Aujourd’hui, c’est Maria Jalibert qui a accepté de répondre à nos questions. On adore son univers, on avait envie d’en savoir plus sur elle et sur son travail. Nous vous proposerons d’ailleurs de tenter de gagner son dernier album, Le Joyeux Abécédaire, à la suite de cette interview. Ensuite, pour notre rubrique Quand je crée, c’est dans l’atelier d’Antoine Guilloppé que nous nous sommes glissés. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Maria Jalibert
Le joyeux abécédaire, votre nouvel album, sort aujourd’hui même chez Didier Jeunesse, pouvez-vous nous en parler ?
C’est très simple, j’ai pris l’alphabet, j’ai pris un stock de petits jouets et j’ai malaxé dans tous les sens.
Dans cet album les balèzes portent des brontosaures, les béliers sont bien brossés, les maïs sont masqués et les fuyards s’enfuient sur des fers à friser.
Les rôles principaux et secondaires sont tenus par une ribambelle de petits jouets de pacotille made in China, pour la plupart.
Vous aviez déjà utilisé ce même principe pour Bric-à-Brac, d’où vous vient cette passion pour les jouets ?
Je ne dirai pas que c’est une passion parce que, mis à part une petite collection de surprise Kinder datant d’il y a 20 ans, je ne m’intéressais pas plus que ça aux jouets. Je dirais plutôt que c’est mon matériau du moment, celui avec lequel je crée des albums.
Par contre ce que j’adore par-dessus tout c’est la chasse au trésor pour les trouver. Pour constituer le stock dans lequel je pioche aujourd’hui j’ai d’abord récupéré tous les jouets de mes enfants quand ils ont grandi mais j’ai aussi passé de longs moments à Emmaüs à fouiller dans des caisses à la recherche de petits éléments, à trier avec le sentiment que je dénicherais la merveille, la pièce rare. Quand je parle de pièce rare c’est l’élément qui me manque pour terminer une composition : les jouets orange quand je travaillais à la page « Orange rangé » de Bric à Brac ou le saucisson que je n’ai jamais trouvé quand j’ai voulu composer un « Saut à ski sur saucisson » pour l’abécédaire.
J’avoue que j’ai quand même une grande tendresse pour ces petits bidules en plastique. Parfois je tombe sur une « madeleine », un jouet que j’ai sûrement eu petite et je l’embarque. Parfois je tombe sur une surprise Pif-gadget, un cadeau Bonux, ça m’émeut et je les embarque aussi malgré le manque de place dans mon atelier. De toute façon je me fiche complètement que le jouet soit ancien, qu’il ait de la valeur ou pas, c’est ce qu’il représente qui m’intéresse, ce que je vais pouvoir en faire et le rôle qu’il va tenir dans mon projet. C’est un matériau ludique et rigolo mais qui, je m’en aperçois de plus en plus, présente pas mal de contraintes (d’échelle, de couleurs, de représentation…) et m’oblige souvent à trouver des solutions et à m’adapter. Je sais que je ne peux pas tout raconter avec le jouet.
Pourriez-vous nous parler du processus de création pour ces deux albums en particulier ?
J’ai un processus de création, peut-être un peu désordonné, qui se traduit par des allers-retours entre mon carnet, dans lequel je note des idées, et des essais de compositions de jouets que je peux faire spontanément, sans réfléchir, l’un alimentant l’autre. Quand une ligne, qui me paraît intéressante, se dessine, je décide de la suivre. Parfois elle m’amène quelque part, parfois c’est une impasse. Pour Bric à Brac l’idée de collection et de tri m’intéressait, j’avais envie de proposer à l’enfant un imagier où des petits jouets seraient organisés de différentes manières. J’ai donc commencé avec des critères simples de couleurs, de contraires et puis progressivement les critères se sont croisés, se sont affinés, les jeux de mots se sont invités et je me suis laissée prendre au jeu.
Le travail de l’abécédaire, lui, a commencé par un vaste rangement des jouets et un classement par lettres. Parce que je savais que j’en oublierais sûrement j’ai littéralement épluché le dictionnaire de la lettre A jusqu’à la lettre Z en listant des mots que je pouvais potentiellement trouver sous forme de jouets. Puis j’ai créé une multitude de compositions en faisant interagir les jouets de même lettre entre eux ce qui a donné des résultats parfois assez étonnants du type « Espadon essayant d’étriper un extra terrestre à épée », « Pelleteuse à piment et petit-pois » ou « Dépanneuse de dindon ». Le travail d’écriture et de composition des jouets s’est fait en même temps,
Au fur et à mesure j’ai pris toutes les compositions en photo en multipliant les propositions. Puis à un moment donné je me suis arrêtée pour laisser reposer. Lorsque j’ai repris le travail il était temps de dégraisser, de faire des choix. Tout n’était pas bon, certaines compositions fonctionnaient tout de suite, d’autres étaient plus faibles, moins drôles. Didier Jeunesse m’a beaucoup aidé dans ce travail de sélection, on a discuté, argumenté, certaines lettres ont été regroupées, on a essayé de trouver une fluidité sur l’ensemble du projet, ménager quelques respirations aussi pour éviter le côté trop « profusion ». Lorsque tout a été calé j’ai fixé toutes les petites compositions sur des grandes plaques de carton blanc, tout enfourné dans ma voiture et je suis partie direction Toulouse pour le shooting : deux jours de prise de vues minutieuses. Didier Jeunesse s’est ensuite chargé de finaliser la maquette.
En général, même si le travail est loin d’être fini, le moment de la prise de vue des compositions signe pour moi la fin du projet et me libère l’esprit pour en commencer, ou en continuer un autre.
Vous avez aussi sorti des albums d’un style très différent chez Points de suspension, vous pouvez nous en dire quelques mots ?
Ce sont mes albums de jeunesse : mon tout premier abécédaire entre autres, réalisé il y a 18 ans avec Claire Benedetti. C’était des projets dans lesquels j’aimais bien travailler en mélangeant plusieurs techniques : la peinture, le collage, des grattages, du monotype… Faire des petites installations dans de minuscules coquilles de noix ne m’effrayait pas. Points de Suspension m’a donné un espace pour réaliser des livres qui me tenaient vraiment à cœur. C’est précieux.
Après La balade de Céleste Roselière, mon dernier livre autour du voyage, j’ai ressenti le besoin de me renouveler, de changer ma manière de travailler et d’explorer d’autres territoires. Je crois que j’étais un peu vide d’idées, il fallait que quelque chose évolue. L’idée d’un travail autour de la collection est arrivée et avec lui un nouveau matériau : le petit jouet en plastique de pacotille. Je me suis lancée dans la création de Bric à Brac tout en réfléchissant à tout ce que je pourrais faire d’autre avec cette mine de jouets. Finalement le matériau a provoqué les idées et a été comme une sorte de terreau dans lequel je continue de puiser.
Mes projets avec Points de Suspension ne se sont pas arrêtés pour autant, ils ont publié dernièrement 10 moutons, 9 dinosaures un petit album à décompter dans lequel j’ai utilisé des jouets en les mettant en scène dans des paysages réalisés à l’ordinateur.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Après un bac littéraire et une année passée à papillonner en fac d’histoire de l’art, je suis entrée à l’école des Beaux-Arts de Toulouse où j’ai passé 5 ans. Là-bas j’ai dessiné, peint, sculpté, photographié, appris la véritable recette de la tortilla, exploré les caves de l’école, participé à quelques fêtes, quelques expositions, quelques publications, quelques voyages. Au bout de 5 ans j’ai eu besoin d’un enseignement plus professionnel je suis partie à Bordeaux où j’ai obtenu un DUT Métiers du Livre en année spéciale qui m’a amené à travailler en librairie près de Toulouse.
L’école de Beaux-Arts ne formait pas du tout à l’illustration jeunesse, au contraire, en option Communication on évoluait dans l’art conceptuel avec des profs qui attendaient de nous beaucoup de discours sur nos œuvres, j’avais un peu de mal avec ça. Moi, nourrie par mes lectures d’enfance, je rêvais d’illustrer un album. Tout en continuant à travailler en librairie j’ai commencé une série de peintures d’animaux qui, petit à petit, avec les textes de Claire Benedetti, est devenu un abécédaire et a été publié par les éditions Points de Suspension puis d’autres projets se sont ensuite enchaînés.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Il y avait beaucoup de livres à la maison quand j’étais jeune. J’ai appris à lire avec Les Belles Histoires de Pomme d’Api puis les J’aime Lire dans lesquels j’aimais reconnaître les styles des illustrateurs : Frédéric Clément, Claude Ponti, Claude Lapointe, Yvan Pommaux et bien d’autres. J’adorais les histoires de Nicolas de Hirsching que j’ai rencontré plus tard, il dédicaçait à côté de moi au Salon du livre de Montauban.
J’aimais Crictor, Adélaïde, Émile de Tomi Ungerer, La Chambre de Sarah, Pierre et Paul de Maurice Sendak dans la collection Renard Poche de l’école des Loisirs avec la petite BD du renard rose en quatrième de couverture.
J’aimais les belles illustrations de Joëlle Boucher dans Amandine ou les deux jardins de Michel Tournier, la sensualité du Porculus d’Arnold Lobel quand il se plonge dans son bain de boue et le Mais je suis un ours de Frank Tashlin, petit album qui me paraissait assez étrange.
Plus tard j’ai lu Mon amie Flicka de Mary O’Hara qui est et restera LE roman de mon enfance et que j’ai tellement aimé que je n’ai jamais osé le relire depuis de peur d’être déçue.
Quels sont les illustrateurs.trices dont le travail vous touche plus particulièrement aujourd’hui ?
Le travail d’Anne Brouillard, de Fabienne Burckel, de Frédéric Marais, d’Olivier Besson, de Gilles Bachelet…
Yann Fastier et son tempérament d’explorateur dans le sens où il n’hésite pas à se renouveler graphiquement dans chacun de ses albums.
Les illustrations de Yann Nascimbene et notamment les couvertures de la collection Page Blanche.
Quelques mots sur vos prochains ouvrages ?
En octobre Ronds-Ronds, un petit album avec Points de Suspension.
L’année prochaine un autre projet avec Didier Jeunesse où j’utilise encore les jouets.
Et dans mon carnet une dernière petite idée, qui germera je l’espère, si le jouet ne me joue pas des tours entre temps.
Bibliographie :
- Ronds-ronds, texte et illustrations, Points de suspension (sortira en octobre).
- Le Joyeux abécédaire, texte et illustrations, Didier Jeunesse (2016).
- 10 moutons 9 dinosaures…, texte et illustrations, Points de suspension (2014).
- Bric-à-brac, texte et illustrations, Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La balade de Céleste Roselière, texte et illustrations, Points de suspension (2010).
- Oulala, texte et illustrations, Points de suspensions (2008).
- Le carnet de Théo, texte et illustrations, Points de suspension (2007).
- Les voyages d’Hyppolite Podilarius, texte et illustrations, Points de suspensions (2002).
- Yack à lire de A à Zèbre, illustration d’un texte de Claire Benedetti, Points de suspension (2000).
Le site de Maria Jalibert : http://www.mariajalibert.com.
Concours : Grâce aux éditions Didier Jeunesse, l’un.e d’entre vous va gagner le dernier album de Maria Jalibert, Le Joyeux Abécédaire. Pour participer, il vous suffit de nous parler, en commentaire à cet article, d’un jouet qui a marqué votre enfance. Le.la gagnant.e sera tiré.e au sort parmi tous les commentaires. Vous avez jusqu’à mardi 20 h. Bonne chance à tous et à toutes !
Quand je crée… Antoine Guilloppé
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour les gens qui ne sont pas créateur.trice.s eux-mêmes. Comment viennent les idées ? Et est-ce que les auteur.e.s peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur.trice.s dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement, nous demandons à des auteur.e.s et/ou illustrateur.trice.s que nous aimons de nous parler de comment et où ils créent. Cette semaine, c’est Antoine Guilloppé qui nous parle de quand il crée.
La création… comment dire… C’est assez difficile à décrire. À écrire.
La seule chose que je puisse dire de façon nette, c’est qu’il m’est quasiment impossible de travailler en dehors de mon bureau.
Le train, les hôtels, les lieux publics peuvent être des endroits de réflexions mais pas vraiment de création.
La création d’une image est avant tout mentale, je peux avoir une idée d’image en tête pendant plusieurs semaines avant de la coucher sur le papier. Tant qu’elle n’est pas évidente dans mon esprit, je ne dessine rien. C’est inutile. Je ne suis pas du genre à faire 10 croquis pour savoir comment va être mon illustration. Mes croquis sont souvent succincts, je pose quelques traits pour définir la composition et ensuite je commence à dessiner précisément les choses. Trois phases de dessin suffisent donc à créer une image. La dernière étant bien sûr la réalisation. Je dessine en écoutant de la musique ou bien la radio, des entretiens. Je n’aime pas trop le silence quand je dessine. Quand j’écris, j’écoute beaucoup de musiques de film. Cela m’inspire pour la mise en scène de mes personnages. C’est presque indispensable en fait !
Je dessine et travaille assez vite une fois que mon esprit est clair et que j’ai une « vision » de mon livre. J’aspire à aller au plus direct dans la forme. Que mes images soient le plus simples possible, qu’elles montrent l’essentiel de ce que je veux raconter. Attention, je n’ai pas dit simplistes hein ?
Je n’utilise pas de carnets de croquis, cela m’impressionne trop. J’ai toujours l’impression d’être obligé de le remplir, comme un devoir. Je n’aime pas ça. Je travaille toujours sur des feuilles volantes. Si je rate un truc, je jette la feuille, c’est plus simple pour moi.
J’essaye de créer le plus souvent dans la première partie de la journée, mon esprit est encore frais, jusqu’à 13 h. Sinon le reste du temps je peux réaliser les images au propre, ce n’est plus de la création pour moi, c’est de l’exécution.
Mon bureau a aussi plusieurs visages. Impeccable quand je commence, assez dérangé quand je travaille et terriblement en bazar à la fin.
Je ne peux pas commencer à travailler sur un autre livre si je ne range pas tout ce qui appartenait au livre précédent. La documentation, les photos, les objets…
Je dois avouer ici que l’un des moments-clés lorsque je bloque sur une histoire ou une image, c’est la sieste! Alors, là, je ne compte plus les dénouements d’histoires ou les images que j’ai trouvées en m’endormant. Un truc de fou! C’est finalement ça le plus dur dans la création, c’est de faire croire à sa famille qu’au moment où on va se coucher en pleine journée c’est pour le boulot.
Antoine Guilloppé est auteur et illustrateur
Bibliographie sélective :
- Prédateurs, texte et illustrations, Actes Sud Junior (sortira en novembre).
- Akiko la malicieuse, texte et illustrations, Picquier Jeunesse (2016).
- Tonnerre de prouts !, texte illustré par Ronan Badel, Gautier Languereau (2016).
- Le Gardien des océans, illustration d’un texte de Michaël Escoffier, Gautier Languereau (2016), que nous avons chroniqué ici.
- King Kong, texte et illustrations, Gautier Languereau (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Little Man, texte et illustrations, Gautier Languereau (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Les petits oiseaux, illustration de textes de Béatrice Fontanel, Naïve (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le voyage d’Anoki, texte et illustration, Gautier Languereau (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Les musiciens de Brême, illustration d’un texte des frères Grimm, Gautier-Languereau (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Coloriages Mystères, Gautier-Languereau (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La moufle, illustration d’un texte de Bernard Villiot, Élan vert (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Ma jungle, texte et illustrations, Gautier-Languereau (2012).
- Plein soleil, texte et illustrations, Gautier-Languereau (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Qui dit noir dit blanc, illustration d’un texte de Mario Urbanet, P’tit Glénat (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Première neige, illustration d’un texte de Marie-Astrid Bailly-Maître, Élan vert (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Pleine lune, texte et illustrations, Gautier-Languereau (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Grand blanc, Casterman (2009), que nous avons chroniqué ici.
- Akiko la rêveuse, texte et illustrations, Picquier jeunesse (2006), que nous avons chroniqué ici.
- Loup noir, Casterman, (2004), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez aussi notre interview d’Antoine Guilloppé.

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Bonjour Gabriel,
Perci pour ce super article vraiment intéressant !
Je dirai que le jouet qui a le plus marqué mon enfance c’est vraiment ma peluche doudou qui m’accompagnait partout ( photos à l’appui)
Bonne journée
Bonjour!
Merci pour ce joli concours! Pour ma petite louloute cet abécédaire serait magnifique!
Le jouet dont je me souviens le plus est le fameux tourne disque fisher price que j’ai retrouvé et déniché pour ma fille il y a quelques mois lors d’une brocante! Que de soyvenirs! Et de jolies mélodies!
Bonne journée
Bonjour!
Qu’est-ce que j’ai pu jouer à la “dictée magique”. “Quèsaco?” me direz-vous. Un petit tour dans les années 80 s’impose pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance de jouer avec:
http://www.annees-80.fr/la-dictee-magique-de-texas-instrument/
Bonne journée!
Bonjour,
il n’y a évidemment pas qu’un jouet qui a marqué mon enfance… le premier qui me vient à l’esprit est mon Tac-tac. Il était d’autant plus chouette qu’il avait 2 boules de couleurs différentes : rose et mauve!
J’adore Bric-à-brac! hâte de découvrir Le joyeux abécédaire
Merci pour ce concours!
Une barbie avec des longs cheveux et un costume genre femme d’affaire, tres 80, j’etais fan 🙂
Hola!
Le jouet qui a marqué mon enfance… Les constructions de chalets,fermes en bois type Jeujura, avec les personnages chipés ici et là (le schtroumpf côtoie le playmobil et le soldat de plomb). Ah, quand on peut inventer des histoires et des mondes, c’est génial !
V.
Bonjour,
Merci pour cet article. Je ne connaissais pas Maria Jalibert, c’est une belle découverte. Avec Antoine Guilloppé, vous ne pouvez pas vous tromper, je suis fan!
Il y a plein de jeux qui ont marqué mon enfance, je choisirai les jeux vidéos de Nintendo “Game & Watch ” Ils n’ont rien à voir avec les consoles actuelles mais mon Eliott de 5 ans s’est bien amusé, cet été, quand on est allé fouiller du coté des vieux jouets … des piles neuves et des heures de jeu. Comme sa maman plus de 35 ans plus tôt 😉
Merci pour ce concours, je croise les doigts car l’alphabet fait parti de nos journées.
Moi mon souvenir , aujourd’hui et à l’instant, c’est le télécran…Vous savez ce drôle d’écran, encadré de plastique roue avec deux gros boutons blanc à tourner. Le but était de dessiner, alors tout droit c’était fastoche! Mais pour faire des ronds, des virages, des triangles arrrg ! D’ailleurs je me demande si j’ai vraiment réussi un dessin digne de ce nom. Mais j’aimais bien. Les illustrations étaient éphémères, puisque qu’en retournant la chose et en secouant, magique, votre oeuvre disparaissait, et hop on pouvait recommencer… Non décidément c’est un chouette souvenir, en ce moment présent…
Moi mon souvenir , aujourd’hui et à l’instant, c’est le télécran…Vous savez ce drôle d’écran, encadré de plastique roue avec deux gros boutons blanc à tourner. Le but était de dessiner, alors tout droit c’était fastoche! Mais pour faire des ronds, des virages, des triangles arrrg ! D’ailleurs je me demande si j’ai vraiment réussi un dessin digne de ce nom. Mais j’aimais bien. Les illustrations étaient éphémères, puisque qu’en retournant la chose et en secouant, magique, votre oeuvre disparaissait, et hop on pouvait recommencer… Non décidément c’est un chouette souvenir, en ce moment présent…
Bonjour, très joli abécédaire; qui se plairait très bien dans ma bibliothèque! Moi mon jouet fétiche était ma machine à écrire. Je passais des heures avec mon grand frère à jouer au journaliste et à créer de petits magazines 😉 On y collait des images, des textes 😉
Bonjour
Bel article !
Le jouet qui a marqué mon enfance, c’est l’arbre magique : un arbre dont le feuillage se soulève pour dévoiler une petite maison et les personnages qui vont avec. Lui et la citrouille magique sur le même principe et qui recèle un palais. Que d’histoires nous leur avons inventées avec mes sœurs !
Des bisous
Moi, c’était un culbuto clown qui me faisait peur.. j’essayais de lui cacher le visage en le retournant, et il se redressait sans cesse, j’en avais larmes aux yeux, j’avais 5/6 ans je crois et je m’en souviens encore… j’ai fini par le balancer contre le mur 😀
Maintenant ça ba mieux, mais j’ai une sainte horreur des clowns lol
Oups, à force de vouloir aller vite… désolé pour les fautes d’orthographe !!
Bonsoir!
Un jouet qui a marqué mon enfance pourrait être le bus rouge de Fisher-price, avec ses “bonhommes ronds” comme on disait ma soeur et moi! J’y ai beaucoup joué! D’ailleurs mon fils l’a eu aussi pour son 1er Noël. Le nouveau est jaune, plus gros et musical (un peu trop! 😉 ), mais il est devenu un de ses jouets préférés aussi!
Félicitations pour vos publications, et en particulier votre dernier album, il donne envie!
Bonsoir!
C’est avec grand plaisir que je vais tenter ma chance!
Moi je me souviens surtout de la maison vulli avec laquelle moi et mes soeurs ont passé des heures à inventer des histoires! Que de beaux souvenirs!
Merci et croisons les doigts!
Bonsoir, j’ai été fan de Barbie jusqu’à très tard (peut-être 13 ans). Cette poupée a véritablement marqué mon enfance. On peut dire que c’était une amie qui a su m’accompagner/me divertir au fil des ans à travers des sessions d’habillage, de coiffage, de jeux de rôle,…Merci pour cet article et ce concours.
Bonsoir et merci pour ce concours ! Il est magnifique cet abécédaire. Le jouet qui a le plus marqué mon enfance ? Une caisse enregistreuse Fischer price…. J’y ai joué pendant des heures et des heures sur les genoux de mon grand père très très patient !
Sabine alias Bibine
Bonsoir. Voilà un livre qui plaira sûrement à mon fils qui apprend tout juste à lire.
Le jouet de mon enfance, c’est certainement la visionneuse on ne peut plus rétro qui faisait défiler des images de Tom&Jerry. Merci pour ce concours. On croise les doigts;
Bonsoir 🙂
Je tente ma chance avec plaisir ^^ Alors moi, c’est le kiki (de tous les kikis) qui a marqué mon enfance !
J’en avais de toutes les tailles, du plus petit au plus grand et ma maman leur avait fabriqué des habits 🙂
Ma fierté actuellement est que mes filles continuent d’y jouer et adorent tout autant que moi s’inventer des histoires…
Merci pour ce concours et bonne soirée
Je tente aussi ma chance. Un de mes jeux préférés quand j’étais gamine et que j’ai refilé à mes mômes (pour pouvoir y rejouer) c’est Patatras : des bonhommes en plastique à accrocher les uns aux autres depuis un socle. Quand on en fait tomber on doit ramasser. Le but étant de ne plus avoir de bonhommes. C’est génial car on peut y jouer à 2 comme à 10. On peut même y jouer seul pour le fun. Ma fille a dit un jour que c’était l’ancêtre de SOS ouistiti .
Ce jeu a été relooké il y a peu mais je préfère mes vieux bonhommes.
Sinon comme Anne-Marie j’avais un kiki de tous les kikis. Mon kiki ne me quittait jamais et un jour je l’ai oublié chez le cordonnier de la rue de la mairie. par chance on l’a retrouvé. Mais quand je passe devant l’emplacement où se trouvait cette boutique aujourd’hui disparue, j’ai toujours mon cœur qui s’emballe. J’en ai acheté à mes enfants mais ils n’ont pas accroché.
Le télécran je détestais. Et mes barbies allaient aux concerts d’Indochine et de JJG (on mettait le poste à fond et elles dansaient comme des folles).
La dictée magique, je l’ai juste voulue pour communiquer avec E.T mais ça n’a jamais marché. 🙁
Mon jouet fétiche : un trotteur TGV, le orange ! Un jouet d’une modernité absolue à l’époque, le TGV étant né quelques mois avant moi ! Je l’ai utisé très longtemps, mon frère et moi faisions des courses dans la rue piétonne devant chez nous ! Un jouet qui me conforte actuellement dans les choix de jeux que je fais pour ma fille : pas de rose, pas de paillettes (enfin ça arrive quand même de temps en temps), pas de licence, que du fun, du detournable, du mixte…parce que si j’ai pu m’éclater avec un TGV…