Une fois par mois, avec Véronique Soulé, nous mettons en avant deux invité·es lié·es par un livre. Cette fois-ci, c’est même deux livres : La boucle d’oreille rose et De drôles de choses, tous deux sortis aux Éditions Motus qui nous ont fait réunir l’éditeur Pierre Lenganey et l’illustratrice Sylvie Serprix. Le premier est mon invité pour l’interview, la seconde répond à la rubrique (sonore !) Du tac au tac de Véronique Soulé.
L’interview du mercredi : Pierre Lenganey
J’aimerais tout d’abord que vous nous parliez de votre parcours.
À la fin de mes études en 1990 j’ai créé avec un ami une première maison d’édition, les éditions Amiot.Lenganey, qui a publié une quarantaine de livres en quatre ans : poésie, recueils de nouvelles, essais et récits. Nous avons publié notamment un superbe recueil de textes de Jean Follain, mais aussi un recueil de poètes new-yorkais ou encore un recueil de nouvelles d’auteurs et autrices norvégiens. Je garde de ces quatre années un très bon souvenir, mais la période était compliquée et nous n’avions pas de structure de diffusion/distribution suffisamment forte pour pouvoir poursuivre l’aventure éditoriale. Cette réalité économique m’a poussé à intégrer une grande entreprise industrielle pour pouvoir percevoir un salaire et honorer mes factures 🙂 . C’est la mort dans l’âme que j’ai donc arrêté l’activité d’éditeur et me suis consacré à ma carrière dans l’industrie automobile, en France et à l’étranger, jusqu’à occuper des postes de direction d’usines entre 1993 et 2016. Durant ces presque vingt-cinq ans j’ai pensé en permanence revenir vers le monde du livre, parcourant tous les salons possibles et imaginables en région, à Paris, restant en contact avec des amis éditeurs. À la mi-2016, j’ai eu la possibilité de quitter l’entreprise pour laquelle je travaillais et je me suis mis à la recherche d’une librairie, pour revenir définitivement dans l’univers des livres. C’est ainsi que j’ai repris la grande librairie généraliste Le Passage à Alençon au tout début 2017.
En 2019, vous avez racheté la maison d’édition møtus, comment (et pourquoi) l’avoir fait ?
En 2018, j’ai invité François David [NDLR Créateur des éditions møtus], que je connaissais depuis les années 90, à l’occasion du trentième anniversaire de la maison pour une rencontre-interview autour du travail de møtus à la librairie Le Passage. C’est ainsi que les discussions ont commencé avec François David pour la reprise de la maison d’édition, son créateur souhaitant la transmettre et avoir davantage de temps pour l’écriture de ses textes. Cette proposition de François a été un immense bonheur et une chance unique. Je connaissais très bien le catalogue de møtus, ayant acheté de très nombreux livres pour mes trois enfants. Et j’ai accepté la proposition immédiatement, sans réfléchir, avec l’idée de poursuivre et développer le travail éditorial magnifique de François David ! Cela a été pour moi une évidence, d’autant plus que je voyais un lien évident entre l’activité de libraire et celle d’éditeur. Il n’y a rien de raisonné dans ma décision fin 2018 concernant la reprise de møtus, juste la passion du métier d’éditeur. La transmission s’est concrétisée dans les premiers jours de janvier 2019.
Est-ce que vous avez changé des choses dans la maison ?
Dès la reprise, j’avais comme idée d’augmenter le nombre de titres peu à peu, pour tendre vers une quinzaine de titres par an, ce que nous avons atteint en 2022, pour pouvoir publier tous les projets que j’avais en tête. Et ce nombre de titres annuels permet par ailleurs de bien exister en librairie. J’ai conservé les collections créées par François David et qui ont fait l’histoire de møtus : la collection poésie jeunesse Pommes Pirates Papillons, la collection Albums. En revanche, bien que j’aime beaucoup les titres publiés en Mouchoir de poche, j’ai mis en sommeil cette collection de poche, car ces livres au petit format et au petit prix sont difficiles à faire exister en librairie. En revanche, comme les textes sont tous très beaux, j’ai décidé de les mettre en avant en reprenant certains titres au format album illustré. Ainsi le titre Jamais de Marc Solal paru en Mouchoir de poche est republié en novembre en album avec les illustrations malicieuses et très drôles de Pierre Pratt et sous le titre Jamais, jamais.
J’ai conservé la collection des livres objets, même si nous ne publions qu’un titre par an, car ces livres différents, comme Grandir par exemple, sont importants dans notre métier d’éditeur pour aborder les histoires, les textes d’une manière la plus interactive possible avec nos jeunes lecteurs.
