Quel bonheur de recevoir aujourd’hui Christine Roussey ! J’adore cette illustratrice qui sait allier humour piquant et poésie. J’aime son univers, j’avais vraiment envie d’en savoir plus sur elle. Ensuite je vous propose de découvrir les coup de cœur et coup de gueule de Jo Witek (qui a signé d’ailleurs trois albums avec Christine Roussey, la vie est bien faite !). Entre les deux vous pourrez tenter de gagner Ma boîte à petits bonheurs. Beau mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Christine Roussey
Parlez-nous de votre parcours ?
J’ai d’abord pris le petit chemin qui grimpe dans la forêt, après il fallait tourner à gauche à côté de l’arbre rouge, passer sous un chêne centenaire et bifurquer à la patte d’oie pour redescendre vers la plaine.
J’ai longé l’étang et pris une barque, pour traverser le lac. Je suis arrivée dans les roseaux, j’ai enfilé mes bottes et mon imper’, j’ai sauté dans l’eau et je me suis mise à l’abri dans la forêt parce qu’il commençait à pleuvoir.
J’ai continué à marcher encore un peu et puis j’ai fait un feu parce que la nuit tombait et que j’avais froid aux pieds. J’ai fait griller des chamallows (j’en ai toujours dans mes poches) et mes copains du fond des bois m’ont rejoint. Ours, lapin, renard, cerf, biche, et…. sanglier étaient là avec moi au coin du feu. Ours a chanté du blues, biche et cerf tricotaient des chaussettes à lapin qui a, lui aussi, toujours froid aux pieds, renard nous racontait des histoires et sanglier et moi on a fait un concours de prouts.
C’était un peu un parcours du combattant mais j’ai bien aimé.
Sinon… après mon bac ES, je suis partie à la fac d’arts plastiques à Strasbourg, pendant 1 an. Je suis descendue à Bordeaux à l’ECV pour une prépa arts appliqués, et j’ai enchaîné avec 3 années supérieures.
Ensuite je suis « montée » à Paris ;-), et me voilà (bout de femme comme soufflééééée d’une sarbacane… ).
Mes années dans le sud-ouest m’ont laissé des traces, des amis pour toujours et un mari….
Ce parcours-là, je l’aime bien aussi !
Quelles techniques d’illustrations utilisez-vous ?
Je m’autorise tout et je fais un peu tout !
Mais j’ai une vraie préférence pour les techniques sèches (comment c’est classe !).
En gros tout ce qui se fait sans pinceau.
J’adore les pastels et le crayon, mais je peux découper, tâcher, coudre, etc.
Pour la série avec Jo Witek chez De La Martinière, comment concevez-vous les livres ? Participez-vous à la fabrication ?
Oui !
C’est une belle aventure la série avec Jo !
Tout a commencé avec le tout premier (Le ventre de maman), Béatrice et Marie les éditrices voulaient vraiment porter le texte plus vers la poésie que vers le quotidien. Elles avaient vu une image sur mon site (que je tenais à jour à l’époque…) où il y avait du collage, un travail avec du pastel, etc.
Je me suis donc laissé toutes les libertés et j’ai proposé les flaps avec le gros ventre et le petit bébé qu’on découvre mois après mois.
J’ai zappé la maman, parce que finalement l’histoire était celle de cette grande sœur et du ventre de sa maman.
Béatrice et Marie ont accroché et le livre a reçu un bel accueil ! On a donc continué ! Mais l’album ne devait pas avoir de « suite » au départ !
Depuis, à chaque nouvel opus je propose une solution technique qui va appuyer le concept général du livre.
Il faut que ce détail de fabrication serve les propos de Jo et l’idée que je me fais du texte.
Il faut que ce soit juste, ni trop ni trop peu…
Il s’agit de trouver le petit plus qui va nous faire décoller et rendre toute la poésie « palpable ».
Je viens tout juste d’envoyer la maquette pour valider le principe du numéro 5 !
Parlez-nous de votre travail sur Wilo et Mi, La légende de la Grise.
Ce livre a une saveur toute particulière parce que c’est le premier travail que j’ai fait après mon congé bébé.
Je voulais de la douceur, et de la richesse dans les détails et puis aussi de la légèreté.
J’ai donc réalisé tout l’album au crayon et je me rappelle encore le plaisir que j’ai eu à boucler chaque planche calmement au crayon.
