Chaque mois, nous mettons un coup de projecteur sur un·e auteur·rice, un·e illustrateur·rice ou une maison d’édition. Ce mois-ci, c’est à Jo Witek que nous consacrons cette rubrique.
« L’écriture était pour moi plus jeune une question de survie. Elle m’est venue très tôt, comme une seconde respiration »
Extrait d’un article sur Ricochet
Depuis 2009, Jo Witek n’a de cesse de nous surprendre. Elle sait aussi bien raconter des histoires aux tout-petits qu’embarquer les ados dans ses romans. Elle ne se refuse rien : albums, nouvelles, romans, documentaires, thriller ; bébés, enfants, ados… Tout s’entremêle dans la bibliographie de Jo Witek. Ainsi chacun peut y trouver son bonheur. Il n’est donc pas étonnant que le succès soit au rendez-vous, y compris à l’international, et que les prix se succèdent.
Carole
La maîtresse avait demandé aux élèves de choisir entre une histoire d’amour et une histoire d’aventure et Jojo avait hurlé son envie qu’elle raconte l’histoire d’amour… Mal lui en avait pris ! Un garçon qui aime les histoires d’amour ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ? En plus, il aime les fleurs, il est louche ! Les garçons se moquent et le traitent de fille, les filles quant à elles ne veulent pas non plus de lui ! Bref, s’il ne peut plus aimer les histoires d’amour et les fleurs, Jojo va s’endurcir et devenir un « vrai mec » !
Sorti dans la collection Livres et égaux, ce roman pour les jeunes lecteurs et lectrices (il est illustré et ne compte qu’une quarantaine de pages) met donc en lumière un petit garçon sensible qui va décider de changer pour ne plus subir les moqueries de ses camarades (bien entendu, vous vous en doutez, il finira par assumer ce qu’il est !). Avec humour, Jo Witek rappelle (car il faut toujours le rappeler, hélas) qu’il n’y a pas de choses destinées aux filles et d’autres aux garçons, et qu’il faut arrêter de penser qu’un garçon est une « chochotte » (pour reprendre un des quolibets utilisés par les enfants de la classe de Jojo) quand il aime des choses qu’on assigne bêtement à l’autre genre.
Gabriel
Matt est interrogé. Pas par la police cette fois, mais par une journaliste d’un magazine people qui a décidé de tout connaître de la vie de celui qui a découvert sa vocation lors d’une visite au musée de la Magie. Mais on ne devient pas magicien comme ça, surtout quand on vient d’un milieu très populaire, et il y a parfois des limites à ne pas franchir…
Dans En un tour de main, Jo Witek nous fait faire la connaissance d’un jeune garçon dont on découvrira la vie petit à petit, étape par étape. Tout comme la journaliste qui l’interroge, on tombe sous le charme de ce garçon dont la vie n’a pas été une ligne droite, et qui a fait des rencontres qui ont marqué sa vie. En un tour de main est un roman intriguant, Jo Witek s’amuse à nous donner de fausses pistes afin de mieux nous surprendre… telle une magicienne !
Gabriel
Une petite fille s’adresse au bébé qui est dans le ventre de sa mère. Patiemment elle l’attend, en lui faisant des câlins, en lui racontant sa vie, en lui chantant des chansons…
Au fil des pages, le ventre devient de plus en plus gros et on y trouve un petit volet (qui lui aussi s’agrandit) derrière lequel se cache le bébé qui évolue en même temps. Des illustrations très épurées comme j’aime, des pages un peu épaisses, un texte très poétique, très doux… Le ventre de maman, Toi dedans, moi devant de Jo Witek et Christine Roussey (premier album du duo) est un très bel album, extrêmement poétique. Un petit bijou.
Xavier n’avait pas imaginé une seule seconde quel serait le bouleversement qui marquerait ses treize ans. Ce séisme intérieur s’appelle Mina et son cœur est saisi lorsque la fille de l’amie de sa mère vient pour la première fois à la maison. Complètement charmé et terrifié par ses sentiments naissants, le jeune garçon prend pourtant son courage à deux mains pour tenter de se rapprocher de cette demoiselle. Le début d’une histoire d’amour, la première. De celle qui vous grise, vous pique à vif et vous marque, durablement, en laissant à votre moi adulte ce sourire doux-amer parfois mélancolique.
Jo Witek s’attaque ici à la question du sentiment amoureux en se plaçant du côté des garçons. En adoptant ce point de vue, elle dépeint combien les bouleversements sentimentaux apportent leurs lots de tourments sans se soucier du sexe qui les éprouve. Son héros trouve parfois difficilement sa place dans sa vie d’adolescent, tiraillé entre son envie folle de liberté et ses peurs enfantines. Entouré de ses ami·es tour à tous confronté·es aux échecs et désillusions, Xavier goûte au plaisir grisant des jours et des soirs qui prennent leur distance avec les adultes et emprunte les sentiers tortueux des premiers émois. Un roman qui n’est pas aussi léger qu’il n’y paraît et qui aborde avec simplicité cette période parfois complexe. Mention spéciale au beau personnage de la grand-mère qui ponctue le récit de ses interventions justes et délicates. Un petit roman rafraîchissant pour apprendre à dire l’amour et à le vivre joliment.
