Ydriane a horreur de son prénom, si étrange que tout le monde se souvient d’elle, même quand elle voudrait passer inaperçue. Ydriane se trouve trop grande. Elle est obligée de se tenir voûtée pour ne pas trop dépareiller dans la cour de récré. Et enfin, Ydriane ne voit que d’un oeil. Son oeil droit ne suit pas son regard et ne verra jamais. Alors elle plaque une mèche de cheveux dessus pour cacher ce défaut. Bref, vous l’aurez compris, Ydriane est encore un de ces personnages qui trouve que la vie des autres est forcément meilleure, et qui a du mal à accepter d’être un peu différent. Il faut dire que deux pestes lui mènent la vie dure dans la cour de récré, et que ce n’est pas fait pour la rassurer. Un jour, Bogdan, un nouvel élève venu de loin arrive dans la classe. Défaitiste et pessimiste, Ydriane est certaine qu’ils ne s’entendront pas et qu’il va s’allier aux moqueuses. Chemin faisant, ça ne se passe pas si simplement, et Ydriane va être obligée de revoir légèrement sa copie… Est-ce que tout le monde est réellement plus heureux qu’elle ?
Céline Lamour-Crochet signe ici une belle histoire, qui bien que présentée avec plein d’illustrations, s’adresse aux enfants déjà lecteurs (je dirais dès 8 ans). Les dialogues sont vivants, le vocabulaire adapté à cette tranche d’âge, et les illustrations d’Olivier ‘Drian’ Chaumont très modernes. Même si ce thème de la différence est très souvent abordé, je pense que c’est toujours intéressant : les jeunes lecteurs se retrouvent plus ou moins dans telle ou telle situation, ou tel ou tel personnage, et finalement, cela reflète bien la grande diversité qui nous entoure !
Ydriane de Céline Lamour-Crochet, illustré par Olivier ‘Drian’ Chaumont Les Petits Pas de Ioannis dans la collection P’tites bulles de vie. 9,90 €, 26 pages, Imprimé en France |
Les Enfantastiques de Belgique, c’est une chorale d’enfants qui crée des chansons lors d’ateliers d’écriture à l’école. Ils ont notamment inventé un hymne au vélo, pour laisser plus souvent la voiture au garage, et imiter les grands cyclistes tout en protégeant la planète !
Marianne
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
C’est toujours bien, une nouvelle histoire pour aborde le thème de la difference qui touche somme toute beaucoup d’enfants….
Merci!
Le personnage me rappelle moi à l’école primaire. Ça a l’air d’être une belle histoire et comme d’habitude, j’adore les illustrations 🙂