Ce pourrait être une spéciale « Nantes », mais c’est un hasard si ces deux-là se retrouvent rassemblés aujourd’hui. Hubert Ben Kemoun, notre invité du jour, est un auteur que nous aimons énormément, ses textes sont toujours d’une grande qualité, j’ai eu envie de lui poser quelques questions et j’ai été ravi qu’il y réponde. Pour l’avoir rencontré dans un salon, c’est quelqu’un de passionnant à écouter, j’espère que vous vous en rendrez compte dans cette interview, sinon n’hésitez pas à aller le voir lors d’une dédicace. Après cette interview, vous pourrez tenter de gagner son roman, La fille seule dans le vestiaire des garçons, grâce aux éditions Flammarion. Puis c’est avec la pétillante Natalie Tual que nous avons rendez-vous pour partir en vacances, et avec la maman de Bulle et Bob… on ne va pas s’ennuyer ! Bon mercredi à vous.
L’interview du mercredi : Hubert Ben Kemoun
Quel a été votre parcours ?
En quelques mots, j’ai commencé à écrire des dramatiques pour Radio France, il y a de cela une trentaine d’années. Des fictions policières, sentimentales, historiques. Je savais écrire des dialogues, je me suis retrouvé à écrire pour la scène, pour des compagnies de théâtre. Des idées, des sujets ne correspondaient ni à la Radio, ni à la scène, elles ont pris leur musique sous la forme de livre, voilà 22 ans aujourd’hui.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
Enfant, je n’étais pas un bon et un grand lecteur. Pourtant le livre était un objet tout à fait présent et usuel chez moi. Je ne suis devenu un vrai lecteur boulimique qu’à 13 ans, par ennui, par crainte et gourmandise pendant un long séjour d’hospitalisation qui a duré plusieurs mois. Là, j’ai attaqué tout ce qui était à ma disposition, les classiques comme les contemporains, les romans de gare, les pièces de théâtre de boulevard, les polars les plus aboutis comme les intrigues les plus improbables. Très peu de SF, assez peu de livres historiques. C’est le monde dans lequel je vivais et dans lequel je ne pouvais pas me plonger autant que je le désirais à cause de ma maladie qui m’attirait avant tout.
Quel est votre regard sur la littérature jeunesse actuelle ?
La littérature jeunesse contemporaine est selon moi un territoire de création absolu. On y trouve des bijoux incroyables (comme aussi des choses affligeantes…). Je suis un adulte qui écrit pour des enfants. Même si je n’ai pas – au préalable – de message à faire passer, nos personnages vivent des aventures qui les changent, qui les font sortir (vivants si possible) d’une situation dramatique ou dangereuse, et qui les font sortir différents. J’ai personnellement du mal avec une littérature ado qui parfois oublie cette contrainte : des adultes écrivent des histoires pour des enfants. Tous les sujets peuvent être abordés, selon les capacités et les qualités des auteurs, mais attention, comment le fait-on ? Comment sonne la dernière note du livre ? J’aime qu’elle soit ouverte et dise à nos lecteurs « le monde est pour toi, et la vie vaut le coup ». J’ai du mal avec les auteurs qui déposent leur pathos dans leurs pages, et parfois très bien, mais qui négligent la solitude du lecteur une fois le bouquin refermé.
Parlez-moi de votre dernier roman, La fille seule dans le vestiaire des garçons (que personnellement j’ai beaucoup aimé)
Et bien pour continuer sur ce que je viens de dire, Marion est une fille qui doute d’elle, de ses capacités relationnelles, de son talent (elle a de bonnes raisons pour cela) et qui va se jeter dans les bras du premier baltringue venu. Pour essayer, pour voir, pour se prouver. Elle apprendra vite qu’elle a fait vraiment le plus mauvais choix qui soit. Elle va avoir à se venger, à se faire respecter, va le faire violemment et parfaitement. Elle sortira plus grande, plus belle, plus sûre de cette histoire et de ce labyrinthe de sentiments, de rage et de détresse. J’ai mis longtemps à savoir écrire en étant une fille. Je l’ai déjà fait, mais je crois sincèrement qu’ici, Marion, même dans ses erreurs, sonne juste et fort. Ce roman est pour moi aussi rose que noir. La vie est en couleur.
