Je vous en parlais lundi dernier, La pouilleuse a été pour moi un gros choc littéraire. De par son sujet, de par la plume de son auteur. À peine terminé j’ai eu envie de poser des questions à celle-ci, Clémentine Beauvais. J’ai été ravi qu’elle accepte d’y répondre. J’avais déjà repéré sa plume sur son blog, que je vous recommande et j’avais adoré sa réponse à ma question de mercredi dernier “Peut-on tout écrire dans un livre pour enfants ?” (à lire ici). C’est quelqu’un de passionnant, une auteur à suivre de très près. De plus vous pourrez tenter de gagner La pouilleuse, grâce aux éditions Sarbacane, juste après l’interview. Ensuite nous partirons en vacances avec la talentueuse illustratrice Claire Gaudriot. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Clémentine Beauvais
Quel a été votre parcours ?
J’ai toujours écrit et j’ai cherché à être publiée dès l’âge de 9 ans. Le monde n’était pas prêt pour mon génie, j’imagine, puisque c’est onze ans plus tard que mon premier livre a été publié. En parallèle de mes études en Angleterre, où je suis depuis sept ans, j’ai publié cinq livres pour enfants en France. Ce sont tous des livres politiquement assez engagés. Mes bouquins moins engagés ont du mal à trouver preneur – je ne sais pas si c’est bon ou mauvais signe !
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Comme beaucoup d’écrivains, je lisais sans cesse, avec une intensité qui n’est plus possible, je pense, en tant qu’adulte – comme dit Graham Greene, ‘c’est peut-être seulement dans l’enfance que les livres ont un réel impact sur notre vie.’ Claude Ponti a accompagné toute ma petite enfance. Fifi Brindacier, Fantômette, Bennett, Tom-Tom et Nana étaient mes personnages préférés. A l’adolescence, j’ai continué à lire énormément de littérature jeunesse : Marie-Aude Murail, Susie Morgenstern, Philip Pullman… Mais j’ai aussi beaucoup panaché avec des livres adultes ; Lolita a été une énorme révélation.
Et puis tout le long, il y a eu Harry Potter. Le premier est sorti quand j’avais dix ans, le dernier, quand j’en avais dix-huit. C’est la série qui a complètement défini mon adolescence.
Vous qui étudiez la littérature jeunesse, que pensez-vous de la production actuelle ?
On a énormément de chance ! On est dans un âge d’or de la littérature jeunesse. La production est gigantesque et incroyablement dynamique. Les possibilités numériques sont encore difficiles à imaginer. Les illustrateurs ont des styles beaucoup plus variés que dans mon enfance. En France, l’offre est extrêmement diverse, idéologiquement, thématiquement et esthétiquement. La littérature jeunesse n’est pas très visible dans les médias, mais la situation s’améliore. Et enfin, la littérature ‘jeune adulte’ se développe remarquablement vite.
Mais il y a toujours des points négatifs : l’hypercommercialisation, conduite par les États-Unis, qui crée une surreprésentation de certains genres et sacralise les adaptations au cinéma. Le marché anglophone est extrêmement insulaire et les petits Anglo-saxons n’ont pas accès à la diversité culturelle et esthétique dont nos petits Français bénéficient.
Comment est née l’histoire de La pouilleuse, quelles ont étés vos inspirations ?
Je suis assez fascinée par la jeunesse des beaux quartiers de Paris. C’est mon milieu, mais je l’ai quitté car j’étouffais complètement. La pouilleuse est très librement basé sur le fait divers du ‘Gang des Barbares’, mais je me suis surtout inspirée des conversations que j’entendais souvent au lycée Henri IV. Le racisme et le classisme ordinaire de jeunes qui, comme moi, sont extraordinairement privilégiés, et croient qu’ils ne doivent leurs succès qu’à leur mérite personnel. C’est évidemment faux.
Certains dialogues dans La pouilleuse sont des retranscriptions de discussions que j’entendais à l’époque. Par exemple, le sentiment profond d’injustice que certains ressentaient par rapport aux ‘concours parallèles’ de Sciences Po, mis en place durant mon année de prépa. Le coup du ‘Il vaut mieux être en ZEP, ces jours-ci – quand t’es un mec blanc des beaux quartiers, tu l’as dans le c…’, c’était une remarque récurrente. C’est un monde vis-à-vis duquel j’ai de l’amertume, mais qui est aussi le mien.
Avez-vous réfléchi à l’impact de ce roman sur les adolescents ? (positif ou négatif)
Très honnêtement, pas vraiment. Je pense qu’un auteur ne peut pas se mettre à la place de ses lecteurs, à moins de les considérer comme une masse homogène et prévisible. Le lecteur a son expérience, ses questions, ses goûts. L’impact est imprévisible.
Après, il y a des considérations pragmatiques à prendre en compte : est-ce un livre trop dur ? Il est violent, mais pas gratuitement. Il y a beaucoup de livres ado qui manipulent les émotions des lecteurs ; j’espère que celui-ci n’en est pas un.
Le personnage par qui l’histoire est racontée est le personnage le plus « doux », est-ce pour qu’on sente une certaine forme de compassion pour lui ?
Il est intéressant de raconter des événements aussi choquants avec un léger ‘décalage’ : dans ce cas-ci, la voix était une décision narrative cruciale. L’un des thèmes centraux du livre est le dérapage : le moment où l’on traverse la frontière entre l’absorption passive de préjugés, et l’action. David est l’incarnation de ce dérapage. C’est un être passif, baigné de douce idéologie, qui perpétue ces préjugés sans trop en avoir conscience, et qui se voit soudainement devenir activement lié à leurs implications réelles.
David est l’observateur impuissant du déchaînement de violence des trois personnages les plus actifs. Comme le lecteur, il est en permanence dans l’incompréhension. Mais comme le lecteur (j’espère), il n’arrive pas à quitter la scène. Il y a une espèce de compulsion liée au sentiment d’être impliqué sans l’être, que David – comme le lecteur ! – incarne.
Quels sont vos projets ?
Mon projet immédiat est de finir ma thèse de doctorat et de décrocher un poste ! Quant à l’écriture, j’ai une série pour enfants, Sesame Seade, qui sort en mai en Angleterre avec Hachette Children’s Books. C’est ma première série en anglais, j’ai hâte de voir le bouquin fini. J’ai beaucoup d’autres projets dans les tiroirs, mais pas beaucoup de temps à leur consacrer. J’aime écrire des textes longs, mais mon emploi du temps n’est pas souvent d’accord…
Bibliographie :
- La pouilleuse, roman jeune adulte, Sarbacane (2012), que nous avons chroniqué ici.
- On n’a rien vu venir, roman ado, collectif, Alice (2012), que nous avons chroniqué ici.
- La plume de Marie, roman ado illustré par Anaïs Bernabé, Talents Hauts (2011).
- Les petites filles top-modèles, roman ado illustré par Vivilablonde, Talents Hauts (2010).
- Samiha et les fantômes, album illustré par Sylvie Serprix, Talents Hauts (2010).
En anglais :
- Sesame Seade books 1, 2, 3 (children’s series). Hodder Children’s Books (Avril 2013-Avril 2014)
Retrouvez Clémentine Beauvais sur son site : http://www.clementinebeauvais.com
Comme je vous le disais au début de l’interview, j’ai la chance de faire gagner un exemplaire du très bon roman de Clémentine Beauvais La pouilleuse, grâce aux éditions Sarbacane (je préfère préciser à nouveau que l’éditeur le conseille à partir de 14 ans). Pour tenter de le gagner, comme c’est un roman qui marque vraiment, dites moi, en commentaire, quel est le roman le plus marquant que vous ayez lu jusque-là. Si vraiment vous n’avez rien lu de marquant (c’est bien dommage !), dites-le moi vous participerez au tirage au sort quand même (et puis si vous gagnez comme ça vous en lirez au moins un !). Comme d’habitude vous avez jusqu’à lundi 20 h. Bonne chance à tous !
En vacances avec… Claire Gaudriot
Une fois par mois, je pars en vacances avec un artiste (je sais vous m’enviez). Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet artiste va donc profiter de ce voyage pour me faire découvrir des choses. On emporte ce qu’il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… 5 de chaque ! 5 albums jeunesse, 5 romans, 5 DVD, 5 CD, sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il veut me présenter et c’est lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette semaine c’est Claire Gaudriot qui s’y colle, merci à elle !
Allez en route !
5 albums jeunesse
Dans ma liste il y a essentiellement des albums qui nous ont fait beaucoup rire mes enfants et moi, parce nos fous rire sont nos meilleurs souvenirs, ce sont bien sur ceux que j’emmènerais sur une île déserte !
