Tous les bébés ne naissent pas dans les roses ou dans les choux, certains arrivent par avion. C’est le cas de Young, le petit frère de Johanna et Ivan. Les camarades d’école ne les croient pas, un bébé, ça va se chercher à la maternité, pas à l’aéroport ! C’est pourtant bien là que les enfants vont rencontrer ce petit frère à la peau couleur de lune et aux yeux en amande.
On parle beaucoup d’amour dans La cigogne de fer qui déposa mon frère. Le ventre de la maman n’a pas gonflé pour accueillir Young, mais les cœurs eux vont le faire. Les illustrations sensibles et délicates de Lola Roig accompagnent à merveille le texte de Guénola Moreau. La poésie côtoie l’humour, tant dans le texte que dans les illustrations.
Un livre extrêmement délicat pour parler de l’adoption.
Des visuels intérieurs (et une vidéo) sur le site de l’éditeur.
Parce qu’il n’a pas la bonne réponse en classe, parce qu’il n’aime pas ce qu’il mange à la cantine, parce qu’il a été victime d’injustice, cet enfant rentre avec des flaques de larmes au pied. À la maison, ses parents se disputent et ne sont pas là pour lui… les flaques vont se transformer en océan.
On change complètement d’univers graphique ! Un océan de larmes est un album qui nous vient de Corée et ça se sent dans les illustrations. On parle ici des chagrins, parfois énormes, du fait de ne pas être entendu… et de pleurer ! Ces larmes qui font du bien et emportent tout sur leur passage.
Un album très graphique pour parler des larmes salvatrices.
Des extraits sur le site CultureBD.
La cigogne de fer qui déposa mon frère Texte de Guénola Moreau, illustré par Lola Roig Zoom éditions 14 €, 180×280 mm, 40 pages, imprimé en République Tchèque, 2014. |
Un océan de larmes de Seo Hyeon (traduit par Yeong-Hee Lim) La pastèque 13 €, 216×229 mm, 40 pages, imprimé en Malaisie, 2014 |
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !