“La pluie s’est mise à tomber. Doucement le masque s’est effacé.”

En sortant de l’école, un petit garçon trouve un masque tout blanc qui lui permet de se transformer en l’animal de son choix. Il devient alors ouistiti marrant pour épater les filles, ours grondant pour impressionner ses copains. Mais il ne sait pas s’arrêter et fait des bêtises : il soulève les jupes des filles, cherche à commander… et finit par se faire rejeter ! De colère, il se change alors en loup terrifiant, et même ses parents ne le reconnaissent plus. C’est sa grande soeur qui l’aidera à redevenir lui-même et à se débarrasser de son masque.

La métaphore du masque pour représenter la colère de l’enfant est très bien trouvée. Ilya Green illustre parfaitement ce thème un peu fantastique de la métamorphose, avec des dessins d’une sobriété et d’une expressivité impressionnante.

J’ai en fait beaucoup de chance de pouvoir vous en parler, car Le masque sortira en librairie le 21 septembre. Mais ne l’oubliez pas et courrez le chercher dès que possible. C’est un album raffiné et sensible, avec un texte intelligent de Stéphane Servant, admirablement servi par les illustrations.

Le masque d‘Ilya Green

Public : A leur lire
Prix : 14 euros