Cette semaine, c’est une maison d’édition que nous voulions mettre en avant, Les éditions du Ricochet. Nous avons posé des questions à son éditrice, Natalie Vock-Verley, qui a accepté de nous répondre. Avec elle nous revenons sur sa belle maison, mais aussi sur son autre maison, Tom’Poche, ainsi que sur son parcours personnel. Puis nous partons en vacances avec le très talentueux Quentin Gréban. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Natalie Vock-Verley
Comment sont nées les éditions du Ricochet ?
Les éditions du Ricochet sont nées en 1995 du désir de sa fondatrice, Marguerite Tiberti, de créer une maison d’édition ouverte aux talents d’auteurs et de peintres-illustrateurs dans des domaines aussi variés que le roman, la poésie, le beau-livre et l’album jeunesse. Cette diversité a tenu un temps, jusqu’à ce que les libraires engagent la maison vers un positionnement mieux identifié. Le choix s’est fait pour la littérature jeunesse, le domaine qui engage la plus grande responsabilité : accompagner les enfants qui grandissent et prennent peu à peu leur place dans le monde.
D’où est venu le nom ?
Entre lecteurs, auteurs et éditeurs, il est question d’interférences, de résonances des messages portés par les livres, de ce que chacun émet ou reçoit. Implantée à l’époque à Nice, face à la Méditerranée, la métaphore du ricochet s’est imposée. Nous aimons l’idée que chaque livre transmet des ondes.
Vous avez créé ensuite les éditions Tom Poche, pouvez-vous nous en parler ?
J’ai rejoint les éditions du Ricochet en tant qu’associée en 2008. Quelques années plus tard, nous nous sommes interrogées sur la longévité de certains de nos albums comme La colère d’Albert ou Bob le zèbre ?. Ces albums avaient connu de beaux succès en librairie, mais pour autant, une réimpression n’était pas toujours (économiquement) envisageable. Et si la solution était une seconde édition en poche ? Pourquoi pas, mais sans collection de taille conséquente et bien identifiée, le risque était de nous trouver noyés dans les rayonnages des librairies. Nous nous sommes dit que la question devait se poser dans les mêmes termes chez d’autres éditeurs. C’est ainsi que Tom’poche est né en 2013 avec les premiers éditeurs qui nous ont fait confiance, Talents Hauts, L’atelier du poisson soluble, Bélize… Aujourd’hui, nous collaborons avec 22 éditeurs partenaires à qui nous achetons les droits pour une édition poche.
Notre édition est homothétique à l’édition cartonnée (pas de cadrage sauvage des illustrations !), tous au prix unique de 5,50 euros.
Une des spécificités de la maison c’est de proposer des abonnements, pouvez-vous en en dire quelques mots ?
En effet, nous savons à quel point la littérature de qualité et à petit prix séduit les familles et les enseignants. Nous avons en 2014 lancé notre première proposition d’abonnements dans les écoles, avec deux partis pris forts : nous appuyer sur le réseau des librairies (nous ne vendons pas les livres directement dans les écoles) et donc proposer dans l’abonnement, les mêmes livres que ceux présents en librairie. Nous souhaitons ainsi recréer du lien entre les librairies et les écoles d’une part et les familles et les libraires d’autre part (il est possible de retirer les livres de l’abonnement en librairie). Des parents « ambassadeurs », attachés à la défense de l’édition indépendante et de la librairie de proximité, s’impliquent souvent dans la mise en place du dispositif. Ils sont de précieux relais !
Quelles sont les lignes éditoriales de ces deux maisons, comment choisissez-vous les projets que vous éditez ?
Les éditions du Ricochet se sont au fil du temps orientées dans le livre documentaire jeunesse, qui était un secteur un peu délaissé. Nous avons peu à peu développé notre approche pour identifier des sujets porteurs dans les domaines scientifiques, en lien avec l’environnement, la santé… Il s’agit ensuite de rechercher sous quels angles les aborder avec justesse et simplicité en restant à la hauteur des enfants, et de rêver à une forme graphique attrayante. Cette réflexion se fait avec des auteurs toujours passionnés, eux-mêmes éventuellement parents de jeunes enfants, qui ne redoutent pas la complexité. La qualité de leur plume est essentielle, nous évitons les styles rasoir et sans saveur. C’est donc de nombreux allers-retours pour trouver le bon mot, la bonne tournure de phrase. Rester léger et riche. Quand le texte est abouti, il est confié à une ou un illustrateur dont l’univers esthétique, l’humour, la délicatesse, l’inventivité… nous touchent. Elle ou il partira dans ses propres recherches et inspirations. Pas de directive trop serrées de notre part, mais si besoin notre expertise scientifique ou celle de l’auteur permet de riches échanges !
Un petit nombre de projets nous sont proposés directement. Les critères de choix sont alors le lien avec les thématiques de notre catalogue, l’originalité et la pertinence de l’angle choisi. En fiction ou en documentaire, l’écriture doit nous porter et ouvrir une porte sur nos imaginaires.
Pour Tom’poche, je l’ai évoqué : nous sélectionnons des albums parus chez des éditeurs plutôt indépendants, reconnus pour leur qualité littéraires et graphiques. Ceux-ci ne doivent nécessairement correspondre à notre goût, mais enrichir notre catalogue qui compte aujourd’hui 60 titres.
Nous menons ce travail avec chacun des éditeurs partenaires pour choisir ensemble les titres les plus adaptés en fonction des chiffres de ventes de l’édition cartonnée, de la notoriété des auteurs, de la volonté/possibilité de la maison d’origine de suivre/réimprimer ou non l’édition cartonnée. Nous nous positionnons en partenaire, à l’écoute de la stratégie de chaque maison.
Quelques mots sur les différentes collections et notamment sur la toute nouvelle POCQQ ?
« Ohé la science ! » est la collection phare de Ricochet. Aujourd’hui 22 titres ! Elle traite du monde du vivant (les animaux, les plantes) et de la terre (les séismes, le climat…). En 40 pages, un texte fluide, mais pointu qui se lit comme une histoire. Il porte une problématique, c’est essentiel pour ne pas donner le sentiment d’un catalogue. Les illustrations et le format à l’italienne nous rapprochent de l’univers de l’album de fiction.
Sa petite cousine, « Éveil nature », aborde en partie des mêmes sujets, mais pour les enfants plus jeunes (maternelle). Le texte prend alors la forme d’une comptine documentaire.
« Je sais ce que je mange » abordera avec précision et engagement la question de l’alimentation. D’où viennent les aliments que nous consommons au quotidien ? Par quels circuits, plus ou moins vertueux, sont-ils passés ? Ce sont des questions essentielles pour sensibiliser les enfants à bien manger et à prendre soin de leur santé en connaissance des incidences sur l’environnement. Nicolas Gouny a apporté sa touche d’humour, on adore !
« Je connais mon corps », toujours construit sur le mode d’un texte qui se déroule tout le long du livre. La collection apporte une connaissance pointue de sujets comme le squelette, la respiration, la digestion… scénarisée avec brio par Sébastien Chebret…
Et puis, oui, enfin « POCQQ », notre grand challenge de cette année ! Inspirée de 5 règles d’or du journalisme (Pourquoi ? Où ? Comment ? Qui ? Quand ?) nous abordons des sujets au cœur de l’actualité (Qui sont les féministes ? Où va le climat ?…), largement débattus et pour lesquels les grands ados et adultes ont besoin de se positionner. Nous avons travaillé une forme graphique dynamique, bien « pêchue », à partir des illustrations très inventives d’Elodie Perrotin.
Et bonne nouvelle, le succès est au rendez-vous : nous avons déjà réimprimé tous les titres !
Pour vous, qu’est-ce que c’est un bon livre jeunesse ?
Un bon livre jeunesse c’est d’abord un coup de cœur esthétique. L’harmonie de l’objet, le format, le papier, les couleurs… C’est ensuite un livre dans lequel on se plonge, qui laisse de l’espace au lecteur pour ses propres divagations, dont le texte et l’image se complètent sans redondance ou trivialité. C’est aussi un livre que l’on a envie de relire des dizaines de fois !
Je sais que la question n’est pas facile, mais si vous deviez me citer quelques albums qui ont marqué Les éditions du Ricochet…
Dans notre fond, Le faunographe, un phonemecédaire sérieux et déjanté. Il est encore demandé par les orthophonistes !
Le tigre mange-t-il de l’herbe ? C’était notre premier album documentaire et c’est aussi une adaptation d’un livre coréen.
Ce titre est important car il nous a mis le pied à l’étrier et pour ce titre, nous en sommes à la 4e édition !
Comme des marmottes ! sur l’hibernation. C’est la première fois que nous avons travaillé avec Capucine Mazille sur une thématique animalière. Tout ça parce que dans son book à partir duquel nous avions publié La princesse au petit pois (extra-fin), il y avait dans un coin une adorable musaraigne. Cette petite bête a ouvert la voie et aujourd’hui… nous en sommes à 13 albums avec Capucine et ses magnifiques illustrations naturalistes !
Sous mes pieds… Là encore, ce livre a marqué un tournant. Emmanuelle Houssais, que nous suivions depuis ses débuts, s’est lancée pour la première fois dans une œuvre en tant illustratrice et auteure. Elle nous a soumis son envie d’explorer la faune dans le sol et l’importance de l’humus. Nous avons plongé dans cette proposition en osant un très grand format carré. Rien n’est trop beau pour montrer les détails de la nature, et le sujet tellement d’actualité !
Qui sont les transhumanistes ? Pour publier cet excellent texte de Florence Pinaud, nous avons créé la collection POCQQ !
Quel est votre rôle à vous au sein de ces deux maisons d’édition et qui sont les autres membres de l’équipe ?
En septembre dernier, j’ai repris l’ensemble des Éditions du Ricochet et me suis alors attelée à structurer une équipe dynamique et motivée.
Audrey Sauser est responsable de la promotion des livres et des auteurs, et de la communication avec la presse, les blogs, mais aussi de la logistique et des échanges avec notre diffuseur Edi. Je l’appelle « la tisseuse de liens ».
Nous faisons également ensemble les choix de livres pour Tom’poche.
Sixtine Angier, en 2e année d’apprentissage et étudiante en Master d’édition, m’assiste dans l’éditorial et s’occupe des mises en pages. Nous travaillons ensemble sur les textes et tous les aller-retour avec les auteurs.
Flore Navarro nous a rejoint à mi-temps. Elle a en charge l’administratif, les contrats et les droits d’auteurs et m’assiste dans le développement de notre activité à l’international.
De mon côté, je partage mon temps entre l’éditorial, la fabrication (toujours en Europe), le développement commercial en France, en francophonie et à l’international (ventes de droits et coéditons) et la gestion.
Nous travaillons également avec Julie Drappier, éditrice scientifique et Anne-Cécile Ferron graphiste.
Parlez-nous de votre parcours
J’ai toujours accordé une place importante à la lecture et l’art. Et pourtant, pour « bien faire », j’ai étudié les mathématiques, l’économie, et le droit. Heureusement, je me suis ressaisie après 3 années en tant que chargée de mission dans une banque d’affaires ! J’ai eu la chance d’intégrer les Éditions Belin, et d’apprendre le métier d’éditrice, pour commencer dans le domaine scolaire. 12 années très formatrices, dont quelques années à Lyon et à Strasbourg, non loin des célèbres Arts décoratifs et École Émile Cohl… Conjuguée à l’arrivée de mes trois enfants, j’avais sauté à pieds joints dans la littérature jeunesse !
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Enfant, j’ai le souvenir des collections traditionnelles : Oui-Oui, le club des 5, le club des 7 !
Puis, les contes du monde et la collection des « Mille Soleils » (dont j’adore encore le nom)
Ensuite, sans transition, je suis passée à la littérature adulte avec Cent ans de solitude et Barrage contre le pacifique, mes premières révélations littéraires.
Parlez-nous des prochains livres que l’on va découvrir dans vos maisons.
Chez Ricochet :
Qui sont les hackers ?, la prochaine nouveauté de la collection POCQQ. Avec ce titre, nous ouvrons notre champ aux technos, à l’informatique, à la protection des données, un sujet qui concerne tout le monde !
À paraître en octobre, Les oiseaux ! dans la collection « 21 petites histoires naturelles ». Un livre éblouissant de beauté avec une réussite particulière des étapes de gravure et d’impression !
Chez Tom’poche, Mon petit roi, de Rascal et Serge bloch, édition originale Sarbacane.
Un livre comme nous les aimons autour de la création littéraire et de l’interaction entre l’auteur, l’illustrateur et le lecteur.
Parmi les livres sortis aux éditions du Ricochet :
- Qui sont les hackers ?, textes de Samuel Verley, illustrés par Elodie Perrotin (2018).
- Une vie de girafe, d’Alicia Quillardet (2018).
- Une vie de manchot, d’Alicia Quillardet (2018).
- Où est donc ma maison ?, texte de Françoise Laurent, illustré par Emmanuelle Houssais (2018).
- Petit Festin du matin, texte d’Anne-Claire Lévêque, illustré par Amélie Falière (2018).
- Les Bananes, texte d’Anne-Claire Lévêque, illustré par Nicolas Gouny (2018).
- 1 cœur, 2 poumons – La respiration, texte de Françoise Laurent illustré par Sébastien Chebret (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Qui sont les féministes ?, textes de Julie Guiol, illustrés par Élodie Perrotin (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Avant moi, d’Emmanuelle Houssais (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Un p’tit ruisseau, texte de Françoise Laurent, illustré par Chiara Dattola (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Les Nouveaux Dinosaures, texte d’Éric Mathivet, illustré par Capucine Mazille (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Les P’tites planètes. Astronomie, texte de Fleur Daugey, illustré par Chiara Dattola (2016), que nous avons chroniqué ici.
- La fosse aux lions, texte d’Adèle Tariel, illustré par Jérôme Peyrat (2016), que nous avons chroniqué ici.
Le site des éditions du Ricochet : http://ricochet-livres-jeunesse.fr.
Parmi les livres sortis chez Tom Poche :
- Les trois petits champions, de Coralie Saudo (2018).
- Un livre, ça sert à quoi ?, de Chloé Legeay (2016).
- Le Petit Grand samouraï, de Kochka et Chiaki Miyamoto (2016).
- Le Meilleur Cow-boy de l’Ouest, de Fred L. (2015).
- Ce que lisent les animaux avant de dormir, de Noé Carlain et Nicolas Duffaut (2013).
- Mes bêtises préférées, d’Agnes de Lestrade et Joao Vaz de Carvalho (2013).
Le site des éditions Tom Poche : https://www.tompoche-livres-jeunesse.fr.
En vacances avec… Quentin Gréban
Régulièrement, nous partons en vacances avec un·e artiste. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à la·le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet·te artiste va donc profiter de ce voyage pour nous faire découvrir des choses. On emporte ce qu’elle·il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… Des livres, de la musique, des films… sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il·elle veut me présenter et c’est elle·lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette fois-ci, c’est avec Quentin Gréban que nous partons ! Allez, en route !
5 Romans :
- Sphère – Michael Crichton (qui m’a valu trois examens de passage car dévoré à 16 ans en plein examens de fin d’année).
- Harry Potter – JK Rowling (parce que quand c’est bon, c’est bon, peu importe l’âge).
- Marche ou crève – Stephen King (simple et diablement efficace).
- Une histoire de tout ou presque – Bill Bryson (pour tous les curieux du monde, dont moi, et en plus avec humour).
- Peter-Pan – J.M. Barrie (à lire enfant, à lire adulte, à lire le matin, le midi et le soir).
5 CD :
- Appetite for destruction – Guns N’ roses (parce que fan de hard rock et de Métal, et parce qu’ils ont baigné mon adolescence. Heu… Jusque maintenant encore en fait).
- Léonard Cohen tout entier… Avec une chanson en particulier pour « Everybody Knows ».
- Le black album – Metallica (pas besoin de justifier un choix aussi évident !!)
- Killing in the name of – RATM (de la Bombe humaine…)
- Coboys from hell – Pantera.
5DVD :
- Appolo 13 (Fan absolu de films spatiaux « réalistes »).
- Gravity (Fan je vous dis ! )
- Kung fu Panda (oui, je l’assume. Une perfection esthétique, une histoire parfaitement racontée, le sens de l’humour en plus).
- Amélie Poulain (les mêmes raisons… Une perfection esthétique, et une histoire dont les ficelles sont parfaitement tendues.)
5 Artistes :
- Manet. (Le maître absolu. L’équilibre parfait entre énergie du coup de pinceau, réalisme maîtrisé, ambiance, style personnel, bref tout quoi…).
- Egon Schiele (car une beauté incroyable se cache derrière la laideur apparente. Car une tendresse infinie se cache derrière de la pornographie. En fait une grande pudeur des sentiments qui se cache derrière une impudeur des poses et des corps meurtris).
- John Singer Sargent. (Un virtuose du pinceau.)
- Rebecca Dautremer. (Une illustratrice qui n’a pas peur de se remettre en question à chaque album et prend des risques, a de l’audace et du coup évolue à une vitesse incroyable).
- François Jacob. (Un de mes anciens collègues de classe qui a tout ce que j’aime dans le dessin. Un coup de crayon de Génie. Une énergie dans le trait que je n’ai jamais vu ailleurs que chez les touts grands. Un univers angoissant à la Egon Schiele, mais une grande humanité cachée derrière les figures qu’il dessine).
5 Albums jeunesse :
- Une bible de Rébecca Dautremer. (250 000 pistes artistiques explorées tout en gardant son propre style. La classe)
- Le Magicien D’Oz (le meilleur album de la meilleure illustratrice. Rien que ça).
- Forget me not de Claire Wendling. Un recueil de croquis de la maîtresse du genre.
- Toute l’œuvre de Edmond Dulac et puisqu’il faut choisir un album, La petite sirène (au hasard)
- Frankenstein de Bernie Wrightson. Si vous me demandez pourquoi c’est que vous ne l’avez jamais eu entre les mains…).
Quentin Gréban est auteur et illustrateur.
Bibliographie sélective :
- Maman, illustration de textes d’Hélène Delforge, Mijade (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Un drôle de papa, illustration d’un texte d’Agnès de Lestrade, Lito (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Un jour je serai Pompier, texte et illustrations, Mijade (2017).
- Le Livre de la jungle, illustration d’un texte de Rudyard Kipling, Mijade (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Petit Indien, texte et illustrations, Mijade (2016).
- Peter Pan, illustration d’un texte de James Matthew Barrie, Mijade (2014).
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !