Lire les albums de Renaud Dillies, c’est s’offrir une part de poésie dont on peut ensuite difficilement se passer. Découvert avec le sublime Abélard (en collaboration avec Régis Hautière), il fait désormais partie des auteurs qu’il me tarde de lire à chaque nouvelle publication. La plupart de ses albums, hautement mélancoliques et terriblement nostalgiques mettent en scène des animaux tourmentés par leurs liens d’amitié ou d’amour dévastateurs qui ne sont pas sans rappeler ces histoires douloureuses qui ont un jour fait battre furieusement nos cœurs.