La mère de Charlotte, Émilie et Anne a disparu en laissant un simple message. Leur père n’a pas le choix, il faut confier les sœurs de 11, 13 et 15 ans à quelqu’un et la seule possibilité semble être les grands-parents maternels, que les filles n’ont jamais rencontrés. Dans le manoir breton, elles vont faire connaissance avec leur grand-mère glaciale et leur grand-père mutique. Heureusement, il y a aussi Betty, la sympathique cuisinière et Bastien, son petit-fils.
Ambiance bretonne dans un manoir étrange, jeunes filles sans parents, amour/amitié avec un jeune garçon du coin, paranormal, suspense… tout est fait pour séduire dans Les demoiselles des Hauts-Vents… et ça fonctionne à merveille ! J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman. C’est typiquement le genre de livres que j’aurai adoré lire adolescent (mais que j’ai adoré lire adulte). On tourne les pages sans s’arrêter, on a toujours envie de savoir ce qu’il va se passer, les personnages sont attachants, intrigants. Peut-être un poil déçu par la fin qui arrive trop vite, j’aurai aimé passer plus de temps avec Branwell, mieux le connaître (non, je ne vous dirai pas qui c’est), mais j’ai passé un tel bon moment à lire ce roman que ce très léger bémol est bien vite oublié.
Un roman captivant jusqu’à la dernière page, des personnages attachants, une vraie ambiance, un véritable suspense… un roman totalement réussi !
Upendra et Arjun vivent tous les deux à Katmandou. Même s’ils ne viennent pas de la même caste, ils vendent tous les deux des barbes à papa. Upendra rêve de devenir, comme son père, guide touristique. Mais un jour, il rencontre Satiya, une ancienne kumari. Sa vie ne sera pas celle prévue.
Fakirs, singes, kumari, rickshaws… Tristan Koëgel nous fait voyager et nous emmène là où l’on ne pensait pas aller. Tout ne sera pas simple dans la vie d’Upendra, son parcours ne sera pas une ligne droite. Le récit est parfois âpre, dérangeant, certains passages marquent, mais si vous aimez être dépaysés vous allez être servis !
Une histoire d’amour et d’amitié avec pour théâtre des sites dont on a hélas entendu parler récemment…
Quelques pas de plus…
Nous avons déjà chroniqué d’autres livres de Yaël Hassan (L’heure des mamans et Défi d’enfer).
Les demoiselles des Hauts-Vents de Yaël Hassan Magnard Jeunesse 13,80 €, 140×214 mm, 382 pages, imprimé en Italie chez un imprimeur eco-responsable, 2014. |
Les sandales de Rama de Tristan Koëgel Didier Jeunesse 14,20 €, 146×215 mm, 224 pages, imprimé en France chez un imprimeur eco-responsable, 2014. |
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !