Une nouvelle chronique BD avec des albums pour tous les goûts… et tous les âges ! (Dans le À part ça ? je vous parlerai même de BD pour vous, parce qu’il n’y a pas de raison).
On commence par trois séries qu’on adore !
Plus le temps passe, plus Chi semble se souvenir de sa vie d’avant. Elle croise de plus en plus ces chatons de son âge qui lui ressemblent étrangement. Et quand Chi croise la maman des chatons, une chose étrange se passe… Il sera aussi question d’une absence de Yohei et de sa mère qui va inquiéter Chi et d’un éventuel déménagement…
Chi se rapproche, d’épisode en épisode, de la vérité, elle est une chatte, elle a donc une mère, une mère qui la cherche… Au-delà de l’humour et des anecdotes de la vie avec un chat, qui nous séduisent depuis le début, il y a un petit suspense qui est de plus en plus présent. Ce tome 11 se termine d’ailleurs par un véritable climax. On enrage de ne pas lire la suite.
Malgré le « ze » insupportable, Chi est une super série dont on ne se lasse absolument pas. Qui séduit autant les enfants (dès 5-6 ans) que les adultes (même à 38 ans).
À noter que les Chi ressortent dans un nouveau format. Plus grand, plus adapté à nos habitudes de lectures européennes. Le premier tome est d’ores et déjà disponible, le tome 2 sortira dans quelques jours.
À la résidence Kanda, la vie continue d’être douce…
Praline n’est pas très rassurée quand il s’agit d’aller faire le ménage dans l’appartement de Monsieur Kanda, le propriétaire de la résidence. Il faut dire que les statues africaines lui font un peu peur et les rumeurs sur cet appartement vont bon train. Pan’Pan Panda a un secret pour lutter contre la peur. Il sera aussi question de la chaleur (mal supportée par notre ami panda), de pépins de pastèques avalés (qui cause encore des frayeurs) ou encore d’Halloween.
C’est bientôt Noël ! On fait des plats qu’on ne mange qu’en hiver, on prépare les cadeaux et l’on fait des bonhommes de neige ! Il sera aussi question d’un amoureux dont on veut se débarrasser, de recherches d’activités extrascolaires, d’une queue devenue bizarre, d’un animal étrange qui s’incruste, de l’arrivée d’un chien à la résidence Kanda (pour le plus grand malheur de Pan’Pan Panda) et même d’une course effectuée par Praline… toute seule !
Le chien prend de la place dans la vie de Praline, mais Pan’Pan ne s’y habitue décidément pas ! Il est terrorisé, même s’il aimerait ne pas avoir si peur. Praline et Pan’Pan savent aussi que ce chien a un maître, et qu’il doit le chercher. Il sera aussi question de l’odeur de la pluie et du soleil, de mirages bien troublants, de fabriquer des arcs-en-ciel, de jolis tissus créés par Pan’Pan et de pique-nique dans la nature qui donnera à nos héros de chouettes idées.
Pan’Pan Panda c’est un manga très doux, très tendre, idéal pour les plus petits. Le quotidien d’une résidence où vivent un panda et quelques familles. On parle beaucoup des traditions japonaises et de la nourriture du pays. Les personnages sont vraiment attachants et on les retrouve chaque fois avec plaisir. Plus j’avance dans cette série, et meilleure je la trouve.
Une très bonne série de BD pour les plus jeunes.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Quand on avait laissé Yaya, elle avait été jetée dans une barque avec son ami Tuduo et dérivait. La jeune Chinoise, issue d’une famille riche, a été séparée de ses parents alors que la guerre contre le Japon sévit. Elle tente de les retrouver. Dans cette nouvelle aventure, Yaya débarque sur une île avec Tuduo. Elle va se retrouver prisonnière d’affreux exploiteurs. De son côté, l’horrible Zhu est toujours à leur poursuite. Il espère, en récupérant l’enfant, gagner beaucoup d’argent. Les enfants croiseront aussi des adultes qui ne sont peut-être pas aussi gentils qu’ils en ont l’air.
