Aujourd’hui, je vous propose de rencontrer des chats… et un chien.
Qui est-il vraiment ? On croit le connaître, mais le connaissons-nous ? Il aime être seul et pourtant il aime la compagnie des autres. Est-il comme son père ? Quel est le mot qui le définit le mieux ? Personne ne le connaît vraiment…
Le texte de Walid Taher est très poétique, mais ce qui captive d’emblée quand on ouvre Sept vies, ce sont les illustrations (parfaitement mises en valeur par le beau papier choisi par les formidables éditions Le port à jauni). Chaque page est totalement différente de la précédente, chaque dessin semble être l’œuvre d’un artiste différent. C’est déroutant et captivant. Le seul point commun des illustrations, mis à part qu’elles représentent des chats, c’est la beauté qui s’en dégage, on a l’impression de regarder ici un livre d’art. En adaptant le livre égyptien, l’éditrice a fait le choix de garder le sens de lecture arabe (on commence le livre par la droite) et de laisser le texte original. Un livre bilingue, pour s’ouvrir aux autres cultures et admirer la beauté de l’écriture arabe (et l’on peut évidemment voir à travers ces deux écritures qui cohabitent, une analogie au fait de vivre ensemble, malgré nos différences). On parle ici du caractère qu’on hérite, de la personnalité qu’on se construit, de la liberté, d’être nous.
Un magnifique ouvrage à tout point de vue, qui séduira les amoureux.euses de belles illustrations, ceux et celles qui aiment les beaux textes, les amateur.trice.s de beaux objets et même les autres !
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Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !