Cette semaine, nous accueillons un auteur-illustrateur dont l’univers invite au voyage, François Place. À l’issu de l’interview, vous pourrez tenter de remporter son ouvrage Le sourire de la montagne (que nous avons chroniqué ici) qui traite de la démolition des Bouddhas de Bamyans par les talibans en 2001, triste précédent aux destructions en cours dans le Sud de la Syrie. Enfin, c’est Andrea, professeure d’allemand qui nous présentera les livres qu’elle utilise dans sa classe. Bon mercredi à tous !
L’interview du mercredi : François Place
Avez-vous toujours su que vous vous destiniez à faire du dessin et de l’écriture votre activité professionnelle ?
Cela remonte à mon adolescence. C’est pour cette raison que j’ai choisi, juste avant le bac, de tenter l’école Estienne qui se présentait comme une très bonne préparation aux arts graphiques.
Effectuez-vous beaucoup de recherches graphiques et historiques pour chaque nouveau projet ? Combien de temps dure cette préparation ?
Je passe effectivement beaucoup de temps à préparer mes illustrations en faisant des recherches, autant par nécessité que par plaisir, et au risque, bien souvent, de me perdre dans ce vagabondage dans les documents.
Votre écriture est très imagée, comme si vous étiez attaché à transmettre le moindre détail de la silhouette d’un personnage, ce que pourrait faire un dessin en un coup d’œil. Comment choisissez-vous votre mode d’expression ? Pourquoi privilégiez-vous parfois le dessin parfois les mots ?
C’est difficile pour moi de dire s’il faut privilégier le dessin ou l’écriture. Pendant la phase de préparation, j’ai tendance à les considérer comme des modes d’expression jumeaux et complémentaires. Les notes et les croquis s’accumulent sans schéma préconçu, je passe d’une lecture à l’exploration iconographique sans me fixer. Mais il y a un moment où le texte doit l’emporter, c’est-à-dire prendre une forme quasi définitive, ne serait-ce que pour présenter à l’éditeur une version à partir de laquelle on peut commencer à travailler sur la maquette, avec quelques croquis pour indiquer l’esprit que prendront les illustrations.
Dans vos histoires, les livres tiennent une place ambiguë. Ils sont à la fois une source de connaissance du monde, comme des pourvoyeurs de mensonges et de grands dangers, à l’image du livre d’Archibald qui révèle au monde l’existence des Derniers géants et met leur vie en péril. D’où vous vient ce rapport particulier avec l’objet « livre » ?
J’ai l’impression qu’il y a parfois un malentendu sur la fin de cet album. Archibald Leopold Ruthmore provoque le malheur et la destruction du peuple des géants qu’il a rencontrés parce qu’il veut à tout prix, et pour des raisons de notoriété savante, révéler le secret de leur existence. Il utilise pour cela tous les moyens à sa disposition dans la polémique qui l’oppose aux autres savants : publications, journaux, conférences. Mais ce sont les livres qui jouent le premier rôle dans sa campagne de « médiatisation » : question d’époque. Aujourd’hui, il passerait par les canaux plus immédiats et plus spectaculaires qu’offrent les écrans de toutes sortes.
J’aime trop la lecture pour la considérer comme un danger. Je pense au contraire qu’il faut défendre plus que jamais les livres, la librairie et la lecture publique. Et, quand j’oppose dans un conte la culture savante, issue de l’écriture, à une culture plus « sauvage » issue de l’oralité, l’essentiel de mes sources sur cette dernière vient de mes propres lectures ! Un des tout derniers livres que j’ai lus est Le monde jusqu’à hier de Jared Diamond qui dresse une comparaison condensée entre les sociétés traditionnelles et les sociétés dites « avancées ».
Quelles étaient vos lectures d’enfance ?
Assez variées : des bandes dessinées qui m’enchantaient (Tintin, Lucky Luke, Valérian, Blueberry, des séries en bibliothèque rose ou verte, les collections « contes et légendes », et « mille soleils » puis des Jules Verne et Alexandre Dumas, une version allégée de Moby Dick, etc… avec un penchant pour l’aventure…)
Vous avez reçu de nombreuses distinctions pour vos ouvrages. Quel effet cette reconnaissance a-t-elle sur votre travail ? Est-ce grisant ?