Mais surtout, en 2022 j’ai complété les collections existantes par deux nouvelles collections qui me tenaient particulièrement à cœur : la collection Bulles Bottes Boutons dédiée à la BD jeunesse et aux histoires graphiques avec quatre titres par an et la collection tout-carton pour les 0-3 ans avec deux à trois titres par an. La collection Bulles Bottes Boutons, créée et dirigée par Séraphine Menu, nous permet de traiter sur un temps narratif plus long que les albums illustrés les thèmes chers à møtus et surtout de toucher un nouveau lectorat avec certains titres, celui des pré-ados et ados. Avec ces nouvelles collections, nous pouvons maintenant mettre en avant et défendre notre ligne éditoriale sur la tranche d’âge de 0 à 14-15 ans !
Quelle est la ligne éditoriale ?
L’expression qui résume parfaitement notre ligne éditoriale pourrait être « Les mots dans l’image ». Les éditions møtus ont toujours pris beaucoup de soin à faire ce mélange entre les illustrations et le texte, aucun des deux ne devant prendre le pas sur l’autre, mais au contraire les deux axes doivent parfaitement se compléter et se servir.
Ensuite, ce qui marque notre ligne éditoriale, quelle que soit la collection, c’est l’univers poétique et l’humour léger et élégant, le plaisir du jeu avec les mots, sur les mots. Si nous abordons des sujets sérieux et importants pour les enfants, nous cherchons toujours à le faire avec beaucoup de délicatesse, pour amener à la réflexion, à l’échange entre enfants, avec les parents, grands-parents, les adultes de manière générale.
Et enfin, je tiens tout particulièrement à aborder tous les sujets autour de l’acceptation de la différence, comme le très bel album Main oiseau, 2022, sur la question du handicap, par exemple. La sensibilité du texte et la qualité des illustrations permettent d’aborder ce thème de l’acceptation de la différence de manière directe et avec beaucoup de sincérité, ce qui est essentiel pour les enfants.
Quels sont les livres qui sont, d’après vous, les plus marquants pour la maison, avant et après votre arrivée ?
Avant la reprise de la maison d’édition, j’apprécie tout particulièrement les titres comme Le rap des rats, collection Pommes Pirates Papillons ou encore Nasr Eddin Hodja, ou enfin Le bout du bout, livre magique de François David et Henri Galeron dont l’histoire se déplie et grandit au fur et à mesure. Ces livres sont emblématiques de l’histoire de møtus et ont rencontré un grand succès auprès du public : 19 000 exemplaires pour Nasr Eddin Hodja, 10 000 pour Le rap des rats, près de 3 000 pour Le bout du bout. Ils représentent à eux trois la ligne éditoriale développée par François David, ligne que je poursuis aujourd’hui : beaucoup d’humour dans les textes et illustrations, la poésie jeunesse revisitée, la fidèle collaboration avec Henri Galeron.Depuis la reprise, j’ai tout particulièrement aimé publier Les chaussures de l’hippopotame de David Dumortier et Pierre Pratt, 2021, sélectionné pour le prix Versele 2023. Mais je dois aussi citer Quel bonheur !, texte de François David et illustrations incroyables de Jean Mallard, tout jeune illustrateur, extrêmement talentueux. Les deux livres avec Tony Durand, Qui suis-je ? , 2021, et Tout se transforme, 2022, nous ont permis de mettre en avant cet auteur-illustrateur d’une grande inventivité et aux techniques de collage renouvelant le genre. Ou encore Grand-père papillon qui aborde avec énormément d’intelligence la question de la perte des repères, des souvenirs, de mémoire de nos aînés. Et enfin, je termine avec les quatre titres de notre nouvelle collection Bulles Bottes Boutons et, par exemple, Un jardin extraordinaire d’Isabelle Rimasson et Simon Hureau ! Cette BD-album est une très grande fierté et aborde la question de la transmission entre générations autour du thème du jardin et de la nature, une vraie fierté pour møtus.
Vous venez d’éditer deux livres de Sylvie Serprix, notre autre invitée du jour : un recueil de poésie dans la collection Pommes Pirates Papillons ainsi qu’une BD de Sylvie Serprix, notre autre invitée : pouvez-vous nous en parler ?
Nous avons publié en 2019 un bel album sur les oxymores porté par les textes d’Alice Brière-Haquet et les illustrations de Sylvie Serprix, La piquante douceur de la joue de Papa. Il s’agissait là de notre première collaboration avec Sylvie. Et le livre a très bien fonctionné et les illustrations de Sylvie Serprix ont tout de suite séduit nos lecteurs. J’ai souhaité retravailler avec elle pour un Pommes Pirates Papillons, De drôles de choses, textes pleins d’humour de François David sur les objets. Sylvie nous a nouveau livré des illustrations s’articulant idéalement avec les textes. Le projet s’est terminé en début d’année, même si nous n’avons publié le livre qu’en août dernier. Et quasiment en même temps, nous lui avons proposé d’illustrer une BD-histoire graphique dont le scénario a été écrit par Séraphine Menu. Cette BD aborde le thème des effets de masse, les mouvements collectifs et les dérives que cela peut provoquer sur les libertés, le libre-arbitre, les choix. La mise en page de Sylvie Serprix est inventive, change les perspectives et s’écarte des codes habituels de la BD et des romans graphiques. Sylvie a eu toute liberté pour réaliser ses illustrations et composer avec le scénario. Tout s’est déroulé de manière très fluide dans les échanges que nous avons pu avoir avec elle et le projet s’est transformé en un roman graphique très innovant pour les lecteurs et lectrices dès 10 ans. Un très beau projet devenu un superbe BD-roman graphique !
Pouvez-vous nous présenter les personnes qui travaillent pour møtus et quels sont leurs rôles ?
Dès la reprise, à côté du travail sur la ligne éditoriale, j’ai cherché à compléter l’équipe et à « professionnaliser » certaines activités ou fonctions. Cela était indispensable pour développer mon projet et passer de cinq titres par an à près d’une quinzaine. François David poursuit l’aventure à mes côtés en tant qu’éditeur pour les collections Pommes Pirates Papillons et Albums illustrés que nous pilotons ensemble. Sa très grande expérience de l’édition et de l’écriture est précieuse pour les éditions møtus. J’ai recruté Séraphine Menu qui a créé et dirige la nouvelle collection de BD-histoires graphiques ; elle dirige également avec moi la collection tout-carton. Séraphine Menu est également autrice (publiée chez Thierry Magnier, Albin Michel, La pastèque) et a travaillé en tant qu’éditrice pour de grandes maisons. Comme pour François David, ce double regard d’autrice et d’éditrice est un apport essentiel pour le développement de møtus. Émilie Bouvet est assistante d’édition et graphiste et joue un rôle clé dans notre organisation, dans les relations avec Harmonia Mundi Livre, notre diffuseur/distributeur. Elle supervise la fabrication de tous nos livres et gère les relations avec notre imprimeur. Isabelle Rimasson gère l’ensemble des contrats avec les autrices·teurs, illustratrices·teurs ainsi que toute la partie administrative de la maison d’édition. Toute cette équipe est salariée de la maison d’édition (à temps partiel pour la plupart). L’équipe accueille également une stagiaire longue durée, Léa Babé, et une apprentie de l’école des Gobelins, Clara Jean-Baptiste.
Je m’appuie sur des compétences externes pour certaines fonctions très techniques. Pour le travail de maquettage, je m’appuie sur Emmanuel Carroux, graphiste indépendant qui réalise toutes les maquettes des collections Pommes Pirates Papillons, les tout-carton et les albums, et sur Anne Fraisse qui réalise la mise en page de tous nos livres de la collection Bulles Bottes Boutons. La cession des droits est assurée par Daniela Bonerba et son agence Bonerba Rights. Enfin, je me repose complètement sur l’agence Mauvaise Herbe d’Élisabeth Tielemans pour la gestion des relations médias et librairies et sur Marion Binet de cette agence pour la gestion des réseaux sociaux.
Il faut donc une grande équipe pour une petite maison d’édition qui est en train d’évoluer. Et c’est cette très belle équipe qui nous permet de réaliser et mettre en avant tous nos livres !
Et enfin, nous nous appuyons depuis janvier 2022 sur les compétences d’Harmonia Mundi Livre pour la partie diffusion et distribution et nous sommes heureux de pouvoir faire partie du catalogue jeunesse de ce diffuseur très apprécié en librairie.
Et vous, quel est votre rôle au sein de la maison ?
Je partage mon temps ou plutôt double mon temps de travail en me partageant entre la librairie et la maison d’édition ! Mon rôle est avant tout un rôle de coordinateur et de chercheur d’illustrations. Je m’appuie beaucoup sur François David et Séraphine Menu pour les textes. Je laisse à l’équipe toute liberté pour les propositions éditoriales et je conserve juste le dernier mot pour le choix des titres à publier lorsque nous ne sommes pas tous d’accord, cela me paraît essentiel pour conserver la cohérence de notre ligne éditoriale et de notre projet. À notre échelle, toutes les actions se discutent collectivement et c’est ce qui fait le sel de notre fonctionnement. Je passe énormément de temps à regarder le travail des illustrateurs et illustratrices, toujours à la recherche de nouvelles idées, de nouvelles techniques. C’est passionnant et très excitant ! Je prends également beaucoup de temps à parcourir les catalogues des éditeurs étrangers, car il nous arrive régulièrement d’acquérir les droits de livres publiés dans d’autres pays.