Prenez-vous le même plaisir à écrire des romans comme celui-là ou Seuls en enfer ou des albums comme Le nouveau doudou ou L’épouvantail qui voulait voyager ?
Je n’écris pas sans plaisir. Jamais. On n’est pas obligé de me croire, mais, quel que soit l’âge auquel le projet est destiné, quand mes pages sont drôles, je me suis marré en les écrivant. Quand elles font peur, j’ai eu la trouille, et quand elles sont écrites pour émouvoir, je suis le premier à avoir été ému. C’est le seul tamis auquel je fasse passer mes textes avant de les soumettre à un éditeur. Donc, écrire pour des petits ou des grands me procure toujours autant d’émotions, pas exactement les mêmes, mais de vraies émotions.
Quels sont vos projets ?
Je vous jure, je travaille.
Mais acceptez que je sois discret sur mes projets futurs qu’ils soient des livres pour les grands comme pour les plus jeunes.
Résumons ça avec le tautogramme de Paul Eluard : Le dur désir de durer.
Bibliographie sélective :
- La fille seule dans le vestiaire des garçons, roman, Flammarion (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Samuel : un monstre dans la peau, roman illustré par François Roca, Nathan (2013).
- Le nouveau doudou, album illustré par Charlotte Roederer, Nathan (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Arlequin ou les oreilles de Venise, album illustré par Mayalen Goust, Père Castor (2013).
- Seuls en enfer !, roman, Flammarion (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Les monstres de là-bas, roman, Thierry Magnier (2012).
- Le gros chagrin, roman illustré par Charlotte Roederer, Nathan (2012).
- Violette dans le noir, album illustré par Peggy Nille, Nathan (2012).
- La pire meilleure journée de ma vie, roman illustré par Diglee, Rageot (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Seul contre tous, roman illustré par Joëlle Passeron, Nathan (2011).
- Le tatoueur de ciel, album illustré par David Sala, Casterman (2009).
- L’épouvantail qui voulait voyager, album illustré par Hervé Le Goff, Père Castor (2009), que nous avons chroniqué ici.
Comme je vous le disais avant l’interview, je vais faire un chanceux parmi vous ! En effet, grâce aux éditions Flammarion l’un de vous va pouvoir gagner un exemplaire du très beau roman La fille seule dans le vestiaire des garçons. Pour participer au tirage au sort, dites-nous en commentaire comment vous gérez les réseaux sociaux avec vos enfants, si c’est un média qui vous fait peur pour vos adolescents ou vos futurs adolescents (si vous n’avez pas d’enfants, vous pouvez quand même donner votre avis). Vous avez jusqu’à mardi 10 h ! Bonne chance à tous.
En vacances avec… Natalie Tual
Régulièrement, je pars en vacances avec un artiste (je sais vous m’enviez). Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet artiste va donc profiter de ce voyage pour me faire découvrir des choses. On emporte ce qu’il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… 5 de chaque ! 5 albums jeunesse, 5 romans, 5 DVD, 5 CD, sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il veut me présenter et c’est lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette fois-ci c’est Natalie Tual qui s’y colle, merci à elle !
Allez en route !
- Wa Zo Kong de Benoît Jacques, à lire à haute voix !!! J’adore. J’aurais aimé l’avoir inventé
- Bou et les 3 zours. Le livre est dans la chambre de ma fille et elle dort. Mais je sais que les illus sont d’Ilya Green. Aussi un régal de lecture à voix haute
- Mon chat le plus bête du monde. Gilles Bachelet. J’aime toute : l’histoire, les dessins. Son humour est délicieux.
- Le petit chaperon de ta couleur, livre-CD. Vincent Malone. Je le connais par cœur ! On l’a tellement écouté.
- Un lion à Paris. Béatrice Alemagna. Magnifique !
- Kant et la petite robe rouge, de Lamia Berrada-Berca. Une pépite !! Éditions La Cheminante
- Stefan Zweig : Tout !
- Le poids des secrets, Aki Shimazaki. Babel. 5 vol. Une même histoire vue de 5 personnes différentes. Toujours des histoires de secrets comme dans beaucoup de romans japonais.
- Le confident. Hélène Grémillon
- La grand-mère de Jade. Frédérique Deghelt. Zut ça fait 5 ! Tant pis
- Dans ses yeux. Juan José Campanella
- Mystic river. Clint Eastwood
- Fenêtre sur cour. Hitchcock.
- Un air de famille. Jaoui Bacri.
- Les aristochats. Mon premier cinéma.
- Alexandre Tharaud plays Rameau. Harmonia Mundi. Inspiré et inspirant.
- La Familia Valera Miranda Cuba. Éditions Ocora. De l’énergie de là-bas à l’état pur ; on a l’impression qu’ils jouent dans ton salon.
- If de Myriam Alter, Éditions Enja. Cette femme compose divinement.
- Steely Dan. Gaucho. Surtout le 2e titre Hey nineteen. A écouter très fort !!!!
- Bobby Hebb pour le célèbre Sunny, pour chasser l’hiver et la grisaille en 2 temps 3 mouvements.
- Camille Claudel
- Billie Holliday
- J. S. Bach
- Matisse
- Jacky Terrasson. Pianiste que je viens de revoir ces jours derniers. Un grand moment !
- L’île d’Hoedic. Au large de Belle île, une île sans voiture. Elle a inspiré le premier Bulle et Bob (Bulle et Bob à la plage).
- Le GR de Crozon dans le Finistère. La Corse en Bretagne
- Le lac d’Esparon. S’y baigner un matin d’été. Waouhhh. Alpes de Hautes Provence
- Lisbonne au printemps. Pour les perspectives, la lumière… Et les pasteis de nata ! délicieux
- Ma terrasse un soir d’été en bonne compagnie !
Natalie Tual est auteur et interprète.
Bibliographie/discographie :
- Bulle et Bob à l’école, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Comptines pour compter, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD collectif illustré par Cécile Hudrisier, Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Comptines pour chanter les couleurs, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD collectif illustré par Cécile Hudrisier, Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Bulle et Bob préparent Noël, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Bulle et Bob à la plage, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Chanson pour fêter Noël, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD collectif illustré par Cécile Hudrisier, Didier Jeunesse (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Nina à la crèche, en tant qu’interprète, livre-CD collectif illustré par Marion Billet, Didier Jeunesse (2011).
- Bulle et Bob dans la cuisine, en tant qu’auteur, compositeur et interprète, livre-CD illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2010), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Nathalie Tual sur le blog de Bulle et Bob : http://tualnatalie.blogspot.fr et relisez l’interview que nous avions fait d’elle.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
bonjour et merci pour ce chouette concours je tente
pour ma part ma fille ne va pas sur les réseaux sociaux elle n’a que 8 ans, et c’est vrai que ca me fait peur quand meme
elle ne s’y interresse pas
bonne journée
Bonjour,
Tiens, c’est marrant, on vient de parler de ce livre en réunion d’acquisition pour la bibliothèque !
J’ai encore le temps de penser aux réseaux sociaux puisque mes enfants n’ont que 2 et 5 ans, quoique … Bon, j’essaierai de leur apprendre à ne pas faire n’importe quoi avec les réseaux sociaux, d’utiliser toute leur potentialité dans le respect des autres : tout un programme !!
Bonne journée
G
Je tente ce concours, même si le titre de ce livre me fait un peu peur !
Mon aînée n’a que 10 ans, elle est intéressée par les réseaux sociaux : elle a un blog, pour la famille et ses amies.
Elle sait qu’elle doit faire attention à ce qu’elle y met.
Sinon, je ne connais pas Natalie Tual, mais on aime beaucoup les illustrations d’Ilya Green ici 🙂
Chouette interview avec un auteur que je connais pour ses albums(et apprécie) mais dont je n’ai lu aucun roman (j’avoue!). Cela me ferait plaisir de gagner ce roman pour découvrir.
Alors comment je gère (ou plutôt on gère avec mon mari) l’accès aux réseaux sociaux ….ouverture du compte avec nous, regard sur le contenu et un pacte de confiance : au moindre problème (le concernant en mp ), il est venu nous en parler.
bonjour
alors perso mon ainée a 10 ans
l’ordi est dans la salle, piece commune
elle n’a acces à internet que sur demande et pour me dire ce qu’elle y fait, aucune recherche sans moi, aucun reseau social
y’a bien assez que l’ecole pour parler à ses copines, meme si ses copines ont fb, je trouve que c’est inutile
voili voilou pour moi
Coucou!!
J’aime beaucoup Hubert Ben Kemoun! Pour le moment, je n’ai jamais été déçue par cet auteur! Du coup, son roman “La fille seule dans le vestiaire des garçons” me donne très envie! Si je me souviens bien, je crois que sur le blog “A l’ombre des grands arbres”, ils en ont parlé et j’avais envie de le lire!
Sinon, je n’ai pas encore d’enfants mais je travaille avec eux (maternelle jusqu’au collège) et on voit l’évolution. Les enfants très jeunes maîtrisent l’outil informatique (souvent mieux que les adultes). Ils sont de cette génération de l’ordinateur/tablette, internet. Mais ils restent des enfants donc souvent naïfs, ne prenant pas conscience du “danger” d’internet. Les parents (pas tous, je précise), donc certains sont dépassés et laissent leurs enfants seuls face à l’écran. Je pense qu’ils faut les accompagner, leur montrer l’outil mais faire attention aux réseaux sociaux. La harcèlement existe sur le net!!
Salut !
“La fille seule dans le vestiaire des garçons” me tente vraiment beaucoup alors je tente ma chance ! Concernant les réseaux sociaux, ma Louloute n’a pas de compte, elle n’en réclame pas pour l’instant. En même temps, elle n’a que 10 ans, peut-être que ça viendra dans les années à venir. Oui, ça m’effraie un peu, surtout quand je vois la façon dont mes étudiants utilisent les réseaux sociaux et ont peu conscience des problèmes de confidentialité, des risques de harcèlement…et aussi le flou de la barrière entre ce qui est de l’ordre du privé et du public…bref, on informe au maximum et je me dis que pour la mienne, j’essaie de la sensibiliser à ces points quand l’occasion s’y prête.
Bon mercredi à tous !
Bonjour,
Ici, les enfants ont des cours d’informatiques depuis la MS et je reste septique sur l’acces à l’ordinateur encore maintenant… pour le moment, l’acces partental ne me convaint peu…. COURAGE à nous tous pour trouver un juste equilibre pour vivre dans notre societe mais ne pas trop polluer nos enfants ( je me perds un peu ds mon coup de gueule, desolée !!)
Bonjour !
Je veux bien aussi participer à ce chouette concours
Les réseaux sociaux ça me parle, non pas pour mes enfants – le plus grand à 2 ans 1/2 mais par rapport à mon métier. Je dois entre autres apprendre à des ados à protéger leur identité numérique et celle des autres par la même occasion. Je crois qu’aujourd’hui il est difficile de contrôler ce que font les ados sur Internet, même en étant vigilants. L’essentiel pour moi est avant tout d’en parler et d’apprendre aux enfants ce que l’on peut dire ou pas.
Bonjour et merci pour ce concours !
Je suis “entre deux”… mes filles sont adultes et assez grandes pour se débrouiller avec les réseaux sociaux, mon petit-fils bien trop jeune ! J’espère que ses parents sauront gérer cela quand le moment viendra…. mais ça aura forcément beaucoup évolué d’ici là.
En tout cas je découvrirais volontiers le roman d’Hubert Ben Kemoun, je me souviens en particulier de Terriblement vert, bien adapté aux 8/ 9 ans qui apprécient beaucoup !
Bonjour
L’aîné (15 ans) est peu accro aux réseaux plutôt aux jeux en ligne. Le second (12 ans) l’est davantage et nous communiquons beaucoup de manière préventive autour des dérives possibles … La dernière, 8 ans, est peu intéressée (que ça dure !!!!) et encore un peu jeune à mon avis !!!! Elle se contente de jouer quelquefois avec le compte FB de sa môman !!!!! C’est vrai que cela effraie un peu. De nos jours, tout est susceptible de tomber dans le domaine public … Alors que certaines choses devraient rester privées (je pense notamment aux fins de soirée des fêtes adolescentes, par exemple …) … Merci, à bientôt …
Bonjour
Merci pour ce nouveau concours
Ah, les réseaux sociaux, les miens sont encore trop jeunes mais j’avoue que j’ai un peu peur ! Je déteste faire le gendarme et je joue beaucoup pour la confiance ! Mais un ado c’est curieux et influençable donc attention ! Je ferais en sorte de sécuriser le réseau et surtout j’userai du dialogue pour expliquer les dangers ….
MERCI
Bonne soirée
Bonjour,
Je découvre Hubert Ben KEMOUN, et quelle jolie découverte! Merci pour le concours, je participe avec plaisir. Mon fils est âgé de 5 ans, je ne suis pas encore concernée par les réseaux sociaux avec lui, quoique, je lui explique que sur Internet on ne met pas de photos en “entier”, on protège son identité. En revanche je travaille avec des adolescents et nous sommes confrontés aux dégâts des lynchages virtuels quasi quotidiennement. Nous faisons beaucoup de prévention, du partage d’expérience, on a fait venir un inspecteur chargé des enquêtes sur Internet. On essaie surtout de leur apprendre le respect de soi, de leur corps. C’est très difficile dans une société hyper sexualisée et où tout est poussé aux extrêmes mais petit à petit on y arrive. On “googelise” régulièrement les noms de ces ados avec eux pour leur montrer qu’il est difficile de contrôler son image, qu’il faut être vigilant. On leur explique aussi qu’avec les smartphones, et la photo intégrée des conversations entières de sms peuvent être publiées en ligne, d’apprendre à préférer les appels pour parler de choses intimes ou personnelles.
Voilà ma participation,
Bonne journée, et encore merci pour le concours
Bonjour et merci pour ce concours!
Je n’ai pas encore d’enfants, mais je pense que je serai super vigilante quant aux réseaux sociaux. Je brieferai mes enfants et réglerai leurs paramètres de confidentialité, tout en surveillant de loin. Il faudra qu’ils apprennent à s’en servir. Même si on ne peut pas tout contrôler…
Bravo c’est gagné !
Moi ça me fait peur l’ultracommunication qu’il y a à notre époque…
J’essaie d’y sensibiliser ma grande fille qui aura bientôt l’âge de s’y mettre…
Le livre d’Hubert Ben Kemoun me tente bien !
Et sinon, je voulais dire à la maman de Bulle et Bob qu’on aime beaucoup ses petits ici !!!
Ahlala… chaque problème en son temps… Oui, j’avoue que l’adolescent face aux réseaux sociaux, ça peut faire un peu peur. Même adulte quand on voit (très récemment) le déchainement et le déferlement de certaines inepties haineuses d’une bêtise confondante, la vitesse à laquelle ça se propage et l’ampleur que ça peut prendre, c’est même franchement effrayant. Je crois qu’il faut se lancer, apprivoiser et essayer de comprendre, et que le rôle des parents et des enseignants est clé.
Et j’avais justement TRES envie de découvrir le dernier roman d’ Hubert Ben Kemoun… 🙂
bonsoir !
je suis très vigilante quant aux réseaux sociaux avec mes enfants ! je garde toujours un oeil sur l’ordi et verrouille systématiquement celui ci pour que les enfants n’y accèdent pas à mon insue !
merci pour ce nouveau jeu
Bonsoir, je tente ma chance alors ici la plus grande est tout juste rentrée à l’école alors les réseaux sociaux me feront peur je crois bien malgré tout!
Merci à vous et bonne soirée,
Bonjour,
Merci pour le concours et le super cadeau.
Je participe avec plaisir.
Mon fils n’a pas encore l’âge d’aller sur les réseaux sociaux mais je dois avoir que ca me fait peur et je ne sais pas encore je vais le gérer, d’ici qu’il atteigne cet âge j’espère avec trouver une solution.
Encore merci et bonne continuation.
J’ai plusieurs points communs avec Natalie Tual, ça me donne envie de la découvrir davantage, merci !
Moi j’ai pas encore à gérer les réseaux sociaux de mes enfants (trop jeunes) mais je veux bien tenter le concours quand même ! En ce qui me concerne je suis sur FB mais avec une identité cachée qui me permet d’échanger avec mes proches uniquement et de suivre la Mare aux Mots de près !!
Je ne suis pas encore confrontée directement à cette question mes filles ayant 6 ans 1/2 et 4 ans 1/2 et en même temps ça me préoccupe. Déjà je mise sur l’exemple, je suis sans arrêt sur internet mais n’ai aucun compte sur des réseaux sociaux. Je mise aussi sur l’apprentissage de l’esprit critique, les échanges et les discussions, l’apprentissage de l’outil en lui-même. Mais dans 5 ans où en sera-t-on ? Pour l’instant la plus grande lit des livres à sa soeur, elles ont un ordinateur portable en bois avec écran en ardoise… on essaye de cultiver cela.