Parfois les personnages des albums jeunesse sont étranges, différents, bizarres…
La famille Noctambule n’a pas toujours vécu la nuit… mais un déménagement les a fait changer de fuseau horaire et depuis ils n’ont jamais pu se caler. Ils n’arrivaient pas à dormir la nuit et leurs journées à l’école ou au travail devenaient impossibles… ils ont donc décidé de vivre la nuit et de dormir le jour.
L’album est superbe pour ceux qui, comme moi, aiment les univers un peu lugubres à La famille Addams ou Lénore de Roman Dirge (si vous ne connaissez pas, foncez !). Les illustrations sont très très belles, elles constituent vraiment une ambiance… mais j’ai été un poil déçu par l’histoire qui, d’après moi, fait plus « introduction » que livre en lui-même. On a envie de plus ! Dans cet album on va juste savoir comment la famille Noctambule s’est mise à vivre la nuit, comme si on nous présentait juste les personnages… mais on a envie de connaître leurs aventures ! J’espère qu’il y aura des suites car je sens que je peux vite devenir accro à La famille Noctambule…
Une petite vidéo vous permet de découvrir l’album :
Monsieur Cabouchon était un professeur de technologie tout ce qu’il y a de plus classique (bien qu’un peu timide). Il adorait fabriquer des objets, toutes sortes d’objets. Un matin, suite à une nuit de migraine, il se réveilla avec une énorme tête. Autant dire que dans la rue difficile de ne pas se faire remarquer, et face aux élèves pas évident d’assumer cette difformité… En plus cette tête lui causait beaucoup de soucis (essayez de vous baigner avec une tête qui fait le quart de la piscine ou de conduire avec une tête qui ne rentre pas dans la voiture !). Et si son ingéniosité lui permettait de mieux vivre… et de se faire accepter…
On se croirait dans un dessin animé, c’est tout de suite ce que j’ai pensé en découvrant cet album de Jeanne Taboni Miserazzi illustré par Lucile Limont. L’histoire est plutôt originale et on pourra y voir plusieurs choses (nous parle-t-on du handicap ? de la différence ?). L’album aborde en tout cas le fait d’accepter les autres (même si ici, comme dans 99% des histoires sur la différence, le personnage ne sera accepté qu’en faisant un acte utile aux autres et pas pour lui-même) et la timidité. Un album plutôt sympathique en tout cas.
Quelques pas de plus…
Nous avons déjà chroniqué des livres de Jeanne Taboni Miserazzi : Pablito, le semeur de mots et Le petit garçon qui aimait le rose.
Une de nos fiches thématiques traite de la différence.
La famille noctambule de Karina Wolf, illustré par Les frères Hilts Naïve 14€, 236×281 mm, 32 pages, imprimé en Malaisie |
Le prof à la grosse tête de Jeanne Taboni Miserazzi, illustré par Lucile Limont Les p’tits bérêts 13,50€, 187×263 mm, 35 pages, imprimé en France |
Connaissez-vous Debout Ludo ? Ce site propose des contes de fées interactifs, des jeux d’éveil numériques pour les enfants de maternelle. C’est gratuit et sans pub et c’est ici : http://www.deboutludo.com
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Je pense que je pourrais aussi adorer le premier, dont l’idée me plaît!
Quand à la grosse tête,hum, je serais bien embêtée avec 😀