Chaque mois, nous mettons un coup de projecteur sur un·e auteur·rice, un·e illustrateur·rice ou une maison d’édition. Ce mois-ci, c’est à Axl Cendres que nous consacrons cette rubrique.
« Des histoires, j’en ai toujours raconté ! Je prends souvent cet exemple : lorsque j’avais 7 ans et mon cousin 5, lors d’un été, on s’ennuyait ferme, alors j’ai décidé de lui organiser une chasse au trésor, une vraie, qui a duré trois semaines et lors de laquelle il fallait trouver des indices, des rébus, etc. Pour le final, j’ai pris un collier de fausses perles et j’ai fait glisser les perles dans une boite que j’ai enterrée, lorsque mon cousin a découvert le trésor, sa joie était “réelle”, même si ces perles étaient fausses. Aujourd’hui encore c’est ce que j’essaye de faire : de faire ressentir de vraies émotions et les perles sont mes histoires — elles ne sont pas fausses, ce sont des fictions divertissantes. » (interview Mes écrits d’un jour)
Le rire et l’émotion en littérature sont un exercice délicat, un équilibre difficile à atteindre. Axl Cendres a toujours tenu ses lecteurs·rices sur ce fil, entre rires et larmes, entre humour noir et fragilité. Ses personnages et les aventures folles qu’elle leur faisait vivre (folles mais bien souvent à deux pas de chez nous), marquent l’esprit comme le cœur. Axl Cendres, disparue il y a presque un an, avait un talent essentiel dans l’écriture : celui de ne pas tricher. Sa disparition a laissé sidéré·es celles et ceux qui l’ont connue ou qui l’ont lue. Ses textes sont des aventures humaines hors du commun qui garderont une place unique et singulière dans le paysage de la littérature pour adolescent·es.
Amélie
Abel est né sous X et il a passé les premières années de sa vie dans un foyer, élevé par des prêtres. Avec son pote Johnny, orphelin maltraité par son grand-père, ils sont inséparables. La religion aurait peut-être pu les sauver tous les deux, mais c’était sans compter sur la clairvoyance d’Abel. Très rapidement, il va mettre un terme à sa relation avec Dieu pour essayer de trouver des réponses ailleurs aux injustices de la vie. En grandissant, sa soif de comprendre le monde ne s’étant pas éteinte, il finira par exercer le seul métier qui peut-être, lui permettra enfin de comprendre comment marche la nature humaine : psychiatre. Diplôme en poche, il est donc embauché au Pavillon 43, un hôpital dans lequel sont accueilli·es des malades aux pathologies psychiatriques chroniques. En clair, des cas désespérés. Et Johnny, dans tout ça, me direz-vous ? Et bien il est toujours à l’affût de l’idée lumineuse qui lui fera gagner le gros lot, et devenir quelqu’un : trafics et combines en tous genres, il a une imagination débordante et l’amitié à toute épreuve d’Abel, qui n’a pas le cœur à lui dire non quand il l’embarque dans ses coups de plus en plus douteux et loufoques. Mais à trop évoluer dans un monde qui ne tourne pas rond, est-on bien sûr de ne pas devenir fou soi-même ? Abel est-il vraiment à sa place ?
Ce roman porte parfaitement son titre. Déjanté à souhait, Mes idées folles est un texte pour grand·es ados et adultes. Axl Cendres met les pieds dans le plat, et on adore ça. L’enfance cabossée, la religion, la psychiatrie, les laissés-pour-compte, le syndrome de l’imposteur… Avec énormément d’humour, un brin de provocation, mais toujours très finement amenée, elle pousse ses personnages de loosers très loin dans leurs échecs et dans leur chute pour mieux nous les faire aimer, et surtout pour mieux nous amener nous aussi à nous interroger sur ce monde qui ne tourne pas rond. La lecture de ce roman éclaire aussi une bonne partie de l’œuvre de l’autrice, car on retrouve tous ces sujets dans ses autres textes.
Pour finir, je vous laisse apprécier cet extrait absolument génial qui donne à voir toute la malice d’Axl Cendres :
« — Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché.
— Je t’écoute, Abel.
— Eh bien… Sœur Agnès nous a dit qu’on était assez grands pour savoir que le Père Noël, le gros avec les joues roses, c’était qu’une invention de Coca-Cola. Elle a dit que c’était commercial, pour vendre plus de Coca.
— C’est exact, Abel.
— Alors, j’ai eu une mauvaise pensée, mon Père…
— Laquelle, mon enfant ?
— J’ai pensé que peut-être… pour Dieu aussi, c’était commercial… je veux dire… que quelqu’un l’avait inventé juste pour vendre des trucs…
— Et pour vendre quoi, Abel ?
— Je sais pas, moi… Des cierges ?
Après avoir reçu l’absolution, je m’isolais pour accomplir ma pénitence : trente “Je Vous Salue Marie” que le Père André me donnait à réciter, plus dix que j’ajoutais comme ça, au cas où.
Et tous les soirs, avant de dormir, je m’agenouillais au pied de mon lit, et je priais Dieu pour qu’il me pardonne de ne pas croire en lui. »
Amélie
C’est l’histoire d’un garçon « surdoué », génie des échecs, élevé par sa grand-mère, destiné à devenir un champion ; c’est l’histoire d’un destin qui dévie, de ces chemins qui se tracent sans qu’on ait la main dessus, et des routes transversales qu’on emprunte au hasard ; c’est l’histoire du Paradis, bar de supporters, où le héros rencontrera Dieu et ses ouailles : l’histoire de l’Enfer, avec ses incendies et ses brûlures. L’histoire de l’euphorie d’un but ou de la tragédie d’une défaite. Les supporters comme une vague qui vous porte, une vague qui vous emmène, une vague parfois dangereuse avec des récifs et des falaises sur lesquelles s’empaler. Comment, là-dedans, trouver un équilibre ? Tout se rompt si vite.
Qui n’a jamais entendu un·e professeur·e ou un parent dire à un enfant : ne fais pas ça, ne fais pas ci, ce serait gâcher tes capacités ? À ce niveau comme à d’autres, Échecs et but est le roman d’Axl Cendres le plus triste que j’ai lu. Le héros de cette histoire découvre tôt les échecs, et ceux-ci le fascinent immédiatement. Il arrête même l’école, pour s’y consacrer à un niveau professionnel. Mais lorsque, pour une compétition, il se voit logé au Paradis, il découvre ce qu’est vraiment la passion, la ferveur. Celle des supporters l’impressionne et déferle sur lui. Comme dans Aimez-moi maintenant (chroniqué plus bas), le héros apprend à ses dépens que ce n’est pas parce qu’il ferait un excellent joueur d’échecs qu’il doit devenir joueur d’échecs. On peut avoir les capacités de faire quelque chose de reconnu, de bien vu socialement, ce n’est pas pour autant qu’on en a envie et qu’on doit le faire — un talent n’est pas une possession nationale qu’on a le devoir de mettre au service de l’univers. Avec le personnage principal, on s’immerge dans le monde joyeux et bruyant des supporters de foot, une immersion turbulente et sincère, comme toujours avec la plume d’Axl Cendres. De nombreux personnages (personnages rarement traité·es auxquels elle donne une voix, comme Stéphanie de Bamako, par exemple, qui travaille dans un bois) gravitent autour du bar, tous et toutes creusé·es et brut, une véritable orbite qui se retrouve pour parler de foot, boire un peu, s’extasier ou se désoler, ensemble. L’application des règles d’échecs au foot, le regard par conséquent neuf et décalé du héros, tout ça donne au roman une saveur particulière, à la fois tintinnabulante, et amère. Bizarre roman.
Morgan
Le narrateur, un garçon un peu paumé, ment régulièrement à sa mère. « Mentir à sa mère, c’est pas bien, mais lui faire du mal, c’est encore pire. » Alors, il multiplie petits et grands mensonges, sa manière à lui de la rassurer. La vie n’est pas facile. Le père est parti, les problèmes d’argent se font sentir. La mère s’inquiète. À treize ans, c’est fumette avec un copain ; à quinze ans, le commissariat après une soirée très arrosée. Ça fait tourner la tête, mais peut-être pas autant que l’amour pour une fille. Ça pique les yeux, mais peut-être pas autant que le premier chagrin d’amour…
Dans ce petit roman ado, Axl Cendres concentre toutes les problématiques de l’adolescence : le premier amour et le chagrin, les relations tendues avec les parents, les limites qui ne sont plus respectées… Le langage est cru, le héros n’est pas un tendre. À moins que… Il a beau être ce qu’il est, englué dans son adolescence et ses tourments, comme toutes et tous les jeunes de son âge, il a le cœur qui bat fort. Et quand les maux remplacent les mots, il finit par se rendre compte qu’il y a peut-être des douleurs qui sont universelles… Grandir, s’ouvrir, se comprendre enfin. Un roman bref mais percutant.