Quand on est éditeur, on doit passer son temps à lire des manuscrits : avez-vous encore le temps de lire d’autres livres ?
Il reste les nuits pour lire ! Et même si je ne lis pas tous les livres que je m’offre ou qui me sont offerts, j’essaie, à côté de mon travail d’éditeur jeunesse et donc de lecteur de manuscrits et de chercheur d’illustrations, de conserver un temps de lecture. Notamment de poésie (contemporaine), genre que j’apprécie tout particulièrement. Je me suis rendu compte, que ce soit en poésie ou en fiction et romans, que je fais souvent mes choix par le prisme des lignes éditoriales des maisons d’édition. Sans doute une petite déformation professionnelle. En fait, je crois que j’aime les univers créés par les éditeurs.
Pour vous, qu’est-ce qu’un bon livre jeunesse ?
Je ne sais pas définir cela. Peut-être est-il possible d’avancer qu’un bon livre jeunesse est un livre qui provoque immédiatement, en quelques minutes, des réactions et des interactions avec l’enfant lecteur. Trop souvent, je trouve des livres jeunesse en librairie qui sont avant tout des livres projetés comme livres jeunesse par leurs auteurs et les éditeurs, les libraires, en oubliant de se mettre à hauteur d’enfant. C’est la réaction des jeunes lecteurs qui est importante et essentielle, l’émotion qu’un texte ou des illustrations peuvent provoquer. C’est pourquoi, par exemple, la poésie dite jeunesse n’a peut-être pas la place qu’elle mérite en librairie, les libraires et les adultes repoussant a priori ces livres suite à de mauvais souvenirs d’élève apprenant de la poésie en classe. Et pourtant, il suffit de lire ou de faire lire à un enfant ces poèmes, de le laisser découvrir les jeux avec les mots et les illustrations pour que l’enfant accroche immédiatement à la poésie. Il en va de même pour un album illustré abordant les thèmes liés à l’acceptation de la différence : c’est un thème tout à fait naturel pour les enfants alors que les adultes redoutent souvent que le sujet soit trop dur pour l’enfant.
Pour faire court, il est important de ne pas faire un projet de livre jeunesse uniquement au travers de nos lunettes d’adultes, mais bien de faire confiance à l’intelligence et la sensibilité des enfants.
Et un bon éditeur ?
Je ne sais pas non plus définir ce qu’est un bon éditeur, ce serait extrêmement prétentieux de ma part. Sortir des sentiers battus, être curieux, équilibrer textes et illustrations le plus possible (dans le cas des livres møtus, le cas est différent pour les éditeurs de romans jeunesse ou documentaires jeunesse), ne jamais répéter le même livre, faire confiance aux grandes capacités de lecteur et d’appréhension du monde des enfants, être audacieux dans le choix des illustrations et exigeant pour la qualité des textes, voici peut-être quelques points importants à retenir quand on est éditeur jeunesse.
Vous êtes libraire, est-ce que cela a une influence sur votre travail d’éditeur ?
Oui assurément ! Mes deux activités se complètent parfaitement et c’est une chance unique d’avoir accès en permanence à tous les livres publiés par les maisons d’édition jeunesse. Je n’interviens pas dans les choix de ma libraire jeunesse et je me laisse surprendre par les découvertes qu’elle fait et qu’elle propose à nos clients. C’est un peu comme rentrer dans un magasin de bonbons et de ne plus savoir lesquels prendre tellement il y a de choix et ce plaisir se renouvelle sans cesse puisque l’édition jeunesse est d’une grande richesse et ne cesse de proposer des livres magnifiques aux enfants ! J’ai la chance de pouvoir observer cela tous les jours dans ma librairie et de m’en inspirer pour les éditions møtus !
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
L’offre éditoriale pour les enfants dans les années 70 et début des années 80 était beaucoup plus limitée qu’aujourd’hui 🙂 . Je détestais les récitations que nous devions apprendre à l’école primaire, sauf la poésie de Prévert. Et de manière générale, je trouvais que beaucoup de livres pour enfants, avec les couvertures cartonnées, faisaient vieux » 🙂 . Alors je me suis réfugié dans la lecture des Pif, Journal de Mickey et autres Rahan ! Et ensuite au collège et au lycée j’ai eu la chance d’avoir de très bons professeurs de français qui m’ont fait découvrir certes des classiques très classiques, mais qui m’ont transporté 🙂 : je pense par exemple au Merveilleux voyage Nils Holgerson de Selma Lagerlöf en sixième, puis L’appel de la forêt de Jack London en cinquième, par exemple, ou Le grand Meaulnes d’Alain Fournier. Puis il y a eu les premiers livres policiers notamment et en fin de troisième les premiers livres achetés seul à la librairie, le début de grands bonheurs de lecteur !
Quelques mots sur les prochaines histoires que vous nous proposerez ?
L’année 2023 va être très riche pour les éditions møtus puisque c’est l’année des 35 ans. Nous allons publier quinze livres, dont quatre BD-histoires graphiques dont nous sommes très fières, un recueil Pommes Pirates Papillons, six albums, trois tout-carton et un livre objet (un nouveau jeu de cartes poèmes de David Dumortier et Aude Léonard).
Nous commençons par une BD jeunesse en janvier, Le voyage de Pistil de Marco Paschetta, nous enchaînons en février avec un album plein d’humour du duo emblématique François David/Henri Galeron, premier clin d’œil à l’histoire de møtus et après chuut, tout le programme est bouclé ! Mais nous gardons secrètes les très belles surprises pour l’année prochaine.
Parmi les livres publiés par Motus que nous avons chroniqués :
- Grand-père papillon, texte de Franck Achard, illustré par Evanne Dufeil (2022), que nous avons chroniqué ici.
- Prise de bec, texte de Rémy Benjamin, illustré par Geoffrey Delinte (2022), que nous avons chroniqué ici.
- Main-Oiseau, texte de Benoît Lemennais, illustré par Marianne Ferrer (2022), que nous avons chroniqué ici.
- Quel bonheur !, texte de François David, illustré par Jean Mallard (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Voilà la pluie, texte de Mathieu Pierloot, illustré par Maria Dek, Motus (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Tout ce qui compte, texte de Karin Florman, illustré par Aurélie Lahad (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Toutentier, texte de Christina Bellemo (traduit de l’espagnol par François David), illustré par André da Loba (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Les chinchillas dorment énormément, texte de Joëlle Ecormier, illustré par Brunella Baldi (2020), que nous avons chroniqué ici.
- C’est bien trop long à raconter, texte d’Isabelle Damotte, illustré par Monica Barengo (2018), que nous avons chroniqué ici.
- La grande marée, de Valérie Strullu (2020), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez les éditions Motus sur leur site et sur leur Instagram.
Du tac au tac… Sylvie Serprix
Une fois par mois, Véronique Soulé (de l’émission Écoute, il y a un éléphant dans le jardin) nous propose une capsule sonore, Du tac au tac. Avec la complicité du comédien Lionel Chenail, elle pose des questions (im)pertinentes à un·e invité·e que nous avons déjà reçu·e sur La mare aux mots. Aujourd’hui, c’est Sylvie Serprix qui répond à ses questions à l’occasion des sorties de La boucle d’oreille rose et De drôles de choses.
Sylvie Serprix est illustratrice. Les éditions Motus viennent de publier deux de ses livres : La boucle d’oreille rose et De drôles de choses.
Bibliographie sélective :
- La boucle d’oreille rose, illustration d’un texte de Séraphine Menu, Motus (2022).
- De drôles de choses, illustration d’un texte de François David, Motus (2022).
- La science des rêves, illustration d’un texte de Guillaume Jacquemont, Flammarion (2020).
- Duncan et la petite tour Eiffel, illustration d’un texte de Jérôme Attal, Le label dans la forêt (2020).
- L’exploration lunaire, Albert Journal (2020).
- La piquante douceur, illustration d’un texte d’Alice Brière-Haquet, Motus (2019).
- Je suis sur des braises en attendant ton retour, éditions Phonofaune (2019).
- Le goéland qui fait miaou, Le Label dans la Forêt (2019).
- T’es plus mon amoureux, illustration d’un texte de Claire Gratias, Belin Jeunesse (2015), que nous avons chroniqué ici.
- D’une île à l’autre, illustration d’un texte de Nadine Brun-Cosme, Talents Hauts (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Arrête de lire !, illustration d’un texte de Claire Gratias, Belin Jeunesse (2012).
- Contes d’un autre genre, illustration d’un texte de Gaël Aymon, Talents Hauts (2011), que nous avons chroniqué ici.
Le site de Sylvie Serprix : www.serprix.com.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !