Aujourd’hui, deux tomes de série : le second tome de Jonah et le premier des Fausses bonnes questions de Lemony Snicket.
On avait rencontré Jonah il y a quelques mois déjà, héros né sans bras, mais qui fait rayonner autour de lui une sorte de bien-être. On avait rencontré aussi des personnages étranges, parfois déroutants qui gravitaient autour de lui… On va maintenant rencontrer le Sept.
C’est toujours aussi difficile pour moi de parler d’un second tome, car je ne veux absolument pas spoiler le premier !
Pour ceux qui n’ont toujours pas lu Jonah, voilà une série captivante, avec un héros attachant, original. Une série fantastique et d’aventure à la fois, avec une pincée de X-men. C’est aussi bourré d’humour, de suspense… Les personnages sont particulièrement bien croqués et l’on a vraiment plaisir à les retrouver et à découvrir les nouveaux.
Taï-Marc Le Thanh a une écriture fluide, les chapitres sont courts, on lit avec un grand plaisir, sans jamais s’ennuyer, sans jamais vouloir fermer le livre pour connaître la suite.
Il reste encore tant de mystères autour de Jonah, du Sept, des Sentinelles, du Dr Wilbur… vivement le tome 3 !
Une super série à découvrir absolument.
Peut-être avant d’avoir écrit Les désastreuses d’aventures des orphelins Baudelaire, Lemony Snicket a été apprenti détective.
Alors qu’il est dans un café avec deux adultes, Lemony, bientôt 13 ans, reçoit un message discrètement qui lui dit de se rendre aux toilettes et de filer par le vasistas. Le voilà embarqué par S. Theodora Markson, une détective (assez mauvaise) dont il va être l’apprenti. Ensemble, ils filent à Salencre-sur-Mer où une statue a mystérieusement disparu. Lemony Snicket et S. Theodora Markson vont tout faire pour retrouver cette statuette… mais a-t-elle vraiment disparu ? Celle qui se dit volée est-elle seulement la propriétaire de l’objet ? Comment une ville de bord de mer peut-elle ne pas être au bord de la mer ? Que veut dire le S de S. Theodora Markson ? Mais qui cela peut-il être à cette heure ?… Tant de fausses bonnes questions auxquelles vous n’aurez peut-être pas de réponse !
Mais qui cela peut-il être à cette heure ?, le premier tome des Fausses bonnes questions de Lemony Snicket est complètement décalé… voir trop décalé… C’est une espèce de polar foutraque, loufoque, plein d’humour, qui part dans tous les sens… mais qui nous perd parfois malheureusement. Alors que j’avais adoré ce que j’ai lu des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (les 6 premiers tomes), là j’ai été un poil déçu… mais peut-être que les jeunes lecteurs aimeront, eux, ce côté complètement décalé.
Un polar loufoque, qui part dans tous les sens, signé par l’auteur des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
Quelques pas de plus…
Nous avons déjà chroniqués des livres de Taï-Marc Le Thanh (Babayaga et Jonah, T.1 Les sentinelles).
Jonah, T. 2 – Le Retour du Sept de Taï-Marc Le Thanh Didier Jeunesse dans la série Jonah 16 €, 145×215 mm, 350 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2014. |
Les fausses bonne questions de Lemony Sniket, T.1 – Mais qui cela peut-il être à cette heure ? Texte de Lemony Snicket (traduit Rose-Marie Vassallo), illustré par Seth. Nathan dans la série Les fausses bonne questions de Lemony Sniket 15,90 €, 140×210 mm, 256 pages, imprimé en Italie, 2014. |
À part ça ?
Après la condamnation d’une blogueuse, on peut se poser la question : A-t-on toujours le droit de critiquer sur internet ?
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
ce n’est pas le contenu qui est en cause dans la condamnation.
en outre, la blogueuse n’avait pas d’avocat, donc mal defendue.
je crois qu’elle a décidé de faire appel finalement, une cagnotte est en place pour l’aider.
Curieux de voir ce truc de Lemony Snicket. Je croyais que son premier travail sous ce nom était les Orphelins, ce serait donc postérieur. Et je ne saurais trop vous inciter à lire les tomes 7 à 13 car c’est justement sur la seconde moitié de la série que ça passe de “très bien” à “génial”, et surtout avec une ambition littéraire et intellectuelle rarement égalée en romans jeunesses.
Je n’ai peut-être pas été clair… Lemony Snicket est le nom d’un personnage (de Daniel Handler), il est le narrateur des Orphelins Baudelaire, là c’est son enfance donc on se dit que ça se passe avant, mais hormis ce nom il n’y a aucun point commun ! (et faut que je lise les derniers, c’est clair ! Manque de temps…)