C’était des vraies retrouvailles avec mes crayons et le papier et ma main qui dessinait…
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Bon je cite mes préférés for ever sinon on en a pour la nuit…
Enfant, mon BEST de BEST c’était Un trou dans une pomme ! (auquel je fais un clin d’œil avec Dans mon petit cœur ;-), j’adorais aussi Fanette répare ses jouets et la collection de Caroline nous a occupés de longues heures mon frère et moi ( on jouait à moi j’suis là, et j’suis là…), le chapeau volant de Tomi Ungerer aussi et puis les Roald Dahl !
Adolescente j’ai adoré Alexandre Jardin !
Quels sont les illustrateur-trice-s qui vous touchent particulièrement aujourd’hui ?
Mon idole à moi c’est Asger Jörn et le mouvement cobra !
Pour les illustrateurs d’aujourd’hui… TROP DUR, il y a tellement tellement de gens talentueux que j’aime pour mille raisons différentes et qui font un travail tellement formidable !
Bon alors Jockum Nordstörm, Kitty Crowther, Beatrice Alemagna, Gaétan Dorémus, Iris de Moüy, Benjamin Chaud, Magali le Huche, Olivier Tallec, Camilla Engman, Isabelle Arsenault, Cécile Hudrisier, Cho Eun Young, Anouck Ricard, Sara Fanelli, Bjorn R Lie ……. Cette question est trop dure parce que j’en oublie et que je les aime quand même !
Pour finir, doit-on croire la rumeur, êtes-vous vraiment un sanglier ?
Au regard de mon groin festif et de mon ventre velu : à n’en pas douter cher ami !
Bibliographie sélective :
- Mon chien qui pue, texte et illustrations, De la Martinière Jeunesse (à sortir en janvier 2015).
- Ma boîte à petits bonheurs, illustration d’un texte de Jo Witek, De la Martinière Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Wilo et Mi, la légende de La Grise, illustration d’un texte de Séverine Vidal, L’élan vert (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Mon année au CP, illustration d’un texte de Susie Morgenstern, De la martinière Jeunesse (2014).
- Le jour où j’ai mangé mon chat, texte et illustrations, Auzou (2013).
- Dans mon petit cœur, illustration d’un texte de Jo Witek, De la martinière Jeunesse (2013).
- Les bras de papa, rien que pour moi, illustration d’un texte de Jo Witek, De la martinière Jeunesse (2012).
- Les cocottes à histoires, illustration de textes d’Agnès de Lestrade, Milan (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Toi dedans, moi devant : Le ventre de maman, illustration d’un texte de Jo Witek, De la martinière Jeunesse (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Mon carnet de Noël, textes et illustrations, Milan (2011).
Le site de Christine Roussey : http://www.christineroussey.com.
Concours :
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce à De La Martinière Jeunesse je vais pouvoir offrir à l’un de vous le très beau Ma boîte à petits bonheurs. Pour participer au tirage au sort, dites-moi en commentaire si je vous donnais une boîte à bonheur, quel est celui que vous aimeriez y mettre pour le conserver. Je tirerai au sort parmi vos réponses. Vous avez jusqu’à mardi 20 h, bonne chance à tous !
Le coup de cœur et le coup de gueule de… Jo Witek
Régulièrement, un acteur de l’édition jeunesse (auteur, illustrateur, éditeur…) nous parle de deux choses qui lui tiennent à cœur. Une chose qui l’a touché, ému ou qui lui a tout simplement plu et sur laquelle il veut mettre un coup de projecteur, et au contraire quelque chose qui l’a énervé. Cette semaine, c’est l’auteur/illustratrice Jo Witek qui nous livre son coup de cœur et son coup de gueule.
Coup de cœur
C’est une petite école en plein cœur du cirque de Mafate sur l’île de la Réunion, où j’ai eu la chance de séjourner en octobre dernier avec l’illustrateur Antoine Guilloppé (salon de l’océan Indien). Imaginez un hameau niché entre ravines et pitons, à plus de quatre heures de marche du premier village. Là, au milieu des oiseaux, des chèvres, des poules vivent chichement des familles et des gamins dans un petit paradis perdu que visitent des milliers de randonneurs du monde entier. J’ai trouvé dans l’école de Grand Place un art de vivre en harmonie avec la nature et une façon d’enseigner, qui m’ont réconcilié avec le bon sens humain. Le matin, on commence la journée très tôt dans un décor naturel époustouflant, avant de marcher sur la slackline, tendue sous le préau ouvert. Une excellente idée pour amener les enfants à se concentrer de façon ludique ! À la récré, comme tous les jours, les adultes entament une partie de foot avec les élèves et les filles s’avèrent être de sérieuses attaquantes (plus douées que moi !). Pas de surveillance, ni d’agressivité, juste un temps partagé.
Mon coup de cœur, c’est l’engagement de cette enseignante, Maryse Calimoutou, la tendresse qu’elle porte à ces enfants et l’accueil qu’elle réserve aux intervenants qui viennent à pied, le sac sur le dos et le souffle coupé leur apporter un peu de leur univers. Dans cette école, j’ai proposé un atelier d’écriture autour de la différence fille/garçon. Généralement, je ne peux éviter les vieux clichés archaïques : les filles bavardent, pleurent, les garçons se battent et jouent au foot. Mais à Mafate, tout le monde joue au foot ! Quant aux garçons, ils aiment faire le ménage et nettoyer la case avec leurs parents, les filles jardiner et se sentir courageuses ! Je vous l’ai dit, le paradis existe ! Mais il a ses limites… Car après l’école primaire, il faut quitter Mafate, et descendre vers les collèges « du bas ». Je peux comprendre la violence de cette rupture, car moi-même après cinq jours dans les hauts, je ne voulais plus en repartir.
Mon coup de cœur, c’est aussi Eepjie, une fille de dix ans brillante, passionnante, rayonnante. Une élève qui passe son temps à lire, dessiner, classer, observer les oiseaux, ses deux grands yeux noirs ouverts sur le monde. L’année prochaine, elle entrera en sixième. Une sacrée épreuve. Pour elle, ça signifie quitter un environnement de rêve, une vie presque en autarcie et passer la semaine et certains week-ends en bas, dans une famille d’accueil. Un traumatisme chez pas mal de gamins de Mafate, parfois même cause d’échecs scolaires. Je souhaite de tout cœur qu’Eepjie garde son sourire et son appétence intellectuelle, même loin du chant du merle Maurice et des zoizos la Vierge… Cette jeune fille, je ne l’oublierai pas. Mon coup de cœur est un coup de pouce :
__ Fonce, Eepjie et accroche-toi à la force de ta culture !
Mon coup de gueule ?
La croissance économique. Je ne supporte plus d’entendre ses indices, ses vecteurs, ni ses défenseurs. Il est temps de débrayer, non ? Cette folie humaine m’est insupportable. Plus, toujours plus, d’excédents, d’investissements, de déforestations, de pollution, de bouffe, de technologie avec obsolescence programmée et d’écarts entre les plus riches et la misère du monde. Ce que je voudrais, c’est entendre sur les médias la voix des gens qui vont bien, qui sont heureux avec ce qu’ils ont. Par exemple, un chef d’entreprise qui dirait : « mon chiffre d’affaires me permet de payer mes salariés en respectant de bonnes conditions de travail, j’entretiens un rapport de confiance avec mes clients et je m’octroie chaque mois un salaire suffisant. » Possible ? Nous sommes pourtant nombreux à penser ainsi, alors pourquoi ne réussissons-nous pas à nous organiser, nous citoyens du monde, pour cesser de croître bêtement et préférer évoluer ?
- Elles ont réalisé leur rêve, co-écrit avec Philippe Godard, De la Martinière Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Ma boîte à petits bonheurs, album illustré par Christine Roussey, De la Martinière Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Journal (sentimental) d’un garçon (presque) parfait, roman, Seuil (2014).
- Ma vie en chantier, album illustré par Amandine Laprun, Actes Sud Junior (2013).
- Un jour j’irais chercher mon prince en skate, roman, Actes Sud Junior (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Dans mon petit cœur, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2013).
- Rêves en noir, roman, Actes Sud Junior (2013).
- Mauvaise connexion, roman, Talents Hauts (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Les bras de papa, rien que pour moi, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2012).
- Peur express, roman, Actes Sud Junior (2012).
- Récit intégral (ou presque) d’une coupe de cheveux ratée, roman, Seuil (2012).
- Petit peste, roman, Oskar (2011)
- Toi dedans, moi devant : Le ventre de maman, album illustré par Christine Roussey, De la martinière Jeunesse (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Joli-cœur, roman illustré par Benjamin Strickler, Talents Hauts (2011).
- En un tour de main, roman, Seuil (2010).
- Le Dico de la jeune fille, album illustré par Karine Jacquinet, De la martinière Jeunesse (2009).
- Tout savoir sur le sexe : Sans tabous ni complexes, avec Michel Piquemal, illustré par Deemoes, De la martinière Jeunesse (2009).
- Récit intégral (ou presque) de mon premier baiser, roman, Seuil (2009).
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Dans ma boîte à bonheur je mettrai des fous rires, les câlins inopinés des enfants, les histoires farfelues qu’on invente, les moments de folie, tout ce qu’on vole au quotidien grisâtre….
Dans la boîte à bonheur, je mettrais: les dimanches matin en famille, avec nos deux petits garçons! J’aimerais mettre ça en boîte et ne jamais oublier ces petits moments tout doux!
Oh j’adore Christine Roussey, ses dessins sont juste magnifiques !!! alors une boite a bonheur, j’y mettrais quoi ? ma vie d’aujourd’hui, ma fille, mes copines, mon boulot, mes crayons, mes bouquins, mon chat, tout, histoire qu’il ne nous arrive rien ! Jamais !
Dans ma boîte à petit bonheur, je glisse un doux câlin du matin! Celui qui est tendre comme un nuage et qui tient chaud comme un feu de cheminée 🙂
Merci pour cet interview. Je ne me lasse pas d’en apprendre un peu plus sur ces deux femmes si passionnantes!
Aurélie.
Ben moi, dans cette jolie boite, j’y mettrais un rayon de soleil, juste un pour en laisser plein aux autres……à tous les autres….Continuez ainsi gente illustratrice, c’est magnifique
Dans une boite à bonheur, j’y mettrais des fous rires, des câlins, quelques plaques de chocolat noir pour parer à un éventuel manque de magnésium et puis des traces de souvenirs joyeux (photos, tickets en tous genres et lettres).
Dans ma boîte à bonheurs, si je ne pouvais y ranger qu’une seule chose, ce serait un baiser soufflé de mon fils.
Dans ma boîte à bonheurs, je mettrais tous les rêves et les espoirs qui me font avancer et me donnent des ailes!
Dans cette boite à bonheur, j’y conserverai les petits morceaux de joies de mon fils, tous ces petits et grands souvenirs qui font de nous des gens heureux : des dessins, des photos, un jouet, un morceau de quelque chose qu’il aura cassé, un ticket de petit train, une carte postale de son arrière-mamie…etc.. Comme ça quand la vie sera parfois dure pour lui, il pourra s’y plonger et se ressourcer en amour, fous rires, et souvenirs.
Il me faudrait une immense boite à bonheurs car chaque jour est l’occasion de vivre de multiples bonheurs : découvrir la couleur du ciel et ses humeurs, le sourire de mes enfants, l’affection de mes animaux, sentir l’air frais sur mon visage…
Magnifique interview de Christine !
Dans ma boite à bonheur de la Réunion je mettrais entre autre :
– Les flamboyants en fleur annonçant noël.
– Les reflets du coucher de soleil dans les yeux de mon chéri.
– Une chanson que j’aime qui passe à la radio quand je suis bloquée dans les embouteillages.
– Le petit frisson qui me parcourt quand je plonge dans le lagon un jour d’été.
– Une lettre surprise d’une coupine dans ma boite.
– Le sourire de ma maman un jour de retrouvaille
To be continued 🙂
Une boîte à bonheurs ?
D’abord les rires, les joies, les mots doux de mes petits-enfants, les souvenirs de mes grands, les moments de franche rigolade, les évocations de lieux magiques de vacances….
Elle est gde cette boîte , parce que là, je risque de la faire exploser non ?
Merci en tt cas pr ce concours
Dans la boîte à bonheur je mettrai le moment présent. Saura-t-elle le retenir?
je joue, je joue !!!
et bien ici, je mettrais du temps, beaucoup de temps si j’avais une boîte à bonheurs 🙂
…et j’aimerais bien l’avoir auprès de moi cette boîte <3
J’y mettrai mon test de grossesse. C’est un peu sale, je vous l’accorde!
j’y mettrais les petites phrases de mon fils, ses sourires, ses je t’aime…
(j’ai failli craquer sur le livre au salon… et puis non,… mais il est dans ma liste! )
Quelle jolie question pour ce joli concours.
J’enfermerais le rire de mes filles, le sourire de mon chéri, l’odeur de mes bébés… des instants précieux que j’essaie de graver en moi.
Moi j’y mettrai la petite école du cirque de Mafate…
Et je la laisserai grande ouverte. Pour profiter de cette école.
Bonjour,
Très belle interview.
j’ai vraiment adoré en savoir plus sur ces deux femmes !
Le parcours dans les bois de c. Roussey est juste merveilleux 😉
dans ma boîte à bonheur que des plaisirs simples :
– la chaleur de mes enfants quand je les sors de leur petit lit douillet le matin;
– leurs éclats de rire qui me réchauffe le coeur chaque jour et leur doux calins ;
– les bras tout chaud de mon mari ;
– nos petits moments de bonheur partagés (lors de la lecture d’histoires, de sessions de bricolage ou devant un bon Miyazaki)
excellente journée,
Maeva
J’y déposerais les premières images de la petite vie dans mon ventre. ses premiers mouvements sous mes yeux.
Dans ma boîte à bonheurs, je mettrais le rire de ma fille. C’est toujours un bonheur de l’entendre !
Je vous remercie de ce site ! Pour moi qui essaye d’éviter le Made/ Printed in China, c’est une aubaine.
Pourriez-vous me dire où est imprimé le livre “Dans mon Petit Coeur” ? Merci beaucoup !
Bonne journée, Léa
Bonjour, merci ! Je n’ai plus le livre ici donc je vous invite à regarder en librairie.
Il y en aurait tellement à conserver… le plus récent alors peut-être, écouter ma fille de deux ans raconter son livre du moment “De la petite Taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête…” avec les intonations, et certains bouts de phrases qu’elle sait par coeur. A mourir de drôlerie et de joliesse.
AHH dans ma boite à bonheur, je mettrai le rire de mes filles, l’amour des personnes qui me sont cher au coeur , la chaleur de mon toutou et une paire d’aiguilles avec un pelote magique qui ne s’ arrête jamais comme dans Extra Doux et s’il y a de la place, mes livres préférés et mes photos préférées!!
A bientôt !
Claire
S’il y avait une chose que je mettrais dans cette boîte ce serait le rire de ma fille! Et puis ses câlins! Ah et aussi ces moments où l’on danse toutes les deux à s’en étourdir…. Ses ptits bisous tout doux!
Ah mince on avait dit une chose et une boîte? Bon en fait il me faudrait quelques boîtes de plus s’il vous plaît!!!
S’il y avait une chose que je mettrais dans cette boîte ce serait le rire de ma fille! Et puis ses câlins! Ah et aussi ces moments où l’on danse toutes les deux à s’en étourdir…. Ses ptits bisous tout doux!
Ah mince on avait dit une chose et une boîte? Bon et bien en fait il me faudrait quelques boîtes de plus s’il vous plaît!!!
J’y mettrai les éclats de rire des enfants.
Dans ma boite à bonheurs je mettrai des musiques et des odeurs car ce sont elles qui me font me souvenir des doux moments, des photos de ma famille…en fait j’y mettrai tout ce qui compose ma vie d’aujourd’hui et j’aimerais que tout cela reste, ne change pas, que les gens ne partent plus, qu’ils restent.
Mon petit bonheur, c’est tout simplement le mot “famille” je l’ai fondé, j’en suis fière. J’aime mon homme, mes filles et ma vie de tous les jours !
Dans ma boite à bonheur, je mettrai une multitude de boutons colorés, souvenirs de mon enfance et de ma maman couturière, mais aussi un dessin de ma fille, un caillou ramassé ( ou lancé?) Par mon fils ainsi qu’un mot doux de mon amoureux 🙂 merci pour ce concours !
j’y mettrais les éclats de rire de mes fils 😀
Dans ma boite, j’y mettrais des sourires de ceux que j’aime ou des moments mémorables.
Mon Bonheur du moment.. la complicité de mes 2 ainés : ouvrir une porte trop lourde pour eux et hop ils s’y mettent ensemble, il ya une tartine normale et une avec me quignon hop, ils partagent pour pas qu’il n’y en ai qu’un qui mange le quignon… j’adore !
merci de l’organisation du concours, c’est tjs sympa !
Dans ma boite à bonheurs il y aurait une petite maison en pierre avec un petit jardin et des rires d’enfants qui jouent, et une belle tablées sous un grand chêne avec des rires d’adultes aussi, un bon repas, des animaux parci par là, des jeux, une jolie musique en toile de fond, un portail ouvert et des gens qui arrivent à l’improviste avec leur sourire ! Trop chouette la boite à bonheur.
Dans ma boîte à bonheurs je mettrai le rire de mes enfants, l’éclat de leurs yeux qui pétillent pour les petites choses de la vie (une bougie qu’on souffle pour un anniversaire, un petit bout de pain qu’on mange avec délice…) et puis la voix de tout ceux que j’aime…
Sandrine
Bravo à Godart !