Je suis reconnaissant de cette reconnaissance ! Il y a des moments où l’on doute, on fatigue, on n’y voit moins clair et moins loin, et c’est une chance de recevoir, de temps à autre, un clin d’œil ou un coup de chapeau. Comme dans tout travail solitaire, on a besoin d’un regard extérieur. Parfois c’est pour une critique, parfois pour une louange… C’est difficile de ne pas préférer la seconde à la première…
Vous avez collaboré à plusieurs reprises avec Timothée de Fombelle, pouvez-vous nous en dire plus sur ce que vous percevez de son univers ?
C’est juste de parler à son égard d’« univers ». D’abord parce qu’il pratique avec bonheur des écritures très différentes, roman, théâtre, scénario, ensuite parce qu’il a commencé à déployer un monde dont nous n’avons vu que les premières portes, et pas des portes dérobées ! Je suis admiratif de son énergie, de son imagination, de la drôlerie de ses dialogues, de sa capacité à nous faire partir dès les premières pages. J’ai adoré Tobie Lolness, comme beaucoup de lecteurs : j’avais soudain l’âge du héros.
« La connerie des hommes », pour reprendre l’expression utilisée par le mentor du héros de La douane volante, est souvent à l’œuvre dans vos livres, en particulier lorsqu’elle conduit à la destruction. Vous adressez-vous à la jeunesse pour lui faire passer un message ?
Sincèrement, je ne sais pas qui c’est, la jeunesse. Je n’ai aucune envie de lui donner des leçons. Je raconte des histoires et je croise les doigts pour qu’on les lise. Je les écris et les dessine en m’immergeant autant qu’il m’est possible et comme j’aime les ciels tourmentés de Stevenson ou Conrad, j’avoue qu’il m’arrive parfois d’aborder des rivages un peu sombres.
Quant aux personnages, il faut bien leur attribuer des pensées, des songes, des paroles, un for intérieur… Le père Braz qui parle, dans La Douane volante, de la connerie des hommes, est bien placé pour la dénoncer, puisqu’il pressent la catastrophe que sera le déclenchement de la guerre de 14 pour sa chère Bretagne.
Vos personnages ont une vie spirituelle riche, vous vous intéressez beaucoup aux croyances et aux rites. Pensez-vous que la spiritualité soit essentielle dans la vie des hommes ?
Je partage avec beaucoup de mes contemporains une perception inquiète du monde, devant l’épuisement accéléré des ressources de la planète. Les injonctions d’innovation, de créativité, de rentabilité, le mythe d’un progrès continu, irréversible et inéluctable, bref, tout ce flot de discours et d’images auxquels nous sommes soumis pèsent de façon continue sur notre existence. Je pense qu’il faut ré-enchanter le monde, chacun à notre échelle et selon nos moyens, le regard, l’écoute, la parole, les gestes, la poésie, le rire, et qu’il n’est pas obligatoire de croire pour cela. Le divin est une croyance, le spirituel une nécessité.
Le tome 4 de Lou Pilouface sera en librairie en juin 2015, quels sont vos autres projets en cours ?
Le tome 5 ! Et une re-parution de l’Atlas des géographes d’Orbæ.
Bibliographie sélective :
- Angel, l’indien blanc, Casterman (2014).
- Lou Pilouface, tome 1 : Passagère clandestine, Gallimard Jeunesse, (2014).
- Le vieil homme et la mer, illustration d’un texte d’Ernest Hemingway, Gallimard Jeunesse (2013).
- Le sourire de la montagne, Gallimard Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le secret d’Orbae, Casterman (2011).
- La douane volante, Gallimard Jeunesse (2010).
- La Fille des Bataille, Casterman (2007).
- Tobie Lolness, illustration d’un texte de Timothée de Fombelle, Gallimard Jeunesse (2006).
- Le prince bégayant, Gallimard Jeunesse (2006), que nous avons chroniqué ici.
- Le vieux fou de dessin, Gallimard Jeunesse (2001).
- Le royaume de Kensuke, illustration d’un texte de Michaël Morpugo, Gallimard Jeunesse (2001).