MokaMilla
Parfois des idées brillantes se transforment en catastrophe planétaire… C’est ce que Xavier a bien compris en allant chez le coiffeur la veille de la rentrée… Lui qui voulait apparaître cool et décontracté se retrouve avec une tête de petit garçon sage… Difficile à assumer, surtout quand on entre au lycée. Ah ! Le lycée ! L’apprentissage de l’amour, des passions, des craintes, des doutes… de la vie tout simplement !
Avec Récit intégral (ou presque) d’une coupe de cheveux ratée Jo Witek nous propose un livre drôle et sensible. Ainsi, on suit au travers du journal intime de Xavier les tribulations d’un jeune garçon du début du XXIe siècle qui se construit tout au long de son année de seconde. Tout commence avec une coupe de cheveux et une angoisse existentielle : comment survivre dans un environnement hostile — le lycée — avec une coupe de cheveux ratée. Au départ, les catastrophes s’enchaînent et Xavier a bien du mal à trouver sa place. C’est un véritable roman d’apprentissage. Notre héros se retrouve plongé dans le grand bain au lycée, sans son meilleur ami — parti en classe professionnelle —. Il va devoir s’émanciper, se trouver et enfin s’affirmer en tant qu’individu. À la fois hilarante et terriblement juste, cette chronique d’un enfant du siècle offre un panel tout à fait complet des émotions et des situations que tout adolescent et adolescente de quinze ans a pu vivre : les premiers émois amoureux, les questionnements quant à l’amitié, l’angoisse à propos de l’avenir, les jugements souvent hâtifs… Le style vif de Jo Witek nous plonge au plus près des tourments de Xavier. Aussi, on vit avec lui au plus près ses joies comme ses peines, ses échecs comme ses réussites en se remémorant les nôtres… !
Sarah
Un soir de dispute avec sa mère, Julie s’inscrit sur un tchat sous le pseudo Marilou. Elle n’est plus l’ado de quatorze ans, mais une jeune fille de seize ans. Très vite, elle rencontre un garçon qui dit avoir 20 ans et dont elle va tomber éperdument amoureuse. Il va devenir sa drogue, elle se pliera bientôt à toutes ses demandes, même les pires…
Jo Witek nous entraîne dans une descente aux enfers. Sans jamais être touchée physiquement par son agresseur, Julie va vivre un cauchemar sans quitter sa chambre. Trop peu d’adultes ont conscience qu’aujourd’hui un jeune peut vivre des choses atroces sans sortir de chez lui. Parce qu’il lui promet des choses (il se dit photographe, elle veut être mannequin) et parce qu’il lui semble si sérieux, Julie va obéir à Laurent, faire tout ce qu’il lui demande, aller de plus en plus loin jusqu’à ne plus se reconnaître, rompre avec ses amis, mentir à sa mère. Un roman très fort là encore.
Gabriel
Depuis ses douze ans, elle ne croit plus aux contes de fées, Frédérique, 14 ans, a décidé de ne plus espérer le prince charmant. Et c’est une marraine qui va peut-être changer sa vie. Pas du même genre de celle de Cendrillon, non, une marraine super punk qui n’avait pas sa langue dans sa poche.
Mon « résumé » ne résume absolument pas ce livre extrêmement riche. Jo Witek nous présente d’abord une jeune fille en dehors des canons de beauté qui décide de renoncer à l’amour, mais très vite on passe à autre chose (un grand-père mourant lui fait rencontrer sa marraine qu’elle ne connaissait pas). Le roman est aussi drôle que tendre, on sourit (beaucoup), on est (souvent) ému. On est touché par les désillusions de Frédérique qui aimerait tant être comme on lui dit d’être pour séduire (mystérieuse, discrète…). Finalement, c’est en étant elle-même que les choses s’arrangeront. Un magnifique roman sur l’adolescence, ses doutes, ses espoirs, qui nous fait passer un moment délicieux.
Gabriel
Sa grand-mère lui a offert une boîte en porcelaine, elle a décidé d’y glisser tout ce qu’elle aime : quand elle saute dans les flaques les jours de pluie, les bulles de savon qu’elle fait avec Lili, les copains et les copines, les jeux, les après-midi passées ensemble. Elle a de la chance, elle a une boîte à bonheur.
On retrouve le duo de Le ventre de maman, Les bras de papa et Dans mon petit cœur, Jo Witek et Christine Roussey. Comme chaque fois, c’est extrêmement délicat, poétique et vraiment esthétique. Le trait à la fois drôle et plein de délicatesse de Christine Roussey est irrésistible.
Les volets à ouvrir sont nombreux, parfois bien cachés, et chaque fois on va être heureux·euses de découvrir les petits bonheurs qu’ils cachent. C’est un livre délicat et poétique sur les petits bonheurs de la vie.
Gabriel
Elles ont réalisé leur rêve de Philippe Godard et Jo Witek est un grand et bel ouvrage sorti chez De La Martinière Jeunesse. On y trouve cinquante portraits de femmes célèbres, de Diane Arbus aux sœurs Williams en passant par Isadora Duncan, Patti Smith, Simone Weil, Maria Montessori ou Florence Arthaud.
Magnifiques photos, maquette aérée, encadrés… c’est un ouvrage extrêmement riche et pourtant facile à lire, jamais rébarbatif. On pense à une maquette magazine. On y apprend des tas de choses sur ces 50 femmes qui ont marqué l’Histoire d’une façon ou d’une autre. Et même si l’on n’est pas là pour « apprendre », on va se régaler avec ces vies de femmes, des histoires que l’on nous raconte. Pour chacune, on rappelle dans un encadré le contexte, l’époque dans laquelle elles ont vécu. On trouve aussi des citations, des idées de choses à lire, à voir, à écouter. Voilà un très bel ouvrage à offrir aux jeunes filles… et aux jeunes garçons !
Gabriel
Edward est un adolescent fragile. Ses ami·es sont surtout virtuel·les, il communique avec eux·elles à travers un jeu vidéo. Dans sa famille, les choses ne sont pas simples, sa mère n’a jamais eu la fibre maternelle et les nounous et femmes de ménage se succèdent (elles ne restent jamais plus de 2 ans, sa mère a peur qu’un attachement se fasse). Heureusement, Edward a son père. Mais un jour, la vie d’Edward tourne au cauchemar.
Gros coup de cœur pour ce thriller de Jo Witek… Le seul souci c’est que je ne peux pas trop vous dévoiler de quoi il parle sans risquer de vous dévoiler une grande partie de l’intrigue. Je peux quand même vous dire (sans vous préciser si c’est le sujet principal du livre) qu’on parle de mort, de harcèlement à l’école, du fait qu’on croit toujours plus facilement un adulte qu’un ado, de l’amitié, de l’amour, de la folie… Mais je peux surtout vous dire que c’est un roman qu’on a du mal à lâcher (surtout dans sa deuxième partie) et qu’on imagine bien une adaptation sur grand écran. C’est un thriller captivant et angoissant, aussi bien pour les ados que pour leurs parents.
Gabriel
Pia a 15 ans et passe ses vacances en famille dans un camping. Aux côtés de sa cousine Marthe, elles profitent de leur été à fond ! Un soir, elles décident de braver l’interdiction de leurs parents et de sortir en boîte de nuit. Elles y rencontrent d’autres adolescent·es, dont certains garçons qui leur plaisent énormément. Pia va tomber sous le charme d’un bel inconnu et elle va le suivre loin de la fête pour s’enivrer de ses lèvres.
Cette nuit d’insouciance ne sera pas sans conséquence… Jo Witek m’a fait trembler aux côtés de la jeune héroïne qui apprend qu’elle est tombée enceinte. Un événement tragique pour Pia qui n’a que 15 ans et qui refuse de porter l’enfant de cet adolescent qu’elle ne reverra jamais. On assiste impuissant·e aux débats internes qui l’habitent. Osera-t-elle en parler à un·e adulte ou à ses parents ? Quelle décision va-t-elle prendre ? L’écriture de l’autrice est puissante, j’ai été emportée dans cette courte épopée qui m’a émue. Ces quelques pages sont importantes à découvrir pour parler d’un sujet tabou qu’est l’avortement mais aussi celui des mères adolescentes. Si vous ne connaissez pas encore l’histoire de Pia, je vous invite à vous plonger dedans !
Mathilde
Elle a peur des bêtes, des petites et des grosses. Elle a peur de la nuit, du noir, des monstres cachés sous le lit. Elle a peur de perdre sa mère au supermarché. Elle a peur de tout un tas de choses, mais elle sait aussi très bien se rassurer.
Quelle joie de retrouver le duo de Le ventre de maman, Les bras de papa et Ma boîte à petits bonheurs. Cette fois-ci, c’est donc des petites (et grosses) peurs dont parlent Jo Witek et Christine Roussey. L’héroïne de l’histoire raconte ce qui l’effraye et comment elle se rassure. Comme toujours, Jo Witek signe un texte très poétique (et très littéraire) et Christine Roussey des dessins drôles et délicats. C’est un beau livre cartonné avec des découpes, pour apprivoiser la peur.
Gabriel
Gabriel a 16 ans et il accompagne sa mère pour son nouveau travail d’aide-cuisinière. Il et elle vont emménager dans le domaine du comte et de la comtesse de La Guillardière. Il est composé du château bordé par la forêt et les marais. Un lieu idyllique pour Gabriel qui est passionné par la nature et plus spécialement, par les oiseaux. Il est très solitaire et ne s’entend pas toujours avec ses congénères. Lorsque les petits enfants des propriétaires débarquent au domaine pour quinze jours, la tranquillité de Gabriel est mise à mal. D’autant plus qu’il est obnubilé par la belle Éléonore qui ne lui prête que peu d’intérêt. Comment attirer son attention ? Peut-il espérer se lier d’amitié avec elle et rêver de plus ?
J’ai été captivée par le roman de Jo Witek du début à la fin. L’histoire de Gabriel m’a fait voyager dans le domaine de La Guillardière qui est un endroit plus lugubre que paradisiaque. Gabriel ne s’y sent pas à l’aise. De drôles de sentiments l’habitent et il ne sait pas comment les interpréter. On assiste impuissant à son mal-être. On se pose autant de questions que lui sur ce malaise constant qui plane au-dessus de lui. Je ne me suis pas doutée un seul instant de la tournure qu’allait prendre l’histoire. L’autrice m’a baladé du début à la fin pour me faire tomber de ma chaise en fin d’ouvrage. Quel dénouement ! Je ne peux que vous conseiller de découvrir l’histoire de Gabriel, un adolescent de 16 ans qui va connaître la douleur que peut engendre l’amour. À découvrir !
Mathilde
Léon est un petit garçon comme les autres. Il aime son papa, sa maman et son chien. Il va à l’école. Mais Léon a un secret. Il peut aller sur la lune… Ou s’enfermer dans sa bulle… Léon rêvasse, voyage et se raconte des histoires… Des histoires rondes et belles, des histoires qu’il garde pour lui au chaud…
Quel bel album que ce Léon l’extra petit terrestre ! Ce petit Léon est un héros particulièrement sympathique, doux et rêveur, il nous dépeint son quotidien de manière burlesque et poétique. Jo Witek nous décrit un enfant un peu ailleurs, toujours à côté mais terriblement attachant. Car même si Léon rêve de jouer avec les autres terriens, il aimerait plus que tout les emmener (notamment la jolie Marguerite) sur sa planète. Mais la grande force de l’album réside surtout dans les illustrations et le graphisme fabuleux — on retrouve à chaque page des découpes en forme de bulle qui permettent à l’illustrateur de jouer avec les dessins des pages précédentes —. Le format de l’ouvrage met en valeur les très chouettes planches de Stéphane Kiehl. C’est drôle, vif et coloré !
Un super album, gros coup de cœur, pour les petit·es rêveurs·euses qui parfois se sentent un peu seul·es dans leur bulle !
Sarah
Il y a Darcy, née au Brésil, qui est arrivée en Europe en 1987 avec cinq dollars en poche. Il y a Naïma, qui a grandi en Algérie, qui est devenue professeure d’anglais et qui est si proche de ses enfants. Il y a encore Anita, née en France, qui a grandi dans une pension pour enfants « différents ». Il y a aussi Nacéra et Lahouria, toutes deux nées en Algérie mais qui se sont rencontrées en France et qui sont devenues totalement inséparables.
Onze portraits composent Mère, fille, mère, etc. Jo witek nous raconte la vie de ces femmes exceptionnelles comme tant de femmes. Elle nous raconte leurs combats, leurs vies de famille, leurs amitiés, leurs amours… Pour compléter ces textes (et inversement), de magnifiques photos de Sylvie Goussopoulos nous permettent de mettre un visage sur ces noms. Ce n’est pas vraiment un livre jeunesse (même s’il peut clairement être lu par des ados). C’est un livre qui touche, émeut, on en ressort heureux·euse d’avoir rencontré ces femmes-là et avec l’envie de poursuivre la conversation. C’est un magnifique hommage aux femmes, et surtout aux femmes venues d’autres pays, que réalisent Jo Witek et Sylvie Goussopoulos.
Gabriel
C’est l’histoire d’une petite fille qui reçoit des cadeaux pour son anniversaire : une petite valise, un vélo de grande, trois livres illustrés, une sucette géante… Mais c’est aussi l’histoire d’une petite fille qui donne des cadeaux, qui partage, qui échange… Bref, une petite fille qui nous donne une jolie leçon d’humanité et de générosité !
