Cet été encore, on vous propose à nouveau la rubrique du berger à la bergère tous les mercredis. Cette rubrique vous avait tellement plu les deux derniers étés, nous nous devions de la reprendre (il faut dire qu’à nous aussi elle plaît beaucoup) ! Donc tous les mercredis jusqu’à la rentrée, ce sont des auteur·trice·s et des illustrateur·trice·s qui posent trois questions à un·e auteur·trice ou un·e illustrateur·trice de leur choix. Puis c’est à l’interviewé·e d’en poser trois à son tour à son intervieweur·euse d’un jour. Après Rémi Courgeon et Albertine, Martin Page et Éric Pessan, Alexandre Chardin et Lucie Pierrat-Pajot, Franck Prévot et Hélène Delbart, Jonathan Garnier et Mélanie Allag on continue ces mercredis de l’été avec Cathy Ytak qui a choisi de poser des questions à Jo Witek.
Cathy Ytak : Est-ce que le lieu où tu écris est important pour toi ?
Jo Witek : Longtemps j’ai écrit entre. Entre les jobs, les couches, les sorties et les entrées, entre le marché, le ménage, le salon et ma chambre, le café du matin et les goûters des enfants. 29 ans de ma vie en fait, j’ai écrit n’importe où, n’importe quand, n’importe quoi. J’ai aimé cet entraînement de jour et de nuit, ce vol de temps à la petite semaine, ce chinage des fins de journées, des week-ends, des siestes qu’on met dans ses poches pour avancer, progresser, faire et refaire son chemin d’écriture. Longtemps, j’ai aimé écrire aux terrasses des cafés. À Paris surtout, parce qu’ailleurs ce n’est pas pareil. Les terrasses de café d’écriture c’est Paris, c’est Sartre, de Beauvoir, Verlaine, Blondin, Queneau, Zola. Tous ont travaillé là. Quand j’ai vingt ans, je pense à eux à Paris quand je passe mon temps entre les théâtres, les boulots de serveuses, d’hôtesse, d’ouvreuses et les cours d’art dramatique. Quand j’ai vingt ans, j’écris au café, parfois même j’y passe mes journées, le patron est sympa, il me laisse travailler pour le prix d’un petit noir avec un verre d’eau. Plus tard, je troque le bar contre une table de cuisine et c’est là que je m’installe pour regarder pousser mes enfants. Facile la cuisine quand on n’a pas la place dans son appartement pour s’offrir cette fameuse « chambre à soi » dont parlait la sublime Virginia Woolf. Une cuisine c’est bien pour écrire, sentir, inventer entre deux petits plats, l’avant et l’après-midi. J’ai beaucoup aimé les arbres aussi, les jardins publics pour travailler. J’aime entendre les gens vivre fort. Intensément. Jouer au foot, à cache-cache, les amoureux s’aimer sur un banc public, les vieux avancer lentement, mais avancer quand même. Aujourd’hui les bancs publics sont mal foutus dans les mégapoles. Tout de travers. Inconfortables pour pas que les sans toits s’y installent trop longtemps. Le monde a peur d’eux. Les villes aussi. Comme si le danger venait de ceux qui n’ont rien qu’un bout d’espoir et une pomme à partager. Bref, à trente-cinq ans, j’ai quitté Paris, lasse de cette ville qui à mes yeux ne brillait plus. Et c’est là que j’ai goûté au plaisir d’avoir ma pièce. Mon bureau. Mon espace rien qu’à moi. C’est là que j’ai fini par arrêter les travaux de scénariste, journaliste et rédactrice pour devenir sans même m’en apercevoir une écrivaine à plein temps. Depuis, je m’y suis habituée. Dans mon bureau, je travaille enfermée, la fenêtre grande ouverte. Je travaille de jour. Les enfants ont grandi, je pourrais travailler n’importe quand, mais j’ai gardé mes horaires de maman. Je travaille comme les autres, c’est un travail comme les autres l’écriture, ni plus ni moins, pas plus haut ni plus bas. Un beau travail qui au fil des années a fini par me nourrir et je l’espère nourrir un peu les autres aussi.
Cathy Ytak : Est-ce que de lire tes textes à voix haute a changé ta manière d’écrire ?
Jo Witek : D’abord, j’ai aimé les mots des autres. Gamine, j’étais très timide, alors dire les mots des autres sans rougir, c’était une libération. Au tableau, en récitant les poésies de Péguy, Prévert, Rimbaud, je devenais autre. Plus sûre de moi. J’ai su très vite que les mots allaient me sauver la peau. Pour moi la littérature a d’entrée de jeu été sensuelle, sensorielle, je dirai physique et musicale. Ça ne s’est jamais passé dans la tête entre les livres et moi. Je n’ai pas non plus une relation sociale à la littérature, je ne lis pas pour briller, ni me cultiver, je lis pour mon corps, mon être profond, je me fous du reste, d’ailleurs souvent, je ne sais plus ce que j’ai lu, je peux oublier les titres parfois même les auteurs, qu’ils m’en excusent, c’est ainsi que je les aime à fleur de peau. En revanche, je n’oublierai jamais l’effet que m’a fait une page d’écriture. Tu vois Cathy, je n’oublierai jamais tes romans D’un trait de fusain ni Rien que ta peau. À sept ans, j’ai commencé à aimer lire à voix haute, à sept ans, j’ai commencé à écrire dans ma tête. J’ai su dès les classes primaires que ma place avait à voir avec ça. Cette fille timide au tableau, qui disait la poésie, le théâtre, qui faisait rire ou pleurer les copines et qui dans sa tête avait plein de réponses, pleines de monologues, de dialogues, de mots à crier. Ce sentiment peu à peu m’a portée vers l’écriture et j’ai commencé à tenir des journaux intimes, à écrire des lettres, quantité de lettres que je lisais le soir à voix haute dans ma chambre. À dix ans, j’ai écrit instinctivement comme un petit animal sauvage, en me moquant à nouveau des modèles, des règles, des genres. C’est ainsi que j’ai grandi. Entre la lecture orale et l’écriture en solitaire, avec entre les deux la littérature, sans même bien savoir ce que cela signifiait, la littérature. Lire à voix haute et écrire. Ce sont deux activités de survie que j’ai toujours menées de façon intriquée. Quand je lis un texte à voix haute, je suis au service du texte, c’est la comédienne d’autrefois qui revient. Même quand c’est mon texte. Surtout quand c’est mon texte d’ailleurs, autrement je n’oserai pas le lire ! Je suis incapable de relire à voix basse un de mes récits publiés. Impossible. En revanche, en lecture publique, je peux le faire, c’est un autre texte que le mien pour moi, il ne m’appartient plus, je n’ai plus rien à voir avec lui, pas plus qu’avec les autres. Donc pour répondre à ta question Cathy, la lecture à voix haute n’a pas changé ma façon d’écrire, elle en est à l’origine. J’ai toujours écrit à voix haute.
Cathy Ytak : Est-ce que tu imaginais Léon (l’extra petit terrestre) comme Stéphane Kiehl l’a dessiné ?
Jo Witek : L’écriture de l’album est particulière. Le processus porte en son sein la part de l’autre. Cette place qu’on doit laisser vide entre les lignes. Ces lignes qu’on devine inspirantes à l’image. Quand j’écris un texte d’album, je ne vois pas d’images. Je dirai même que je me refuse à en voir. Mais je sais qu’il y a la place. Un possible. Un terrain laissé pour la création de l’illustrateur. Léon, je ne savais pas à quoi il allait ressembler, en revanche quand Béatrice Decroix m’a parlé de Stéphane Kiehl et que j’ai vu son travail, j’ai foncé sur son stand à Montreuil pour le voir. Je l’ai rencontré ainsi, avec ce désir fou que ce soit lui et j’ai eu de la chance, ça a été lui. Il m’a dit « on va faire une histoire ensemble, on est en amour », une jolie façon de dire qu’on s’était trouvés et reconnus dans le travail. Il m’a dit aussi « ma fille adore tes textes, je ne peux pas refuser », c’était un sacré compliment. On en a fait deux, puisque Léon revient avec Le plus petit des grands explorateurs, publié chez Saltimbanques cette fois (nous avons naturellement suivi Béatrice dans sa nouvelle maison sur le projet qu’elle avait initié avec cœur.) J’aime beaucoup son Léon, il a su ne pas le dessiner trop enfant, il a compris que Léon était cet enfant timide et un peu impressionné par le monde que l’adulte porte en lui, enfin que pas mal d’adultes n’ont pas oublié. Ce fut le même fonctionnement avec Christine Roussey autour de la petite fille (Dans mon petit cœur, etc. La Martinière). Une évidence dès que j’ai vu son travail : c’était elle ! On en a fait sept, un par an comme un rendez-vous, là aussi on s’est trouvées, pas besoin de se parler, on se comprend tout de suite. J’ai une chance folle que mes éditeurs m’intègrent ainsi dans le choix, prennent le temps de chercher la personne, le trait, l’envie aussi de l’autre créateur de l’album. Avec Nathalie Choux, c’est un peu différent. Pour Dans la boutique de Madame Nou (Actes Sud Junior), j’avais envie que ce soit elle. Et là, il y a une jolie histoire. J’ai signalé mon désir à François Martin, mais discrètement et sans prévenir Nathalie qui est une amie. Le directeur artistique de la maison en lisant le texte a aussi pensé à elle. François lui a fait parvenir ainsi. Je ne sais même pas s’il savait que je connaissais très bien Nathalie. J’avais la trouille qu’elle refuse ! J’aime tant son travail. Et elle a dit oui tout de suite, elle est partie sur le texte et sa Madame NOU est exactement ma Madame NOU, je l’ai reconnue au premier dessin. C’était elle ! Une évidence. Une chance. Pour terminer avec Léon, ce qu’a proposé Stéphane est une véritable performance. Avec la découpe du cercle, il travaillait toujours sur quatre pages en même temps. Une contrainte folle, qui finalement l’a libéré, m’a-t-il dit. Ça se sent, je trouve dans le deuxième volume avec cette foule de détails et l’incroyable mouvement de l’album. C’est quasiment cinématographique ! J’espère qu’il te plaira, Cathy, car je sais que tu avais été très émue par le premier.
Jo Witek : Comment as-tu travaillé pour D’un trait de fusain ? Sur les souvenirs ? La documentation ? Quel temps prends-tu à la préparation d’un roman avant d’écrire un mot ? Ou est-ce les mots qui te font écrire ?
Cathy Ytak : Pour écrire D’un trait de fusain, j’ai d’abord fait appel à mes souvenirs… Puis j’ai rouvert un gros dossier où j’avais conservé beaucoup de documents datant de cette époque. Je crois que je pressentais déjà que nous vivions alors quelque chose qu’il ne faudrait jamais oublier. Mais j’ai mis plus de 25 ans avant d’oser regarder ce qu’il y avait dedans !
Les mots ne me font pas écrire… Je les appelle, au contraire, quand j’ai déjà la tête pleine de sensations, d’émotions, de souvenirs, de scènes possibles, de dialogues ébauchés et de couleurs… Ce n’est que lorsque tout cela commence à prendre une certaine cohérence que je cherche les mots, un peu comme une traduction du sensible.
Cela peut prendre du temps, ou pas. Certaines émotions sont si brutales, si vives, que l’écriture va se déclencher presque immédiatement.
Pour te donner un exemple… L’un de mes deux textes qui va être publié à l’automne aux éditions du Rouergue (un « boomerang ados »), est né d’une énorme colère, après avoir assisté à un fait-divers assez banal : un homme, en état d’ébriété, qui conduit sans permis, provoque un accident, fuit devant les gendarmes, se retrouve en cellule de dégrisement, et c’est son fils qui doit aller le chercher au commissariat, alors qu’il vient juste d’être lui-même papa. C’est donc sous le coup de la colère que je me suis mise à écrire. Dans ce texte, je parle, entre autres, de l’alcool, mais j’ai complètement oublié le fait-divers. J’ai juste gardé la colère comme un moteur pour mon écriture.
Jo Witek : Sais-tu toujours de façon évidente quelle idée prendra le dessus sur une autre pour déclencher le prochain roman ? Quand vient la certitude que c’est ça que tu dois écrire et pas autre chose ?
Cathy Ytak : Oh là là, cette question, Jo…
Celle que je me pose pile en ce moment !
Là, par exemple, je n’ai aucune idée de ce que seront mes mots dans les mois à venir. Et j’ai hâte de me retrouver face à ce moment à la fois étrange, inquiétant et très excitant où je vais me dire : Voilà, je vais partir dans telle direction…
J’ai toujours dans mes tiroirs quelques synopsis déjà écrits « pour quand j’aurai le temps ». Mais je ne sais jamais si ça va être celui-ci, ou celui-là, ou un tout autre surgit d’on ne sait où.
C’est vrai, parfois, comme je le disais plus haut, quelque chose vient brusquement bousculer ma vie et il faut que je réponde, vite, à cette sensation de déséquilibre, de colère ou d’émotion, par des mots. Parfois c’est au contraire un projet qui a mûri longuement, où tout s’ajuste petit à petit…
On touche là, à mon avis, le cœur même du processus de création, ce petit point de fusion invisible. Mais j’ignore tout de l’étincelle qui met le feu aux mots. Elle reste mystérieuse, insaisissable, et c’est peut-être tant mieux !
Ce qui est sûr, c’est qu’il y a toujours ce moment où je me dis : Voilà, c’est le moment d’embarquer… Et à ce moment-là, il n’y a plus de doute quant à la direction à prendre, comme s’il n’y en avait plus qu’une seule possible… Là, j’ai le cœur qui s’emballe… Je ne sais jamais le temps que va prendre la traversée, encore moins si elle sera sereine ou pleine de tempêtes, d’écueils, voire de naufrage ! Mais pourtant, je sais que c’est ce chemin-là que je dois prendre… même si je ne sais pas pourquoi.
Jo Witek : J’aimerais savoir si tu pourrais écrire sans la mer. J’ai l’impression qu’elle est ton socle comme elle le fut pour Duras, comme elle l’est pour Varda ou la romancière Florence Hinckel. Alors, la mer et toi dans ton processus d’écriture ?