Suite et fin de la série La balade de Yaya, la troisième partie de l’intégrale vient de sortir (regroupant les tomes 7, 8 et 9). Difficile de vous en parler sans spoiler les deux premiers tomes…
Les enfants arriveront-ils à destination ? Yaya retrouvera-t-elle ses parents ? Tuduo récupérera-t-il son frère ? Les enfants vont-ils vraiment vivre ensemble ? Comment vont-ils se débarrasser de Zhu ? Une chose est sûre : on sera bien triste de quitter les personnages…
Je suis définitivement fan de La Balade de Yaya. C’est une série totalement addictive, passionnante. Les illustrations sont magnifiques. En neuf épisodes (ou trois tomes d’intégrales), il arrive des tas de péripéties aux héros, on ne s’ennuie pas une seconde, il n’y a pas la moindre longueur. Ça se lit comme un roman d’aventures. Et là encore, parents comme enfants se régalent. C’est typiquement le genre de série que je pourrais offrir aussi bien à un enfant qu’à un ami.
Une magnifique série à ne pas rater.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
On continue avec deux coups de cœur.
Bichon est un petit garçon qui danse devant sa glace, qui adore la Princesse Ploum et qui est amoureux du beau Jean-Marc. Sa mère s’énerve quand quelqu’un lui fait remarquer qu’il est dans le rayon des filles du magasin de jouet (et que ce n’est pas la place d’un garçon). Les garçons de sa classe aimeraient connaître son secret pour que les filles traînent autant avec lui.
Gros coup de cœur pour Bichon. Parce que c’est drôle, parce que ce n’est pas que drôle et parce que des personnages homos dans la littérature jeunesse, c’est pas si courant ! Alors, oui, on est un peu dans la caricature quand Bichon se déguise en princesse, mais on s’en fout en fait. Le personnage est totalement attachant, David Gilson ose aller assez loin sans que ça ne choque (testé sur ma fille de 7 ans). Alors oui Bichon rêve du beau Jean-Marc et craque sur le remplaçant de la maîtresse, oui Bichon aime beaucoup son écureuil en peluche, oui Bichon pense que sa baguette magique jette des sortilèges d’amour, mais nous on l’aime comme ça Bichon !
Un personnage attachant, une BD vraiment réussie (dont visiblement le tome 2 sort prochainement).
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Nora fait la tête, elle va passer les vacances chez son oncle pendant que ses parents organisent le déménagement et ça ne l’enchante pas trop. Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire à la ferme ? En tout cas, elle ne parlera pas, elle l’a décidé. Mais un jour, elle découvre la voisine, la solitaire madame Jeanne…
Nora c’est une très belle BD où l’on parle d’amour qui n’est pas venu, de vacances à la ferme, de la solitude. On y parle aussi de la mort. Les illustrations sont très belles et vont parfaitement à cette histoire très poétique avec un petit côté fantastique.
Des vacances inoubliables pour une très belle BD.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
La BD, ça peut aussi être sans texte. C’est une bonne manière pour les enfants qui ne savent pas encore lire de se familiariser avec la BD et avec un fil narratif.
Monsieur Lapin s’énerve facilement quand il s’agit de gonfler des ballons. Faut dire que ce n’est jamais un moment de plaisir… surtout si les copains s’amusent à faire des blagues !
Monsieur Lapin c’est un héros créé par Loïc Dauvillier et Baptiste Amsallem. Pas de texte, donc, mais le personnage est tellement expressif qu’on comprend bien ce qu’il pense, et ses aventures sont tout simplement hilarantes.
Une super aventure d’un personnage très drôle.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Quand Myrmidon trouve un déguisement, son histoire bascule.
Alors qu’il fait du vélo, Myrmidon fait une chute qui le fait atterrir sur un costume de cosmonaute. À peine l’a-t-il enfilé que notre héros voit se poser une fusée et en sortir un être étrange venu d’ailleurs. Myrmidon décide d’embarquer avec lui, c’est certainement le début d’une grande aventure… Il est loin de se douter de ce qui va arriver.
Mais c’est une épée dans une enclume ! La tentation est trop forte, Myrmidon décide d’essayer de l’enlever… Il n’y arrive pas, mais bascule en arrière et tombe sur un costume de chevalier ! Ainsi vêtu, forcément l’épée est vite sortie ! Sauf que ce n’est pas facile de manier une épée quand on vit dans une case !
Cette fois-ci, c’est un habit de shérif que Myrmidon trouve dans un arbre ! C’est trop tentant, il se dépêche de l’enfiler ! Sauf qu’à peine l’a-t-il sur lui que le voilà assailli de flèches ! Les Indiens sont à sa poursuite, il lui faudra être bien malin pour leur échapper. Mais ne vous en faites pas pour notre ami Myrmidon, il a plus d’un tour dans son sac !
Même principe dans ces trois albums, le héros tombe sur un déguisement, il lui arrive une aventure extraordinaire et l’histoire se termine quand son chemin l’a fait dépasser le costume. On imagine aisément que finalement tout ceci n’était que son imagination (d’autant plus que les autres personnages sont dépourvus de couleurs, comme s’ils n’étaient pas coloriés).
Des BD sans texte qui célèbrent l’imagination.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Anuki est un petit indien qui n’a vraiment pas de bol, il est assez maladroit (une sorte de Pierre Richard) ! Et en plus, il a très mauvais caractère et quand il s’énerve… eh bien, ça lui retombe dessus (il n’a pas de bol, je vous l’ai dit) !
J’aime tout dans Anuki : les illustrations qui sont vraiment magnifiques, le scénario plein d’humour, les situations burlesques et la chute pleine de tendresse.
La guerre des poules, le premier tome des aventures d’Anuki m’a totalement séduit et a vraiment emballé ma fille de 7 ans.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
On continue avec deux BD pour ados
Hadrien est un garçon sensible. Sa mère est un peu trop collante, limite castratrice. À l’école, il est la risée de ses camarades de classe. Hadrien est plutôt doué en cours, mais il déteste le sport. Il va se rapprocher de Jérémie, qui le trouble énormément. Le début d’une histoire pas de tout repos.
La ligne droite est une BD sur la découverte, par un adolescent, de son homosexualité. On y parle du rejet des autres, des moqueries. L’histoire d’Hadrien n’est pas rose (c’est même une BD assez sombre), mais finalement très réaliste.
Une très belle bande dessinée sur l’adolescence et la découverte de son homosexualité.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Soan et Chloé, ils sont fusionnels, ils ne se quittent pas ! Pourtant c’était pas joué d’avance, ils ne sont frère et sœur que depuis leurs 8 ans et surtout Soan est l’enfant modèle, l’exemple et Chloé celle qu’on recadre. Mais ils s’adorent ! Sauf qu’un jour…
On retrouve le tandem Charlotte Bousquet/Stéphanie Rubini pour ce nouvel opus de la série Les graphiques. Après Rouge Tagada et Mots rumeurs, Mots cutter, elles nous parlent donc de la famille recomposée, des séparations qui ne sont pas d’ordre amoureux (qui sont tout aussi violentes), de la création (et de la façon dont sont vus les artistes), des rumeurs… En fait, ce qui plaît dans cette série c’est que chaque tome parle de plein de choses, on retrouve toujours les mêmes personnages (les personnages principaux d’une histoire sont les personnages secondaires dans les autres histoires) et petit à petit on a l’impression qu’ils nous sont familiers, de les connaître. Vivement la suite !
Nouveau tome d’une bonne série sur l’adolescence.
Saviez-vous que certaines planches d’Hergé étaient des hommages à l’art égyptien ou africain voire à un tableau de Giorgio de Chirico ? Que dans Astérix chez les Belges une planche rendait hommage à un tableau de Brueghel l’Ancien et que dans Astérix et le Devin on retrouvait un clin d’œil à un tableau de Rembrandt ? Avez-vous entendu parler des sculptures de Bertrand Lavier créées d’après une visite de Mickey dans un musée ? Savez-vous ce qu’est l’OuBaPo ? Eh bien, vous apprendrez tout ça dans le magnifique ouvrage sorti chez Palette…, Art et BD. Comme toujours chez Palette… l’ouvrage est soigné (tant l’objet que le contenu), et c’est tout simplement passionnant ! On parle bien sûr du lien entre la BD et le cinéma, mais on parle aussi des origines de la BD, des œuvres d’art qui étaient des prémices de la BD.
Un magnifique ouvrage pour les fans de BD, les amateurs d’art et les autres !
Quelques pas de plus…
Retrouvez les autres BD que nous avons chroniquées sur un album Pinterest.
Chi, une vie de chat – Tome 11 de Konami Kanata (traduit par Kayo Sato et Élodie Lepelletier) Glénat Kids dans la collection Chi 10,75 €, 180×130 mm, 152 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2014. |
Pan’Pan panda, une vie en douceur – Tome 3 de Sato Horokura (traduit par Arnaud Delage) Nobi Nobi ! dans la collection Pan’Pan Panda 9,45 €, 130×180 mm, 110 pages, imprimé en France, 2014. |
Pan’Pan panda, une vie en douceur – Tome 4 de Sato Horokura (traduit par Arnaud Delage) Nobi Nobi ! dans la collection Pan’Pan Panda 9,45 €, 130×180 mm, 109 pages, imprimé en France, 2014. |
Pan’Pan panda, une vie en douceur – Tome 5 de Sato Horokura (traduit par Arnaud Delage) Nobi Nobi ! dans la collection Pan’Pan Panda 9,45 €, 130×180 mm, 110 pages, imprimé en France, 2015. |
La balade de Yaya – Intégrale 4-6 Scénario de Jean-Marie Osmond (traduit par Fang Er-Ping), illustré par Golo Zhao Fei dans la collection La balade de Yaya 19 €, 220×299 mm, 141 pages, imprimé en Italie, 2013. |
La balade de Yaya – Intégrale 7-9 Scénario de Jean-Marie Osmond, Charlotte Girard et Patrick Marty, illustré par Golo Zhao Fei dans la collection La balade de Yaya 19 €, 220×299 mm, 145 pages, imprimé en Italie, 2013. |
Bichon, 1. Magie d’amour… de David Gilson Glénat dans la collection Tchô ! La collec… 9,99 €, 217×293 mm, 48 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2013. |
Nora de Léa Mazé Les éditions de la gouttière 16 €, 180×250 mm, 72 pages, imprimé en France, 2015. |
Monsieur Lapin, les ballons de Loïc Dauvillier et Baptiste Amsallem Des ronds dans l’O dans la série Monsieur Lapin 12,50 €, 217×219 mm, 38 pages, imprimé en Union Européenne, 2014. |
Myrmidon dans l’espace de Loïc Dauvillier et Thierry Martin Les éditions de la gouttière dans la série Myrmidon 9,70 €, 262×205 mm, 32 pages, imprimé en France, 2014. |
Myrmidon dans l’antre du dragon de Loïc Dauvillier et Thierry Martin Les éditions de la gouttière dans la série Myrmidon 9,70 €, 262×205 mm, 32 pages, imprimé en France, 2014. |
Myrmidon au pays des Cow-boys de Loïc Dauvillier et Thierry Martin Les éditions de la gouttière dans la série Myrmidon 9,70 €, 262×205 mm, 32 pages, imprimé en France, 2013. |
Anuki, 1.La Guerre des poules de Stéphane Sénégas et Frédéric Maupomé Les éditions de la gouttière dans la collection Anuki 9,70 €, 198×262 mm, 34 pages, imprimé en France, 2011. |
La ligne droite Scénario d’Hubert, illustré par Marie Caillou Glénat dans la collection 1000Feuilles 22 €, 212×172 mm, 121 pages, imprimé en Espagne chez un imprimeur éco-responsable, 2013. |
Bulles & Blues Scnéario de Charlotte Bousquet, illustré par Stéphanie Rubini Gulf Stream Éditeur dans la collection Les graphiques 15 €, 172×240 mm, 70 pages, imprimé en Europe, 2014. |
Art et BD de Christophe Quillien Palette… 24,80 €, 240×270 mm, 96 pages, imprimé en République Tchèque, 2015. |
Comme promis, place aux BD pour nous !
Aux réunions des Mères Anonymes il y a un bouleversement… un père ! Forcément, maintenant que les pères s’occupent des enfants (certains deviennent même pères au foyer, les fous), ils ont aussi envie d’en parler. Caroline, la mère célibataire, s’interroge sur ces nouveaux pères. Qui sont-ils ? Où les rencontrer ? Et surtout sont-ils ce qu’ils prétendent être ?
On retrouve avec un grand plaisir les personnages de Gwendoline Raisson et Magali Le Huche dans cette suite des Mères anonymes. C’est très drôle, car c’est bien vu, on se reconnaît dans certaines situations, certains personnages nous rappellent des amis. Mais c’est aussi bourré de tendresse, les auteures ne veulent pas faire de l’humour à tout prix, leurs personnages sont vraiment attachants.
Une BD tendre et drôle sur la parentalité.
À la recherche du nouveau père, Gwendoline Raisson et Magali Le Huche, Dargaud, 17,95€.
Le mauvais père est de retour ! Il glisse des règles de conjugaison dans la lecture du soir, envoie ses enfants en éclaireurs quand la situation lui semble dangereuse, fait des mauvaises blagues, apprend à bien prononcer les grossièretés et adore terroriser ses enfants.
Le troisième tome de la série Le Guide du Mauvais Père de Guy Delisle est tout aussi hilarant que les deux premiers. En le lisant, je ricanais tout seul dans le métro (j’avais pas l’air bien malin). C’est méchant, donc très drôle, bien vu et totalement jouissif, bref j’en suis totalement fan !
Une super BD au format poche pour tous ceux qui, comme moi, adorent l’humour vache.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Le guide du Mauvais Père, Guy Delisle, Shampooing, 9,95 €
En parlant de Guy Delisle, je me permets une parenthèse. J’ai (enfin) découvert ses BD où il raconte ses séjours à l’étranger. J’ai lu Chroniques Birmanes (Shampooing), Pyongyang (L’association) et Shenzen (L’association) et c’est absolument génial. On se régale des anecdotes sur le pays, on rit (parfois jaune en lisant Pyongyang…). C’est drôle, mais pas uniquement, c’est vraiment profond. Ce sont de très très bonnes BD pour adulte que je vous conseille fortement !
Aya est une jeune fille qui vit à Yopougon, en Côte d’Ivoire. Nous sommes en 1978. Il y a ses amies, Ajoua et Bintou qui adorent sortir au Ça va chauffer, Hervé qui craque un peu sur elle, Moussa, le fils du patron de l’usine, Mamadou le dragueur et bien d’autres !
Ma fille (de 7 ans) et moi sommes totalement fans d’Akissi (qui est en fait dans l’histoire la petite sœur d’Aya), mais je n’avais jamais lu Aya de Yopougon. Je me suis totalement régalé avec les deux premiers tomes. Les personnages sont hauts en couleur, les situations souvent très drôles. On suit le quotidien de tous ces personnages, leurs chemins qui se croisent, leurs bonheurs et leurs malheurs. C’est vraiment une super BD.
Les deux premiers tomes d’une série devenue culte, à découvrir absolument !
Aya de Yopougon, T.1, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, Gallimard dans la collection Bayou, 17 €.
Aya de Yopougon, T.2, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, Gallimard dans la collection Bayou, 17 €.
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Oh quelle bonne nouvelle !
La fin de l histoire de Yaya. Belle découverte avec mes deux zous. J aime beaucoup la pudeur du dessin face aux terribles coups de la vie que traversent ces enfants.
C est passionnant, trépidant, doux et beau aussi, drôle. Fans quoi 😀
J’ai beaucoup aimé Yaya et je n’ai toujours pas terminé la série, il me reste à lire le tome 8. C’est vraiment le dernier ?
Et sinon Aya de Yopougon est une de mes BD préférées.
écoute… je veux pas te raconter un truc qui révèle la fin mais… moi j’ai compris que c’était le dernier en tout cas (mais l’histoire peut très bien continuer…)