Carole
Esteban est fils de boulanger et pour son père il est évident que son fils deviendra à son tour boulanger. Seulement le garçon a d’autres ambitions… Alors que son père ne lui en parle jamais, sa grand-mère lui raconte la vie de son grand-père, un grand matador. Esteban a donc choisi sa destinée, il fera le même métier que son aïeul.
Il y a parfois des hasards malheureux. Pour ce coup de projecteur sur Axl Cendres il m’a été « attribué » un livre sur la corrida… moi qui suis végétarien depuis très longtemps, défenseur de la cause animale et, forcément, anti-corrida… Alors, autant être honnête je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ce petit roman qui glorifie la corrida et raconte des mises à mort… Mais je dois avouer que j’ai été touché par l’écriture d’Axl Cendres et qu’au-delà de cette histoire (qui n’était clairement pas pour moi), j’ai aimé ce que ça dit de ce que nous lèguent nos ainé·es, de la transmission, du destin, des légendes… Il y a dans cette histoire quelque chose du conte, un conte macabre, tragique. Alors même si ce roman-là ne m’a pas touché, je dois dire que l’écriture m’a donné envie de lire d’autres romans d’Axl Cendres… et c’est déjà ça !
Gabriel
Chez les Bradley, la tradition veut que tous les garçons se prénomment Robert. Alors pour les différencier les uns des autres, chacun a droit à un surnom sur-mesure. Pas de chance pour le dernier, qui porte le sobriquet ridicule de Bibow.
Né à Franklin Grove, minuscule ville perdue au cœur de l’Illinois, le fameux Bibow passe ses journées à observer les poivrots titubants s’écrouler des tabourets du bar de son grand-père, le Bradley’s and son. Sa vie est morose, jusqu’au jour où les États-Unis entrent en guerre contre le Vietnam : grande joie pour la famille Bradley, l’héritier mâle va suivre le même chemin que ses glorieux aïeuls : prendre les armes pour défendre sa patrie coûte que coûte. Et avec un peu de chance, il rentrera avec un bout en moins, comme son papy devenu borgne en Normandie et son père unijambiste en Corée.
Une nouvelle vie commence donc pour Bibow, qui souhaite par-dessus tout quitter ce trou à rat, même si c’est pour aller se faire tuer à l’autre bout du monde. Qu’il soit analphabète ne freine en aucun cas son enrôlement, tout ce qui importe c’est qu’il sache tenir un fusil et viser l’ennemi sans poser de question. Mais rapidement, ses supérieurs se rendent compte que quelque chose cloche chez lui, qu’il a quelque chose de différent, quelque chose qui fait de lui une véritable arme : Bibow ne ressent pas la peur (problème du complexe amygdalien visiblement). Cette particularité le rend très intéressant aux yeux de la CIA, qui l’embauche tout en le déclarant mort à sa famille afin de lui couper toute envie de les trahir.
Des missions top secrètes, visant à lutter contre le communisme notamment, vont le mener à infiltrer des réseaux de toutes sortes. C’est ainsi qu’il se retrouve au milieu de la Russie et au sein du mouvement hippie : ballotté de Moscou à Woodstock, il va découvrir la poésie, l’amitié, le partage et même l’amour, le tout sous fond de vodka et d’acides.
Axl Cendres brosse une fresque farfelue des années 60-70 à travers ce personnage au langage coloré, à la fois cynique et candide. On y trouve une critique mordante de l’Amérique de cette époque, du patriotisme aveugle et de l’absurdité des guerres.
Antihéros attachant, Bibow a un comportement inattendu face à des notions abstraites telles que celles d’allié et d’ennemi, de bien et de mal. Son handicap invisible lui permet de n’avoir aucun jugement et de rester neutre dans un premier temps, puis de s’ouvrir sans préjugé aux nouveautés de toutes sortes par la suite.
La Drôle de vie de Bibow Bradley est un roman initiatique incisif et farfelu. Son héros se laisse porter par les événements sans se poser de question, tout en faisant preuve d’une adaptabilité et d’une résilience tranquille à toute épreuve.
