Aujourd’hui, on reçoit tout d’abord Stéphanie Ledu, l’autrice de la collection Mes P’tits Docs à l’occasion du 100e numéro, puis on va se glisser dans l’atelier de Bérengère Delaporte afin de voir comment elle crée ! Bon mercredi.
L’interview du mercredi : Stéphanie Ledu
La collection Mes P’tits Docs sort ce mois-ci son 100e livre ! Vous êtes l’autrice de toute la collection, comment est-elle née ?
Elle est née à partir d’échanges, dans le cadre d’une collaboration très fructueuse avec Sophie Amen, éditrice auprès des éditions Milan au début des années 2000. 4 premiers titres sont sortis, puis 4 autres… Très vite, les lecteurs ont été au rendez-vous : ils ont aimé l’idée directrice de la collection : « un documentaire raconté comme une histoire ». Ensuite, les choses se sont enchaînées : la collection a grandi, elle a fait des « petits » : Mes docs à coller, Les Encyclos P’tits docs, Mes P’tits docs Histoire, Mes docs animés… etc. !
Comment sont choisis les sujets ? On trouve encore des idées après 100 numéros ?
Évidemment ! La vie et le monde ne se résument pas à 100 sujets, il y a encore tant de choses à faire découvrir aux enfants, de contenu à leur apporter… Les thématiques sont choisies de façon conjointe : je note des sujets qui me paraissent intéressants pour les petits, je reste à l’affût de nouvelles idées, j’écoute les enfants… De son côté, Charlotte Derville, directrice littéraire, fait de même. Puis, chaque année en été, nous échangeons pour recouper nos « listes », parler de nos envies pour l’année à venir. C’est un moment très intéressant ! Avec toute l’équipe de Milan, nous essayons d’être au plus près des enfants, de cerner leurs préoccupations, de répondre à leurs questionnements. Je considère ces petits livres comme autant de fenêtres ouvertes sur le monde : ils peuvent correspondre à des sujets qui les passionnent (pompiers, dinosaures, espace…), accompagner ce qu’ils vivent pour nourrir une passion naissante, leur donner des clefs de réflexion… C’est passionnant !
Il y a des sujets que vous vous interdisez ?
Pas vraiment… Mais il y a quand même la question de l’âge. Je ne pense pas qu’il faille plaquer des questionnements d’adultes dans des documentaires destinés aux 4-7 ans. Dire, expliquer, oui, c’est bien… mais notre monde est parfois dur, l’enfance peut être une traversée pas si aisée pour certains… J’aime la bienveillance, la curiosité, la légèreté, j’ai envie de montrer aux petits ce qui est beau, sympa, rigolo, ce qui peut nourrir leur joie de vivre ! Ouvrir un livre, c’est se mettre dans une bulle, et les petits y entrent souvent le soir, avant de dormir. Je suis plutôt d’avis de les laisser grandir et rêver tranquilles, de leur transmettre de l’énergie positive !
Mis à part cela, il y a le problème des thématiques peu visuelles. Les sujets actifs (tout à fait au hasard la piscine, les poneys, la mer…) sont évidemment bien plus faciles à traiter que des thèmes plus « froids », avec des éléments passifs, tout petits, qui n’expriment rien. Dans un P’tit doc, les images sont essentielles : elles doivent être justes, lisibles et riches (et si possible… belles). Le public des P’tits docs est souvent non lecteur : il faut s’imaginer recevoir le texte tout en portant son attention sur l’image.
En 15 ans les choses ont évolué ? Les sujets par exemple ou la façon d’en parler ?
Je crois que la collection a été novatrice : un des tout premiers titres était « Les pompiers », sur lequel il n’existait rien à l’époque. Or, c’est un sujet très fort (et au passage, pas un « sujet pour enfants » : les pompiers effectuent des missions essentielles et donnent parfois leur vie pour nous… Mieux connaître leur univers et leur quotidien, ça peut se faire à tout âge !) Autre exemple : le handicap, une thématique abordée d’entrée, car c’était très important à nos yeux… C’est un sujet auquel je suis très sensible. Sur les contenus, je crois que j’apporte un peu plus que dans les premiers titres, car ma réflexion a évolué sur la somme d’infos, la manière de raconter, le dialogue texte-image. Nous sommes aussi attentifs aux représentations : Maman n’est pas en cuisine alors que Papa bricole, les métiers sont exercés par des femmes et des hommes, on écrit « humains » plutôt qu’« hommes », on parle d’écologie et de gestes vertueux pour la faune, la flore et la planète quand c’est pertinent… Le respect est une valeur extrêmement importante de la collection !
Comment se passe l’écriture d’un documentaire ?
D’abord… Je suis constamment en posture « apprenante ». Par goût, bien sûr ! Écouter, se questionner, comprendre, c’est le sel de la vie ! Si j’aborde un nouveau sujet, je commence par lire beaucoup, pour dégager l’angle du titre. Qu’est-ce qui, là-dedans, va intéresser ou interpeler mon lecteur de 5 ans ? Quels sont les enjeux, quelles sont les bases à lui offrir pour remplir sa « boîte à idées » ? Une fois que j’ai plein d’infos en tête… je les « range ». Mais c’est difficile de faire un plan très arrêté, car je me raconte l’histoire en même temps que j’écris… et que je réalise des dessins préparatoires, les roughs. Au risque de me répéter, les images sont essentielles dans cette collection, elles doivent vraiment être en dialogue avec le texte. Elles ne sont pas là pour « illustrer », pour faire joli, elles doivent être efficaces ! Il y a un jeu très subtil, pour trouver un équilibre, de bonnes compos, créer des images à contenu, qui font sens… tout en respectant l’aspect documentaire du thème (je fournis donc aussi beaucoup de documentation visuelle aux illustrateurs·trices). Pour le reste… Je lis et je relis beaucoup, et à voix haute, car ces textes seront souvent employés ainsi. Il faut que les phrases se « disent bien », qu’elles soient simples, et apportent de l’info… avec un calibrage assez court ! Chaque livre est une nouvelle aventure : à chaque sujet son vocabulaire, son univers visuel… Je n’essaie pas de faire rentrer les choses dans un moule. Ce qui fait collection, ce n’est pas que tous les P’tits docs se ressemblent (quelle tristesse !) C’est le ton, le respect du sujet… et par-dessus tout, celui du lecteur. Dernière petite chose : je fais aussi attention à ce que les parents ne s’ennuient pas, et apprennent des choses amusantes eux aussi !
Pour ce 100e « numéro », vous avez choisi de vous intéresser au livre ! Parlez-nous de cet ouvrage.
Cela faisait un moment que j’avais envie de parler de livre, de lecture, de bibliothèque… « Le livre » est donc une thématique qui s’est imposée d’elle-même pour le 100e titre. L’occasion d’en dire un peu plus sur ce drôle d’objet, capable de nous transporter ailleurs, de nous faire vivre d’autres vies, de nous enrichir, nous faire réfléchir, rire, pleurer… C’est aussi, à travers le titre et l’exposition conçue par Milan, l’opportunité de faire découvrir la petite « cuisine » qui va de l’idée première jusqu’à l’objet final… et le moment où le lecteur tient un livre tout neuf entre ses mains. Quel bonheur !
J’ai vu qu’il y avait plusieurs événements autour de cet anniversaire, pouvez-vous nous en parler ?
Il y a plein de choses très chouettes organisées par les éditions Milan : un concours photo pour se mettre en scène avec son P’tit doc préféré, un concours destiné aux classes, pour écrire un P’tit doc…
J’espère que les enfants et les enseignants seront nombreux à participer, je suis sincèrement impatiente de découvrir leurs productions ! Au-delà, je suis ravie que tous ces événements mettent un coup de projecteur sur le documentaire. Je suis toujours frappée de voir à quel point ce genre, tellement aimé par les enfants, est méconnu et peu considéré. Or, la façon dont nous présentons le monde aux petits est un questionnement qui me semble essentiel… Le documentaire est immensément riche.
