Il y avait un enfant avec des ailes de chauve-souris qui était très seul. Il rêvait de s’envoler vers la lune. Ses parents n’y tenant pas bouchèrent la fenêtre. Il y avait un roi qui voyait tout disparaître dans son palais, les objets mais aussi sa cour. Il y avait un homme avec un chapeau haut de forme qui faisait disparaître les enfants. Il y avait, enfin, un enfant qui se fit voler ses yeux.
Vous l’aurez compris, on nage ici en plein dans des histoires abominables, comme le titre l’indique. On pense à La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires de Tim Burton ou à Lenore the Cute Little Dead Girl de Roman Dirge. Les histoires sont horribles, les dessins effrayants (mais superbes) on est ici très très loin de Mon petit Poney ou des bisounours… et tant mieux ! C’est typiquement le genre de livre qui fait débat, certains penseront « mais comment on peut lire des trucs aussi horribles aux enfants », d’autres « ah enfin un livre qui sort de l’ordinaire » (je suis plutôt dans la deuxième catégorie). Si vos enfants aiment rire avec ce qui fait peur (ici on mélange frissons et humour), s’ils sont adepte du train fantôme, ils aimeront sans aucun doutes ces Quatre abominables petites histoires….
Quelques pas de plus…
L’avis de Madoka avec plus d’extraits.
D’autres livres aux univers un peu étranges que nous avons chroniqués : La petite fille qui prenait racine, Le problème et Olivier, le réparateur de cœur.
Quatre abominables petites histoires d’Ayesha L. Rubio Les Éditions Éveil & Découvertes 13€, 210×220 mm, 59 pages, lieu d’impression non précisé |
Pour rester dans le même univers, connaissez-vous Vincent de Tim Burton ?
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Totalement le genre de livres que j’adorerai lire! Je le note, même si, ma liste est déjà loooooongue “à cause” de toi et que je n’ai pas assez d’argent et de temps pour tous les lire ^^
Moi, j’aime !
En lisant ta chronique moi je pense à Edgar Poe … J’adorerais lire ça je pense 😉