Cathy Ytak : Oh la jolie question ! Cela va faire quatre ans que j’ai choisi la Bretagne comme port d’attache. Mes racines sont jurassiennes, mais l’eau est l’élément dont j’ai besoin pour me sentir bien. Sa présence à la fois me rassure et m’émerveille. C’était déjà comme ça lorsque je vivais près d’un très beau lac, dans le Haut-Doubs… Et c’est encore le cas aujourd’hui où la mer est à deux pas de chez moi.
Entre la mer et moi, donc, c’est une histoire qui s’apprivoise. Elle a été dans mes rêves très longtemps. Adolescente, je lisais énormément de récits de navigateurs et de navigatrices… j’ai voyagé avec ces livres sur toutes les mers du globe… Même si je ne navigue toujours pas. La mer, je l’aime du bord ! Ou bien dedans, mais près du bord, toujours. Peut-être parce que j’aime cette espèce d’entre-deux. L’eau mouvante et le sable sous mes pieds. L’élément liquide et l’élément solide. Parfois, je trouve mon corps pesant, mon esprit lourd, la vie épaisse et le monde terrifiant… Et l’eau me délivre de tout ça.
Lorsque je regarde la mer, ou bien lorsque je me baigne, le temps semble suspendu et régénérateur. Et curieusement, ce sentiment de me libérer de la pesanteur et de me régénérer est quelque chose que j’éprouve aussi lorsque j’écris.
Alors je ne sais pas si la mer est mon socle, mais elle est ma respiration profonde, intime. Je l’ai choisie comme on choisit un pays fluide et mouvant, un pays de contrastes. Aujourd’hui, les marées rythment mon écriture. Douces ou violentes, elles vont et viennent, si changeantes que je m’y retrouve en mouvement. Changeante moi aussi, sûrement.
Jo… merci pour tes questions, et pour tes mots en réponse à mes questions, si précieux. Eux aussi font voyager loin !
Et merci, Gabriel, d’avoir accueilli ce dialogue, dans cette belle Mare aux mots (tiens… encore de l’eau !!)
Bibliographie sélective de Jo Witek :
- Sous mon arbre, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Léon Le plus petit des grands explorateurs, album illustré par Stéphane Kiehl, Saltimbanque (2018).
- Mère, fille, mère, etc., coécrit avec Sylvain Goussot, Éditions du Pourquoi Pas ? (2018).
- Allez, au nid !, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Mes p’tits cadeaux, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Léon, l’extra petit terrestre, album illustré par Stéphane Kiehl, De la Martinière Jeunesse (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Ma petite chambre, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Mes petites peurs, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Elles ont réalisé leur rêve, co-écrit avec Philippe Godard, De la Martinière Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Ma boîte à petits bonheurs, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Un hiver en enfer, roman, Actes Sud Junior (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Un jour j’irais chercher mon prince en skate, roman, Actes Sud Junior (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Dans mon petit cœur, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2013).
- Mauvaise connexion, roman, Talents Hauts (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Les bras de papa, rien que pour moi, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2012).
- Récit intégral (ou presque) d’une coupe de cheveux ratée, roman, Seuil (2012).
- Moi dedans, moi devant : Le ventre de maman, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Joli-cœur, roman illustré par Benjamin Strickler, Talents Hauts (2011).
- Récit intégral (ou presque) de mon premier baiser, roman, Seuil (2009).
Bibliographie sélective de Cathy Ytak :
- Les murs bleus, roman, Le Muscadier (2018).
- Ça change tout !, album illustré par Daniela Tieni, L’atelier du poisson soluble (2017), que nous avons chroniqué ici.
- D’un trait de fusain, roman, Talents Hauts (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Tu vois, on pense à toi !, roman, Syros (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Moi et ma bande / Zélie et moi, roman coécrit avec Thomas Scotto, Rouergue (2017).
- Libre d’être, album co-écrit avec Thomas Scotto, illustré par Thomas Scotto, Éditions du Pourquoi Pas ? (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Les mains dans la terre, roman, Le Muscadier (2016).
- La Seule Façon de te parler, roman, Syros (2015).
- 50 minutes avec toi, roman, Actes Sud Junior (2015), chroniqué ici.
- Pas couché, roman, Actes Sud Junior (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Petits ruisseaux, album illustré par Vincent Mathy, Sarbacane (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Les aventures du livre de géographie qui voulait voyager avant de s’endormir, théâtre, Syros (2010).
Retrouvez Cathy Ytak sur :
Son site : http://cathy-ytak.fr
Son blog : http://blog.cathy-ytak.fr
Le site de L’Atelier du Trio : http://atelier-du-trio.net
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !