Quel plaisir de recevoir aujourd’hui l’une des meilleures plumes de la littérature jeunesse, Alice Brière-Haquet. Je le disais encore lundi mais c’est pour moi quelqu’un qui a un vrai talent d’écriture, une vraie plume comme on en voit finalement rarement. Quelqu’un dont certains textes resteront, j’en suis persuadé. Après l’interview je vous propose d’ailleurs de gagner un de ses livres, A quoi rêve un pissenlit ? qui justement illustre bien ce que je vous dit. Un texte d’une extrême délicatesse (et superbement illustré). Ensuite c’est avec un autre auteur très talentueux, Clémentine Beauvais, que nous avons rendez-vous pour qu’elle nous donne son coup de cœur et son coup de gueule du moment. Bon mercredi !
L’interview du mercredi : Alice Brière-Haquet
Quel a été votre parcours ?
Cela me paraît un peu étrange de parler de parcours… J’ai plutôt l’impression d’avoir vécu des étapes, avec chaque fois une grosse dose de hasard. Gamine, j’étais bien incapable de dire ce que je ferai plus tard… Ou plutôt, je changeais d’idée trois fois par jour. J’étais plutôt bonne en maths, pas trop en français, enfin surtout en dictée. Au fil des années j’ai aimé la chimie, l’économie, la politique, la sociologie, et bien sûr la peinture, le théâtre, l’opéra… J’ai atterri en Lettres parce que j’adorais lire, et parce que je ne suis pas trop rancunière vis-à-vis de la grammaire. En tout cas, ça a dû me plaire puisque j’y suis restée ! J’ai enseigné aussi, surtout en lycée, avec l’histoire de l’art, mon autre dada stable.
Et puis en 2007, il s’est passé deux drôles de trucs. En juillet, un examinateur impassible me mettait un 3 à ma leçon d’agrégation, et j’avais l’impression que le ciel me tombait sur la tête. En septembre, un docteur impassible m’annonçait que mon fils de 6 ans avait une maladie des os et qu’il allait devoir rester alité au moins une année. Chamboulement de priorités. J’ai arrêté le lycée pour faire la garde-malade. Ça a finalement été une année très dure mais aussi très douce, comme en apesanteur et c’est l’année où je me suis mise à écrire. Et là aussi, je continue… Mais je ne sais pas si cela me conviendra longtemps… C’est un fonctionnement assez courant chez moi : j’ai d’abord l’impression de débarquer sur une imposture… et puis je m’habitue… et puis je m’ennuie… et alors je change. En réalité, je ne sais toujours pas ce que je ferai quand je serai grande.
Quels sont les livres qui ont marqué votre enfance et votre adolescence ?
J’ai toujours lu énormément, presque en autiste, et je pourrais être heureuse n’importe où tant que vous me laissez des livres. Les tout premiers dont je me souvienne sont les Émilie de Domitille de Pressensé, et j’ai été super émue de la rencontrer au dernier Montreuil. Et puis il y a eu ma passion pour Le petit Vampire d’Angela Sommer-Bodenburg. En 5e, mon prof de français m’a mis entre les mains Les Choses de Pérec, honnêtement j’ai sans doute rien compris mais c’était mon pass vers la bibliothèque des grands ! J’ai couru dévorer Stendhal, Voltaire, Zola, Marx et Orwell. Pas mal de policier aussi. Il est rare que je sois vraiment déçue par un livre, et au pire je me console avec Stephen King qui a écrit qu’on apprend davantage des mauvais livres que des bons. C’est très vrai.
Mais sinon, ma vraie mentor, celle qui m’a appris qu’il existait un monde en poésie, c’est sans conteste Anne Sylvestre. Je l’écoutais beaucoup petite, et je l’écoute toujours avec la même admiration. J’ai aujourd’hui un peu mixé ses Fabulettes avec son répertoire adulte, mais je continue à penser que c’est surtout dans sa façon de parler aux enfants qu’elle a été révolutionnaire : une grande poète qui sait se rendre accessible aux plus petits sans jamais les prendre pour des abrutis. Bref, je suis fan 🙂
Vous avez sorti plusieurs livres avec Olivier Philipponneau, parlez-nous de cette collaboration.
Ça a été une vraie belle rencontre, là encore par le biais de mon vieux pote Hasard. J’avais écrit l’histoire du Ballon de Zébulon pour la technique de la gravure, alors quand j’ai vu les images qu’Olivier avait postées sur le site Ricochet, j’ai pris mon courage à deux mains pour lui proposer mon texte. Il a tout de suite dit oui et monté un super dossier… que trois maisons voulaient signer !
Travailler avec Olivier est un vrai bonheur : il est super pro, très exigeant, toujours à l’écoute, sans parler de son don de rendre chaque image à la fois tendre et classe. Nous en sommes aujourd’hui à quatre collaborations, trois albums + notre ebook en téléchargement gratuit (http://www.renversant.net), et on devrait bientôt attaquer la 5e, pour MeMo à nouveau. Vivement !
Votre dernier livre, Le peintre des drapeaux, m’a vraiment touché et en même temps je me dis que c’est un album difficile à présenter, pouvez-vous nous en parler ?
C’est un livre auquel je tiens beaucoup, mon livre engagé en quelque sorte, et l’unique qui manque à la règle du happy-end. Au lycée, j’ai eu une brève, mais vive passion pour la politique, option communiste. Quand je me suis aperçue de ce qu’avait été en réalité ce mouvement, de ce qu’il était encore dans certains coins du monde, ça été une vraie grosse claque idéologique. Je ne m’en suis jamais trop remise : l’absurdité des grands continue de me hanter et cette petite fable l’exprime assez bien il me semble. C’est en tout cas un livre avec lequel je me sens 100% en phase. Un livre que j’aurais envie de porter… comme un drapeau justement.
Quels sont vos projets ?
J’aurai en 2013 quelques albums jeunesse qui sortiront chez mes éditeurs préférés, mais j’avais surtout envie de tenter des choses différentes, de nouveaux challenges. Alors les voilà :
- Le premier, et j’en suis très très fière, est la traduction d’un roman italien qui paraîtra chez MeMo. Il s’agit d’un classique de leur littérature jeunesse, un livre paru en 68, écrit par un grand bonhomme, qui a fait parti des Partisans. Le personnage principal est une sorte de Petit Prince qui aurait pris de la bedaine sans perdre de sa sagesse… Un vrai coup de cœur, et ça a été un grand honneur, doublé d’un grand bonheur, de pouvoir jouer la passeuse.
- Le second gros bébé à paraître est une série de romans pour pré-ados chez Père Castor. A voir mes enfants grandir (12, 10 et 6), je me retrouve de moins en moins dans les histoires de pots, ou de doudous. J’avais besoin d’un coup de vieux, et la petite héroïne, Sibylle s’est montrée parfaite : elle s’est installée dans la famille, a piqué à ma grande l’envie de monter un groupe de rock, je la soupçonne d’être un peu amoureuse de mon fils, notre guitariste maison, et elle a même réussi à coller la mère (moi !) au violoncelle. Pas très sérieux, mais tout à fait merveilleux…
- Enfin, the last but not the least des gros bébés dont il va falloir s’occuper cette année, c’est ma thèse ! Il s’agit d’un doctorat en littérature comparée que je prépare à la Sorbonne sur les réécritures modernes de contes traditionnels. Je suis censée en être à la moitié, et, hum, bon, bref, va falloir concrétiser ! D’ailleurs j’y retourne. Encore merci, Gabriel, de t’intéresser à mon travail, et je te souhaite 2013 choses chouettes pour ta jolie mare… Et autant de coccinelles, tiens 😉
Retrouvez Alice Brière Haquet sur son blog : http://le-wonderblog.blogspot.fr
Bibliographie sélective :
- Le peintre des drapeaux, album illustré par Olivier Philipponneau, Frimousse (2012)
- Paul, album illustré par Csil, Frimousse (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Mon voyage en gâteau, album illustré par Barroux, Océan Editions (2012)
- Yosêi, dans le secret des fées, album illustré par Shiitake, Nobi Nobi ! (2012)
- Dragons, mode d’emploi, album illustré par Mélanie Allag, P’tit Glénat (2012)
- Princesses, mode d’emploi, album illustré par Mélanie Allag, P’tit Glénat (2012)
- Une histoire de galette et de roi, album illustré par Vincent Mathy, Père Castor (2011)
- Perdu ! album illustré par Olivier Philipponneau, MeMo (2011), que nous avons chroniqué ici.
- A quoi rêve un pissenlit ?, album illustré par Lydie Sabourin, Points de Suspension (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Le Chat d’Elsa, album illustré par Magali Le Huche, Père Castor (2011)
- Rouge !, album illustré par Elise Carpentier, Motus (2010)
- La princesse qui n’aimait pas les princes, roman illustré par Lionel Larchevêque, Actes Sud (2010)
- Le petit prinche, album illustré par Camille Jourdy, Père Castor (2010)
Comme je vous le disais au début de cette interview, grâce aux éditions Points de Suspension j’ai la joie de faire gagner à l’un de vous le très beau et très poétique A quoi rêve un pissenlit ? Pour tenter votre chance… et bien tentez de répondre à la question ! D’après vous ça rêve à quoi un pissenlit ? Je tirerai au sort parmi vos réponses (et même parmi ceux qui répondront “je n’en sais rien mais je veux tenter ma chance” parce que je suis sympa) pour désigner le gagnant. Vous avez jusqu’à lundi 20h !
Le coup de cœur et le coup de gueule de… Clémentine Beauvais
Une fois par mois un acteur de l’édition jeunesse (auteur, illustrateur, éditeur,…) nous parle de deux choses qui lui tiennent à cœur. Une chose qui l’a touché, ému ou qui lui a tout simplement plu et sur laquelle il veut mettre un coup de projecteur, et au contraire quelque chose qui l’a énervé. Cette semaine c’est l’auteur Clémentine Beauvais qui nous livre son coup de cœur et son coup de gueule.
Mon coup de coeur de fin 2012, c’est la découverte de Sara Stridsberg – une jeune auteure suédoise d’une extraordinaire férocité et fertilité stylistique. J’ai d’abord lu d’elle Darling River, qui reprend l’histoire – on pourrait dire, désormais, le mythe – de Lolita, l’un de mes livres préférés. Autant dire que j’aurais pu détester : comment oser se mesurer à Nabokov ? Mais le succès de l’entreprise m’a laissée abasourdie. Fragmenté, étouffant d’images, ce livre ressemble une exposition de tableaux : chaque variation en est un nouveau, qui piège et absorbe le lecteur. J’ai ensuite dévoré La faculté des rêves, follement (au sens propre du terme) féministe, extrêmement dur, mais avec une tendresse de l’auteure pour ses personnages qui vous surprend d’émotion à la fin. J’ai hâte de lire son premier roman, et les prochains. Ils sont disponibles dans la traduction de Jean-Baptiste Coursaud, que j’estime excellente – sans pouvoir évidemment la comparer à l’original suédois – car jamais elle ne sonne comme une traduction…
Mon coup de gueule de début 2013, c’est l’impossibilité, toujours croissante, et toujours auto-infligée, de la déconnexion. J’écris ceci depuis ma nouvelle tablette Android offerte par le Père Noël. Depuis que j’ai commencé à écrire, il m’est arrivé trois nouveaux emails, en un joyeux concert de tintements. Il me faut toute la concentration du monde pour ne pas les regarder avant d’avoir fini. Et pourtant, ils ne disent sans doute pas grand-chose de très intéressant… Résolution pour 2013, donc : déconnecter. Enfin, pas tout le temps… quand on a 3 blogs, un compte Twitter et un compte Facebook, ça devient vite ingérable. Mais un jour par semaine, peut-être, pour commencer… (ah, encore un nouveau message!)
Joyeux 2013 aux lecteurs de la Mare aux Mots, qui se connectent… pour une bonne raison!
Clémentine Beauvais est auteur. Sa bibliographie :
- La pouilleuse, roman jeune adulte, Sarbacane (2012), que nous avons chroniqué ici.
- On n’a rien vu venir, roman ado, collectif, Alice (2012), que nous avons chroniqué ici.
- La plume de Marie, roman ado illustré par Anaïs Bernabé, Talents Hauts (2011).
- Les petites filles top-modèles, roman ado illustré par Vivilablonde, Talents Hauts (2010).
- Samiha et les fantômes, album illustré par Sylvie Serprix, Talents Hauts (2010).
En anglais :
- Sesame Seade books 1, 2, 3 (children’s series). Hodder Children’s Books (Avril 2013-Avril 2014)
Retrouvez Clémentine Beauvais sur son site : http://www.clementinebeauvais.com et vous pouvez lire également l’interview qu’elle nous a accordé.

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Saluuut !!! Alors, les pissenlits ils rêvent de lardons et de vinaigrette non ?? Ha ben non ça c’est peut être moi qui en rêve…
Bonne journée la mare aux mots et merci pour ce concours ! !!!!
Fredtaz
Moi, j’ai une pensée à ceux qui les mangent par la racine…
A quoi rêve un pissenlit ? De voyager sans se fatiguer en se laissant flotter sur les plaines inondées de Briollay en Anjou. Seuls les yeux actifs. Le spectacle y est magnifique : un lac avec des arbres dedans et des oiseaux dessus !
Waouh, quel dynamisme chez Alice. J’ai visité son blog aussi ! Merci de cet interview.
Je suis sûre que chez nous, en ce moment, ils rêvent à un peu plus de chaleur et au soleil … Merci …
A mon avis, un pissenlit qui dort rêve de soleil. Alors le matin, il se fait un joli petit brushing…pour ressembler à son idole.
Moi je crois que le pissenlit rêve d’amour et d’admiration. Ben oui, si vous étiez un pissenlit, vous aimeriez bien, vous, qu’on passe son temps à vous cueillir pour voir si vous aimez le beurre ou qu’on vous traite de pisse-au-lit ?
Ou alors il n’y a que moi qui ai fait ça quand j’étais petite ???
Bonjour!
Un pissenlit rêve de rencontrer un petit garçon qui lui soufflera dessus et lui permettra ainsi de voyager librement au gré du vent!
Super passionnant comme d’hab ces invités du mercredi ! Alors selon moi un pissenlit ça rêve de miel… (mais pourquoi donc, je n’en sais rien !)
Un pissenlit, ça rêve de participer et de gagner un concours d’art floral….. L’espoir fait vivre!
Un pissenlit, ça rêve de devenir un coquelicot ?
Le pissenlit d’Alice et de Lydie doit rêver tout court, en silence, avec un sourire lumineux de douceur.
Super interview !
Bonjour,
Mais un pissenlit rêve d’amis fleurs qui fleurissent ça et là, têtues, à travers les trottoirs des villes, à la rencontre de tous ses petits enfants qui vont et viennent au rythme de chaque journée.
Merci pour ce concours et cette jolie découverte,
Bonne journée,
Un pissenlit rêve de grande aventure… aller voir les fleurs des champs, rencontrer le père lièvre, goûter chez tatie taupe (et ses fameux gâteaux noisette-orge) et peut-être même … sortir du pré !
Merci pour ces 2 belles rencontres.
Un rêve de pissenlit, c’est de se voir cueillir, à 2 ages différents. Soit quand elle est encore jeune et jaune, pour terminer dans un joli bocal en verre de gelée de pissenlit (très bonne recette par ailleurs), ou alors sur un âge plus avancé, quand les cheveux gris ont pris le dessus, ramassé par une jeune main qui s’amusera, dans un dernier souffle, à faire s’envoler sa beauté.
Et bon courage pour la “déconnexion”. 😉
Moi , je pense qu’un pissenlit se croit investit de la grande destinée de finir en salade. Les feuilles s’épanouissent ainsi avec des rêves secrets et souvent inaccessible parce qu’on vit dans un monde de brute et qu’il existe des destins funestes (comme finir ensaché en tant que salade prête à l’emploi ! ).
La grande salade , l’inaccessible , c’est celle faite avec amour avec la vinaigrette parfaite qui conjugue douceur et punch et l’occasion de se faire draguer par des noix dans le saladier…
Dans ce grand rêve , la fleur s’imagine même être conservée en déco de table afin d’être spectatrice du repas , se réjoussant des yeux brillants, des “hum “, des “yam!” et des “j’en veux encore!” … Et enfin , elle espère être récupérée par une petite main qui la transportera comme un trésor en fin de repas.
Peut-être que dans la plus belle des conjoncture , elle rejoindra ainsi l’école du quartier quand cette petite main la portera à une maîtresse touchée devant tant d’innocence…. Alors le pissenlit saura qu’il a eu la meilleure des vies, celle qui consiste à éveiller tous les sens de ceux qu’il a croisé!
alors les pissenlits, ils revent de voyages au long cours, de grands envols…de voir du pays…ils revent de détachement….
a quoi reve un pissenlit ?
mmhhh à l’enfant qui lui soufflera dessus pour faire s’envoler les pétales et dira “regardes maman, regardes !”
Je crois qu’un pissenlit rêve à Pomelo, aux prochains voyages et aux prochaines aventures qu’il va vivre et lui raconter.
finalement je me rends compte que j’ai déjà lu pas mal des albums de Alice Brière-Haquet (Perdu !, Princesses mode d’emploi, Mon voyage en gâteau…). alors je tente ma chance pour ce bel album que tu proposes et que je ne connais pas.
pour ta question, je pense qu’un pissenlit rêve de la pluie… pour pouvoir grandir encore plus 🙂
bonne journée
Bonjour !
Je n’en sais pas grand’ chose car je fréquente peu, à tort, les pissenlits mais je vois deux rêves possibles. D’abord de finir en salade ce qui, à mon avis, doit être un destin de pissenlit de moins en moins commun et puis je pense qu’ils rêvent aussi d’être cueillis par une petite main potelée qui les offrira à une maman ou à un papa ou bien, s’ils sont bine “mûrs” les soufflera pour qu’ils puissent se reproduire !!
Voila ! En tous cas ce titre me plait beaucoup. J’en profite pour vous souhaiter une heureuse année !
Bonsoir,
Merci pour ce joli concours !
Les pissenlits à quoi revent ils ?
Ils revent de liberté dans une nature dans hommes, sans pollution et surtout sans chiens pour leur faire pipi dessus 😉
Bonne soirée 🙂
Tiré au sort ! Bravo !
Bonsoir,
Oh merci merci !!! je suis ravie 🙂 que dois je faire ?
😉
Super mercredi . Merci !!!
Un pissenlit rêve sans doute de s’envoyer en l’air.
Un pissenlit ça doit rêver à l’enfant qui lui soufflera dessus.
Merci pour cet interview et ce concours!
J’ai posé la question à celui qui est le plus intéressé par le cadeau dans ma maison il m’a répondu que le pissenlit rêve sûrement à Pomelo l’éléphant puisque Pomelo rêve de lui et est son meilleur ami.
Bonjour
merci pour ce bien joli conours, je participe avec grand plaisir
A quoi rêve un pissenlit?
Humm, perso je n’en sais rien mais ma fille a sa petite idée, il rêve de flotter dans le vent et de ne jamais croiser la route d’un lapin.
Bonne journée
bonne journée
A mon avis, un pissenlit rêve de cesser d’être associé à la mort, il en peut plus d’être bouffé par les racines 😉
Merci pour ce très beau concours
Un pissenlit rêve d’être un tournesol, merci pour le jeu!
Hellooo !
Un pissenlit ça rêve de s’envoler ! 🙂
(ps: j’adooore le travail d’Alice)
merci pour le concours
Le pissenlit cache bien son jeu car il a des dents de lion…
(dandelion, au cas où…)
Un pissenlit… ça rêve d’avoir un nom qui ne ferait plus rire les enfants, un nom qui les ferait rêver !
Le pissenlit rêve de champs sans pesticide, de plaines remplies de coquelicots à perte de vue, de bouton d’or plus jaunes que le soleil brûlant d’un jour d’août, il rêve de ne pas être déraciner comme une vulgaire mauvaise herbe…..
Bonjour,
et bien mou je crois qu’un pissenlit ça rêve de soleil, de verdure et de rosée…
comme nous tous ^^ surtout s il pousse en ville 🙂
merci 🙂
A quoi rêve un pissenlit? A s’envoler pour découvrir le monde dans le souffle d’un enfant!
Merci pour le concours!
Bonjour,
Cet album a l’air magnifique ! Je participe avec plaisir.
Si je devais être un pissenlit, je pense que je rêverais de partir en quête d’aventure pour découvrir le meilleur endroit possible où couler des jours heureux. Donc, à défaut de pouvoir se déraciner pour aller voir ailleurs, je pense que si un pissenlit devait rêver, ce serait au devenir des graines qu’il sèmera au vent, au parcours qu’elles suivront, aux choses qu’elles verront, et finalement à l’endroit où elles s’installeront pour germer et produire de nouveaux pissenlits qui rêveront à leur tour de la grande épopée de leurs graines en préparation. Survoleront-elles des lacs, des montagnes, des mers ? S’installeront-elles en ville, dans une fissure du bitume, à la campagne, dans une prairie sauvage, dans une jardinière, aux côté d’un compère géranium, dans une région brumeuse proche de la mer ou dans une région chaude et ensoleillée ?…
Bonne chance à tous !
Et bon week-end !
Octa Vie.
Cette interview m’a vraiment plu et j’ai vraiment envie de découvrir le travail d’Alice Brière-Haquet. Pour répondre à la question, j’imagine qu’un pissenlit rêve de ne pas se faire croquer les racines. Merci à la Mare aux Mots pour ces chouettes découvertes et pour ce concours.
A bientôt
Et c’est Katsissi qui gagne ! Merci à tous pour vos belles réponses !
Que d’inventivité !! Cela mériterait que l’on fasse un tome 2… Je vais en parler à Lydie et Brigitte 😉
Merci Gabriel pour ce concours, bravo à Katsissi, et merci à tous pour ces réponses pleines de poésie…