées reçues dont on voulait parler (il y en aurait encore facilement 10 autres, mais il fallait bien faire des choix), ensuite pendant le processus d’écriture Charlotte-Fleur m’envoyait un « contenu brut » pour chaque chapitre, avec une liste d’arguments, de chiffres, de rapports, etc., je complétais ça avec mes propres références, mes auteurs climat chouchoux, puis je scénarisais le tout, donnais le ton de narration, imaginais les scénettes, les blagues et les dialogues. On faisait plusieurs allers-retours entre nous deux, pour que chaque point soit à sa place et sonne juste. Ensuite le chapitre était envoyé à Maurèen pour l’illustrer, et à Glénat pour la relecture éditoriale et la mise en maquette. De nombreux (nombreux !) allers-retours et relectures plus loin, le livre était prêt !
Dans ces deux livres, même si l’un des deux est une fiction, on sent que la préservation de la nature est un sujet qui vous tient à cœur…
C’est le cas. Je trouve que c’est un sujet tellement beau et complexe, une source d’angoisse et d’émerveillement, quelque chose qui prend aux tripes. Je me sens rarement aussi éblouie et apaisée que quand je suis en pleine nature. Et je me sens rarement aussi effrayée et en colère que quand je me retrouve face à sa destruction. Prendre la pleine mesure de l’immense perte qu’on est en train de vivre – là, en ce moment – de ce que ça veut vraiment dire le changement climatique, la sixième extinction… je trouve ça absolument terrifiant.
Et face à ça, quoi ? Dire « non ». Un non soudain et définitif, qui « affirme l’existence d’une frontière » comme dirait Camus. Et le dire aux autres, dans des contes, dans des livres, puisqu’une révolte radicalement individuelle serait inévitablement radicalement silencieuse.
Comment naissent vos histoires ?
Péniblement :).
En fait je suis assez frustrée en ce moment, parce que j’ai plein de graines de projets, plein d’envies, et notamment de pouvoir proposer des textes à certain·es illustrateur·ices que j’aime beaucoup, mais les histoires peinent à venir. Je prends beaucoup de temps à trouver la bonne porte d’entrée – quand je la trouve…
Souvent, je reste longtemps avec une idée dans un coin de ma tête avant de me lancer. J’y pense en me couchant, en marchant, en prenant mon café. Elle est toujours plus ou moins là, ou pas très loin, en toile de fond, parfois discrète, parfois bruyante.
Plus l’idée crie fort dans ma tête, plus ça devient obsessionnel – je commence alors à faire brûler mes pâtes dans la casserole et je parsème l’appartement de tasses de café froid oubliées. Elle me chantonne qu’elle est formidable, elle me susurre qu’en plus elle est hilarante, elle fanfaronne que, pour couronner le tout, elle est originale. Et au bout d’un moment, je craque et je me décide à écrire.
Sauf qu’une fois écrite, l’Idée-Formidable© s’est transformée en bouillie-pas-du-tout-formidable. Il faut alors résister à l’envie de tout effacer et se rouler en boule sous un plaid, pour retravailler, couper, lisser, raboter… et puis, parfois, au bout de moult rabotages (et de quelques roulages sous plaid), ça fait un livre.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Je suis née au Maroc, d’une mère belge et d’un père marocain, et après avoir étudié au lycée français de Rabat, je suis arrivée en France à 18 ans pour poursuivre mes études.
J’ai fait des études de « bonne élève indécise » – classe prépa, grande école – pendant lesquelles je me suis un peu ennuyée mais qui m’ont permis de voir du pays au gré des stages et échanges universitaires : j’ai vécu à Lyon, Barcelone, Shanghai, New York puis en Guadeloupe, avant de revenir à Paris pour m’y installer plus durablement. C’était clair pour moi dès le début que je voulais trouver un métier qui ait du sens, et j’avais été assez vite refroidie par mes cours de finance ou de marketing, donc je me suis orientée vers le développement et j’ai commencé à travailler à l’Agence Française de Développement dans la lutte contre le changement climatique.
J’ai toujours écrit – comme disent les gens – mais j’ai mis beaucoup de temps avant d’oser envoyer des textes à des éditeurs. Je pense que le statut d’écrivain me paraissait inaccessible et impressionnant. Pendant des années j’ai rempli consciencieusement plusieurs petits carnets, puis j’ai commencé à envoyer des nouvelles à des concours, et c’est finalement en 2014 que j’ai trouvé le courage pour la première fois d’envoyer mes textes à des éditeurs. Depuis je n’ai plus arrêté !
Pendant longtemps j’ai mené de front ces deux métiers : mon métier « climat » et mon métier « écriture ». Et puis cette année, j’ai pris une année sabbatique après avoir reçu une bourse de création du CNL (le petit coup de pouce dont j’avais besoin)… Donc je goûte pour la première fois à la vie d’autrice à temps plein, au moins pour un an !
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Mes lectures d’enfant étaient assez rares, il n’y avait pas une grande offre culturelle au Maroc à l’époque, à part la liste des lectures « obligatoires » donnée par l’école chaque année. Donc j’allais piocher dans la bibliothèque familiale ou alors il fallait attendre les vacances en Belgique pour acheter quelques livres. En lecture plaisir, je me souviens surtout avoir dévoré tous les Tintin – tellement lus et relus que je pouvais réciter Vol 714 pour Sydney à l’envers – et la série Thorgal dont les dessins et l’univers me fascinaient. Je m’entraînais pendant des heures à redessiner les personnages, et je pense que cette série a beaucoup façonné mon imaginaire. J’avais aussi un gros recueil des Fables de La Fontaine illustrées par Gustave Doré, que je lisais avec attention.
Et sinon, le premier roman que j’ai vraiment voulu, demandé avec insistance et qui m’a presque fait re-croire au Père Noël une fois reçu était Croc Blanc, et je suis tombée amoureuse des grandes étendues sauvages et gelées, et de l’élan de liberté qui souffle dans ce livre.
Quelques mots sur vos prochains ouvrages ?
Il y a notre bande dessinée avec Clément Lefèvre, sur laquelle nous travaillons depuis quelques années maintenant. C’est un conte moderne et fantastique qui parle de notre rapport au deuil, à la nature, mais aussi du poids des secrets, de la solitude et la notion de transmission intergénérationnelle. Dedans il y a des ours, une ville en ruine, et beaucoup de neige !
Je travaille aussi sur notre prochain album après Le Talisman du Loup, avec Nicolas Digard et Júlia Sardà, qui va paraitre en Angleterre chez Orchard à l’automne prochain et qu’avec Nicolas on auto-traduit également en français pour Gallimard Jeunesse. C’est un conte de fées sombre et onirique, dans lequel on retrouve un crapaud, une jeune femme appelée Leina, un château souterrain… et une malédiction à lever. J’ai enfin pu rencontrer Júlia « en vrai » au salon de Montreuil (alors qu’on se connait virtuellement depuis 2014, mais elle habite à Barcelone) et c’était un immense plaisir !
Et bien sûr, plusieurs projets continuent de parcourir les boîtes mails des éditeurs et éditrices, armés de leurs petits baluchons, et j’ai plein d’envies pour la suite : écrire un roman (vite, j’espère !), faire un cherche et trouve, continuer à imaginer des contes, mais surtout travailler avec des gens que j’aime !
Bibliographie :
- La magicienne, album illustré par Clément Lefèvre, Glénat Jeunesse (2021), que nous avons chroniqué ici.
- 10 idées reçues sur le climat, documentaire co-écrit avec Charlotte-Fleur Cristofari et illustré par Maurèen Poignonec, Glénat Jeunesse (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Le talisman du loup, album co-écrit avec Nicolas Digard et illustré par Julia Sarda, Gallimard Jeunesse (2020).
- Contes philosophiques racontés par mon chat, album co-écrit avec Aurélie Palach et illustré par Marion Piffaretti, Fleurus (2020).
- Tout pour devenir une sorcière, roman illustré par Maurèen Poignonec, Talents Hauts (2019).
- Le barbare en collants jaunes, album illustré par Maurèen Poignonec, Gautier Languereau (2018).
- Ma maison a le hoquet, album illustré par Eglantine Ceulemans, Magnard (2016).
Retrouvez Myriam Dahman sur son compte Instagram.
Quand je crée… Clément Lefèvre
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour les gens qui ne sont pas créateur·trice·s eux-mêmes. Comment viennent les idées ? Et est-ce que les auteur·trice·s peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur·trice·s, dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement, nous demandons à des auteur·trice·s et/ou illustrateur·trice·s que nous aimons de nous parler de comment et où ils·elles créent. Cette semaine, c’est Clément Lefèvre qui nous parle de quand il crée.
Elle, c’est ma vieille copine, Elle m’a été offerte par ma mère pour mes 20 ans. Elle avait sûrement compris bien avant moi ce que cette table m’apporterait. Plus qu’un simple meuble, c’est un moyen de transport. Je le prends presque chaque jour pour partir en balade loin de tout. Les destinations sont nombreuses, mais je m’efforce toujours de les mettre en images avec le plus grand des sérieux. C’est assez amusant d’ailleurs, parce qu’en général, le sérieux, c’est pour les autres (ceux qui me connaissent savent).
C’est difficile de décrire précisément ce que sont mes journées car elles ont l’étrange habitude de ne pas avoir l’air de ce qu’elles devraient être.
C’est comme si une vieille dame que j’appellerai « Madame Improvisation » s’asseyait près de moi en me disant :
– Bonjour jeune homme. Alors, quoi de beau aujourd’hui ?
– Je dois me rendre à la station Arches pour remplir des cases de personnages hauts en couleur.
– Ha oui je vois… mais j’ai bien l’impression que vous n’allez pas dans la bonne direction, vous êtes en sens contraire.
– Ah…
– Ça vous contrarie les contraires ?
– Non, pas vraiment, c’est moins direct…
– Profitez-en pour passer par la « 4B », il parait qu’il y a des carnets d’ouvert.
– Ah oui, pas bête ! merci…
– Ohhhhh… je crois que c’est ma station ! Bonne journée jeune homme et à bientôt.
– Oui c’est ça, au revoir madame.
Cette petite dame, je la croise quasiment tous les jours, et je ne sais pas comment c’est possible, mais j’arrive presque tout le temps à destination à l’heure…
Le voyage, je le fais généralement en musique, le casque vissé sur les oreilles. J’adapte les sons à l’humeur du moment et à la couleur des paysages. Ça m’aide à rester concentré et à me mettre en condition. J’écoute également beaucoup de gens parler, pour essayer d’être moins bête. Le silence, je connais aussi, surtout au début du trajet quand je dois réfléchir. Là je me pose dans mon fauteuil (cette fois offert par mon père) et je m’emmitoufle dans les couvertures avec une bonne tasse de thé et j’esquisse les premières images ou les premiers mots. C’est un peu le moment que je préfère.
En principe l’aventure commence vers 9h. Avant je fais souvent de l’exercice, et je profite du dehors.
Ensuite j’enfile mon costume de truc, j’escalade le pied de ma haute chaise d’acier et une fois au sommet, je m’appuie sur la surface en pente douce de ma table, j’attends que la sonnerie de départ retentisse, je vérifie si la petite dame, dont je parlais tout à l’heure, est dans les parages, et si ce n’est pas le cas, je me laisse porter sans questions. Par contre je ne prends jamais de billets de retour car je préfère rentrer quand c’est le bon moment sauf quand je suis rappelé à mes devoirs de père ou de compagnon ou encore par la faim qui me tiraille !
Et puis il y a le petit bureau, celui-là il est pour les voyages modernes, ceux qui passent par l’écran. C’est souvent le monde des couleurs, quand je pars sur les terres de la BD, ou pour toutes les choses qui ont un lien avec l’extérieur. Je vois un peu moins loin à cet endroit, normal, la chaise est plus basse, mais c’est une place que j’aime beaucoup aussi.
Voilà vous savez tout ! Des destinations j’en ai plein en ce moment, et celles à venir sont toutes aussi passionnantes. Dans une période où la question des voyages lointains est à mettre de côté, ceux-là sont les derniers que je m’autorise et que je recommande.
Clément Lefèvre est auteur et illustrateur. Il a sorti le 10 novembre dernier, aux éditions Glénat, l’album La magicienne, dans lequel il illustre le texte de Myriam Dahman (voir ci dessus).
Bibliographie sélective :
- Le petit chaperon rouge, illustration d’un texte de Raffaella Bertagnolio, Fleurus (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Épouvantable Peur d’Épiphanie Frayeur, illustration d’un texte de Séverine Gauthier, Soleil (2016).
- Adopte un Tetrok, 3 tomes, illustration de textes d’Anne-Fleur Drillon, Margot éditions (2015-2016).
- Monsieur Walter, texte et illustrations, Chocolat (2015), que nous avons chroniqué ici.
- La maîtresse vient de Mars, illustration d’un texte de Michaël Escoffier, Frimousse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Susine et le Dorméveil, 2 tomes, illustration de textes de Bruno Enna, Soleil, (2012-2014), que nous avons chroniqué ici.
- Victor et son loup, illustration d’un texte de Michaël Escoffier, Chocolat (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le Voleur d’enfants, illustration d’un texte de Michaël Escoffier, Chocolat (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Thomas le magicien, illustration d’un texte de Sébastien Pérez, Seuil Jeunesse (2010).
- Le pitou, illustration d’un texte de Michaël Escoffier, Frimousse (2009).
- Le déserteur, illustration d’un texte de Boris Vian, Petit à Petit (2009), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Clément Lefèvre sur son site et sur Instagram.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !