Mademoiselle Tricotin tricotait en permanence. Tout ce qu’elle pouvait tricoter, elle le faisait ! Avec l’ombre du vent elle faisait des bonnets, avec le coucher de soleil un cache-oreilles… toujours elle agitait ses aiguilles et tricotait, tricotait… Un jour elle trouva un fil dans l’air et commença à tricoter des chaussettes avec… sauf que plus elle tricotait, plus on la détricotait… à l’autre bout une autre paire d’aiguilles, celle d’un joli monsieur…
Alice Brière-Haquet signe encore une superbe histoire pleine de poésie. L’histoire de deux amoureux qui refont le monde en mieux. Les mots sont comme toujours avec cet auteur très bien choisis et les illustrations de Célia Chauffrey ajoutent encore plus de tendresse et de poésie à l’histoire. Un très bel album sur les belles rencontres.
Le même vu par Sous le feuillage et par Œil d’ailleurs.
Monsieur Matuvu c’est le genre d’homme qui aime être vu. Toujours impeccable, il faut qu’on le remarque, qu’on envie son élégance. Mais un jour qu’il est victime d’un pickpocket le voilà qui quitte les beaux quartiers et qu’il s’aventure dans les quartiers modestes. C’est là qu’il va faire une rencontre qui va changer sa vie.
C’est une très belle histoire d’amour ici aussi que nous raconte Catherine Lafaye-Latteux. En fond on parle des différences sociales et de l’amour qui réunit les êtres peu importe leurs différences. On parle aussi de la peur de perdre l’autre quand on n’est plus ce qu’on était au moment de la rencontre. Les illustrations d’Alice de Page sont lumineuses et font de l’ouvrage un grand album très esthétique. Là encore un très bel album plein de poésie.
Extraits en ligne.
Quelques pas de plus…
Nous avons déjà chroniqué des livres d’Alice Brière-Haquet (Une vie en bleu, Aliens mode d’emploi, Dis-moi l’oiseau, Le peintre des drapeaux, Paul, A quoi rêve un pissenlit ?, Perdu !), de Célia Chauffrey (Matachamoua) et de Catherine Lafaye-Latteux (Pioupiou aux petits pois, Arsène Lopin, Le célèbre cabrioleur, Meuh non ! Y’a pas que les vaches qui pètent qui polluent la planète). Retrouvez aussi nos interviews d’Alice Brière-Haquet et de Catherine Lafaye-Lateux.
Mademoiselle Tricotin![]() ![]() Texte d’Alice Brière-Haquet, illustré par Célia Chauffrey Les p’tits bérets dans la collection La tête sur l’oreiller 12,90€, 210×210 mm, 24 pages, imprimé en Espagne, 2011. |
Monsieur Matuvu![]() ![]() Texte de Catherine Lafaye-Latteux, illustré par Alice de Page Mazurka 13€, 200×290 mm, 32 pages, imprimé en Union Européenne, 2013. |
A part ça ?
Du 16 octobre au 17 février, La Cité de l’architecture et du patrimoine (Paris) propose aux 7/12 ans des ateliers sur la période de L’Art Déco à l’occasion de l’exposition Grandir en 1925. Les enfants sont invités à choisir parmi les thèmes présentés, ensuite ils peuvent reproduire ou inventer des motifs Art Déco à partir d’une sorte de tangram, jouer avec l’équilibre en construisant des bâtiments colorés miniatures,… Plus de renseignements sur le site de la Cité de l’architecture et du patrimoine : http://www.citechaillot.fr/fr/activites/jeune_public/ateliers/25303-couleurs_formes_et_harmonie.html
Gabriel

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Coucou!!! Tiens voici aussi une rencontre amoureuse joliment contée!!! Je l’ai découverte grâce au prix des Incorruptibles à l’école lorsque ma fille était en CP (2010-2011). Je poste aussi sur le blog http://www.lesincos.com/livre.html?liv_id=19
Merci pour le conseil !
Oh Monsieur Matuvu aux côtés de Mademoiselle tricotin, j’en suis enchantée! Merci Gabriel pour cet article.
L’album d’Alice et de Célia est très beau. J’ai beaucoup aimé.
C’est sympa de lire sinon ton ressenti de lecteur pour Matuvu car le côté peur de perdre l’autre quand on est différent de celui qu’on était au moment de la rencontre n’est pas intentionnel de ma part. Par contre au travers de Matuvu j’ai voulu mettre l’accent sur la simplicité du bonheur.
Ah ben tu vois le fait qu’il vende ses affaires pour lui offrir des gâteaux (de mémoire) moi j’y ai vu un “si j’ai plus de richesses, va-t-elle m’aimer autant” 🙂
Oui il vend tout puisqu’il n’a plus un sou en poche pour pouvoir continuer à lui offrir des macarons, continuer à lui faire plaisir.
Ton interprétation n’est pas dénuée de sens bien au contraire : Elle aime autant sans artifice.