Un pied de nez aux morales tirées par les cheveux ou aux récits prônant le dépassement incessant de soi, un livre qui a bien mérité son prix de la Pépite du roman adolescent européen au Salon du Livre de Montreuil 2012 !
Caroline
Quand il obtient son bac, avec les honneurs, le héros de Aimez-moi maintenant croit comprendre l’essentiel : réussis et on t’aimera. Applaudi par le préfet, félicité par les autres élèves et leurs parents, le jeune orphelin accède enfin à l’amour. Alors, il entame de brillantes études. Il devient médecin, puis médecin spécialiste. Il est l’un des meilleurs. Il réussit. « Aimez-moi, maintenant ». Mais, un jour, l’équation sur laquelle il s’est construit s’écroule, et il tombe avec elle, enseveli. Le préfet, ses camarades, tous et toutes ne l’aimaient pas : ils et elles compatissaient. Détruit, il se met à errer au hasard. Il entre dans un bar…
Aimez-moi maintenant est mon livre préféré d’Axl Cendres. Beaucoup moins distant que peuvent parfois l’être certains de ses romans, c’est un livre tendre et douloureux comme un cœur qu’on tiendrait au creux de la main. Fragile et puissant. On ne peut s’empêcher de vouloir prendre le héros sous son aile, on a envie de lui dire que nous, on l’aime, même si c’est un Désespéré, même s’il erre, même s’il ne sait pas quoi faire. Parce que tous ces « même si » n’en sont pas, parce qu’au fond, le statut social n’apporte pas d’amour — parce que l’amour, même s’il ne sait pas trop trop encore ce que c’est, le narrateur sent bien que ce n’est pas ça ; ces yeux luisants de pitié ou ces acclamations qui rassurent les autres, les gens qui n’appartiennent pas au groupe épars et brumeux des « Désespérés » et sont juste heureux⋅ses d’avoir des gens pour les aimer, elles et eux. Aimez-moi maintenant, serre le cœur et le tempête à la fois. C’est un roman exceptionnel, dur et affectueux, qui sort comme un cri — un cri de nouveau-né, encore une fois. À lire.
Morgan
C’est quoi, un gangster ? Et c’est quoi, « un braquage qui a mal tourné » ? Et où sont les fleurs, à Fleury Mérogis, puisque ça s’appelle comme ça ?
C’est avec ces questions sur son père qui croupit en prison que débute la confession d’un gosse devenu gangster. À rebours d’un dernier coup qui aurait pu lui aussi très mal tourner, comme pour son père, il déroule une pelote qui semble inextricable : « Si ce qu’avait dit le commissaire était vrai, alors mon père était une mauvaise personne… Et puisque son sang coulait sous ma peau, est-ce que ça faisait de moi aussi une mauvaise personne ? » Alors, quand on grandit dans l’ombre d’un gangster, est-ce qu’on est forcément voué à en devenir un soi-même ?
Un texte court qui se lit d’un souffle, comme un polar qui vous happe grâce à une voix, la voix d’un gamin qui cherche des réponses à une fatalité contre laquelle il tente de s’élever.
Amélie
Fidèle, alias Fifi, qui porte le prénom le moins loufoque de sa grande fratrie, vit à Paris, quartier Belleville. Son père, d’origine kabyle, tient un bar miteux (lorsqu’il n’est pas en prison). Sa mère, d’origine polonaise, est elle aussi aux abonnés absents, enchaînant les séjours à l’hôpital psy. Sa vie est un chaos qui pourrait être sinistre s’il n’était dépeint avec tendresse et humour. Son échappatoire se situe dans les beaux quartiers de Paris, où elle intègre un lycée prestigieux. Une porte ouverte qui lui fera rencontrer la philo, l’art, et, plus important encore, l’amour. Elle s’appelle Sarah, et avec elle, Fidèle n’a plus peur de rien. Ni d’assumer ses origines, ni d’accepter les défauts de sa famille, ni de s’autoriser à entrevoir un avenir.
Dans ce roman, comme toujours chez Axl Cendres, il n’y a pas de place pour les bons sentiments, et c’est ce qui rend ses personnages inoubliables. Tout sonne juste, authentique. Dysfonctionnelle, cette famille l’est assurément, mais ce qui la rend si attachante. Fifi traine ses casseroles, mais elle ne s’empêche pas d’être heureuse, et cela grâce à une relation amoureuse épanouissante. Un roman moderne, terriblement vivant, qui contient quelques-unes des plus belles scènes croquées par Axl Cendres.
Amélie
Une bande de fêlé·es qui prend la route, des punchlines bien ajustées et des bijoux de poésie : c’est l’histoire d’Alex, Colette, Victor et Jacopo, cinq « hors-la-vie » qui ont essayé d’arrêter leur cœur, sans y arriver et décident, de l’hôpital psychiatrique où on les a envoyé·es, de s’enfuir pour réaliser le projet collectif de leur vie : se suicider ensemble !
Mais sur la route, les obstacles se multiplient, et ils et elles pourraient bien en retrouver la volonté d’affronter la vie…
Je me demande combien Cœur battant a sauvé de vies. Si vous avez envie d’arrêter votre cœur, lisez ce livre et il repartira tout aussi sec. Meilleur défibrillateur du monde. C’est le genre de livre dont certaines phrases vous accompagnent encore des années après l’avoir lu, dont les mots, les personnages, tous plus fêlés les uns que les autres avec leurs failles, font balancier à chaque fois qu’on craint de perdre l’équilibre, qu’on doute ou qu’on a peur. Axl Cendres avait cette magie de parvenir à faire rire tout en parlant de suicide, à nous toucher sans jamais verser dans la pitié, comme si elle nous comprenait, comme si ses mots n’étaient adressés qu’à nous, tout en nous inscrivant dans l’univers. Cœur battant donne envie de se battre, donne les mots pour se battre, tout en étant absurdement drôle. Il peut paraître intimidant, mais c’est un livre franc, brut, clairement déjanté, qui parle à tout le monde.
Et quand je dis « tout le monde », c’est TOUT LE MONDE.
Alors courez le lire, taxez-le à vos potes, empruntez-le à la bibli, achetez-le en librairie, et parlez-en autour de vous. Ce livre est (objectivement) l’un des meilleurs du monde.
Morgan
Un prix littéraire à la mémoire d’Axl Cendres.
Le prix Cendres a été créé en hommage à la romancière. Composé d’auteurs et d’autrices de littérature jeunesse, et d’une librairie, le jury récompense et accompagne un auteur ou une autrice francophone de premier roman à destination des grand·es ados. La vocation du prix Cendres est d’encourager la création et la poursuite d’un parcours artistique dans le milieu de l’édition jeunesse. Huit romans ont été sélectionnés et le prix sera remis le 6 octobre.
Pour en savoir plus et découvrir les titres sélectionnés, rendez-vous sur le site du prix Cendres.
Mes idées folles d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 15 €, 210×130 mm, 192 pages, imprimé en Bulgarie, 2009. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Échecs et buts d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 14 €, 135×215 mm, 182 pages, imprimé en Bulgarie, 2010. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Les Maux du cœur d’Axl Cendres Sarbacane 6 €, 110×175 mm, 59 pages, imprimé en France, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le Secret d’Esteban d’Axl Cendres Sarbacane 6 €, 110×175 mm, 63 pages, imprimé en Bulgarie, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr. |
La Drôle de vie de Bibow Bradley d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 16 €, 136 x 215 mm, 205 pages, imprimé en Bulgarie, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires |
Aimez-moi maintenant d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 14 €, 135×215 mm, 150 pages, imprimé en Bulgarie, 2008. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Confessions d’un apprenti gangster d’Axl Cendres Sarbacane 8,50 €, 110×175 mm, 96 pages, imprimé en Bulgarie, 2013. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Dysfonctionnelle d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 15,50 €, 140×220 mm, 305 pages, imprimé en Bulgarie, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Cœur battant d’Axl Cendres Sarbacane, dans la collection Exprim » 15,50 €, 140×220 mm, 188 pages, imprimé en Bulgarie, 2018. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
« Un instant, un seul, lui fait déserter son corps : le temps des livres. Le corps de l’enfant qui lit n’est plus qu’un tas de vêtements qu’il a jetés n’importe où. Le livre est ouvert sur la moquette. Les vêtements glissent du lit ou font les pieds au mur. Il est en train de lire. […] Il n’y a plus personne dans la chambre. L’enfant est très loin de là, dans un corps plus ample, au milieu des vagues, loin de nous. » Timothée de Fombelle, Neverland.