Il y a des éditeurs qu’on remarque plus que d’autres. Soit parce qu’ils ont un catalogue à part, soit parce que leurs titres sont d’une qualité constante, soit parce qu’ils sont particulièrement sympathiques… Juliette Grégoire des éditions L’initiale fait partie des trois catégories ! À Montreuil j’ai eu encore l’occasion de voir, en regardant les livres sur son stand, à quel point elle fait partie des éditrices exigeantes, qui ne sort pas des livres pour faire du chiffre, mais vraiment par amour des livres et de la littérature. J’ai eu l’occasion une nouvelle fois de me rendre compte à quel point elle était sympathique et drôle. J’avais envie de vous la présenter aujourd’hui. À la suite de l’interview, je vous proposerai de tenter de gagner un de ses albums. Ensuite nous reviendrons sur un album fort de ces dernières semaines, Auprès de mon arbre, magnifique album dans lequel on trouve des dessins d’arbres d’un collectif d’illustrateurs à partir desquels Benoît Broyart a écrit des textes. Lui, l’éditrice du livre (Manon Jaillet des éditions La maison est en carton) et un des illustrateurs (Matthieu Maudet) nous parleront de ce projet original. C’est encore un bien beau mercredi, non ?
L’interview du mercredi : Juliette Grégoire
Quel a été votre parcours personnel ?
Je suis née dans une famille d’artistes. J’ai fait des études de philo. Ces « environnements » continuent à me nourrir ! Je suis attentive au fond et à la forme des albums que je publie. Le sens vient en premier, le visuel doit le prolonger, introduire des perturbations, voire le contredire… mais toujours fabriquer du sens.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Je me souviens encore de ma stupéfaction le jour où on m’a offert Le petit chaperon rouge de Warja Lavater. Je devais avoir 6 ans. Je ne m’en suis pas remise !
À l’adolescence, je me suis jetée dans la philo éperdument. Je voulais savoir. À ce moment-là, je pensais y trouver des réponses. Bon finalement j’y ai trouvé des outils : les mots. C’est pas si mal.
Vous avez une belle maison d’édition, L’initiale, qui propose vraiment des livres différents, originaux. Comment est née cette aventure ? Quelle est la ligne éditoriale ?
Merci pour le compliment ! L’idée s’est construite avec des rencontres : Caroline Dalla notamment. Illustratrice, elle avait publié au Rouergue et chez Glénat après ses études aux Arts déco de Strasbourg. Elle était ma copine ! (Elle l’est toujours !) On a eu envie d’essayer. La maison a été créée en 2008. J’avais 40 ans. C’était le moment !
L’idée était de contribuer à donner des outils aux enfants : une sorte d’initiation (d’où L’initiale) aux grandes questions des tout petits : Qu’est-ce qu’on fait dans la vie ? Quand est-ce qu’il revient le chat qui est mort ? C’est quand qu’on est grand ? Autant de questions que mes enfants m’ont posés et auxquelles je n’ai pas su répondre sur le moment. Nous voulions que le livre soit le prétexte pour discuter, poser les questions et les reposer encore autrement. Qu’est-ce qu’on fait dans la vie ? et C’est quand qu’on est grand ? sont devenus des albums.
Avec le temps nous avons eu envie d’autres perspectives. La collection l’Utile est née en 2010, pour envisager différemment les apprentissages. La collection l’Agréable est née en 2012, pour se moquer un peu de tout ce sérieux !
Aujourd’hui ça fait 30 albums. Bon, on avance…
Sur votre site, vous précisez aux auteurs qui enverraient des projets « Attention : Bien que nous le regrettions parfois, nous ne publions pas d’histoires dont les héros sont des animaux, des fées, des princesses… », pourquoi tant de haine envers les animaux, les fées ou les princesses ?
Oups, point de haine, je te rassure. Juste le besoin d’affirmer notre identité humaniste, clairement, sans baguette magique. Le fait de travailler sur l’humain n’enlève pas le second degré et puis : ça calme les auteurs d’histoires de lapins roses…
Votre site a aussi une particularité, vous proposez d’y lire les albums en intégralité, chose extrêmement rare, pourquoi ce choix ?
Les livres jeunesse sont généralement les seuls qu’on parcourt, ou qu’on lit entièrement, avant de les acheter. Ça me paraissait bien d’offrir la possibilité de découvrir des titres anciens qui ne sont plus en librairie. On peut ainsi les feuilleter intégralement en ligne (il suffit de cliquer sur les visuels de couvertures) mais pas les télécharger, ni les imprimer ! Et enfin les commander à son libraire préféré.
Quel regard portez-vous sur la littérature jeunesse actuelle ?
Je suis émerveillée par les créations de qualité des petits éditeurs jeunesse. Voilà des gens qui prennent souvent des risques, qui assument des points de vue, qui osent des illustrateurs… bref qui font leur métier avec passion !
Quelles sont les merveilles que vous éditerez prochainement ?
À paraître en mars 2014 : Petites perles au cochon de Pierre Levée (dans la collection l’Agréable) et Mes recettes de cueillettes d’Emilie Alenda (dans la collection l’Utile).
À paraître en octobre 2014 : Le chemin d’Antonin de Catherine Leblanc, illustré par Audrey Pannuti et Le garçon qui voulait se déguiser en reine d’Elsa Valentin, illustré par Sandra Desmazières.
Ces 2 albums s’inscrivent dans la ligne originelle de L’Initiale : Philo et citoyenneté.
Bibliographie sélective :
- Moustaches, texte de Duval MC illustré par Caroline Dalla (2013).
- Drôle de bonhomme, texte de Catherine Leblanc illustré par Christophe Alline (2013).
- Mes vacances d’été, d’Isabelle Simon (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Toujours debout, texte de Rémi Courgeon illustré par Isabelle Simon (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Pour de vrai pour de faux, texte d’Anne-Marie Abitan illustré par Lele Sa’n (2012).
- Grand monsieur et petit papa, de Thomas Azuélos (2012).
- C’est fermé, texte de Duval MC illustré par Caroline Dalla (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Léon, le collectionneur de collections, de Jessica Lisse (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Abécédaire, de Caroline Dalla, (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Fille Garçon de Lele Sa’n (2009), que nous avons chroniqué ici.
- Dieu à la cantine, texte de Laurent Sauval, illustré par Caroline Dalla (2009), que nous avons chroniqué ici.
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions L’initiale, je vais faire un chanceux parmi vous ! L’un de vous gagnera l’album de Catherine Leblanc et Christophe Alline Drôle de bonhomme, un livre qui joue avec beaucoup d’intelligence avec les expressions françaises (que vous pouvez consulter en cliquant sur la couverture sur cette page). Pour participer, dites-moi, en commentaire, si vous faites attention aux éditeurs quand vous achetez un livre, si c’est un paramètre qui entre en jeu dans vos choix. Comme le blog part en vacances pendant les fêtes, vous avez jusqu’à lundi 6 janvier 10 h. Bonne chance à tous !
Parlez-moi de… Auprès de mon arbre
Régulièrement, on revient sur un livre qu’on a aimé avec son auteur, éventuellement son illustrateur et son éditeur. L’occasion d’en savoir un peu plus sur un livre qui nous a plu. Cette fois-ci c’est sur Auprès de mon arbre (chroniqué ici), signé Benoît Broyart et un collectif d’illustrateurs sorti chez La maison est en carton que j’ai eu envie de revenir.
Benoît Broyart (auteur) :
J’ai rencontré Manon Jaillet de La maison est en carton en mars 2011, lors d’un salon jeunesse près de Reims, à Cormontreuil. Très sympathique salon d’ailleurs. Elle venait de faire un livre avec Thomas Scotto, Dans ma maison. Thomas avait écrit 76 textes à partir de 76 images représentant des maisons. Assez rapidement, lors d’une discussion de fin de soirée au café, devant une bière, nous avons évoqué notre sensibilité commune pour l’environnement, l’écologie, la poésie. On partait d’un constat aussi. Souvent, les ouvrages proposés sur le sujet étaient laids ou moralisateurs. Enfin pas à notre goût. Progressivement est donc venue cette idée de reprendre le même principe que celui des maisons, mais cette fois, autour du thème de l’arbre et de la nature.
Nous nous sommes quittés avec cette envie partagée de faire un livre bientôt ensemble. Des mois sont passés et au printemps dernier, Manon m’a recontacté pour lancer le projet en vrai. J’aime travailler comme ça et je suis très sensible à la parole donnée. Manon a demandé à un certain nombre d’illustratrices et d’illustrateurs de son réseau de créer une image pour Auprès de mon arbre. Et assez naturellement, les arbres ont commencé à arriver chez Manon puis chez moi. C’était très émouvant.
Tout l’été, j’ai reçu quelques arbres par semaine dans ma boîte mail. Comme des cadeaux. J’étais touché par la confiance que me témoignaient l’éditrice et les illustratrices et illustrateurs participants.
Chaque fois, j’ai tenté d’entrer dans l’univers proposé en créant un fragment, un poème, un début d’histoire. Des textes courts, des voix différentes. C’est extrêmement excitant. Et puisque les images variaient énormément, proposant des visions différentes de l’arbre, j’ai essayé de travailler moi aussi autour de la diversité. Tons, formes, etc.
Le résultat va encore au-delà de mes attentes. Manon est une éditrice exigeante qui fait peu de livres. Chacun est très soigné. Format, papier, qualité de l’impression. Pour ce livre, je suis un auteur plus que comblé.
Le blog de Benoît Broyart.
Manon Jaillet (éditrice) :
Pour raconter la naissance de Auprès de mon arbre, je dois dire quelque mots du livre Dans ma maison de Thomas Scotto. C’est en effet, avec lui que nous avons fait naître ce principe d’ouvrage. À La Maison est en carton, nous publions des tirages d’art d’images inédites d’illustrateurs et à chaque fois qu’ils réalisent cette image, nous leur demandons de dessiner une petite maison pour faire un document de communication et illustrer leur fiche bio-biblio sur le site. Un jour, j’ai montré cette ville de maisons d’illustrateurs à Thomas Scotto et son envie d’écrire pour tous ces artistes sur toutes ces maisons, nous a donné l’idée de cet ouvrage. Cette expérience, écrire à partir des images, n’est pas si fréquente pour les auteurs dans les publications actuelles.
Avec Benoît, nous nous sommes rencontrés lors d’un salon (Cormontreuil), dans sa ville d’enfance, à Reims. Rapidement, nous nous sommes rendus compte que nous partagions de nombreux points de vue sur la société et la nature en particulier. C’est à ce moment que l’idée d’un ouvrage autour des arbres est né. Le temps a passé et ce printemps, j’ai lancé un appel aux illustrateurs avec qui nous travaillons et à d’autres aussi. 76 ont répondu présents et même plusieurs illustrateurs que je ne connaissais pas, qui avaient eu vent de cet ouvrage, ont envoyé leur arbre et nous les avons retenus. Benoît a reçu les images au fur et à mesure de leur arrivée et a écrit les textes. C’est amusant, sur ses premiers textes, j’ai dû lui dire des choses que l’on dit d’ordinaire aux illustrateurs. Attention, de ne pas raconter ce qui est dit dans les images. Oui, l’auteur se trouve dans cet exercice d’écriture, illustrateur en mots. L’ouvrage s’est construit petit à petit, au fil de l’arrivée des arbres dans nos boîtes mail. Chaque nouvel envoi des mots de Benoît était un moment jubilatoire pour moi. J’ai pris le parti de ne pas montrer le texte qui accompagne leur arbre aux illustrateurs, ils les ont découverts en même temps que le livre. Certains sont tellement touchés qu’ils ont l’envie de construire d’autres projets avec Benoît ici, avec Thomas pour le précédent.
À ce collectif d’illustrateurs, vient s’ajouter aussi un collectif de souscripteurs. En effet, nous avons eu un imprévu financier qui a généré une fragilité économique. Raisonnablement, nous devions décaler la publication. Difficile décision alors que tout été prêt et que nous travaillions dessus depuis environ 6 mois. Nous avons donc proposé un financement participatif avec pré-achat et nous avons été très suivi. Le livre a pu paraître comme prévu au moment du salon de Montreuil.
Ce livre est aussi une belle aventure humaine et je remercie très chaleureusement Benoît Broyart, les illustrateurs/trices, les souscripteurs, le CNL et tous ceux qui nous ont fait confiance et ont contribué de près ou de loin à cet ouvrage.
Le site de La maison est en carton.
Matthieu Maudet (un des illustrateurs) :
Bon, pour mon arbre, c’est assez simple ou pas franchement..
Les libraires de M’lire à Laval avaient lancé la plantation d’une forêt mayennaise sur internet http://laforetmayennaise.tumblr.com. Alors j’avais envoyé un de mes arbres, celui où un mammouth (échappé d’un frigo) va trouver refuge https://www.facebook.com/Mlire/posts/477829575626029. Benoît Broyart que je connais depuis quelque temps à force de le croiser dans notre petite Bretagne tombe dessus et le montre à Manon, qui l’a trouvé très chouette. Moi j’étais super content. J’appréciais beaucoup ce que j’avais pu voir de La maison est en carton, j’avais presque pleuré de ne pas être dans le premier recueil avec les maisons. Mais là, problème, mon arbre était planté dans un autre livre, alors j’en ai refait un autre, un clin d’œil au premier avec un animal perché au milieu des feuille.
J’ai découvert le texte de Benoît à Montreuil, directement dans le livre, quel plaisir, quel cadeau. Merci à tout les deux de m’avoir fait une petite place dans cette belle forêt !
Le blog de Matthieu Maudet.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Prem’s ! Je joue 😉
Drôle de bonhomme me plait trop !!!
Quand j’achète un livre, le nom de la maison d’édition est aussi important pour moi que les auteurs. Il m’arrive même de boycotter certains livres juste à cause du nom de l’éditeur, j’avoue ! Par exemple (attention je vais balancer) chez FL—US je ne prends même pas la peine de regarder…
bonjour
merci beaucoup
je tente ma chance avec grand plaisir
pour etre honnete, non, je ne fais pas attention du tout à l’editeur
quoique depuis quelques temps j’aime beaucoup pour les usborne mais je marche vraiment au coup de coeur pour les livres
bonne journée
a bientot
(et merci pour l’itw de Juliette G., belle rencontre pour moi)
Oui, je pense faire presque inconsciemment attention à l’éditeur quand j’achète un livre jeunesse, même si ce n’est pas le seul critère qui entre en compte. Je regrette de ne pas connaître davantage les petites maisons d’édition, mais avec ton blog, je vais pouvoir progresser !
Merci pour le concours, et pour l’éditeur qui permet de feuilleter ses livres !
Bonjour !
Pour moi, le choix de l’éditeur n’est que secondaire..Bien sûr, il y en a que je préfère (ex: l’école des loisirs ou Kaléïdoscope), mais mon choix se fera surtout sur le sujet ou thème, puis les illustrations et l’auteur…
Belles fêtes de fin d’année à tous…et merci pour ce concours !
Bonjour !
Je fais attention aux éditeurs, il y a beaucoup de maisons d’édition que j’adore donc j’essaye d’acheter tous leurs livres. Mais j’achète aussi des livres sans faire attention aux éditeurs.
Merci pour cet article !
Hello
En bibliothèque, l’éditeur est indicateur de qualité, donc oui, on fait attention à l’éditeur.
Lorsque je choisis les livres à acheter pour ma bibliothèque, je remarque que certaines maisons d’éditions reviennent souvent : Frimousse, L’école des Loisirs, L’élan vert.
Belles fêtes de fin d’année
Euhhhhhhhhh, pas toujours, en fait !!!! Mais je me régale, par exemple, de feuilleter le catalogue de Rue du Monde car je sais que ce sont des valeurs sûres … Merci, bon mercredi et … bonnes vacances !!!!
alors je regarde toujours l’éditeur mais le premier critère c’est sujet/texte/ illustrations.
Je trouve dommage de ne pas assez connaître les petites maisons d’édition , heureusement ce blog y remédie! et nous permet d’aller voir ailleurs!!
Merci!
Un mercredi très intéressant, une fois de plus. Je découvre que les animaux, fées, princesses ne sont pas édités par l’Initiale. C’est un choix particulier en effet car ce sont des personnages que l’on rencontre très fréquemment en litté jeunesse. Mais je comprends la justification de ce choix.
Merci pour ce parlez-moi même si ayant souscrit au projet, j’en avais déjà quelques éléments.
Quand je choisis un album, je regarde la maison d’édition. Je ne vais pas dire que l’éditeur va déterminer mon choix mais j’ai quelques préférences et aussi quelques réticences.
J’ai bien aimé le Parlez moi de… C’est sympa cette façon originale de faire des livres. Le résultat doit être très beau à voir ! Ca m’a rendue très curieuse en tout cas !!!
La maison d’édition n’a une importance que lorsqu’on n’a pas trop le temps de regarder un livre dans le détail, et qu’on se demande ce qu’il y a dedans… Quand on a peur des mauvaises surprises une fois de retour à la maison… Mais quand on voit que la maison d’édition fait partie de nos deux favorites, on achète les yeux fermés !!!
Joli coup de projecteur sur deux maisons d’édition que j’aime parce qu’elles publient des livres différents.
L’initiale offre chaque fois des univers singuliers. A saluer.
Chouettes projets aussi pour la maison est en carton…une bien jolie aventure éditoriale offerte à Benoit et tous ces illustrateurs(trices). On ressent dans les mots de l’éditrice, ceux de Benoit et de Matthieu un grand moment de partage. Je dis bravo à de tels choix éditoriaux loin des sentiers battus.
Sinon quand j’achète un livre soit je suis venue à la librairie avec un titre en tête (dont j’ai repéré la sortie sur le net forcément ciblé par rapport à des maisons d’édition que je suis) soit je farfouille à la recherche d’un album qui me plait et là je ne regarde pas le nom de la maison. Et bien souvent comme j’aime des maisons d’édition singulières (pas forcément bien présente) je commande et espère faire connaitre ainsi la maison d’édition.
Bonjour, merci à nouveau pour ces jolis découvertes.
J’adore les mots de Juliette Grégoire : ” Le fait de travailler sur l’humain n’enlève pas le second degré et puis : ça calme les auteurs d’histoire de lapins roses… ”
J’essaie de faire attention aux éditeurs lorsque je choisis un livre. Comme le dit si bien Juliette Grégoire, on aime ou non l’identité de la ligne de l’éditeur.
Mais je regrette de ne pas connaître assez les petits éditeurs qui malheureusement méritent d’être connu bien plus que les gros!
On adore jouer avec les mots, nous serions bien heureux de voir “Drôle de bonhomme” à la maison! 😉
Merci une nouvelle fois et bonnes vacances
Allez, je tente le dernier concours 2013 !
Je dois bien avouer que je ne regardais pas le nom des maisons d’édition avant LMAM… Mais ça, c’était avant ! J’ai déjà eu l’occasion de le dire, que ce soit pour les illustrateurs ou les éditeurs, un monde nouveau s’est ouvert a moi. Alors maintenant, j’ai mes fétiches : Talents Hauts, Usborne, Élan Vert, les éditions du Rouergue, etc…
Donc oui, je regarde, ça m’aide a déterminer la qualité de l’ouvrage.
t’as bien fait de tenter… tu as gagné !
Je suis ravie !! Je deviens chanceuse grace a toi, ça doit être mon 3ème concours de gagner !! Un grand merci.
quel plaisir de chercher et trouver des livres pour mes 3 petites filles
Bonjour Gabriel,
Merci pour ce chouette concours.
Pour moi, l’éditeur est primordial. Je regarde systématiquement les nouveautés chez les éditeurs qui me parlent par leurx choix précédents, leur ligne éditoriale et leurs prises de risque, comme Hong-fei, les Grandes personnes ou hélium.
L’éditeur n’est pas la première chose que je regarde (c’est toujours la couverture et son illustration) mais cela vient tout de suite après.
Après, j’ai la chance d’avoir une fantastique librairie jeunesse dans ma ville qui met en avant de très beaux albums.
Ceci dit, je ne boycotte pas de maisons d’édition mais mon regard est toujours attiré par les mêmes. Pour moi, ça montre que le travail de ces maisons est cohérent et donc professionnel.
Belles fêtes de fin d’année !
Mon intérêt pour un livre est pluriel. La maison d’édition a une grande importance pour la qualité de présentation des ouvrages qu’elle propose et pour sa collaboration avec de merveilleux auteurs. L’éditeur est un chercheur de trésors qui permet au lecteur de vivre des moments de découvertes intenses et poétiques. Le livre est une association de désir entre la création et le plaisir de faire découvrir. L’éditeur est un passeur de mots et d’images qui nous font rêver…
ouuuh il etait temps que je joue moi !
J’avoue ne très peu regarder les maisons d’édition 🙁
Il y en a certaines que je reconnais (rue du monde par exemple) et qui peuvent influencer mon choix, mais ça reste assez rare
Encore un super billet du mercredi ! L’éditeur, je le regarde, il aiguise ma curiosité, et je vais toujours chercher à découvrir les livres que proposent certaines maisons que je trouve particulièrement intéressantes, exigeantes, originales. (Talents Hauts, Philomèle, Le Rouergue, Les p’tits bérets, Actes Suds, Rue du Monde…) Mais il n’est pas déterminant dans mon choix, c’est toujours le livre lui même qui l’emporte. Il y a même un éditeur en particulier que je fuis comme la peste, pour son positionnement sexiste qui me gêne, mais je n’ai pas à faire un gros effort de boycotter car de toute façons les albums proposés ne m’attirent pas du tout…
Merci en tout cas de me faire découvrir l’Initiale !
Bonjour,
je prends en compte les maisons d’éditions autant que l’auteur et l’illustrateur, ça permet aussi de sélectionner…
Pour moi, c’est plutôt un choix auteur, illustrateur et thème de l’album avant tout. Mais j’aime les éditeurs qui font des choix différents, qui prennent des risques ; )
Je ne fais pas spécialement attention aux maisons d’édition pour être honnête …sûrement parce que je commence à peine ma culture en littérature jeunesse .. par contre, le peu que je connaisse m’aide dans es choix… il a l’air bien ce livre, en plus c’est une maison d’édition que je connais et dont j’ai plusieurs livres que j’aime … zou je prends!
Bonsoir et bonne année
Pour moi je suis fidèle à certains éditeurs mais si une histoire m’accroche peu importe j’achète le livre donc pour moi c’est oui et non lol
Ce livre, Drôle de bonhomme est une histoire qui me plait
je te suis sur facebook sous ce pseudo et j’ai partagé avec plaisir
bonne soirée
Martine
Bonjour,
Merci pour cet article très complet!
Je tente ma chance pour le concours,
Et pour ma part non je ne fais pas vraiment attention à la maison d’édition, je marche à la couverture, au résumé et à l’auteur.
Mais c’est vrai que j’ai quelques maisons d’éditions que j’apprécie, mais ça s’arrête là. Je ne juge pas le livre à sa maison d’édition.^^
Merci encore et bonnes fêtes!
Bonjour,
Merci pour le concours et le super cadeau.
Je participe avec plaisir.
Je dois avouer que je ne fais pas forcément attention à l’éditeur quand j’achète un livre sauf pour les auteurs que je suis afin d’avoir la collection parfaite.
Encore merci et bonne année.
bonsoir,le choix de la maison d’édition n’entre pas dans mes critères lors de mon achat .je vous souhaite une bonne année ,la mienne sera riche en lecture
bon j’ai un jour de retard … mais comme c’était les vacances je serais peut-être pardonné et pourrais tenter ma chance! Ici je fais mes choix en libraire “comme ça” par contre, je suis certaine maison d’édition comme L’échappée par ex … Merci à vous et bonne journée,
Bonne année livresque surtout !
Bravo à Anelore et merci à tous les autres d’avoir participé !