Tous les mercredis de juillet et août je vous propose de découvrir un métier grâce à deux personnes qui font ce métier-là. Vous découvrirez ainsi ceux qui travaillent autour du livre pour enfants : illustrateurs jeunesse et libraires jeunesse, vous avez déjà découvert les auteurs jeunesse (avec Marie Aude Murail et Séverine Vidal), les attachés de presse dans une maison d’édition jeunesse (avec Myriam Benainous et Angela Léry), les traducteurs de livres pour enfants (Rose-Marie Vassallo et Josette Chicheportiche), les bibliothécaires jeunesse (Laurence Horvais et Thierry Bonnety), et les éditeurs jeunesse (Loïc Jacob et Chun-Liang Yeh et Cécile Emeraud). Cette semaine je vous propose de découvrir un métier… qui n’en est pas un mais qui compte quand même de plus en plus dans le secteur de l’édition jeunesse… les blogueurs jeunesse ! J’ai donc posé des questions, afin de mieux connaître leur activité, à deux blogueuses : Morgan Camus du blog Papier de soie et Lael de Sous le feuillage. Merci infiniment à elles d’avoir pris le temps de me répondre.
Dis c’est quoi ton métier… Morgan Camus
– C’est quoi un blogueur jeunesse ?
– C’est quelqu’un qui s’est spécialisé dans la lecture pour les enfants et… qui est intarissable sur les livres jeunesse ! Qui a toujours quelque chose à raconter dessus, un titre à faire découvrir, une merveille à avoir absolument dans sa bibliothèque. Les porte-monnaie de nos lecteurs ne nous disent pas merci !
– Comment devient-on blogueur jeunesse ?
– Je suis devenue blogueuse jeunesse car j’étais passionnée par les albums pour enfants. Pour partager cette passion avec le plus grand nombre, créer un blog est vite devenu une évidence ! Je me suis lancée dans l’aventure et je ne le regrette pas 🙂
– Quelles sont les qualités pour devenir blogueur ?
– Premièrement, il faut aimer lire et trouver une utilité à la lecture. Ça peut être une façon d’aborder un thème délicat, un sujet évoqué qui fait se sentir moins seul, une évasion, une accession à un monde, un style nouveau, repousser les tabous, faire accepter les différences, etc…
Il faut avoir une certaine sensibilité artistique et oser dire qu’être auteur jeunesse ou illustrateur est aussi talentueux que peintre ou écrivain pour adultes ! Avoir de l’estime et du respect pour tous les acteurs de la littérature jeunesse (auteurs, éditeurs, illustrateurs, lecteurs…), un point essentiel pour moi.
– Est-ce que c’est rentable financièrement ?
– Pour le moment, pas vraiment. Mais par contre, je possède une fortune en ouvrages jeunesse ! Mes trésors.
– Combien de temps ça prend ?
– Pour rédiger un article ? Entre une heure et deux heures. La spécificité de Papier de Soie est d’insérer des visuels avec l’article pour que les visiteurs se rendent mieux compte de l’univers que dégage le livre. Je dois donc prendre des photos, les recadrer, mettre les mentions légales sur chacune d’entre elles et écrire l’article. Quand je suis satisfaite, je valide l’article et je le mets en attente de publication.
Ça prend un certain temps et cela demande de la concentration, car je tiens un rythme d’un article par jour du lundi au vendredi. Ensuite, je peux faire une semaine sur un thème (anniversaire, handicap, maman…) donc je m’organise pour ne parler que de livres qui traitent ce sujet.
Je tiens également à « brasser » les maisons d’édition, ne pas en mettre une plus en avant que l’autre. Heureusement, le choix est vaste ! Il faut également se tenir informé sur toutes les nouveautés, les changements au sein des maisons d’édition, l’évolution de la carrière des auteurs et des illustrateurs, créer sans cesse de nouveaux liens.
Finalement, c’est un travail à plein-temps !
– Faut-il des connaissances en informatique, internet, réseaux sociaux ?
– Je ne sais pas… Peut-être pour créer un site ou un blog agréable à consulter. Quoiqu’il y a des blogs tout faits ! Je n’ai pas à me préoccuper de cet aspect, il se trouve que j’ai un informaticien à domicile 😉
Ensuite, oui, il est important d’avoir des réseaux sociaux, c’est ce qui permet de faire fonctionner le site ou le blog, mais c’est à la portée de tout le monde. Je dirais que ce qui est primordial c’est d’entretenir les relations avec les acteurs du livre.
– Avez-vous un objectif ? Espérez-vous en faire votre métier ?
– Ce serait une consécration ! Mais je retire déjà beaucoup de satisfaction à réaliser ce que je fais.
– Comment obtenez-vous les livres que vous chroniquez ? Les achetez-vous, êtes-vous abonnée à une bibliothèque ?
– Tous les livres que je reçois sont des services de presse. C’est-à-dire que ce sont les maisons d’édition qui me les envoient. Il arrive que ce soit aussi les auteurs qui me font parvenir un exemplaire de leur dernier-né.
– Lisez-vous tous les livres que vous recevez ?
– Oui, sans exception ! Les petites maisons d’édition m’envoient toutes leurs parutions qui ne sont pas nombreuses sur l’année. Les grosses maisons d’édition m’envoient leur communiqué de presse et je fais mon choix. Si je demande tels livres, je mets un point d’honneur à faire un article dessus. J’aurais mauvaise conscience de demander des livres sur lesquels je n’écrirai pas…
– Que se passe-t-il quand vous n’aimez pas un livre ?
– Je n’en parle pas. Car il faut savoir qu’un livre se construit dans certaines conditions, notamment un album jeunesse où le dialogue, la confiance, la coordination des différents acteurs, les délais raisonnables sont très importants pour en faire un bon ouvrage.
De plus, il est toujours extrêmement facile de dire du mal d’un travail artistique, les perceptions sont nombreuses. Mais il ne faut jamais oublier que l’artiste est une personne très investie dans son univers et donc très sensible aux critiques, et qu’il faut respecter un travail que l’on n’est pas capable de faire soi-même.
Étant donné que la fréquentation de Papier de Soie est plutôt bonne, je ne veux pas donner une opinion dévalorisante sur un livre quand souvent, il a été fait dans de mauvaises conditions. Des visiteurs peuvent se faire une idée erronée d’un auteur ou d’un illustrateur avec un avis négatif donné sur un de leurs livres, alors que c’est juste une faute de parcours. Comme tout le monde le sait : sois parfait pendant 100 ans et commet une faute, les gens ne retiendront que cette dernière…
– Qui vous démarche ? Des auteurs ? Des illustrateurs ? Des éditeurs ?
– Les trois ! C’est là que les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille sont très importants : ils construisent une réputation dont il faut prendre soin et cela permet d’être contacté par les auteurs, les illustrateurs et les éditeurs qui souhaitent que l’on parle de leurs livres.
– Quelles sont vos relations avec eux ?
– Bonnes ! C’est un vrai plaisir d’échanger avec chacun d’entre eux, de se tenir au courant des nouveautés, des évolutions, des changements.
– Rencontrez-vous les gens en « vrai » ?
– Oui, bien sûr ! Notamment au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil, le plus important d’Europe qui dure environ une semaine. C’est un vrai marathon organisé pour pouvoir rencontrer presque tout le monde ! Mais c’est génial, cela permet de rencontrer des auteurs et des illustrateurs du monde entier que l’on ne verrait pas autrement.
Sinon, je fais également les salons du livre de mon département où, il faut le dire, il y a pleins de talents connus et reconnus !
– Est-ce que cela complique vos chroniques ?
– Pas du tout ! Au contraire, je peux approfondir le sujet sur le thème abordé avec l’auteur, les techniques utilisées par l’illustrateur, etc… C’est une vraie richesse 🙂
De plus, je comprends mieux pourquoi untel ou untel construit son sujet de telle façon, pourquoi il voit les choses sous cet angle, quel était son but, sa prise de risque s’il y en a.
– Avez-vous des relations avec les autres blogueurs ? y-a-t-il une concurrence ?
– J’en ai quelques-unes… que j’entretenais bien au début, puis avec l’accumulation de travail sur Papier de Soie, j’ai malheureusement laissé de côté mes relations avec les blogueurs (honte sur moi !).
Par contre, il ne m’a jamais semblé y avoir de concurrence. Je pense que lorsque l’on trouve son propre style, il y a de la place pour chacun 😉
– Avez-vous encore le temps de lire autre chose que des livres jeunesse ?
– Oui, je suis une addict aux livres… J’adore les BD, il y a également beaucoup de talents et de richesses dans cette discipline. Et je dévore pleins de romans (plage, salles d’attente, voiture, train, lit, etc…) dès que j’ai cinq minutes, j’ouvre un livre.
– Quelles sont les idées reçues qui vous énervent sur les blogueurs jeunesse ?
– Ha bon, il y a des idées reçues ? On ne m’en a jamais fait part…
Enfin si, la seule que j’ai jamais entendue vient des auteurs et des éditeurs qui sont déçus par les blogueurs (mais aussi par les magazines et journalistes, c’est vraiment au sens large) qui se contentent de reprendre le résumé de la quatrième de couverture. Pas d’investissement ni d’avis, et je leur donne raison.
– Quels sont les plaisirs à être blogueur jeunesse ?
– Les plaisirs sont nombreux : lire tous les albums que l’on souhaite, avoir la reconnaissance des éditeurs, auteurs et illustrateurs, avoir des horaires souples, faire des découvertes sublimes en permanence, ne pas connaître l’ennui, découvrir toujours plus de talents et d’univers différents, ce qui procure une grande richesse artistique 🙂
Être libre aussi : parler d’un livre parce qu’il nous plaît et non pas contraint par quoi que ce soit. Pour ma part, si les éditeurs refusent que je mette des visuels, je ne parle pas de leurs livres. Parfois, c’est dommage, mais il y a tellement de choix, que ce n’est finalement pas grave pour moi. Et aujourd’hui, ils ont tous accepté.
Et pour finir, être un petit maillon de cette formidable chaîne qui donne envie de lire des livres !
– Et quels sont les mauvais côtés ?
– En ce qui me concerne, je n’en connais aucun. C’est quelque chose que j’ai choisi, et la lecture procure toujours de la magie et de l’émerveillement 🙂
Papier de soie : http://www.papier-de-soie.com
Dis c’est quoi ton métier… Lætitia Lael
– C’est quoi un blogueur jeunesse ?
– Un blogueur jeunesse c’est un chroniqueur, un connaisseur du monde de la littérature de jeunesse. Il fait des sélections parmi les nombreuses publications.
Il fait ressortir le meilleur de la production actuelle et met en avant la richesse, la diversité de ce domaine. C’est un chroniqueur de blog ou webzine qui se veut être spécialisé dans les romans ados, les albums destinés à l’enfance et à l’adolescence. On ne choisit pas par hasard ce domaine, au même titre qu’un blogueur spécialisé dans les bandes dessinées.
– Comment devient-on blogueur jeunesse ?
– On devient blogueur jeunesse avec une envie, une passion, une volonté de partager des lectures à travers un réseau social : internet, les blogs.
La passion est le leitmotiv majeur pour réussir son blog. Garder cette envie d’écrire, de chroniquer de faire passer avec les mots son enthousiasme.
On apprend à être blogueur, à utiliser les outils, à développer des qualités rédactionnelles. C’est également un investissement, tout particulièrement dans ce domaine parce qu’il faut lire, se tenir informé des nouveautés. Il faut alimenter son blog et créer du contenu.
– Quelles sont les qualités pour devenir blogueur?
– La patience pour tout ce qui est technique (codes html, widgets…). Avec l’enthousiasme et l’envie, on peut aller loin. Il faut être soi même et rester naturel, pour créer un univers de lecture original, si ce n’est personnel et donc unique. Un certain goût pour la langue française : son vocabulaire, sa syntaxe et “créer sa manière de raconter un livre”. Il faut communiquer son “amour” pour la lecture, pour ce domaine. Il faut savoir rester “humble” et modeste et ne pas se lancer dans la compétition aux services de presse. Au contraire, il faut recevoir chaque partenariat comme un cadeau, une preuve de sa place “à part”, une confiance donnée par un professionnel.
– Est-ce que c’est rentable financièrement ?
– Pas du tout !!!! On ne vit pas d’un blog. La seule richesse rentable voire palpable et concrète ce sont les services de presse. C’est toujours un plaisir et un remerciement de notre travail.
– Combien de temps ça prend ?
– Cela dépend de l’investissement que l’on veut y mettre. Un blog de lectures c’est du temps pour lire les livres, du temps pour rédiger les articles, du temps pour créer des index, des bibliographies. Tout dépend de sa vie de famille, de sa manière de concilier vie professionnelle, vie sociale et vie familiale avec sa passion. J’ai appris une chose : lire est une passion, créer un blog et bloguer en découle aussi. Petit à petit, rédiger des articles devient également une passion. Approximativement par semaine : 2 à 4h (mais c’est peu en ce moment pour moi car je m’occupe de ma maison et j’ai donc moins de temps). Cela peut aussi être toute une journée d’un week-end.
– Faut-il des connaissances en informatique, internet, réseaux sociaux ?
– Un peu. Ça aide. On apprend petit à petit.
– Avez-vous un objectif ? Espérez-vous en faire votre métier ?
– Mon rêve serait d’être reconnue en tant que chroniqueuse jeunesse professionnelle : comme une référence dans ce domaine. Une bonne connaisseuse, une spécialiste. Idéalement, si mon blog pouvait m’ouvrir les portes pour devenir attachée de presse dans une maison d’édition, assistante d’édition ou rédactrice papier : ce serait incroyable. J’aimerais être payée pour lire, pour écrire des chroniques, pour promouvoir des sorties. C’est grâce à Sous le feuillage que j’ai obtenu mon poste de libraire jeunesse.
– Comment obtenez-vous les livres que vous chroniquez ? Les achetez-vous, êtes-vous abonnée à une bibliothèque ?
– J’achète tous mes livres et je reçois des services de presse. Je ne vais jamais à la bibliothèque : c’est le comble et un paradoxe que personne ne comprend !!
– Lisez-vous tous les livres que vous recevez ?
– Oui. C’est un honneur de recevoir des livres gratuitement : une confiance donnée. Il peut m’arriver d’être en retard sur des chroniques mais tout ce que je reçois, je le chronique. C’est j’estime la moindre des choses. Quant aux livres/services de presse que je n’ai pas demandé, je les chronique mais ils ne passent pas en priorité sur ma liste.
– Que se passe-t-il quand vous n’aimez pas un livre ?
– Rien de particulier. Je le dis c’est tout. Quand je n’ai pas aimé un livre, je rédige ma chronique et j’explique, je motive mon opinion. De plus, je peux ne pas aimer un livre mais qu’il soit aimé par d’autres lecteurs. Chaque livre a son lecteur et chaque lecteur a son livre.
– Qui vous démarche ? des auteurs ? des illustrateurs ? des éditeurs ?
– Éditeurs et auteurs. Je pense ne pas avoir encore reçu de propositions de la part des illustrateurs. Mon crédo : laisser les professionnels venir à moi. Ne rien demander.
– Quelles sont vos relations avec eux ?
– Bonnes. Relations de professionnels.
– Rencontrez-vous les gens en « vrai » ?
– Oui cela m’arrive lorsque j’ai la chance de pouvoir me rendre aux salons.
– Est-ce que cela complique vos chroniques ?
– Pas du tout. En quoi cela compliquerait nos chroniques ? Que ce soit un services de presse ou un livre de notre PAL (NDLR : acronyme pour “pile à lire”), je rédige mes articles avec les mêmes principes et les mêmes envies.
– Avez-vous des relations avec les autres blogueurs ? y-a-t-il une concurrence ?
– Oui j’ai appris à connaître d’autres blogueuses (Liyah, Thalie que je connais en vrai, Stephie, Clarabel, Ori, Bladelor …) On partage des moments de complicité autour de nos coups de cœur. Concurrence : Je ne conçois pas ma passion comme ça. Chacun a sa personnalité, a son univers de lecture, a sa manière d’écrire sur un livre. On crée un blog pour soi, pour les autres, pour partager. Le faire dans un esprit de compétition ? Où est donc la passion ?
– Avez-vous encore le temps de lire autre chose que des livres jeunesse ?
– J’essaye, je m’y efforce. C’est difficile de pouvoir caser une lecture autre que jeunesse parce que tout simplement pour moi, c’est la littérature de jeunesse qui me fait le plus vibrer.
– Quelles sont les idées reçues qui vous énervent sur les blogueurs jeunesses ?
– Qu’ils ne puissent pas être des professionnels. Qu’ils se donnent des airs de critique littéraire. C’est archi-faux. Nous n’avons pas cette prétention là. Nous avons un poids et les éditeurs l’ont compris.
– Quels sont les plaisirs à être blogueur jeunesse ?
– Avoir ce sentiment de “mener sa barque”, d’être à part, de faire quelque chose qui ne ressemble pas à ce que l’on voit. Au travail, quand je dis que je tiens Sous le feuillage, un blog, les gens me voient autrement et j’en suis fière. C’est une manière de se définir, de définir sa passion.
– Et quels sont les mauvais côtés ?
– La frustration du manque du temps, du manque d’argent (car il n’y a pas un jour où je ne veux pas une nouveauté !!!).
Sous le feuillage : http://souslefeuillage.blogspot.fr
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
comme chaque semaine, une plongée très intéressante dans l’univers de la jeunesse : merci !
Et une brassée de sourires pour Morgan 😉
2 blogs que j’aime beaucoup et qui m’ont fait dépenser plein d’argent lol
Encore une fois, j’ai pris plaisir à vous lire. Mais cette fois, je prends le temps de l’écrire. Je connais le blog “sous le feuillage” mais je découvre le premier avec beaucoup de plaisir. Merci à vous.
Merci pour ces, comme d’hab, super interview !!!
D’accord avec Morgan pour les porte-monnaie 🙂
Super blogueuses, super interviews, et super idée de faire ainsi le “tour” de notre petit monde… Il faut tant et tant de gens pour faire vivre un livre ! Merci 🙂
je rejoins Laëtitia de Sous le feuillage : quelle frustration que le manque de temps et d’argent, car on a toujours, toujours ! envie de découvrir de nouveaux livres, des auteurs, des illustrateurs … J’aime énormément ces deux blogs, et j’ai été ravie d’en découvrir plus sur les bloggeuses qui les font vivre .
C’est avec un petit décalage temporel que j’ai lu les propos de Morgan et Laetitia. J’ai beaucoup apprécié (en général c’est appréciable d’ailleurs lorsque les personnes parlent de leur passion…). J’ai aimé les réponses qui suggèrent un esprit d’ouverture et de partage, une sensibilité et une manière d’aborder ce métier (qu’on en vive ou pas) qui pourrait servir d’exemple à beaucoup – je pense en particulier à la réponse de Morgan à la question: – “Que se passe-t-il quand vous n’aimez pas un livre ?”…
Merci encore pour cette rubrique fort intéressante. 😉
*ne pas y aller* *ne pas y aller* *ne pas y aller*…la mare aux mots me tente déjà beaucoup trop….
Merci pour cette interview!
C’est un plaisir de lire leur témoignage, très proche de mon ressenti!