La petite grenouille qui avait mal aux oreilles de Voutch
- Pourquouâââââaa de Voutch
- Ni vu, ni connu de Michaël Escoffier/Kris di giacomo
- Émile est invisible de Vincent Cuvellier et Ronan Badel
- La princesse O’Petipoi de Juliette Saumande/Cécile Hudrisier (ah le coup de poêle…)
5 romans
Tous les romans de Ellory, je suis fan.
- Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde
- Le bruit et la fureur de Faulkner
- Les chiennes savantes de Virginie Despentes
- Le cri du sablier de Chloé Delaume
5 DVD
Mulholland drive de David Lynch
- Le voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki
- Festen de Thomas Vinterberg
- Tournée de Mathieu Almaric (pour la scène de drague à la station service)
- Green Snake de Tsui Hark
5 CD
Kid A de Radiohead
- Let england shake de PJ Harvey
- Life’s too good de Sugarcubes
- Come on pilgrim, surfer rosa, doolittle (trop dur d’en choisir un !) des Pixies
- Stup Religion de Stupeflip ou J’en ai marre d’être deux de Mathieu Boogaerts… il faut savoir varier les plaisirs !
5 artistes
5 destinations de mon choix
Istanbul
- La Bretagne
- Sarlat (mes origines, une région si belle à cette période de l’année)
- et je rajoute Montréal et Le japon dans mes rêves.
Claire Gaudriot est illustratrice, elle vient aussi de créer sa maison d’éditions numérique, Audois et Alleuil Éditions.
Bibliographie sélective :
-
- Buzz l’avion, Grenouille éditions (2012)
- Tonnerre de Catch, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert, Zoom Editions (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Moi, Einstein, gardien de MaiZOO, illustration d’un texte d’Anne Loyer, Éditions Les petits pas de Ioannis (2011)
- Le petit monde d’Hortense (tomes 1 à 13), illustration d’un texte de Sophie de Mullenheim, Éditions Hachette Jeunesse (2008 à 2011)
- Les enquêtes d’Hortense (6 tomes), Éditions Hachette Jeunesse (2009)
- Les plus belles histoires de Princesses, illustration d’un texte d’Anne-Sophie Rochemonteix, Éditions Larousse Jeunesse (2009)
Retrouvez Claire Gaudriot sur son blog : http://clairegaudriot.blogspot.fr

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Bonjour,
Merci pour ce concours. Je participe avec plaisir.
Le livre qui m’a le plus marquée : Le champs de personnes de Daniel Picouly, quand j’avais 18 ans.
Toute ma scolarité, j’avais été dégoutée par la lecture, vu qu’on nous imposait des livres que je détestais lire et que je ne choisissais pas. Je ne lisais plus du tout. Puis j’ai lu ce roman, écrit dans un style particulier, familier, presque enfantin (puisque le narrateur raconte son enfance). et j’ai adorée, et je me suis remise à lire pour le plaisir.
Bonjour ! Je participe volontiers, car ton article m’a donné envie de livre ce livre 🙂 Ca fait un moment que je n’ai pas lu un livre qui m’a vraiment marquée, les deux derniers en date sont Black Boy de Richard Wright (qui raconte la vie très dure de l’auteur pendant sa jeunesse) et Le Parfum de Süskind, que j’ai vraiment adoré. Je te souhaite de passer une très bonne journée ! A bientôt 🙂
J’adore la plume de Clémentine Beauvais!! “La plume de Marie” est magnifique^^ le livre le plus marquant que j’aie lu a failli passer par-dessus bord lors d’un petit passage en bateau…tous mes sentiments étaient passés dans le corps, il fallait que j’exprime; Finalement je l’ai donné à mon voisin. C’était “1984” d’Orwell.
Je tente ma chance car je n’ai pas encore lu le roman de Clémentine et il me fait de l’oeil depuis un moment alors…
Super interview de l’auteur, merci !
Tu demandes roman jeunesse ou autre? Allez hop l’ensemble de ceux qui ont laissé une trace forte.
Enfant, c’est sans conteste “La Case de l’Oncle Tom”, puis “Vipère au Poing”.
Dans ma vie de jeune adulte, “Le Choix de Sophie” a été une immense douleur à lire. Ces dernières années, comme j’ai de nouveau lu beaucoup de romans jeunesse, j’ai été bouleversée par “Plus jamais petite” de Séverine Vidal, émue par l’engagement et le courage des 7 auteurs de “On n’a rien vu venir” et sidérée par…”La Pouilleuse”. J’aime beaucoup, beaucoup, l’écriture qui claque, jeune et moderne de Clémentine Beauvais.
Jane
Concours qui me fait de l’oeil : alors difficile de choisir parmi plusieurs romans qui m’ont marquée (dont entre autres du Boris Vian, du Steinbeck avec “Des souris et des hommes”) mais je dirai : “Des fleurs pour Algernon” de Daniel Keyes magistral!
Bonjour Gabriel,
Je joue pour la pouilleuse aussi. “Huis Clos” de Sartre, gros choc littéraire à l’adolescence. (entre autres)
Bonjour,
J’aimerais participer à ce concours. Je ne connaissais pas l’auteure mais j’ai bien envie de changer cela !
Alors… J’ai été marquée par Max de Sarah Cohen-Scali récemment, un roman qui traite d’un sujet dont on ne parle jamais. Il est poignant et je ne l’oublierai pas.
Merci pour l’interview et pour ce concours !
Je tourne en boucle, mais c’est “le bruit et la fureur” de Faulkner.
Bonjour J’ai eu beaucoup de rencontres-chocs en lecture mais j’ai été très marquée, pendant longtemps après que j’aie eu fini le roman, par “L’attentat” de Yasmina Khadra … Me demandant sans cesse ce que j’aurais fait, moi … Voilà, maintenant, je croise les doigts car “La pouilleuse” est dans ma LAL !!!!!!
Des livres qui m’ont marqués, y en a des caisses!
Et puis ça dépend marqué comment?
Les livres de Murakami par exemple, je me souviens d’une scène de crime que j’ai dû lire par petit bout, tellement je me sentais mal et ça je trouve que c’est rare en écriture, de ne plus pouvoir lire! J’aurai bien lu entre mes doigts comme je regarde certaines scènes au cinéma.
La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, horriblement drôle
La virvolte de nancy Huston qui m’a accompagnée longtemps…
Bref, des caisses je te dis.
Si tu m’avais posé la question hier, j’en aurais eut d’autres en tête…
Et petite, c’était le Petit Nicolas (en boucle) et Fifi brindacier (en boucle aussi)
Merci, l’est bien intrigant ce livre de Clementine Beauvais…
Bonjour, cet article m’a vraiment donné envié de lire le livre.
Il est très difficile de choisir un livre. Mais celui qui me vient n premier à l’esprit c’est ” L’écume des jours ” de Boris Vian… J’étais au collège quand je l’ai découvert. À chaque relecture c’est la même émotion…
Bonjour LaMareAuxMots, le roman qui m’a marquée : “La goutte d’or’ et “Vendredi ou la vie sauvage” de Michel Tournier, “Un roi sans divertissement” de Giono, et euh… voilà, y’en a d’autres mais ça fait plus d’un roman marquant… Bonne soirée!
Bonjour,
Et voilà une nouvelle auteur que je ne connais pas et que j’ai très envie de découvrir suite à cet article. Les romans qui m’ont marqués ont été nombreux, deux me viennent à l’esprit ce soir: “La nuit des temps” de Barjavel parce que c’est surement la plus belle histoire d’amour qui puisse exister sans pour autant tomber dans le romantisme-cucul-navrant et “La gifle” de Christos Tsolkias un livre que j’ai eu du mal à lire et que j’ai reçu comme un coup de poing dans le ventre. Ah oui, et puis un petit troisième pour la route, un roman jeunesse : “Happy end” de Bertrand Ferrier qui, comme le titre ne l’indique pas, dépeint la vie d’un jeune garçon en train de devenir une véritable bombe à retardement. Voilà !
Et c’est gagné !
Oups, petite erreur de manip’…. j’ai vraiment eu une longue journée de travail 😉 ! Je voulais publier mon commentaire en commentaires et non pas en réponse à un commentaire (un peu trop de commentaires dans ce message non ?!?). Le voilà donc au bon endroit :
Bonjour,
Et voilà une nouvelle auteur que je ne connais pas et que j’ai très envie de découvrir suite à cet article. Les romans qui m’ont marqués ont été nombreux, deux me viennent à l’esprit ce soir: « La nuit des temps » de Barjavel parce que c’est surement la plus belle histoire d’amour qui puisse exister sans pour autant tomber dans le romantisme-cucul-navrant et « La gifle » de Christos Tsolkias un livre que j’ai eu du mal à lire et que j’ai reçu comme un coup de poing dans le ventre. Ah oui, et puis un petit troisième pour la route, un roman jeunesse : « Happy end » de Bertrand Ferrier qui, comme le titre ne l’indique pas, dépeint la vie d’un jeune garçon en train de devenir une véritable bombe à retardement. Voilà !
Belle du seigneur d’Albert Cohen & Sourires de loup de Zadie Smith.
L’interview de Clémentine était passionnante !
bonjour
ce que j’ai lu de plus marquant jusque ici c’est un livre de franck thilliez l’anneau de moebius qui traite du déjà vu de la vie qiu se répète sans cesse que nous ne vivons pas une vie mais plusieurs dans un espace temps indéfini … bref à chaque fois que je lis du thilliez je suis transportée mais celui là en particulier!!!
mais aussi la petite main que j’ai lu un soir alors que je devais avoir 11 ou 12 ans … l’histoire d’un père de famille qui a des relations sexuelles avec la copine de sa fille de 13 ans … et cette dernière va le faire chanter …
merci encore pour toutes ces découvertes et ce concours
bonne chance à tous
Je pense que le livre qui m’a le plus marqué, c’est La femme changée en renard de David Garnett.Je me souviens de ma tristesse lors de cette lecture il y a bien 25 ans, et je n’ai pas encore trouvé le courage de le relire…
Sinon, ce livre obscur que j’avais pris à la bibliothèque, et qui m’a laissé une sensation bizarre… Je ne sais pas ce que j’y ai compris, et surtout s’il y avait quelque chose à comprendre !!! Un livre de science fiction qui se passait dans un long couloir…Pas un grand livre, mais il m’a laissé une trace de malaise…
Ou bien encore Le Moine de M-G Lewis.
Ou…
Mais c’est quoi cette question ???!!! LE roman le plus marquant ??? Je n’en ai pas qu’un seul qui m’ait marqué!!!
bonjour,
Un livre ado de chez Exprim’ “Fuck you New York” de Hajaji Kamel.
Un livre choc qui m’ a laissé un profond sentiment de malaise tellement il bouleverse. La lente descente aux enfers d’un jeune qui croyait être autre chose qu’un arabe ( et potentiel terroriste ) aux yeux des américains.
Mais à lire les commentaires qui précèdent il y a tant de livres marquants…
(et bien sûr La pouilleuse je le note dans mes livres à lire)
bonne journée
Bonjour,
Et merci pour ce concours.
Après avoir lu le commentaire enthousiaste de Gabriel au sujet de ce livre, je ne peux que participer pour le lire à mon tour… Parmi les livres les plus marquants que j’ai lus, il y a évidemment ceux de Steinbeck, Des souris et des Hommes et La Perle. J’ajoute aussi On achève bien les chevaux, que j’ai lu alors que j’étais beaucoup trop jeune.
Merci pour vos idées de lecture !
Octa Vie.
Le livre qui m’a le plus marqué quand j’étais ado c’est “Moi boy” de Roald Dalhl. Mais si on m’en demandait trois j’ajouterai “Antigone” d’Anouilh et “Les cornichons au chocolat” de Stéphanie alias Philippe Labro…
Bonjour,
Un livre qui m’a marqué c’est le Petit Prince d’ Antoine de Saint-Exupéry.
Merci pour ce concours.
Bonne semaine
Amitié
Dorothée
Bonjour !!
Merci pour ce concours !!
Le livre le plus marquant que j’ai lu est et restera Le Horla de Maupassant. Entre réalité et folie la barrière est fine et il sait le prouver!!
Bonne lecture !
La vague bien sûr, j’y reviens mais….C’est vraiment ce roman qui m’a le plus marquée ; vite !!! Je suis à la bourre cette semaine !!! Bonne soirée et encore merci pour cet article !
Bravo à Morgane qui a gagné et merci à tout ceux qui ont participé !
Bravo à Morgan. Et merci pour ce concours qui m’aura permis avec toute cette liste d’ouvrages cités + la pouilleuse d’avoir encore quelques heures de lectures à venir.