Mes petits cadeaux est un petit bijou ! Un de ces albums qu’on se plaît à contempler et à relire ! Jo Witek et Christine Roussey nous proposent un véritable éloge de la tendresse digne de la chanson de Bourvil (« Vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas », chantait-il) ; on suit cette petite fille dans sa vie : à la maison, avec sa petite sœur, sa copine, à l’école — où elle se passionne pour les abeilles et rêve de le faire partager à sa famille —, à table… L’originalité principale de ce très bel album réside dans le fait qu’il s’agit d’un livre animé… qui nous offre des cadeaux ! À chaque double page (qui raconte un évènement particulier), on découvre des flaps et des rabats qu’on ouvre avec gourmandise (un peu comme si on était devant notre calendrier de Noël). Les illustrations de Christine Roussey, naïves et poétiques collent parfaitement avec cet éloge des petits bonheurs de la vie, des choses simples… C’est drôle, léger et formidablement bien fait ! Bref, c’est un régal… ! Un très joli album qui nous donne envie de savourer les petites choses du quotidien… et surtout, de les partager !
Sarah
Chut ! C’est l’heure de dormir. Les oiseaux vont se coucher, les étoiles scintillent il faut faire sa toilette, enlever les vêtements du jour et enfiler ceux de la nuit. On souhaite une bonne nuit à tous les jouets et on s’en va rêver. Chut… plus de bruit.
Après Dans mon petit cœur, Le ventre de maman, Mes petits cadeaux… Jo Witek et Christine Roussey nous proposent un album extrêmement doux sur l’heure du dodo. Le texte très poétique est rendu lumineux grâce aux illustrations hautes en couleur de cette illustratrice qu’on adore (et qui signe là l’un de ses albums les plus esthétiques). Allez, au nid ! est un album totalement original (et tellement beau) sur le coucher et ce qui le précède.
Gabriel
Une petite fille se livre sur l’histoire d’amitié un peu singulière qu’elle vit avec… un arbre. C’est peut-être son ami le plus vieux, sa maman dit qu’il a au moins 100 ans ! Ce vieux copain l’accompagne au fil des saisons, à tous moments de la journée : elle peut grimper sur lui, passer des heures à rêvasser et à le dessiner, ou alors organiser des super goûters sous une de ses branches… Ah, qu’il fait bon auprès d’un arbre !
On retrouve Jo Witek et Christine Roussey pour une 8e aventure avec Sous mon arbre (et l’on ne se lasse pas !). C’est avec plaisir que l’on suit, une fois encore, notre petite héroïne grande comme trois pommes nous faire découvrir une part de son quotidien et de sa vie. Ce cri d’amour à son arbre, qu’elle considère comme un ami, est une véritable ode à la nature. Le texte, poétique et émouvant nous parle des petites choses du quotidien, qui font que la vie devient une fête : un goûter sous l’arbre, des acrobaties dans les branches, une sieste à l’ombre… L’histoire de Jo Witek est portée par un graphisme toujours très soigné et rigolo qui séduira les plus petit·es. L’album cartonné s’ouvre avec un « trou » central dès la couverture, une découpe que les illustrations de l’arbre (par Christine Roussey) viennent combler au fur et à mesure de l’album. À chaque double page une couleur particulière pour cet arbre, en fonction de l’anecdote racontée par la petite fille. Cet album léger et frais fera comprendre aux plus jeunes que c’est souvent dans les petites choses du quotidien que se cachent les meilleurs plaisirs ! Un très joli album, véritable hymne à la nature !
Sarah
Le bac en poche, Pierre quitte sa ville du sud pour la capitale. Lui, le fils d’ouvrier, a suivi un parcours scolaire brillant, et a dorénavant la possibilité d’intégrer une prépa d’excellence au lycée Henri-IV. Avec Pierre, rien n’est laissé au hasard, tout est calculé, hors de question de voir s’envoler sa chance. Mais c’est sans compter, sur la rencontre qu’il va faire dans le train le menant vers son avenir. Olympe… La jeune fille porte des dreadlocks, lit Proudhon et rêve de changer le monde. Mais surtout, elle a touché son cœur. L’adolescent perd pied ; la jeune fille a fait germer en lui des doutes. Doit-il s’accorder un premier arrêt avant l’avenir ou bien, au contraire, courir vers celui-ci ?
Jo Witek traite, comme personne, des grandes thématiques de l’adolescence. En une seule et même histoire, elle arrive à aborder plusieurs sujets, à faire se questionner son lecteur ou sa lectrice, à bousculer ses certitudes, et à le·la faire réfléchir sur l’avenir. 18 ans ! C’est l’âge de tous les possibles. Comment concilier ses études, avec ses amours et ses envies de changer le monde ? Comment gérer cette liberté nouvelle et le regard de nos proches sur notre parcours ? Beaucoup de questions se bousculent dans la tête des adolescent·es. À travers l’histoire de Pierre, à la fois si singulière et si universelle, c’est tout cela que Jo Witek nous raconte. Alors, un conseil : laissez les premières pages s’installer, et vous dévorerez les suivantes.
Carole
Madame Lise est bibliothécaire, ce qui l’amène souvent à conter des histoires aux enfants. Cette fois-ci, elle se lance dans un récit qui semble plutôt classique à première vue : celui d’une princesse vivant dans un royaume, auprès de ses parents très riches. Mais son public ne cesse de l’interrompre, mettant son grain de sel en soulevant toutes les incongruités qui les font tiquer ! Comme « pourquoi les princesses doivent toujours se marier ? » « Pourquoi si jeunes et forcément avec un prince ? » Et bien sûr, « pourquoi doivent-elles toujours être tirées à quatre épingles ? » De fil en aiguille, la fable poussiéreuse va se transformer en une épopée moderne, qui bouscule les codes et envois joyeusement valser les stéréotypes !
Dans Pourquoi les princesses devraient-elles toujours être tirées à quatre épingles ? Jo Witek pointe du doigt tous les clichés problématiques qu’on trouve encore dans beaucoup d’histoires ! Notamment celui des jeunes filles un peu trop sages, qui rêvent uniquement de romance, et qui se contentent d’attendre passivement qu’on vienne les tirer des griffes de leurs affreuses belles-mères. À travers l’échange qui se crée entre Madame Lise et son public, le récit relève les stéréotypes qui sont légions dans les contes, mais pas que ! En effet, de nombreux sujets importants s’y ajoutent : la répartition arbitraire des richesses, l’inégalité entre les hommes et les femmes (au travail, au sein du foyer et dans la société en général), le rapport aux corps… Le format même du livre propose aux lecteurs et lectrices de participer, de répondre aux questions posées par les visiteur·ses de la bibliothèque, de s’étonner avec elles et eux. En effet, la mise en page ainsi que le dialogue entre le texte et les illustrations offrent un support idéal pour une lecture accompagnée, à la fois amusante et très enrichissante. L’héroïne du récit raconté de la bibliothécaire est aussi très intéressante, autant par son caractère que par son physique ! Car cette fameuse princesse est bien loin des clichés habituels : elle aime danser, laisser exprimer son corps comme elle l’entend, bref être elle-même tout simplement. Sa particularité vient de son indomptable chevelure, impossible à coiffer ou à discipliner. Ses parents font appel aux pros du monde entier pour tenter de maîtriser cette tignasse (car la princesse approche de l’âge où il est « convenu » de lui trouver un mari… Et quel prince voudrait d’une épouse mal peignée ?). Mais rien à faire, ses mèches s’échappent quoi qu’il arrive ! Elles envoient valdinguer épingles et chignons, font des pieds de nez aux nattes les plus serrées bref, elles n’en font qu’à leur guise… À l’image même de leur propriétaire ! De plus les cheveux sont depuis toujours rattachés à la féminité, et une coiffure lisse représente la docilité et la douceur attendue des femmes dans les sociétés patriarcales (notons que 99 % des princesses Disney ont des brushings impeccables, exception faite de Raiponce et Rebelle il me semble). Les dessins colorés et pétillants de Maurèen Poignonec donnent vie aux personnages et apportent un surplus de dynamisme aux multiples rebondissements du récit. On ne s’ennuie pas une seconde à la lecture de ce livre, aux côtés de ce cette princesse qui fait un joli pied de nez aux conventions étriquées et au quand dira-t-on. Voici une héroïne comme on aimerait en voir à chaque fois, bourrée d’énergie et de spontanéité, qui remet en question les dictats avec beaucoup de bienveillance !
Caroline
Réfugié dans sa cabane, en haut d’un arbre presque mort, Tonio assiste régulièrement à un horrible spectacle. Dans son village, comme aux alentours, les champs sont arrosés de pesticides et de divers produits toxiques. Tout ça dans l’unique but d’améliorer le rendement des récoltes. Un jour, il voit surgir une étrange femme qui s’installe dans la forêt et semble être capable de communiquer avec les plantes. Mais quand ce qui devait arriver arrive, que toutes les cultures meurent, et que fruits et légumes refusent de pousser, les villageois tournent immédiatement leur colère vers l’ermite, cette étrangère qui ne se mêle jamais aux autres. Mais cette dernière, surnommée tendrement Herbe Folle par le narrateur, pourrait bien détenir la seule solution à tous leurs problèmes.
