Cette semaine, c’est la très talentueuse Clémence Pollet que nous recevons. C’est une illustratrice que nous admirons et nous avions envie d’en savoir plus sur elle et sur son travail. À la suite de cette interview, je vous propose de tenter de gagner un magnifique ouvrage, Contes d’un roi pas si sage écrit par Ghislaine Roman, grâce aux éditions du Seuil Jeunesse. Ensuite, nous partons en vacances avec Janik Coat ! Bonne semaine à vous !
L’interview du mercredi : Clémence Pollet
Parlez-nous de votre parcours
Après mon bac S et une année d’école préparatoire, j’ai intégré l’école Estienne à Paris en illustration. J’ai poursuivi mes études aux Arts décoratifs de Strasbourg et ai profité du programme ERASMUS pour partir un semestre à Bologne. Mon premier album L’Ébouriffée est paru à ce moment-là aux éditions du Rouergue.
J’ai ensuite été accueillie en résidence d’auteurs à Troyes par l’association Lecture et Loisirs, qui s’occupe du salon du livre jeunesse de la ville. J’y ai réalisé mon second album, Soupe de Maman, au Rouergue également. La même année, je suis partie deux mois faire de la gravure dans une petite ville de Galice en Espagne.
Revenue en France, je me suis installée à Montreuil. J’ai rejoint l’association Artegraf grâce à laquelle je pratique différentes techniques de gravure.
Depuis quelques mois je vis et travaille à Londres.
Quels livres ont marqué votre enfance et votre adolescence ?
Quand j’étais petite, la lecture du soir, le plus souvent par mon père, était un moment privilégié. Nous lui demandions avec mes sœurs de nous lire et relire nos histoires favorites. Pour la plupart j’ai oublié les noms des auteurs et illustrateurs, mais les images et quelques phrases me reviennent souvent en tête.
Je peux tout de même citer Lili déménage (de Susan Pearson & Steven Kellog) ou Les 3 petites sœurs s’amusent (de Roser Capdevilla) que j’adorais pour leur humour et la foule de détails à découvrir dans les images.
Adolescente j’ai découvert Claude Ponti, j’étais fascinée par l’étrangeté de ses personnages.
Aujourd’hui, en tant qu’adulte, y a-t-il des illustrateurs qui vous touchent particulièrement, qui vous inspirent ?
Étudiante, c’est la découverte de livres et d’auteurs qui m’a donné envie de devenir illustratrice. Papa se met en quatre d’Hélène Riff, Amourons-nous illustré par Sabien Clément sont les premiers livres que j’ai achetés. Ils ont été des vrais déclics.
Les univers de Kitty Crowther, Frédérique Bertrand ou Benoît Jacques m’ont beaucoup influencée à cette époque. En bande dessinée, le travail de Chris Ware m’a stupéfaite.
Aujourd’hui, il y a énormément d’illustrateurs et d’auteurs dont j’admire le travail. À chaque salon, j’en rencontre de nouveaux et depuis que je vis Londres, ma bibliothèque s’est étonnamment enrichie.
Malgré tout, je pense que les artistes qui m’inspirent le plus restent les moines copistes et les maîtres du quatrocento, les peintres persans et les imprimeurs d’Épinal.
Quelles techniques utilisez-vous ?
J’aime explorer différentes techniques et ne pas m’enfermer dans un style même si tous les enfants que je représente semblent issus d’une seule et unique fratrie.
Cela ne m’empêche pas de m’amuser à les peindre à la gouache, à les dessiner à l’encre, à les colorier sur Photoshop, à les graver dans du linoléum ou à les découper dans des papiers colorés.
La plupart du temps, la technique que je choisis pour illustrer un texte ne s’impose pas immédiatement. J’aime réfléchir à la manière dont je vais m’en emparer et à l’interprétation graphique que j’en ferai. Mes solutions de représentation et le choix de la technique découlent de ce temps de réflexion.
Par exemple pour l’album Loup un jour (éditions du Rouergue), j’ai imaginé que le loup serait suggéré à chaque page par une immense masse noire. La technique du monotype m’a semblé la plus appropriée pour rendre vibrant son pelage. Il est aussi possible de réaliser dans cette technique des aplats, des dégradés, et d’intéressants effets de matières. J’ai ainsi créé ma gamme de couleurs et clic clac j’ai découpé puis collé mes personnages et mes décors.
Pour Le petit chaperon bleu (éditions Le baron perché), lorsque j’ai choisi de transposer l’histoire dans un univers urbain (ce que le texte n’indiquait pas) j’ai abandonné mes dessins à la gouache et je suis partie dans une direction plus moderne, dessin à l’encre et colorisation numérique.
J’aimerais que vous nous disiez quelques mots à propos de votre collaboration avec les éditions HongFei.
J’ai rencontré Loïc Jacob et Chun-Liang Yeh au Salon du livre de Troyes lorsque j’étais en résidence. Nous avons sympathisé et ce fut un vrai plaisir de les croiser à nouveau sur différents salons.
Ils m’ont proposé que l’on travaille ensemble en me parlant d’un conte chinois mettant en scène une femme aux étranges pouvoirs. Le texte de L’auberge des ânes m’a immédiatement séduite. C’était stimulant de se plonger dans un univers et une esthétique que je ne connaissais pas. Depuis je ne manquerai pas une exposition sur les trésors des Ming ou des Tang. Tant mieux, les musées londoniens en sont friands.
Je suis en train de réaliser mon troisième album avec eux. J’interprète un célèbre conte chinois, l’histoire de Mulan. Le texte original est d’une simplicité poétique rare. J’ai réalisé les images en linogravure et en seulement quatre couleurs pour être en accord avec la retenue et la pureté du texte. L’album devrait sortir courant 2015.
Pourriez-vous aussi nous parler de votre travail sur Contes d’un roi pas si sage ?
C’est avec grand plaisir que j’ai travaillé avec Caroline Drouault, alors éditrice au Seuil Jeunesse, sur ce projet. Elle m’a envoyé en juillet dernier le texte de Ghislaine Roman. L’auteure revisite le genre des contes avec humour et poésie en le parsemant de réflexions philosophiques.
Je souhaitais créer une galerie de personnages étonnants. J’ai mis un certain temps avant de donner corps au jeune héros, le roi Artégan. Nous souhaitions lui attribuer une caractéristique physique bien définie : une toute petite taille ou une tête d’animal ? J’ai finalement imaginé un roi ni trop petit ni trop grand affublé d’une volumineuse coiffe rouge. Les autres personnages sont venus plus facilement.
J’ai cherché à composer des images décalées à la fois nouvelles et désuètes. La technique, dessin traditionnel au trait, colorisation numérique, renforce je crois cette ambivalence.
Quelques mots sur vos projets ?
Je viens de terminer un ouvrage avec Les petits platons sur Hannah Arendt qui devrait sortir le mois prochain.
Comme je le disais plus haut, il me reste quelques images à graver pour finir mon album sur Mulan.
Je vais ensuite enchaîner sur deux projets personnels : tout d’abord l’illustration d’un conte très drôle et peu connu d’Andersen Le pou et le professeur.
Ensuite l’écriture (ce sera une première) et l’illustration d’un projet d’album que j’ai en tête depuis 5 ans. J’ai réalisé une exposition en volume intitulée Tac tic mécanique autour de ce projet avec le centre culturel de Tinqueux. L’histoire met en scène des robots et des animaux. À suivre…
Bibliographie :
- Contes d’un roi pas si sage, illustration d’un texte de Ghislaine Roman, Seuil Jeunesse (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Loup un jour, illustration d’un texte de Céline Claire, Rouergue (2014).
- La langue des oiseaux et autres contes du palais, illustration d’un texte de Chun-Liang Yeh, HongFei (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Rémi : d’après Sans famille d’Hector Malot, illustration d’un texte d’Alain Paraillous, Amaterra (2013).
- Mon coffret pour découvrir la ferme, De la Martinière Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- L’auberge des ânes, illustration d’un texte d’Alexandre Zouaghi et Chun-Liang Yeh, HongFei (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Le Petit Chaperon bleu, illustration d’un texte de Guia Risari, Le baron perché (2012).
- Soupe de maman, illustration d’un texte de Karin Serres, Rouergue (2011).
- L’ébouriffée, illustration d’un texte d’Hélène Vignal, Rouergue (2009).
Le blog de Clémence Pollet : http://clemencepollet.wordpress.com.
Concours :
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce au Seuil Jeunesse je vais pouvoir offrir à l’un de vous le magnifique Contes d’un roi pas si sage. Pour participer, dites-moi, en commentaire à ce billet, quelle serait votre première mesure si vous étiez le roi. Un tirage au sort désignera la ou le gagnant-e vous avez jusqu’à mardi 20 h, bonne chance à tous !
En vacances avec… Janik Coat
Régulièrement, je pars en vacances avec un artiste (je sais vous m’enviez). Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet artiste va donc profiter de ce voyage pour me faire découvrir des choses. On emporte ce qu’il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… 5 de chaque ! 5 albums jeunesse, 5 romans, 5 DVD, 5 CD, sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il veut me présenter et c’est lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette fois-ci, c’est Janik Coat qui s’y colle, merci à elle !
Allez en route !
5 livres jeunesse :
- Lolita de Nabokov (tout Nabokov)
- Ma Vie d’Isadora Duncan
- Lady Chatterley de D.H. Lawrence
- La Maison biscornue d’Agatha Christie
- Mémoires d’Hadrien de M. Yourcenar
- Mon voisin Totoro
- An angel at my table de Jane Campion
- Lady Chatterley de Pascale Ferran
- L’effrontée de Claude Miller
- Faces de Casavetes
5 CD :
5 artistes
- Cy Twombly
- Ellsworth Kelly
- Merce Cunningham
- Franquin
- Gabrielle Chanel
5 lieux
- Keremma (Finistère nord)
- Istanbul
- le TGV
- Un château (hanté) dans les Highlands (Écosse)
- Cap Corse
Janik Coat est auteur et illustratrice. Elle vient de sortir 1 poisson, 3 voleurs, 1 dragon chez Nathan.
Bibliographie sélective :
- 1 poisson, 3 voleurs, 1 dragon, illustration d’un texte de René Gouichoux, Nathan (2014).
- Romi à la plage, Autrement (2014).
- Le voyage de Loti, MeMo (2014).
- Le jardin des petites bêtes, Les Apprentis Rêveurs (2014).
- Clotaire se déguise, Autrement (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Les mots du temps, illustration d’un texte de Catherine Grive, Thierry Magnier (2014).
- Ça dépend, illustration d’un texte de Bernard Duisit, Hélium (2013).
- Joni et Vatanen, illustration d’un texte d’Anne Cortey, Albin Michel Jeunesse (2013).
- Une vie d’escargot, illustration d’un texte d’Anne Cortey, Autrement (2008), que nous avons chroniqué ici.
- Mon hippopotame, Autrement (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Pour un carré de chocolat, illustration d’un texte d’Élise Fontenaille et Clarisse Buono, Grasset jeunesse (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Une vie d’ours, illustration d’un texte de Christophe Fourvel, Le Baron perché (2012), que nous avons chroniqué ici.
- La surprise, MeMo (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Popov et Samothrace, MeMo (2005).
Retrouvez Janik Coat sur son blog : http://janikkinaj.free.fr.

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Moi je serai reine, j’obligerai La mare aux mots à faire un concours tous les jours !!!
Merci pour toutes ces belles découvertes
Aloha ! Je me met en lice pour ce joli concours !
Ma première mesure serait de trouver un vaccin pour que tout le monde soit heureux ..On est dans un conte alors bon,je rêve ! Hiiii
Merciiiii 😉
chouca@live.fr
Dur réflexion pour ce concours!!! Je serai reine je travaillerai en premier lieu sur l’enseignement et l’égalité des chances pour tous les enfants….
bonjour,ravie de participer.
si j’étais reine ,j’inviterai à ma table 10 personnes différentes chaque soir afin de lutter contre le gaspillage alimentaire …reine moderne
merci,agréable journée
Si j’étais reine j’abdiquerai pour mettre en place une démocratie 🙂
Si j’étais reine ? Je saupoudrerais de poussière magique tous les homophobes, racistes, etc !!!
Si j’étais reine ce serait l’heure de sieste après le déjeuner !
Si j’étais reine, j’arrêterais le temps deux heures par jour : temps libre pour tous ! Lire, rêver, écrire, dessiner… Merci pour ce bel entretien !
Bonsoir
Merci pour ce concours! Si j’étais reine je m’occuperais en priorité du secteur medico-social: augmentation des effectifs, favoriser l’accès aux soins et à des structures adaptées pour les personnes handicapés, créer des vrais centres de recherche, et bien d’autres encore !
A très vite!
Si j’étais roi ou reine je me couperai la tête sur la place publique pour que la démocratie triomphe.et dans mon testament j’aurai laissé un texte de loi posthume pour que les hommes et les femmes qui s’aiment élèvent les enfants à leur guise : entre hommes et femmes, hommes et hommes, femmes et femmes. Voilà !
Bonsoir
Si j’étais Reine et bien très franchement je serais bien embêté car je ne saurai par où commencé ! Alors humblement je reposerais ma couronne.
Bonne soirée
Bonjour et merci pour ce concours 🙂
Si je serais reine ? Je travaillerais pour lutter contre l’injustice et que chaque personnes ait les mêmes chances 🙂
Merci 🙂
Si j’étais reine je réfléchirais tout d’abord avant de faire ma première mesure!!! Bien plus de temps que les 5 minutes pour écrire ce commentaire. Puis, j’agirai. Pour un monde plus juste, plus partagé, plus écologique, et moins dans la consommation illusoire.
Bonjour, merci pour ce concours alors si j’étais reine ma première mesure serait de supprimer toutes les maladies dans le monde.
Belles lectures à vous 🙂
Bonjour !
Si j’étais reine j’instaurerais le droit a du temps libre et des mesures pour que chacun puisse en prendre. Du temps pour lire, pour réfléchir, ou juste pour ne rien faire.
Merci pour ces découvertes et ce concours 🙂
Bon, les maladies, la paix dans le monde et le bonheur pour tous, ça c’est fait… Alors si j’étais reine, j’instaurerais une nouvelle République pour que chacun puisse décider et je me destituerais aussitôt! 🙂
Bonjour et merci pour ce concours,
si j’étais le roi, j’utiliserai mon sceptre pour soigner les malades et ma couronne dorée pour réfléchir la lumière sur la misère.
Belle journée
Bonsoir,
Si j’étais reine je transformerais tous les vilains gros crapauds en jolies petites rainettes, juste pour toi « La mare » et puis aussi je demanderais à toutes les lettres de l’alphabet de se ranger en rangs serrés pour ne former que de gentils mots, juste pour toi « La Mare aux Mots »…
Serais-je donc une reine flatteuse ? Non non juste reconnaissante ! Merci pour tes chroniques et ce concours !
Bonne soirée
Si j’étais reine, mes fils seraient super contents d’être princes et je leur ferais des bisous royaux pour fêter ça! Merci pour le concours!
Si j’étais reine, j’instaurerais un temps de repos-lecture obligatoire tous les jours. Rien de tel qu’une siesta avec le nez dans les bouquins, ah et puis des bibliothèques en libre service dans toutes les anciennes cabines téléphoniques 😉 histoire de rendre les livres encore plus accessibles!
Bonsoir,
On aime beaucoup les livres à la maison!
Celui-ci a l’air très sympa, je suis sûre qu’il plairait à mes filles.
Merci pour ce cadeau.
Il y aurait tellement de choses à faire que je ne saurais pas vraiment par où commencer si j’étais reine.
Je prendrais donc un très bon conseiller afin de m’aider dans cette lourde tâche.
Néanmoins, la première mesure que je prendrais serait d’organiser un grand festin et une grande fête pour tout mon peuple.
Je croise les doigts.
Bonne soirée.
Aurélie
Bonjour,
Je pensais avoir laissé un commentaire hier mais je ne le vois pas alors je tente à nouveau ?
Si j’étais reine, je transformerais tous les vilains gros crapauds en jolies petites rainettes, juste pour toi « La Mare » et aussi je demanderais à toutes les lettres de l’alphabet de se ranger en rangs serrés pour n’écrire que de gentils mots, juste pour toi « La Mare aux Mots »…
Serais-je une reine flatteuse ? Non, non, juste une reine reconnaissante pour tes chroniques et ce concours !
Bonne journée
Reine ? Disons que ça correspondrait pour moi à avoir suffisamment d’influence pour arriver d’abord à “décrasser ” les esprits des coincés de la morale et de la religion… Vaste chantier me direz-vous ! Et puis… Peace And love : on peut rêver, non 😉
Toujours aussi bien tes interviews. Cela nous permet de découvrir davantage la personne qui est derrière un livre.
Et comme il me plairait de gagner cet ouvrage, je participe volontiers mais je suis bien embêtée. Tant de mesures seraient à prendre. Alors j’en choisis une : que l’on supprime tous instruments qui mesurent le temps afin que justement chacun prenne le temps.
holala si j était la reine , je trouve que cela serrais très difficile pour moi d être reine , donc je pense que j abolirais toute forme de monarchie , et c est tout 🙂
Bravo ! c’est gagné !
Bonjour,
Encore un très beau livre en jeu…
Moi, si j’étais reine, je laisserais les enfants des classes maternelles vivre leur vie et accompagnerais leurs périodes sensibles une à une au lieu de leur imposer des activités de tronc commun. Je les laisserais buller et rêver leur vie, et surtout je les laisserais dormir tout leur soul… ils auront bien le temps de courir et apprendre plus tard… quoique si j’étais reine… on appliquerait le slow time ?
Merci !
Si J’étais reine je laisserai aux enfants le temps de rêver!!!!!
bonjour, ah si j’étais reine … voyons voyons je crois que je ferai mon possible pour que les habitants de mon royaume vivent le mieux possible . A bientôt
Allez je participe! Si j’étais reine, je proposerai l’abolition des centres des loisirs (oui je souffre au travail lol). Bonne chance à toutes et tous.
Bonjour !
Moi, si j’étais reine, je ferais en sorte que les enfants ne grandissent plus jamais !!!…….. 🙂
Merci pour ce concours et bonne journée à tous !
Bravo à Paula Ana !
merciiiiiiiii beaucoup a bientot !!!