C’est un mercredi piquant que je vous propose aujourd’hui. Deux invités qui n’écrivent pas des histoires mièvres ! Mon premier invité aime les réveillons avec les morts, les monstres qui mangent des enfants et les requins qui terrifient les populations : Bertrand Santini ! Le second aime les chiens pourris, les petites filles qui parlent comme des nouilles et les histoires pour endormir les parents : Colas Gutman. Le premier a accepté de répondre à mes questions, le second m’a accompagné en vacances et entre les deux il y a un concours… Bon mercredi !
L’interview du mercredi : Bertrand Santini
Noël avec des revenants, monstre mangeur d’enfants, requin bon pour la casse… d’où viennent vos histoires ?
Je me rends compte que je raconte un peu toujours la même histoire. Je ne sais pas si c’est bon signe. Si, en fait, je crois que c’est bon signe. Toujours la même histoire, mais avec des ressorts différents. Et dans des genres différents. Avec Le Yark, j’ai joué avec le genre du conte. Avec des rimes et tout le tralala. Avec Jonas, j’ai voulu faire un texte formellement opposé, sans effet de style et concentré sur l’histoire et les péripéties. Mais dans presque tous les cas, mon personnage principal a un problème avec la réalité. Il convoque l’imaginaire pour s’en sortir. Ou pour se consoler, enfin bref, pour aller mieux. Sauf, qu’à un certain moment, cet imaginaire l’isole. Jusqu’à quel point l’imaginaire aide et renforce et à partir de quel moment il isole ou détruit ? Puisque ce thème revient sans cesse, je suppose qu’il me concerne. Et puis j’interroge aussi la question de l’imaginaire. La nature d’un rêve, d’un fantasme. Est-ce que ce n’est qu’une pure production du cerveau ou bien est-ce un lien que l’on noue avec des dimensions extérieures à notre monde ?
Ce sont ce genre de livres qui ont marqué votre enfance ?
Le genre d’univers, plutôt parce que j’étais plus cinéphile que lecteur. Mais ce qui est certain c’est que je choisis des histoires et des univers qui me fascinaient enfant. Le fantasme d’un auteur jeunesse — je crois — est d’imaginer comment l’enfant qu’on a été aurait réagi s’il avait découvert les livres qu’on a écrits. Quand je me dis que j’aurais VRAIMENT aimé lire cette histoire quand j’avais dix ans, alors je me dis que ça vaut le coup de l’écrire.
Justement, en parlant de cinéma, dans Jonas, votre dernier roman, le cinéma est très présent
Il y a bien sûr un clin d’œil aux Dents de la mer qui est un film qui me fascine encore, même à la cinquantième vision. Mais l’univers du cinéma n’est que le point de départ de cette histoire. Et le thème du livre n’a rien de commun avec le film. Ce qui m’intéressait dans cette histoire c’était d’évoquer le dilemme d’un personnage imaginaire. Nous, nous rêvons de nous transcender, de nous échapper du réel. Mais j’imagine que les personnages imaginaires, eux, rêvent de réalité. Cette réalité qui nous accable semble certainement magique pour ceux qui n’y ont pas accès. Ou pour ceux qui l’ont perdu. Un mort donnerait sans doute une fortune pour revivre la journée la plus ennuyeuse de sa vie, non ? C’est ça l’idée du livre, qui est résumée dans la dernière phrase du livre.
Quand on lit le Yark et Jonas (voire même L’étrange réveillon), on se dit que les humains n’ont pas le beau rôle, ou en tout cas ce n’est pas eux qui s’en sortent le mieux…
Les humains adorent se décrire comme des gens formidables. Moi, je trouve qu’on est des têtes à claques. L’espèce la plus nocive et inadaptée à des milliards d’années-lumière à la ronde. Individuellement, tout le monde est touchant. Mais vu d’en haut, vu comme une seule et même entité, l’humanité c’est un satané crabe ! Oui, on sait faire des pyramides et de beaux opéras, mais dans l’équilibre ça pèse pas lourd. Nous décrire de façon grotesque, ce n’est pas fait pour céder au cynisme ambiant, aussi nocif que des récits où l’homme est héroïque et l’enfant angélique. C’est l’esprit critique qui me paraît la chose la plus importante à transmettre. Pas le dégoût de soi ni le cynisme. L’humour et l’esprit critique.
Parlez-moi du processus d’écriture.
Chacun a sa technique j’imagine. Et chacun construit sa propre méthode au fil de son expérience. La mienne est influencée par l’écriture du scénario, mon premier métier. Quand j’ai suffisamment d’éléments pour une histoire, un personnage, un problème, un ressort, un décor, j’établis un plan, je découpe en actes et en séquences. Je ne me fais pas assez confiance pour écrire sans connaître la fin. Comment écrire sans connaître la fin ? Pour moi, mystère ! Car je crois que dans une bonne histoire, la fin doit apparaître en filigrane dès le début de l’histoire, dans l’incipit même. Donc, la recherche du plan, du séquencier de l’histoire. Là, c’est vraiment la recherche des idées. Pour moi cette étape, c’est la nuit. Ça vient de l’hémisphère droit ces idées. Et l’hémisphère droit, pour moi, c’est la nuit qu’il fonctionne. Et quand je bloque, j’écoute de la musique ou je prends des douches. Et quand j’ai un super blocage, je prends une douche avec de la musique. Et à un moment, l’idée qui manque apparaît. Si elle n’apparaît pas au bout de plusieurs douches c’est que l’histoire n’est pas bonne, qu’elle était viciée et mieux vaut arrêter les frais. Et les douches. Donc, quand on a son plan nickel, je dirai que le plus gros du travail est fait. Ensuite, c’est la rédaction. Ça c’est pour moi l’étape la plus pénible. Là, c’est un autre régime, une autre ambiance. C’est la partie gauche du cerveau qui travaille. La rédaction, c’est un travail du petit matin, à l’aurore, de 6 heures à 10 heures.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos projets ?
J’ai trois livres qui vont sortir l’année prochaine. Ce sont trois projets sur lesquels je travaille depuis longtemps et qui, un peu par hasard, vont sortir de façon rapprochée. En mai, j’entame une collaboration avec Tibo Bérard et Pépix avec un livre 100 % joyeux que j’illustre moi-même et garanti sans mort, ni monstre. À l’automne, je retrouverai ma chère et fidèle Valeria Vanguelov et Grasset-Jeunesse avec un roman fantastique qui se passe dans un cimetière. 100 % garanti avec des morts et des monstres. Et puis une bande dessinée avec une histoire déclinée en deux tomes chez Delcourt, dans la magnifique collection de Barbara Canepa et Clotilde Vu, Métamorphose. Une histoire d’amour entre un jeune homme et le fantôme d’une femme qui pourrait être sa mère. Et garanti cette fois avec de la joie, des morts et des monstres. L’action se passe à Londres en 1899 et c’est Lionel Richerand qui est au dessin. Ses premières planches promettent un résultat tonitruant de beauté.
Bibliographie :
- Jonas, le requin mécanique, roman illustré par Paul Mager, Grasset (2014), que nous avons chroniqué ici.
- L’étrange réveillon, album illustré par Lionel Richerand, Grasset (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Quand soudain il se passa quelque chose de plus Magique encore, texte et illustration, Les éditions de la balle (2012).
- Le yark, album illustré par Laurent Gapaillard, Grasset (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Une farce de la nature, texte et illustration, Les éditions de la balle (2011).
- Quand soudain, il se passa quelque chose de plus terrible encore, texte et illustration, Les éditions de la balle (2011).
- Moumoute n’est pas une fille !, album illustré par Lili Scratchy, Les éditions de la balle (2010).
- Chatofou, Tome 3 : Incognito a peur du noir !, album illustré par Lili Scratchy, Les éditions de la balle (2010).
- Pivoine ne sait pas dire non !, album illustré par Lili Scratchy, Les éditions de la balle (2010).
- Comment j’ai raté ma vie, album illustré par Bertrand Gatignol, Autrement (2009).
Concours :
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce à Grasset je vais pouvoir offrir à l’un de vous le très bon roman Jonas, le requin mécanique de Bertrand Santini (que nous avons chroniqué ici). Pour participer, parlez-moi, en commentaire, d’un film qui vous a terrifié quand vous étiez enfants (ou qui a terrifié vos enfants). Je tirerai au sort parmi vos réponses. Vous avez jusqu’à mardi 20 h, bonne chance à tous !
En vacances avec… Colas Gutman
Régulièrement, je pars en vacances avec un artiste (je sais vous m’enviez). Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet artiste va donc profiter de ce voyage pour me faire découvrir des choses. On emporte ce qu’il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… 5 de chaque ! 5 albums jeunesse, 5 romans, 5 DVD, 5 CD, sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il veut me présenter et c’est lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette fois-ci, c’est Colas Gutman qui s’y colle, merci à lui !
Allez en route !
- Marcellin caillou, Sempé
- Joachim a des ennuis, Goscinny/Sempé
- La petite bibliothèque, Maurice Sendak
- Tous les Ariol, Boutavant/Guibert
- Astérix/le tour de Gaule, Goscinny/Uderzo
5 romans
- La cloche de détresse, Sylvia Plath
- Pastorale américaine, Philip Roth
- Les grandes espérances, Dickens
- Les choses, Perec
- Zazie dans le métro, Queneau.
- Madame Bovary, Flaubert
5 DVD
- Le ciel peut attendre/E.Lubitsch
- La mort aux trousses/A. Hitchcock
- Le messager/Losey
- Les Marx brothers (pour l’ensemble de leur œuvre)
- Les contrebandiers de Moonfleet /F.Lang
- Baisers volés/F.Truffaut
- Fanny et Alexandre/Bergman
5 CD
- La Flûte enchantée, Mozart (Solti)
- Les noces de figaro (Solti)
- Stevie Wonder, The definitive collection
- Gregory Isaac, house of the rising sun
En fait, j’écoute peu de musique et je n’y connais rien.
5 artistes
Les peintres du Musée du Louvre (il y en a beaucoup plus que cinq et je m’y promène de temps en temps, le matin)
5 destinations
- Les trottoirs du 20 ème arrondissement de Paris, entre Pelleport et la porte de Bagnolet (ils ont des petites lignes sur le bitume que les autres n’ont pas)
- Le kiosko enselmo à Formentera (il n’existe plus)
- La taverne aux brochettes de poulet sur l’île de Sifnos dans les Cyclades
- Le port de Procida en face à Naples.
- L’Ardèche du sud
Bibliographie sélective :
- Histoires pour endormir ses parents, roman dans la collection Mouche illustré par Delphine Perret, l’école des loisirs (2014).
- Chien pourri à l’école, roman dans la collection Mouche illustré par Marc Boutavant, l’école des loisirs (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Chien pourri à la plage, roman dans la collection Mouche illustré par Marc Boutavant, l’école des loisirs (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Joyeux Noël Chien Pourri !, roman dans la collection Mouche illustré par Marc Boutavant, l’école des loisirs (2013).
- Chien pourri, roman dans la collection Mouche illustré par Marc Boutavant, l’école des loisirs (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La princesse aux petits doigts, roman dans la collection Mouche illustré par Marc Boutavant, l’école des loisirs (2012).
- Les Vingt-cinq vies de Sandra Bullot, roman dans la collection Médium, l’école des loisirs (2012).
- L’enfant, roman dans la collection Mouche, l’école des loisirs (2011).
- Les Super-héros n’ont pas le vertige, roman dans la collection Neuf, l’école des loisirs (2010).
- La vie avant moi, roman dans la collection Mouche illustré par Delphine Perret, l’école des loisirs (2010).
- Je ne sais pas dessiner, roman dans la collection Mouche, l’école des loisirs (2009).
- Rose, roman dans la collection Neuf, l’école des loisirs (2009), que nous avons chroniqué ici.
- Les aventures de Pinpin l’extraterrestre, roman dans la collection Mouche illustré par Véronique Deiss, l’école des loisirs (2008).
- Les inséparables, roman dans la collection Neuf , l’école des loisirs (2007), que nous avons chroniqué ici.
- Rex, ma tortue, roman dans la collection Mouche illustré par Véronique Deiss, l’école des loisirs (2006).

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Bonjour,
Je participe avec plaisir pour ma choupinette Clara.
Le film qui m’avait terrfifié quand j’étais enfant, c’est Blanche Neige (la partie avec la sorcière et son nez crochu avec verrue,etc….)
J’en aie fait des cauchemars pendant quelques mois après l’avoir vu !
Merci pour ce chouette concours et très bonne semaine 🙂
Bonjour,je participe avec plaisir bien sur !
Moi c’est King Kong !! J’eétai térrorisée lorsqu’il grimpait sur la tour avec la dame prisonnière de sa grosse main lol
Merciiiii ^^
chouca@live.fr
Ce qui m’a terrifiée ? C’était pas un film. C’était (c’est toujours, en fait) un des épisodes de la 4 ème dimension. Une espèce de monstre nain albinos qui se cachait sous les lits (éternelle histoire !) pour vos attraper les chevilles, si vous aviez le malheur de laisser prendre vos jambes, et vous déchiqueter avec ses dents assérées. Depuis, je ne m’assied plus sur un lit.
Bonjour et merci encore pour ce très bel article et ce très beau concours !
Moi j’ai été assez flippée par “amityville”, vu alors que j’étais sans doute encore bien trop jeune (sinon, ce n’est pas un film, mais le clip de thriller m’a bien fait peur aussi…même si je l’adorais..!)
Bonne semaine !
Le cinéma, enfant, pour moi ce n’est pas terrifiant, c’est une bulle de rêve et de bonheur. A cette époque, il n’y avait pas la télé chez moi (comment s’est possible ça, hein ?) donc pour voir des films, on allait… à l’école ! C’est notre instit’ qui organisait des projections de films dans sa classe, le soir, une fois de temps en temps.
Je garde un souvenir enchanté de ces soirées. Nous habitions à 4 km de l’école. Après le repas, ma mère nous emmenait, mes 3 sœurs et moi (on n’avait pas de voiture non plus ! ) donc on faisait nos 4 km à pied, dans le noir, en discutant le long des petits chemins de campagne.
A l’arrivée, on savourait Jeux Interdits, Orphée de Cocteau, le Rouge et le Noir, mais surtout, surtout, je garde un souvenir ébloui de Fanfan la Tulipe ! Aaaah qu’il était beau Gérard Philippe … mais jamais de film de terreur avec mon instit’ !
La terreur au cinéma m’est tombée dessus ado, au Lycée, où l’on nous a projeté Nuits et Brouillards. Ce fut un choc d’une violence inouïe. Voir comment l’extermination était organisée de façon rationnelle et sans état d’âme, le quotidien des camps, la torture. Les images m’ont percutée de plein fouet, j’ai lu pendant plusieurs années tout ce que je pouvais trouver sur le sujet, jusqu’à en faire des cauchemars. J’ai décidé de ne plus regarder aucun film d’horreur.
Mais j’ai toujours l’amour du cinéma, qui a gardé ce côté fête, magie de mon enfance… et je l’ai transmis, je crois…
Bonjour,
Moi, c’était la première fois que j’allais au cinéma et c’était Blanche neige et les 7 nains avec la méchante sorcière.
merci encore pour ce concours.
Bonjour la Mare aux mots!
Encore un très bon mercredi en compagnie de Bertrand Santini que j’apprécie. J’aime son univers et c’est avec plaisir que je participe!
Le film qui m’a impressionnée étant gamine, est “Qui veut la peau de Roger Rabbit?”. Je devais avoir 7 ans et le fait de mélanger des dessins animés avec un film avec de vrais acteurs me perturbait. Et du coup, les personnages de dessins animés étaient inquiétants!!
Bon mercredi brumeux!!
Le film qui m’a terrifié enfant c’est “ça”, ce clown tueur est tout simplement horrible et j’étais bien trop jeune pour voir ça !!!
Merci la mare aux mots !
Merci beaucoup pour ce concours! Ce livre me tente beaucoup!
Un des films qui m’a terrifiée enfant est “Willow” et que je ne peux toujours pas revoir…
Bonne chances à tous!
Blandine.
Bonjour la mare,
Merci pour ces deux interviews.
Je participe avec plaisir.
Je ne vais pas être originale mais moi c’est les dents de la mer. Il a encore tellement d’impact que j n’arrive plus à me jeter dans la mer sans crainte. ¨Ce requin me hante sans cesse si bien que j’ai dû arrêter la planche à voile…
Du coup ce livre me permettrait d’entamer une thérapie…
Le clown ça aussi “il est revenu” juste horrible !!! grrrrrrr
Bonne journée,
Maeva
Bonjour et merci pour ce concours
Le film qui m’a terrifiée petite, c’est E.T.
Je l’ai vu au cinéma et la dramaturgie qui précède la découverte de E.T. par Eliott me faisait très peur. La nuit, la lueur bleue dans le noir, la musique et la première vision de cette “créature”, j’étais terrorisée.
Ma
oups, validé trop tôt !
Maintenant, c’est un film que j’adore mais la première fois que mes enfants le verront, je leur serrerai fort la main sur cette scène !
Bonjour,
Je me demandais quand Bertrand “French Neil Gaiman” Santini allait venir grossir les rangs des auteurs interviewés ; c’est maintenant chose faite ^^
Je participe avec plaisir à votre sympathique concours.
L’un des films qui m’a terrifié quand j’étais gamin était SOS Fantômes 2. J’avais été le voir avec mon papa et mon petit frère dans un immense cinéma en ville. Rien ne manquait : bonne ambiance, du popcorn. Mais une fois le vilain de l’histoire, Vigo, tentant de sortir de la peinture où il était retenu captif, j’ai enfoui mon visage dans mon anorak et je n’ai relevé la tête que pour apercevoir le générique de fin. Je n’ai vu aucune image du film, mais je pense qu’imaginer ce qui se passait derrière ce fin morceau de tissu m’a plus flanqué la trouille que le reste.
Ça a été les 90 minutes les plus longues de ma vie (d’enfant) 😉
Voili voilà.
Promis, je ne me perdrais sur le chemin en quittant la mare 😉
Bonsoir
Ben, moi, ce n’était pas véritablement un film mais plutôt une émission et quelle émission !!!! “La 4° dimension” des frères Bogdanov !!!! Elle était diffusée le samedi après-midi et … je ne pouvais me décoller de la télé, bien sûr !!!! Mais toutes les “saturday nights”, c’était la même chose : cauchemar, angoisse et frayeur … Non, la SF, ce n’était vraiment pas fait pour moi ou bien, JE n’étais pas faite pour ça !!! C’est encore vrai aujourd’hui … (Et encore, ils n’avaient pas la tête qu’ils ont aujourd’hui, les frères !!!!………)
Tous les ouvrages de Bertrand Santini sont sur ma LAL !!!!!!
Merci … A bientôt …
bonsoir, et merci pour le concours!
Souvenir de mes 5 ans. Première sortie au cinéma en famille, pour E.T… A l’apparition du petit extraterrestre, j’ai tellement hurlé et pleuré que nous avons dû sortir du cinéma…
Bonsoir
Merci pour ce cadeau ! Moi quand ma marraine me gardait ils avaient l’habitude elle et ses frères de regarder X files, je faisais semblant de pas regarder mais je n’en ratais pas une miette et je faisais pleins de cauchemars après !! Je croise les doigts
Bonne soirée
Bouhhhhh moi pas un film mais un épisode en particulier des contes de la crypte….plein d’humour….noir et horrible….ça m’amusait mais un jour j’ai voulu en regarder un épisode seule j’ai arrêté net ! Le regarder en famille était beaucoup plus rassurant! Et aujourd’hui je serais incapable de regarder un truc pareil!!!!!! 🙂
gggg
Oups, j’ai eu un soucis !
Bon, je disais que j’ai lu à mes 3 enfants (3, 7 et 9 ans) Le Yark tout récemment à mes enfants (suite aux conseils de La Mare). On s’est vraiment régalé de cette histoire et je serai bien curieuse de découvrir Jonas le Requin 😉
Je parlerai donc de ma petite soeur qui, a l’âge de 3 ou 4 ans, avait enchainé des nuits de cauchemars suite à un épisode de… Caliméro ! L’atroce Caliméro… On en rit encore !
Mais c’est vraiment pas zuste….
Moi j’ai eu peur des Gremlins…
Le yark est GÉNIAL !!! Et je suis ravie de participer pour Jonas le requin 🙂
Alors je suis une grande trouillarde, et j’ai un peu peur de tout. Mais enfant, j’avais vu une série ou des gens étaient pendus, sur une île. Terrifiant. Je ne me souviens plus du titre mais c’était ARGGGG cauchemardesque !!!
bonjour ,merci beaucoup
sans hésitation : les dents de la mer
merci pour tout ,agréable dimanche
Je n’en reviens toujours pas mais le film qui m’avait terrorisé était Hibernatus avec De Funès vu lors d’un réveillon du jour de l’an chez ma grand-mère qui me gardait. J’ai revu ce film depuis et je suis toujours étonnée de toutes ces nuits de cauchemars qui ont pu suivre le visionnage de ce film.
Freddy!!! (je ne sais pas quel épisode…)
De mon souvenir, mon frère avait récupéré la cassette de la collection de mon père. On a regardé la video un jour après l’école avec ses copains.
Grosse frayeur pour moi qui devait avoir 7-8 ans! J’ai encore les images en têtes!
Merci pour ce concours! Bonne soirée
Oh la la, moi c’est sans hésitation la “forêt d’émeraude”. Traumatisée, surtout qu’en plus c’est mon tout premier souvenir de cinéma… je me demande quand même pourquoi mes parents m’avaient emmenée voir ça petite… mais heureusement, ça ne m’a pas écœurée du grand écran, puisque je travaille aujourd’hui dans l’audiovisuel, ouf!
Merci pour ce concours 😉
Bravo à Moyns Christine !