La vieille Herbe Folle est un conte écologique qui met en exergue le traitement que l’humanité impose à la nature, dans la logique consumériste aveugle et dangereuse qu’on lui connaît. Ici, les besoins du « toujours plus », « toujours plus vite » et « toujours plus gros » prennent une telle ampleur qu’ils aboutissent à une guerre contre la Terre, une bataille avilissante qui finit irrévocablement par épuiser les ressources naturelles et rendre les sols stériles. Plus rien ne pousse, ni fleur, ni légume, ni fruit. Les animaux et la joie ont aussi déserté·es les lieux, et seul le jeune garçon semble se rendre compte de la source du problème. Car les adultes ne remettent pas en question leurs actes, n’interrogent pas leurs habitudes et se dressent tout de suite contre l’inconnu(e), par réflexe ou facilité. La tristement célèbre chasse aux sorcières se dessine alors avec pour cible Herbe Folle, femme isolée et mystérieuse à l’écoute des arbres et des plantes. On en raconte des choses sur elle, et pourtant personne ne prend le temps de l’approcher ! Semblable à une Gaïa contemporaine, elle incarne indirectement la nature elle-même, incomprise et rejetée. Heureusement Tonio saisi l’importance de se reconnecter à la Terre, d’être à son écoute pour ne pas répéter les erreurs et les mauvaises habitudes de ses aïeul·les. Il représente la nouvelle génération, celle qui prend conscience de l’impact humain sur l’environnement. Grâce à lui, un renouveau va être possible, menant à un dialogue entre civilisation et nature qui va se répercuter et s’étendre, comme la promesse d’un avenir meilleur. Léo Poisson habille cette histoire d’aquarelles lumineuses, teintées de bleu et d’or qui rappellent les nuits veloutées, les champs de blé et les rayons du soleil. En quelques traits, une atmosphère se dégage et nous envahit : on sent l’odeur de l’automne, la caresse du vent… Et également la frénésie dévastatrice humaine, la brutalité étouffante des produits chimiques déversés sur les plantes… En fait, on a l’impression d’être vraiment à la place de la nature, d’observer à travers elle ce qu’elle éprouve au fil du livre. J’ai adoré La vieille Herbe Folle, aussi bien pour ses illustrations que pour l’importance capitale de son message, véhiculé avec beaucoup de délicatesse et de poésie.
Caroline
Efi a 14 ans. Elle étudie au collège, en ville, et ne rentre dans son village, à quarante kilomètres de là, que pour les vacances. Cette fois, il semblerait que la camionnette de son père soit encore en panne ; alors, c’est son oncle Blabla qui est venu la chercher à mobylette pour la ramener jusqu’à chez ses parents. À son arrivée, elle est rassurée, rien ne semble avoir changé depuis son départ, 6 mois, auparavant ; mais en apparence, seulement. En effet, dès les premiers instants de son retour, Efi ressent une certaine tension autour d’elle. Elle s’interroge, ne comprend pas. Efi le sait, bien sûr, elle est devenue une jeune femme dorénavant, mais cela la rend heureuse, et elle ne voit pas en quoi cela pourrait changer son destin, et son parcours d’élève. L’adolescente est brillante, elle se rêve ingénieure et a de grands projets pour son pays. Mais ses parents portent un tout autre regard sur son avenir. Maintenant qu’elle est nubile, elle est bonne à marier, et c’est ce chemin que ses parents ont choisi pour elle, sans l’en informer, sans son consentement.
Aujourd’hui, au XXIe siècle, des millions de jeunes filles sont encore mariées de force, partout dans le monde. Dans J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle, Jo Witek évoque cette réalité, avec justesse. Elle ne cache rien de la dureté de la vie de la jeune fille, sans pour autant tomber dans le pathos. Elle se met à la hauteur des adolescent·es occidentaux qui liront son livre et découvriront cette face noire de notre monde ; mais surtout, elle laisse entrevoir un espoir pour l’avenir, faisant de l’éducation, la clé. Sur ce sujet, l’autrice n’oppose pas les hommes et les femmes, rappelant à travers le rôle donné à l’un des personnages que cette pratique de mariages forcés n’est le fait que de certain·es, et que nombre d’hommes aspirent aussi à plus de modernité et de respect des femmes. Voici donc un livre nécessaire, à glisser dans les CDI de tous les collèges.
Carole
Dina est seule au milieu de la nuit. Elle a 16 ans et elle rentre chez elle après une fête. Marcher dans les rues de Paris à une heure si tardive ne la rassure pas. D’autant plus qu’elle entend des pas derrière elle. Un rythme qui lui indique qu’il s’agit très certainement d’un homme. Que doit-elle faire ?
Jo Witek m’a complètement chamboulé avec l’histoire de Dina. Il s’agit d’un très court roman, une heure à peine de lecture et pourtant, j’ai l’impression d’avoir frissonné des heures aux côtés de Dina. La jeune fille ne peut s’empêcher d’imaginer le pire scénario tout au long de son trajet. Chaque bruit la fait sursauter. Chaque individu croisé la terrorise. On a les mains moites et une boule dans la gorge pendant toute la lecture. On espère sincèrement que Dina arrivera rapidement saine et sauve chez elle. Mais un doute plane constamment… J’ai beaucoup aimé les pistes de réflexion que l’autrice nous propose. J’ai également aimé ses coups de gueule sur l’injustice d’être une femme seule au milieu de la nuit. Cela n’est pas juste de craindre autant pour sa vie juste parce que l’on est une femme seule dans la rue. J’ai vraiment adoré cet ouvrage que je vous conseille fortement !