Parlons un peu plus de vous, pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Mon parcours est celui… d’une dingue de livres, et de livres jeunesse par-dessus tout. J’ai grandi dans une famille de grands lecteurs, curieux et éclectiques. Voir ses parents lire avec gourmandise est au passage une excellente école ! J’ai toujours énormément « bouquiné », logiquement fait des études littéraires puis d’édition, travaillé dans une belle librairie générale où je m’occupais du rayon jeunesse. Sa propriétaire, Pierrette Lazerges, à qui je rends hommage ici, était une femme d’une énergie, d’une érudition et d’une curiosité inouïes. Elle encourageait ses libraires à être libres et passionnés, elle transmettait énormément… Un bel exemple, qui m’a sans doute aidée à me lancer en écriture ! J’ai débuté par la presse, grâce à Claudine Masson, la rédactrice en chef de Wapiti à l’époque, qui m’a fait confiance en me donnant mes premiers articles… (merci !) J’ai enchaîné en édition avec des monographies sur les animaux… et j’adore les animaux (qui ne sont pas non plus à mes yeux un « sujet pour enfants » !)
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
J’ai dévoré tellement de choses… En vrac : les albums du Père Castor (extrêmement intéressants, toujours aujourd’hui, sur le dialogue texte/image), les vieux Rouge et Or qui appartenaient à ma mère, la Bibliothèque de l’amitié, la bibliothèque internationale chez Nathan (Ah, Moumine…), Les contes et légendes, toujours chez Nathan, les albums de la Jeunesse Joyeuse (Aggie, Lili, Bibi et Fricotin), Bécassine, Bicot et Suzy, Tintin, Astérix, Little Nemo, l’œuvre dessinée de Christophe… et tant d’autres ! Plus tard, j’ai lu avec passion Stendhal, Poe, Baudelaire, Apollinaire, Giono, Shakespeare… et beaucoup de littérature jeunesse, avec laquelle je n’ai jamais perdu le fil. Il y avait une librairie très jolie et novatrice à Clermont-Ferrand, Pascaline… En tant que libraire, beaucoup de découvertes plus contemporaines, des littératures étrangères magnifiques, des genres que je connaissais moins (SF, fantastique, polar) énormément de jeunesse bien sûr, albums, documentaires, romans… Aujourd’hui, je suis toujours aussi « vagabonde » dans mes lectures. Les dernières : 4321 de Paul Auster, Les filles de l’ouragan de Joyce Maynard, Les algues vertes de Pierre Van Hove et Inès Leraud, L’équitation centrée de Sally Swift, Petit renard d’Edward Van De Vendel et Marije Tolman… Je relis aussi régulièrement des livres aimés, qui sont mes compagnons. Et enfin, je suis très intéressée par l’image, la photo, l’art… ce qu’ils disent, comment… Un de mes grands bonheurs, en plus de la lecture, est la visite de musées.
Travaillez-vous sur un autre documentaire en ce moment ?
Bien sûr ! J’ai toujours un grand appétit de savoir et de transmettre. J’ai un réel bonheur à être entourée d’enfants, en famille, dans les classes, dans mon club équestre. Lina, Éloise, Robin, Gabrielle, Apolline, Léanore, Melvin, Amandine, Edward, Isaure, Ombelline, Inès, Noham… sont des amis très chers. Oui, j’ai plein de projets en tête et sur mon bureau, pour poursuivre le dialogue avec eux, et avec tous les lecteurs des P’tits docs, qui me font l’honneur de m’accompagner dans cette belle aventure.
Retrouvez toutes les infos et ressources liées à la sortie de ce 100e Mes P’tits Docs sur un site dédié : https://100.ptitsdocs.com (au programme : exposition gratuite pour les libraires et bibliothèques, concours pour les enseignant·es de MS, CP et CE1, un concours de vitrines pour les libraires ou encore un grand concours grand public !)
Bibliographie sélective :
- Le livre, album illustré par Aurélie Grand, Milan dans la collection Mes P’tits Docs (2020).
- L’histoire des explorations, album illustré par Benjamin Strickler, Milan dans la collection Mes encyclo P’tits Docs (2020).
- L’histoire de France, album illustré par Cléo Germain, Milan dans la collection Mes encyclo P’tits Docs (2019).
- L’espace, album illustré par Didier Balicevic, Milan dans la collection Mes P’tits Docs (2018).
- Les bateaux, album illustré par Damien Catala, Milan dans la collection Mes docs à coller (2017), que nous avons chroniqué ici.
- La Corse, album illustré par Max de Radiguès, Milan dans la collection Mes docs à coller (2017), que nous avons chroniqué ici.
- La Bretagne autocollants, album illustré par Delphine Vaufrey, Milan dans la collection Mes docs à coller (2016), que nous avons chroniqué ici.
- L’histoire de la conquête spatiale, album illustré par Jess Pauwels, Milan dans la collection Mes encyclo P’tits Docs (2016).
- Les maîtres et les maîtresses, album illustré par Magali Clavelet, Milan dans la collection Mes P’tits Docs (2015).
- Les dents, album illustré par Claire Froissard, Milan dans la collection Mes P’tits Docs (2014).
- Conte sur eux pour grandir, album illustré par un collectif, Le vengeur masqué (2012), que nous avons chroniqué ici.
- La nuit, album illustré par Robert Barborini, Milan dans la collection Mes P’tits Docs (2007).
- Le bébé, album illustré par Lynda Corazza, Milan dans la collection Mes p’tits docs (2006), que nous avons chroniqué ici.
Quand je crée… Bérengère Delaporte
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour les gens qui ne sont pas créateur·trice·s eux-mêmes. Comment viennent les idées ? Et est-ce que les auteur·trice·s peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur·trice·s, dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement, nous demandons à des auteur·trice·s et/ou illustrateur·trice·s que nous aimons de nous parler de comment et où ils·elles créent. Cette semaine, c’est Bérengère Delaporte qui nous parle de quand elle crée.
Je dessine tout le temps, partout. C’est une sorte de mauvaise habitude ! J’ai mon carnet en permanence sur moi, si par hasard je ne l’ai pas je me sens toute nue. Ça doit être un objet transitoire…
Depuis peu je travaille à nouveau chez moi.
J’ai eu plusieurs ateliers avec d’autres illustrateurs ou des gens qui faisaient tout autre chose, de petits ateliers, de grands ateliers, des salles communes où l’on voyait les autres travailler, et le dernier dans une pièce à moi mais sein d’un lieu partagé. J’ai aimé l’émulation de ces lieux, les discussions qui digressent, le partage de ce qui fait nos métiers avec tout ce que la création induit de doutes et de satisfactions. Mais là j’ai besoin de me recentrer, de me reconcentrer (je n’ai aucune volonté face à un café avec des copains d’atelier ou une chorégraphie de fourchettes improvisée sur de la musique entrainante). Je fais ma crise de la quarantaine de l’illustrateur, je ne suis plus satisfaite de mon travail, j’ai envie d’aller voir ailleurs dans la création, dans ce que je suis capable de faire, de prendre des chemins d’équilibriste. Et ça demande de n’avoir aucun regard sur ce que je fais (à part celui du chat Kevin, qui me sphinxe depuis son canapé), je suis plus libre de me tromper, d’explorer.
Selon les moments et mon état d’esprit je peux créer n’importe où, ou au contraire uniquement dans un lieu très précis.
Là justement je suis bien dans la bulle de mon appartement, avec cet atelier qui de jour en jour mange mon salon (je pense que d’ici peu l’appartement ne sera plus qu’un énorme atelier).
Il y a le côté ordi, mails de boulot, mise en page, table lumineuse, puis la table à dessin avec tout mon bazar de crayons, peintures, aquarelles, encres, pastels, et enfin le chevalet où je peins. Sans compter les objets/cailloux/bâtons que j’ai décidé de customiser et qui trainent ici et là.
J’écoute pas mal de musique de fond, plutôt pas trop fort et surtout pas propice à laisser le petit vélo tourner au détriment de ce que je suis en train de faire. J’aime bien écouter du punk sur le trajet entre l’école de mes enfants et l’atelier, ça me donne une bonne pêche, agrémentée d’un café et l’animal est prêt à s’ébrouer !
Quand je suis en phase d’écriture, ou de concentration ultime je n’écoute rien, ça me dérange. Sinon selon les moments de la journée, mon humeur ou le projet sur lequel je travaille (je fais des BO à mes projets en trouvant des musiques d’ambiance que j’estime aller avec, ça m’amuse beaucoup), ça peut aller du punk au jazz, en passant par le classique ou l’électro. Ou la radio quand je fais des mises en couleur, mais le souci est que je m’arrête souvent pour dessiner des morceaux de ce que j’entends, ou noter une référence qui m’intéresse.
Pour ce qui est de la tranquillité c’est pareil, ça dépend d’où j’en suis dans le moment de création.
Souvent les idées viennent au café, ou pendant des discussions avec des copains, devant un spectacle… ça nait d’un stimulus extérieur, de quelque chose qui a sauté comme un petit cabri d’une idée à l’autre pour arriver là. Parfois ce sont des idées qui me paraissent bonnes et qui finalement ne sont pas terribles, parfois ce sont de vraies bonnes idées.
Aller travailler dans un café ou un bar décoince souvent des choses à un moment où je bloque, je m’y sens en même temps seule et au milieu des autres, le brouhaha ambiant aide à la concentration. Et puis parfois quand rien ne fonctionne, il faut faire autre chose, aller se promener, lire un coup, faire de la musique, et y revenir plus tard.
J’ai du mal à travailler avec mes enfants dans les parages, je pense qu’il y a une sorte de bagarre entre l’illustratrice et la mère, et je finis plutôt par dessiner avec eux que d’avoir en permanence une oreille vers eux et les yeux à mon dessin.
Avec des enfants je suis contrainte à des horaires sociaux normaux, et c’est parfois frustrant de devoir s’arrêter au beau milieu d’une image pour aller faire la sortie d’école.
Les semaines où je les ai, je suis de fait plutôt de la journée, vite vite entre 9 h et 16 h il faut être efficace. Par contre je communique beaucoup par petits dessins, que je colle partout dans l’appartement, que j’envoie à mon cher et tendre pendant la journée.
Et les semaines d’adulte je laisse un peu la bride au cou à mon rythme normal, soit bim, je ne laisse aucune opportunité à mon cerveau de divaguer, je me lève, café, table à dessin (c’est là généralement que le facteur vient livrer des exemplaires de mes livres et me trouve échevelée, pleine de taches de peinture et pas lavée à 11 h 45, et qu’il se dit que je suis une folle aux chats qui vit seule et peint des mandalas sur ses murs toute la journée). Mais j’aime beaucoup la fin d’après-midi, quand tout le monde sort du travail et que je suis à ma table à dessin, je crois que c’est là que ça fonctionne le mieux. Ou le dimanche, savoir que tout le monde fait autre chose, ça me plait pas mal.
Bérengère Delaporte est illustratrice.
Bibliographie sélective :
- Une rentrée pas comme les autres, illustration d’un texte de Nathalie Charles, Rageot (2020).
- Série Sam et Watson, illustration de textes de Ghislaine Dulier, P’tit Glénat (2016-2020).
- Le Petit Chaperon rouge, illustration d’un texte de Philippe Lechermeier, Gallimard (2019).
- Où tu vas comme ça, illustration d’un texte de Gilles Bizouerne, Didier Jeunesse (2018), que nous avons chroniqué ici.
- La maîtresse, illustration d’un texte de Sylvie de Mathuisieulx, Milan (2018).
- Super Fonceuse, illustration d’un texte de Jean Leroy, L’Élan vert (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Billy Jumpy, roi des pirates, illustration d’un texte d’Hubert Ben Kemoun, L’élan vert (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Bonne chance pour le tournoi !, illustration d’un texte de Christophe Nicolas et Rémi Chaurand, Nathan (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Quel beau troubadour !, illustration d’un texte de Christophe Nicolas et Rémi Chaurand, Nathan (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Au secours ! J’ai perdu mon slip ! ou la véritable histoire de Tarzan, illustration d’un texte de Christophe Loupy, Marmaille & compagnie (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Litchi dans l’espace, illustration d’un texte de Jacques-Marie Bardintzeff, Le pommier (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le gang des gigoteurs, illustration d’un texte de Muriel Zürcher, Graine² (2013), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Bérengère Delaporte sur son site : https://beren.ultra-book.com.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !