Pour le premier invité du mercredi après notre reprise, je ne voulais pas n’importe qui ! C’était important d’avoir quelqu’un dont on aime beaucoup le travail : j’ai tout de suite pensé à Jean-Luc Englebert (qu’on n’avait jamais interviewé !), et il a immédiatement accepté. Je suis donc ravi que notre premier interviewé de l’année soit ce grand auteur-illustrateur. À la suite de cette interview, vous pourrez tenter de gagner Un ours à l’école, son dernier album. Ensuite, et avant de retrouver les prochains mercredis nos rubriques habituelles (En vacances avec…, Le coup de cœur et le coup de gueule de…, Parlez-moi de… et un petit nouveau), je vous propose de lire le Dis, tu peux lui demander… ? qui n’avait pas été diffusé cet été pour cause d’arrêt du blog. Matthieu Maudet, Olivier Tallec, Isabelle Bonameau, Stéphane Nicolet et… Jean-Luc Englebert (encore lui !) avaient répondu à la question de Tristan, 6 ans, « Comment l’illustrateur sait qu’il a terminé ses illustrations ? ». Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Jean-Luc Englebert
Comment êtes-vous devenu auteur-illustrateur ?
Un peu par hasard. Je suis venu à Bruxelles pour suivre le cours de bande dessinée à Saint-Luc (une école d’art comme les beaux-arts). C’était la seule école qui proposait ce cours. Nous sommes en 1986. Mais beaucoup de cours théoriques (philo…) ou de dessin se faisaient avec la section Illustration. C’est là que j’ai vraiment découvert l’univers du livre jeunesse (Ungerer, Sendak…). En sortant de mes études, les possibilités de publier de la BD étaient difficiles (une première crise de la BD a vu la disparition de beaucoup de magazines BD comme À Suivre, Tintin, Pilote…). Je me suis assez naturellement tourné vers le livre jeunesse. Pastel venait d’être créée à Bruxelles (1988) et avec un ami, Jean-Luc Cornette, nous leur avons proposé un projet. Christiane Germain, éditrice à l’époque l’a… refusé. Mais je suis revenu avec un projet seul. Refusé lui aussi. Mais l’envie était là. J’ai surtout retravaillé mon dessin, trop typé BD. Pendant environ deux ans, je revenais chez Pastel… Christiane a été patiente et surtout de bon conseil. Puis un jour, elle a accepté une de mes histoires : Ourson a disparu. Il est sorti en 94…
Que reste-t-il de votre formation BD dans votre travail d’aujourd’hui ?
Beaucoup de choses. J’ai refait de la BD. Une série qui s’appelait Gusgus sur un scénario de Christian Durieux est parue chez Dupuis. J’ai quand même dû réapprendre les codes de la BD. Être plus rigoureux dans mon dessin. La lecture des cases est différente, plus rapide. J’aime raconter une histoire uniquement par l’image. Je me dis que si on comprend ce que je dis par le dessin, alors c’est gagné aux 3/4. Je me souviens que gamin j’ai mis du temps à lire les Tintin, je veux dire les bulles, les dialogues. Par contre je les connaissais par cœur grâce aux images. C’était la force d’Hergé : son découpage de la narration et le dessin qui va à l’essentiel. C’est ce que j’essaie de faire, y compris dans mes albums jeunesse. Ma mini-série Mon petit crocodile et Petit roi crocodile ont été créés comme ça : une suite d’images sans texte dans un premier temps, puis j’y ai rajouté les dialogues.
Ce qu’il me reste aussi, c’est cette envie de raconter de petites histoires en suite d’images. C’est souvent de cette façon que je démarre un projet dans mes carnets.
Quelles techniques d’illustration utilisez-vous ?
Encre de Chine pour le trait et aquarelles. Parfois peinture acrylique (Mon petit crocodile ou Une histoire et un câlin).
Vous alternez les histoires dont vous êtes l’auteur-illustrateur et l’illustration des histoires des autres, est-ce un travail totalement différent ? Est-ce que l’auteur que vous êtes n’est pas tenté d’intervenir dans les histoires des autres ?
Ce sont souvent des rencontres. Le travail est différent au départ, quand je fais les premières esquisses, le découpage. Il faut qu’à un moment j’aie cette impression que c’est moi qui ai écrit l’histoire. Quand je travaille avec un auteur, je sais qu’il a des attentes, des envies, voire des images en tête sur son projet. Le jeu pour moi est de trouver ce qu’il attend tout en proposant ma vision personnelle. J’aime quand il y a des aller-retour entre moi et l’auteur, je fais des propositions de dessins qui, parfois, induisent un changement dans son texte. Mais aussi de son côté il peut m’aiguiller vers des choses auxquelles je ne pense pas. Mais j’interviens peu sur le texte en lui-même. Je suis un illustrateur qui s’est mis à écrire parce qu’au départ il ne connaissait pas de scénaristes. Je ne me sens pas « auteur » dans le sens où je ne pourrai jamais faire un texte sans le support du dessin.
Comment naissent vos histoires ? Par exemple, comment est né Un ours à l’école ?
Certaines histoires naissent à partir de mon quotidien. Par exemple Le cauchemar de poche (épuisé malheureusement) vient d’une histoire vécue avec ma fille aînée. Pour Un ours à l’école il y a eu un dessin au lavis d’encre de chine, sur une feuille de papier, puis je lui dessine un bonnet… tiens c’est marrant, je fais quoi avec ça ? En fouillant dans mes carnets à dessins (j’en ai souvent 4 ou 5 que je remplis en même temps), j’y retrouve d’autres images d’ours : seul assis dans une forêt par exemple Et j’ai démarré l’histoire, sans texte, une suite de dessins. J’avais aussi envie de représenter beaucoup d’enfants en même temps dans une histoire, une classe.
Les livres ont une grande importance dans vos histoires, ils en ont une aussi importante dans la vie ?
Oui. Même si je ne suis pas un grand ou gros lecteur, à une époque dans mon enfance c’était omniprésent. Des BD surtout. J’aime être entouré de livres, j’aime les librairies mais encore plus les brocantes pour y dénicher des vieux livres pour enfants. Pour moi, comme pour beaucoup, c’était un moyen de plonger dans d’autres univers, vivre des aventures.
La plupart de vos albums sont édités par Pastel, la relation avec votre éditrice c’est quelque chose d’important pour vous ?
J’ai fait peu de livres chez d’autres éditeurs, souvent des commandes d’ailleurs. Oui chez Pastel, je me sens « chez moi ». Il y a une vraie relation de confiance, voire d’amitié. Que ce soit maintenant avec Odile Josselin ou au départ avec Christiane Germain, je me suis toujours senti porté. Accompagné dans mes projets. Je pense que c’est assez rare dans l’édition. C’est bien de trouver la bonne personne avec qui faire des livres.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
La BD. Beaucoup, L’école de Spirou, Tintin, les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio. Ado, je lisais les livres à lire pour l’école… sans plus. Puis il y eut Chaland, Tardi, Mattotti, le magazine À Suivre… Les romans, c’est venu plus tard, quand je suis venu à Bruxelles.
Quels sont vos projets ?
J’ai un projet de livre chez Pastel, écrit par Catherine Grive. Il sortira dans la collection Off de Pastel. Je viens de terminer les illustrations pour un roman Mouche à l’école des loisirs écrit par Christian Oster. Il sortira au mois de mai, je pense. Thierry Lenain m’a proposé d’illustrer un de ses textes dans une collection qu’il va diriger chez Oskar éditions. Plus d’autres projets…
Une dernière question, si quelqu’un qui ne vous connaît pas lit cette interview et veut vous découvrir avec un seul de vos albums, lequel lui conseilleriez-vous ?
Un ours à l’école. C’est mon dernier.
Bibliographie sélective :
- Un ours à l’école, texte et illustrations, l’école des loisirs (2015).
- Ulysse 15, illustration d’un texte de Christine Avel, l’école des loisirs (2015).
- Donne-moi une histoire, texte et illustrations, l’école des loisirs (2015).
- C’est papy qui choisit, illustration d’un texte de Jean Leroy, l’école des loisirs (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Les poupées c’est pour les filles, illustration d’un texte de Ludovic Flamant, l’école des loisirs (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le jour du A, texte et illustrations, l’école des loisirs (2010).
- Série GusGus, illustrations de scénarios de Christian Durieux, Dupuis (2007-2009).
- La cabane de Loula, illustration d’un texte d’Andréa Neve, l’école des loisirs (2006).
- Petit roi crocodile, texte et illustrations, l’école des loisirs (2006).
- Trabakaloum !, texte et illustrations, l’école des loisirs (2005).
- Mon petit crocodile, texte et illustrations, l’école des loisirs (2004).
- Dessine-moi des lapins, texte et illustrations, l’école des loisirs (2004).
Retrouvez Jean-Luc Englebert sur son site : http://englebert.ultra-book.com.
Concours :
Grâce aux éditions l’école des loisirs je vais pouvoir offrir à l’un.e de vous un exemplaire du très bel album de Jean-Luc Englebert, Un ours à l’école. Pour participer, dites nous, en commentaire à cet article, quel est le plus beau livre que vous avez lu pendant notre absence (depuis août). Nous tirerons au sort parmi toutes vos réponses, vous avez jusqu’à mardi 20 h ! Bonne chance à tou.te.s !
Dis, tu peux lui demander… ?
L’été dernier, vous avez pu lire, tous les mercredis, une question d’enfant et la réponse d’auteur.e.s, illustrateurs.trices, éditeurs.trices… Il en restait une qui n’avait pas été diffusée… c’est une question de Tristan, 6 ans : « Comment l’illustrateur sait qu’il a terminé ses illustrations ? ». Les illustrateurs.trices Matthieu Maudet, Olivier Tallec, Isabelle Bonameau, Stéphane Nicolet et… Jean-Luc Englebert ont accepté de lui répondre, vous découvrirez, en même temps que lui, leurs réponses.
« Comment l’illustrateur sait qu’il a terminé ses illustrations ? » (Tristan, 6 ans)
Matthieu Maudet:
Bonjour Tristan,
C’est très simple, c’est quand il entend : « À table ! »
Malheureusement, non, ça serait trop simple…
En fait, tant que les illustrations ne sont pas envoyées chez l’imprimeur, il est encore temps de recommencer (ça m’est déjà arrivé).
Mais la meilleure solution, c’est quand même de bien faire ses essais avant, pour savoir ce que l’on cherche à obtenir comme résultat.
Pour le reste, il faut essayer de trouver un équilibre entre le texte, les personnages, les décors…
Et ne pas en mettre partout juste pour remplir la page.
Matthieu Maudet est auteur et illustrateur. Il a sorti l’année dernière Nous, quand on sera grand avec Jean Leroy à l’école des loisirs et il sortira bientôt Bonjour pompier avec Michaël Escoffier, toujours à l’école des loisirs. Vous pouvez le retrouver ici dans une interview que nous avions réalisée de lui et sur son site : http://matthieumaudet.blogspot.fr.
Olivier Tallec
Par une sorte de miracle qui fait qu’à un moment, cela devient une évidence.
Il n’y a pas de règle, il y a juste un moment où tout semble s’équilibrer et bien fonctionner. C’est du ressenti et cela n’obéit à aucune règle.
Comme lorsque tu parles pour expliquer quelque chose, il y a un moment où tu t’arrêtes de parler parce que tu crois que ton interlocuteur a compris. C’est un peu pareil avec un dessin.
Parfois cela m’arrive de penser que c’est fini et de me rendre compte le lendemain que non, ce n’était pas fini.
Ou de revenir dessus le lendemain, et parfois de tout rater parce que je n’aurais pas dû retravailler le dessin.
C’est un peu mystérieux tout ça…
Olivier Tallec est auteur et illustrateur. Il vient de sortir Les quiquoi et l’étrange sorcière tombée du ciel avec Laurent Rivelaygue chez Actes Sud Junior. Vous pouvez le retrouver ici dans une interview que nous avions réalisée de lui et sur son site : http://www.oliviertallec.fr.
Isabelle Bonameau
Bonjour Tristan,
Ta question est curieuse… Je ne la comprends pas bien mais je vais tenter d’y répondre.
Il me semble évident que je sais quand j’ai terminé mes illustrations tout simplement quand elles sont finies… C’est-à-dire que quand j’illustre un livre, je commence par la première page et j’avance progressivement vers la dernière page. Une fois que la dernière page est faite, je sais que mes illustrations sont terminées. Mais parfois, il m’arrive de décider de refaire une illustration au regard de tout l’ensemble du livre fini car cela me parait mieux. Je pense aux couvertures de livres par exemple. On peut avoir une meilleure idée de la couverture idéale une fois toutes les illustrations réalisées.
Isabelle Bonameau est auteure et illustratrice. Elle a sorti de nouvelles aventures de ses héros Maud et Pierre, Maud et Pierre à toute vitesse !, l’année dernière à l’école des loisirs dans la collection Mouche.
Vous pouvez la retrouver sur sa page facebook.
Stéphane Nicolet
Quand il est content de lui, Tristan, et qu’il trouve que son image est jolie et pleine de sens. Parfois, le lendemain, tu regardes ton image et finalement tu la trouves complètement ratée, à refaire. Parfois aussi, c’est l’éditeur qui trouve que ce n’est pas terminé, parce que ce n’est pas les couleurs qu’il avait imaginées, alors tu dois tout recommencer en râlant (et même en disant des gros mots, j’avoue).
Stéphane Nicolet est illustrateur. Il vient de sortir chez Nathan, Recherche super princesse, un album d’Orianne Lallemand qu’il a illustré.
Vous pouvez le retrouver sur son site : https://www.behance.net/stephanenicolet.
Jean-Luc Englebert
Je ne le sais pas vraiment toujours. J’ai juste le sentiment que je ne pourrais rien ajouter d’autre alors je mets le dessin de côté pendant un jour ou deux. Ensuite je le regarde à nouveau et là je vois s’il est fini ou pas.
Je sens qu’un dessin est fini quand j’ai le sentiment que j’ai pu mettre sur le papier tout ce que j’avais en tête, que le lecteur pourra bien comprendre ce que j’ai voulu représenter.
Jean-Luc Englebert est auteur et illustrateur. Il vient de sortir Un ours à l’école (Pastel) dont il a fait le texte et les illustrations et Ulysse 15 de Christine Avel (l’école des loisirs) qu’il a illustré.
Vous pouvez en savoir plus sur son site : http://englebert.ultra-book.com/portfolio… et plus haut !
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Ahlala, reprendre ses petites habitudes sur La mare aux mots, redécouvrir l’interview du mercredi…c’est super agréable ! Je ne participe pas au concours pour cause de louloute qui grandit, déménagement qui vient de se faire avec des caisses très (trop ?!?) chargées en livres…mais pour le plaisir, j’ai adoré récemment dans les romans ados “Dysfonctionnelle” d’Axl Cendres où on suit Fifi et sa famille originale avec son père gangster, sa mère qui déraille, sa tribu de frères et sœurs et les clients du bar “Le bout du monde”. Tout ce joyeux petit monde m’a vraiment embarquée dans un flot de rires, de tristesse, de bonheur, bref dans une vie pleine de couleurs.
Bon mercredi à vous !
Un billet passionnant! Merci. Allez je tente le concours : un album qui m’a touchée infiniment ces derniers mois : Mon papi peuplier d’Adèle Tariel et Jérôme Peyrat.
C’est très très très difficile comme question, le plus beau livre depuis le mois d’aout !!! Si je ne devais en retenir qu’un ce serait ” cité babel” le grand livre des religions, ce livre nous a accompagné longtemps, chaque soir, car il y avait beaucoup de texte, pas mal de choses à expliquer, revenir dessus, et pleins de questions ensuite. Un livre que Rose a aimé feuilleté pour ses illustrations, s’amusant elle aussi a dessiner des immeubles et pour la richesse du savoir, la diversité de chacun, elle l’a même prêté a sa classe de CM1 🙂
Bonjour
Le retour des concours, quelle joie !
Je suis en train de lire la série “pour adolescents” U4 que j’adore. En album, je viens de découvrir le travail d’Agnès Domergue et Cécile Hudrisier au Festival du livre jeunesse de St Paul 3 châteaux. On a craqué pour “Auprès de La Fontaine”
Merci pour ce billet, je découvre cet auteur/illustrateur
Il y a eu plein de livres mais en particulier “King Kong” d’Antoine Guilloppé et “Le yéti” de Taï-Marc Le Thanh et Rébecca Dautremer.
J’aimerai beaucoup découvrir l’histoire de Jean-Luc Englebert et son ours à l’école.
Merci
Question difficile, en roman ados : Tous les héros s’appellent phénix de Nastasia Rugani, belle écriture pour ce roman très touchant. Côté album : je suis un lion d’Antonin Louchard, j’adore l’humour de cette album.
Merci pour ce concours.
Quel plaisir de retrouver les invités du mercredi!
Merci pour le concours!
L’un de mes derniers coups de cœur est signé Sylvie Neeman et illustré par Albertine, La Mer est ronde (Joie de lire)…
Et puis… il y quelques jours, dans un tout autre style, j’ai lu Grododo de Michaël Escoffié illustré par Kris Di Giacomo (Frimousse)… qui pourrait bien être véritablement mon dernier coup de coeur…
Quel beau retour ! Et merci pour ce joli concours.
Ma pépite de ces derniers mois a été La drôle d’idée de mon papa de Rémi Chaurand et illustré par Alexandra Huard. L’émotion vient souvent quand on ne s’y attend pas et c’est exactement ce qu’il s’est passé à sa lecture. Ca a été un vrai bon moment de lecture avec mon n°1 et du coup un chouette souvenir !
Bonjour,
Le plus beau livre serait celui qui m’a le plus instruite depuis août et donc c’est Le charme discret de l’intestin! Oui…. Ça laisse songeur comme titre!
Sinon pour mon petit loup c’est Gipsy!
Superbe tant au niveau du fond que des illustrations!!! Si vous ne le connaissez pas je bous le recommande!( gipsy est une pie mais bien particulière!).
Bises
Merci pour ce concours
Une des dernières lectures chez nous, c’est un grand classique : Jack et le haricot magique mais dans la version très récente de Christophe Bourges, les illustrations sont magnifiques.
Merci pour le concours.
J’ai l’impression d’avoir été au régime pendant 6 mois et de déguster une bonne forêt noire. Merci pour le retour de cette chronique que j’adore avec une telle pointure !
J’ai déjà l’album , donc je passe mon tour pour le concours. Néanmoins ma plus belle lecture depuis 6 mois est là où tombent les anges de Charlotte Bouquet. Un gros coup de coeur pour ce roman.
Et en album j’ai vraiment flashé sur le grand méchant Graou d’Ingrid Chabert et Guridi.
Je suis de l’avis d’Adeline quant à la version du petit poucet de Christophe Bourges. J’ai été subjuguée par les clairs- obscurs.
zut c’est jack et pas le petit Poucet. oups.
Mais bon je parlais bien de cet album.
Bonjour !
Quel plaisir de retrouver ce rituel du mercredi !!
En ce moment, nous avons un livre fétiche pour le soir, c’est l’histoire d’un petit poisson argenté nommé Argento qui rencontre un bébé baleine. Et comme c’est argenté, ça brille un peu et c’est presque aussi beau que des paillettes pour ma fille qui est à l’âge où tout ce qui brille vaut de l’or !!
Bon retour !
Bonjour,
Je suis ravie de vous retrouver 🙂
On a craqué pour La chose d’Astrid Desbordes et Marc Boutavant chez Nathan !
Merci pour ce concours que je partage avec plaisir 😉
à bientôt !
Bonjour,
Difficile de choisir, mais … Parmi les livres lus depuis l’été dernier, j’ai eu un coup de coeur pour ” La flaque ” de May Angeli (Les Éditions des Éléphants). Je l’avais découvert par votre webzine spécial Noël. Merci !
Notre chouchou de 2015 : c’est “La tournée du Facteur Souris” de Marianne Dubuc aux éditions Casterman. Et nous nous réjouissons de la suite qui paraîtra en 2016.
Très contente de vous retrouver…. Je ne sais quels livres choisir…. Alors je dirai Toute seule dans la nuit de Sandrine Beau. Merci pour le concours.
Bonjour bonjour !
Chez nous, on est fous des histoires d’ours de Benjamin Chaud, et récemment Coquillages et petit ours nous a fait rire et nous attendris !
Je suis ravie de votre retour, j’étais impatiente de vous relire. Après “les boutiques d’Angélique” d’Alice Melvin, nous avons découvert “Dans la maison de ma grand-mère”, un album au charme désuet envoutant !
Hey la Mare! Bon retour 🙂 pour notre plus grand plaisir ! Ohlala un coup de coeur ? Un seul ? …chez nous “le livre sans images” de BJ Nowak a vraiment fait son effet 😉
Merci pour ce concours
🙂