- Les Derniers Géants, Casterman (1992).
Retrouvez François Place sur son site internet.
Concours :
Grâce aux éditions Gallimard Jeunesse, l’un-e de vous va pouvoir remporter un exemplaire de l’album Le sourire de la montagne. Pour tenter votre chance, dites-nous quel est votre ouvrage préféré de François Place (si vous n’avez rien lu de lui, vous pouvez nous dire que vous avez justement envie de le découvrir avec cet ouvrage, vous participerez aussi !). Vous avez jusqu’à mardi 20 h ! Bonne chance à tou-te-s !
Dans la classe d’Andrea
Régulièrement, un-e instituteur-trice nous parle de livres de sa classe. Ouvrages qu’il-elle aime lire aux élèves, ouvrages que ses élèves aiment particulièrement, livres du moment ou éternels… Les maître-sse-s connaissent bien la littérature jeunesse, nous leur donnons la parole (et si vous voulez être un des prochains invités envoyez-nous un mail à danslaclassede@lamareauxmots.com). Cette semaine, c’est Andrea qui nous parle des livres de sa classe. Andrea enseigne l’allemand dans une école primaire à Lille, elle anime des ateliers de langue en périscolaire et propose des lectures d’albums en allemand pour enfants dans des librairies et médiathèques de la métropole lilloise.
Les enfants aiment entendre des histoires. Ils sont captivés par celles-ci et ne cherchent qu’à comprendre l’histoire à travers les images et à connaître la suite. Les albums pour enfants sont donc pour eux un support idéal pour se familiariser avec une langue étrangère et découvrir une autre culture. La lecture à voix haute leur permet de s’imprégner du rythme et de la musicalité de la phrase allemande.
Mon objectif n’est pas seulement de permettre aux enfants de découvrir la langue allemande, mais aussi de leur faire connaître des auteurs et illustrateurs germanophones. Les albums que je vais vous présenter ont tous été traduits en français. Ils sont adaptés à des enfants de 3 à 5 ans.
Un grand classique de la littérature jeunesse : De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête (Milan) de Werner HOLZWARTH et Wolf ERLBRUCH.
Une petite taupe sort la tête de la terre et reçoit aussitôt un gros caca sur la tête. Elle cherche le coupable parmi les animaux de la ferme. Chacun lui prouve cependant que ce n’est pas lui qui a fait ce cadeau en lui donnant un exemple « en direct » de son caca. La taupe finira par démasquer le coupable et ira se venger. À sa façon.
L’album de Werner Holzwarth est un grand classique de la littérature enfantine – il y a 26 ans déjà la petite taupe sortait son nez du trou. L’histoire est simple (sans beaucoup d’action) et s’appuie sur la répétition. Il y a la répétition des rencontres d’animaux de la ferme et surtout de la question – réponse : « Est-ce toi qui m’as fait sur la tête ? » – « Moi ? Mais non, voyons ! Moi, je fais comme ça ! »
Le charme de l’album doit beaucoup à cette interaction texte – illustration et à leur disposition sur la double page. Sur la première quand la petite taupe pose la question nous voyons la tête de l’animal, et sur la deuxième quand l’animal répond nous voyons son postérieur. De plus les proportions, les dimensions et les formes sont respectées entre les différents personnages et leurs excréments. Et c’est à nouveau le texte, l’onomatopée, qui reproduit à merveille la façon de faire caca propre à chaque animal, par exemple « splatschh » pour le pigeon et « pouf, pouf, pouf » pour le cheval.
Wolf Erlbruch capte dans ses illustrations l’essentiel du texte et y met beaucoup d’humour dans les détails : ainsi la petite taupe porte des lunettes, des chaussures, et son pelage aux pattes de derrière se termine en bas en forme de jambes de pantalon.
Ce sont, en effet, ces superbes illustrations sans fioritures ainsi que les répétitions multiples qui permettent aux débutants en allemand de comprendre l’histoire.
Un autre héros bien connu est Anton d’Ole KÖNNECKE. Mon album préféré de la série, c’est Anton et la feuille (l’école des loisirs). Un beau jour d’automne, Anton ramasse les feuilles tombées. Il a une belle pile, mais il en manque une que le vent emporte ! Lancé à sa poursuite, Anton est bientôt rejoint par ses amis, Lukas, Greta et Nina.
Le style d’Ole Könnecke séduit par des illustrations sobres et des phrases courtes et descriptives. Chaque image est resserrée sur le personnage principal, Anton, et sur ses amis, au trait noir et dans des couleurs automnales sur fond blanc. Le texte minimaliste et répétitif et surtout les illustrations expressives fournissent un repère idéal pour les débutants en allemand comme pour les élèves de maternelle.
Cet album dépeint une belle situation d’entraide, de joies partagées et montre l’infinie patience que les enfants peuvent manifester.
Manuela OLTEN nous présente un tout autre genre de héros. Les petits mecs (Seuil) n’ont peur de rien et trouvent que « les filles sont tellement ennuyeuses ! » : elles sont trop occupées à coiffer leurs poupées, elles sont peureuses et dorment avec leur nounours. Les deux mecs s’en donnent à cœur joie et sautent sur leur lit. Le texte minimaliste est également en mouvement : des lettres en rouge et bleu grandissent en largeur proportionnellement au ton triomphal des garçons.
La fin de l’histoire met les deux sexes sur un pied d’égalité. Les remarques avec lesquelles les deux mecs se moquent des filles perdent de leur puissance. Quand ils prennent peur à leur tour, ils se réfugient chez leur sœur et ses nounours.
Manuela Olten a capturé et caricaturé les clichés courants sur les deux sexes avec beaucoup d’esprit d’observation.
Les enfants aiment les rimes et jouer avec les mots. Le poème Le cinquième (l’école des loisirs) a été écrit par le poète autrichien Ernst JANDL, le maître des jeux de mots. Norman JUNGE a conçu le poème comme un livre d’images avec plusieurs jouets cassés qui sont en attente de leur visite chez le docteur réparateur de jouets. Junge révèle certes la chute du poème, mais la mine et la tenue mettent l’individualité de chaque patient en avant. On compatit avec les jeunes patients qui attentent anxieusement dans cette sombre salle d’attente et qui disparaissent, chacun à leur tour, derrière une porte bien mystérieuse.
Comment un cochon se transforme-t-il en souris, une chèvre en lapin ou un hibou en poisson ? Par des associations et des rimes. Dans son magnifique livre illustré, Un deux trois et toi (Être éditions), Nadia BUDDE révèle son amour pour les rimes et les jeux de langage. Trois termes liés de par leurs thèmes sont suivis, sans cohérence évidente, par le nom d’un animal qui rime : trois garçons, « André, Rémi, Milou » et un loup, puis trois loups, « costaud, moyen, ronchon » et un cochon.
Le style de dessin de Nadia Budde est simple. Des contours noirs, une sélection limitée de couleurs et un arrière-plan réduit suffisent à faire vivre les personnages qui ressemblent à des caricatures. Ce livre d’images poétique invite les jeunes lecteurs à répéter les rimes et à en trouver d’autres.
Le blog d’Andrea : http://buecherwurm-bibliophage.blogspot.fr.
Je ne lis pas que le vendredi.
Bonjour je n’ai rien lu de François Place mais je participe volontiers. Ce sera l’occasion de le découvrir.
Merci Virginie
Oh !! J’ai rencontré François Place ce we au salon des livres jeunesse de La Rochelle ! Ma fille s’est fait dédicacer 2 livres de Pilouface, petite héroïne que nous découvrons. Elle était super heureuse de le voir dessiner si vite et si bien ! Deux bien jolies dédicaces 🙂
Moi, j’avais bien envie de découvrir “Les derniers géants”. Les illustrations et ce titre mystérieux m’attirent. Alors, pourquoi pas lors d’une prochaine rencontre, ou tout simplement chez mon libraire ! En attendant, j’ai très envie de gagner, tiens !!
Merci pour cet interview qui tombe à pic !
hé bien, je n’ai jamais rien lu de françois place mais rien que les illustrations de couverture donnent envie! ça sera peut-être l’occasion?
Bonjour !
Moi, non plus, je ne connais pas vraiment François Place…
J’ai juste entendu parler (en bien) d’Angel, l’indien blanc.
Bonne journée
Melle G
J’ai adoré Les derniers géants qui est un livre très poétique.
Bonne journée
Je ne connais aucun de ses livres mais ce sera l’occasion 🙂
Merci pour ce concours! Les derniers géants est mon livre préféré de François Place, très touchant.
Bonne continuation!
Sans hésitation, mon préféré est “Les derniers géants”, pour moi le meilleur album de tous les temps (mais je ne les connais pas tous !) . J’aime beaucoup aussi “Siam” (Auteur Daniel Conrod) et on le relit très souvent à la maison… Merci pour cette rencontre !
J’ai eu l’occasion de le rencontrer lors d’une dédicace dans une petite librairie bordelaise, c’est quelqu’un de très ouvert à la discussion. J’adore Le dernier des géants que j’ai pu lire à une classe de cM2 qui avait ADORÉ !
Bonsoir,
J’aime beaucoup “le roi des trois orients”.
Bonjour,
Moi j’aime beaucoup le roi des trois orients.
Hey la mare!
Je ne connais pas les livres de François place…l’occasion de découvrir!
Merci!
Hum…Difficile de choisir entre La fille des batailles et Le dernier des géants…Mais bon, je dirais Le dernier des géants parce que c’est le premier que j’ai lu de lui y’a environ 3 ans et que ça m’a donné envie de découvrir tout le reste !
Bonne journée La mare au mots !
bonjour et merci pour ce chouette concours je tente volontiers je croise les doigts
je ne connais pas du tout mais j’aimerais bien découvrir
bonne journée!
Je ne connais pas cet auteur mais je veux bien participer pour le découvrir ! Merci !
Ce que je découvre des couvertures de François Place me plait beaucoup. J’aime son univers. J’ hâte d’en découvrir plus !
A très bientôt
Et bien moi je vais citer Le vieux fou de dessin sur lequel j’ai eu au dernier salon de Montreuil une belle dédicace. Alors je tente ma chance !
Bonjour
Je ne connais pas encore François Place, mais l’interview et les commentaires élogieux me donnent très envie de découvrir ses livres!
J’aime beaucoup l’Atlas des Géographes d’Orbae (comme toutes les géographies imaginaires.)
L’univers de François Place est toujours beau, sensible, original, loin des facilités de l’exotisme traditionnel.
Merci à la Mare aux Mots pour ce concours !
J’aime l’univers de François Place. Je l’ai découvert à travers “Le vieux fou de dessin” que j’ai adoré et conseillé à plusieurs personnes autour de moi. Je participe avec plaisir à votre concours. Merci.
J’ai découvert Francois Place avec les Derniers géants qui fut un coup de cœur, puis suis tombée sous le charme de ATLAS DES GÉOGRAPHES D’ORBAE. Dont je regrettais jusqu’à ce que je lise l’interview qu’ils ne soient plus publiés … Mais il semblerait qu’il y ait de l’espoir !
J’ai eu la chance de voir par hasard une expo de ses originaux lors de la visite de l’abbaye de Fontevraud…. Une pure merveille
Bref, je suis fan !
Bonjour et merci pour ce chouette concours ! J’ai beaucoup aimé LE SECRET D’ORBAE ! Belle semaine !
Difficile de choisir entre tous les livres de François Place, tellement excellents.
Peut-être la Douane volante et / ou Le Vieux fou de dessin.
J’aime aussi beaucoup ses illustrations des livres de M. Morpurgo.
Je viens seulement de découvrir Lou Pilouface et je me régale déjà, chouette série pour les plus jeunes.
Bonjour,
Je ne connais pas les livres de francois Place mais c’est justement l’occasion de le faire !
Merci pour le concours
Bonjour je ne connais pas francois place ce serait donc pour moi l’occasion de le découvrir
Merci pour le concours
Bonsoir
pour ma part cela serait une totale découverte, et je suis certain que je serais ravi a l’issu de la lecture, mon instinct ne me trompe jamais 🙂
merci a vous pour ce rdv 🙂
bonne soiree
Bravo à Sandra