Mathilde
Joli cœur Texte de Jo Witek, illustré par Benjamin Strickler Talents hauts, dans la collection Livres et égaux 7 €, 135×180 mm, 48 pages, imprimé en République Tchèque, 2010. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
En un tour de main de Jo Witek Seuil 9,50 €, 139×205 mm, 151 pages, imprimé en Espagne, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le ventre de maman Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De La Martinière Jeunesse 14,10 €, 265×255 mm, 24 pages, imprimé en Chine, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Récit intégral (ou presque) de mon premier baiser de Jo Witek Seuil Jeunesse 9 €, 139×205 mm, 128 pages, imprimé en France, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Récit intégral (ou presque) d’une coupe de cheveux ratée de Jo Witek Seuil jeunesse 9,50 €, 140×205 mm,192 pages, imprimé en France, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Mauv@ise connexion de Jo Witek Talents Hauts 7 €, 125×190 mm, 95 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Un jour j’irai chercher mon prince en skate de Jo Witek Actes Sud Junior 11 €, 135×215 mm, 126 pages, imprimé en France, 2013. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Ma boîte à petits bonheurs Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De La Martinière Jeunesse 14,95 €, 250×260 mm, 28 pages, imprimé en Chine, 2014. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Elles ont réalisé leur rêve Textes de Jo Witek et Philippe Godard De La Martinière Jeunesse 21,50 €, 192×255 mm, 221 pages, imprimé en France, 2014. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Un hiver en enfer de Jo Witek Actes Sud Junior dans la collection Romans Ado 14,80 €, 135×215 mm, 333 pages, imprimé en France, 2014. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Trop tôt de Jo Witek Talents hauts 7 €, 125×191 mm, 96 pages, imprimé en République Tchèque, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Mes petites peurs Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De La Martinière Jeunesse 14,95 €, 250×260 mm, 30 pages, imprimé en Chine, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le domaine de Jo Witek Actes Sud jeunesse 15,50 €, 125×191 mm, 328 pages, imprimé en France, 2016. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Léon l’extra petit terrestre Texte de Jo Witek, illustré par Stéphane Kiehl La Martinière Jeunesse 14,95 €, 256×266 mm, 32 pages, imprimé en France, 2016. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Mère, fille, mère, etc. Textes de Jo Witek, photos de Sylvie Goussopoulos Éditions du Pourquoi pas ? 11,50 €, 165×240 mm, 96 pages, lieu d’impression non indiqué, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Mes petits cadeaux Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De la Martinière Jeunesse 15,50 €, 258×270 mm, 28 pages, imprimé en France, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Allez, au nid ! Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De la Martinière Jeunesse 14,95 €, 236×250 mm, 28 pages, lieu d’impression non indiqué, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Sous mon arbre Texte de Jo Witek, illustré par Christine Roussey De la Martinière Jeunesse 15,50 €, 257×268 mm, 30 pages, imprimé en Chine, 2018. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Premier arrêt avant l’avenir de Jo Witek Actes sud junior 14,90 €, 135×215 mm, 221 pages, imprimé en France, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Pourquoi les princesses devraient-elles être tirées à quatre épingles ? Texte de Jo Witek, illustré par Maurèen Poignonec Talents hauts 15 €, 170×240 mm, 72 pages, imprimé en Italie, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
La vieille herbe folle Texte de Jo Witek, illustré par Léo Poisson Éditions du Pourquoi pas, dans la collection Pourquoi pas la Terre 12 €, 145×240 mm, nombre de pages, imprimé en Union Européenne, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle de Jo Witek Actes Sud Junior 13,50 €, 135×214 mm, 121 pages, imprimé en France, 2021. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
J’entends des pas derrière moi… de Jo Witek Nathan, dans la collection Court toujours 8 €, 142×210 mm, 48 pages, imprimé en Union Européenne, 2021. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Fille des années 80, amoureuse des livres depuis toujours. La légende raconte que ses parents chérirent le jour où elle sut lire, arrêtant ainsi de les réveiller à l’aube. Sa passion des livres, et plus particulièrement des livres jeunesse, est dévorante, et son envie de partage, débordante. Elle est sensible aux mots comme aux images, et adore barboter dans les librairies et les bibliothèques. Elle aime : les albums au petit goût vintage et les romans saisissants, les talentueux Rebecca Dautremer et Quentin Gréban, les jeunes pousses Fleur Oury et Florian Pigé, l’humour d’Edouard Manceau et de Mathieu Maudet, les mots de Malika Ferdjoukh et de Marie Desplechin.