Aujourd’hui je suis heureux de recevoir les auteurs d’un de mes plus gros coups de cœur de l’année dernière, Huile d’olive & Beurre salé (Debora Di Gilio et Fabienne Morel) qui ont écrit ensemble le génial L’ogresse poilue (que je vous propose de gagner après l’interview). Ensuite, pour le dernier Tour de la question (j’ai décidé d’arrêter cette rubrique), j’ai proposé à de nombreux auteurs et illustrateurs de parler de la critique. Très peu d’auteurs ont accepté de me répondre sur ce sujet tabou mais j’ai eu la chance que deux très bons auteurs acceptent, Benoît Broyart et Gaël Aymon.
L’interview du mercredi : Huile d’olive & Beurre salé
Quel est votre parcours à chacune ?
Debora : après les études à la fac, je me suis cherchée humainement et professionnellement pendant de nombreuses années jusqu’à ce que je décide de partir en France. Je suis venue ici pour faire du théâtre gestuel (je ne parlais pas un mot de français) et maintenant je n’arrête pas de conter (et de bouger !). Je développe mon premier amour, qui est le mouvement, en animant des ateliers de danse-théâtre avec des personnes IMC (NDLR : Infirmité Motrice Cérébrale).
Fabienne : les quatre mots-clés de mon parcours sont : Histoire, enfance, patrimoine, édition. Le trait d’union de ces centres d’intérêt ? Le conte, bien sûr. Mais ça je ne l’ai découvert que depuis que je suis conteuse et que j’écris des livres de contes. Ce n’est pas une belle histoire ?
Comment est né Huile d’olive & Beurre salé ?
On s’est connues pendant un cours de cuisine… cuisine des contes bien sûr. Le cuisinier en chef était Gilles Bizouerne. Fabienne a fait découvrir le kouign aman à Debora et Debora lui a fait goûter les pâtes faites à la main : orecchiette alle cime di rapa della sua mamma ! Bref, la rencontre de la douceur bretonne et de l’énergie italienne. Une explosion de saveurs inspirante. Et c’est comme ça qu’est né notre duo « lipidineux ».
Comment écrivez-vous ensemble ?
Debora : c’est comme dans un match de ping-pong : les idées rebondissent de l’une à l’autre et parfois la balle sort complètement de sa trajectoire et va atterrir dans le beurrier qui se trouve sur le buffet (car il ne faut pas le mettre au frigo sinon il est trop dur, n’est-ce pas Fabienne ?).
Fabienne : je dirais plutôt que c’est comme un match de catch (normal, on n’est jamais d’accord !), les mots s’affrontent, dérapent comme parfois les corps sur une flaque d’huile renversée sur le ring. En tout cas, que la balle tombe dans le beurrier ou que les corps glissent dans l’huile, c’est souvent dans les sorties de piste que s’exprime le mieux notre inventivité. On a constaté dans notre travail que, comme le dit si bien C. Chaplin, « le rire est le plus court chemin entre deux êtres ».
D’où viennent vos histoires ?
Nous avons commencé notre répertoire en puisant dans les versions traditionnelles italiennes et bretonnes des contes classiques. Maintenant, tout en restant chez nous, nous ouvrons nos sources en direction d’histoires vraies liées à des croyances populaires qui ont inspiré notre dernier spectacle La fille aboie, l’araignée danse.
Quelles étaient vos lectures d’enfants, d’adolescentes ?
Debora : Quand j’étais petite il n’y avait pas de livre chez moi. J’ai lu et relu un album de contes, le seul que j’avais. C’est ma grande sœur qui m’a transmis l’amour pour les livres. Parmi mes auteurs préférés il y avait Pirandello, A. Huxley, G. Orwell, Bulgakoff. Et puis j’ai découvert la BD : parmi les italiens Stano avec son personnage qui a marqué ma jeunesse, Dylan Dog et puis Mafalda de Quino et encore les œuvres de Miller ou de W. Eisner.
Fabienne : Petite fille, j’ai lu les Martine, dévoré les Clubs des Cinq de la bibliothèque rose et les Alice de la bibliothèque verte. Plus tard, je me suis plongée dans les classiques de la littérature française. J’ai particulièrement aimé Emile Zola.
Parlez-moi de L’ogresse poilue.
Ah, le poil ! Vaste sujet dans les conversations féminines ! Une obsession pour certaines [moi je dis ça, je dis rien, n’est-ce pas Debora ?]. L’ogresse nous plaît parce qu’elle assume, elle !
C’est une histoire qu’on raconte depuis 2007 et toujours avec autant de plaisir car, à chaque fois, les réactions des enfants (et des adultes) sont source de fraîcheur : il y a du rire, de la peur, de l’étonnement et des silences éloquents. Quand les éditions Syros nous ont proposé d’en faire un album-CD, nous avons accepté avec joie de tenter l’aventure et… nous ne l’avons pas regretté.
Quels sont vos projets ?
Pour le moment, notre énergie est mobilisée sur notre nouveau spectacle La fille aboie, l’araignée danse. Nous serons bientôt en résidence pour finaliser notre création. Côté Huile d’olive, Debora utilise les livres de la collection Le tour du monde d’un conte (Syros) de Beurre salé (et Gilles Bizouerne, aussi !) pour un projet contes en direction des enfants malades de l’hôpital Necker.
Bibliographie d’Huile d’olive & Beurre salé :
- L’ogresse poilue, illustré par Nathalie Choux, Syros (2012), que nous avons chroniqué ici.
Bibliographie sélective de Fabienne Morel :
- Les histoires des musiciens de Brême racontées dans le monde, avec Gilles Bizouerne, illustré Rémi Saillard, Syros (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Trois histoires de Barbe bleue, avec Gilles Bizouerne, illustré par Cécile Gambini et Aurore Petit, Syros (2011)
- Les histoires du lièvre et de la tortue racontées dans le monde, avec Gilles Bizouerne, illustré par Vanessa Hié, Syros (2011)
- Les histoires des sept corbeaux, avec Gilles Bizouerne, illustré par Marie Caudry, Syros (2011)
- Les histoires de Tom Pouce racontées dans le monde, avec Gilles Bizouerne, illustré par Charlotte Des Ligneris, Syros (2010)
- Les histoires des trois petits cochons racontées dans le monde, avec Gilles Bizouerne, illustré par Marion Jeannerot, Syros (2010)
- Quatre histoires du Petit Chaperon Rouge, avec Gilles Bizouerne, illustré par Julia Wauters, Syros (2010)
- Trois histoires de la Belle et la Bête, avec Gilles Bizouerne, illustré par Aurore Petit, Syros (2010)
Retrouvez Huile d’olive & Beurre salé sur leur blog : http://www.huiledolivebeurresale.eu
Comme je vous le disais avant l’interview, grâce aux éditions Syros je vais faire un chanceux parmi vous ! En effet celui ou celle qui sera tiré au sort va recevoir le très drôle L’ogresse poilue, un des meilleurs livre-CD sorti ces dernières années. Alors pour participer vous allez me donner votre avis sur la question du tour de la question (qui suit cette interview), les critiques influencent-elles vos choix ? Vous avez jusqu’à lundi 20h pour rendre vos copies.
Le tour de la question… La critique, un mal nécessaire ?
Une fois par mois j’ai proposé à plusieurs auteurs de répondre à une même question, ce mois-ci je leur ai proposé de nous parler des critiques, comment ils les vivent. Ça sera le dernier tour de la question, dès le mois prochain je vous proposerai un nouveau rendez-vous.
Benoît Boyart : En 2005, je sortais mon premier livre pour la jeunesse, Une bonne équipe, dans la collection Petite poche des éditions Thierry Magnier. Ce court roman mettait en scène un jeune narrateur qui vivait seul avec son père, divorcé de fraîche date, et qui s’était donné une mission : trouver une petite amie à ce dernier. Dans le corps du texte, une phrase : Les filles, c’est compliqué. Il n’en a pas fallu plus pour qu’on épingle ce texte et qu’on le décrive comme simpliste… voire sexiste, ce qui m’a fait bondir de mon siège. C’est mon premier rapport avec la critique. J’ai lu autre chose récemment à propos de Magie noire, court texte paru chez Sarbacane, décrivant le parcours de deux ados gothiques. La dame écrivait que ce livre était dangereux ! Enfin du grand n’importe quoi…
Pour autant, je pense que la critique est utile et nécessaire. Elle peut guider les lecteurs afin qu’ils se repèrent parmi le nombre impressionnant de publications proposées. Mais en littérature jeunesse, elle se heurte à un certain nombre d’écueils. Le premier est le peu de place qui lui est réservée dans les médias classiques. En effet, on considère trop souvent la littérature jeunesse comme une sous-littérature. Et c’est bien dommage… Le second accompagne malheureusement souvent le premier. Des blogs de toutes sortes foisonnent et n’importe quel lecteur s’improvise critique littéraire. Ainsi, on pourra trouver des lignes et des lignes sur Internet écrites sans discernement ni sens de l’analyse. Des avis de lecture tout juste, rédigés parfois dans une langue approximative. C’est pas très sérieux, tout ça !
Pour résumer, disons qu’il existe quelques lieux fort bien tenus par des passionnés, compétents qui plus est, surtout sur la Toile (La mare aux mots fait partie de ces lieux). Et bien sûr, c’est toujours plaisant de lire quelques lignes sur un de ses livres. Mais on trouve de telles absurdités, parfois, tout de même …
Benoît Broyart est auteur. Il vient de sortir Les caprices de Mélisse chez Milan Poche. Le dernier de ses ouvrages que nous ayons chroniqué est Vers un monde alternatif ? Son blog : http://benoitbroyart.blogspot.com
Gaël Aymon : Je ne crois pas que les auteurs jeunesse soient très exposés à la critique. Les médias sont rares à s’intéresser à nous et ceux qui le font ont souvent autre chose à faire que de démolir les livres qu’ils n’ont pas aimé. Il y a donc assez peu de critiques négatives dans ce domaine. Quand un de mes livres est chroniqué dans la presse ou sur un blog, c’est presque toujours pour en dire du bien. Il serait donc difficile de dire que c’est “un mal nécessaire”. Plutôt un bien indispensable, si l’on veut que le public ait accès à nos ouvrages.
Les bonnes critiques sont toujours agréables à recevoir – et je remercie quand elles m’ont vraiment touché – et les mauvaises un peu dures à prendre dans la figure. J’ai eu deux billets très acerbes sur des blogs de bibliothécaires. Sur le coup, j’ai eu envie de répondre parce que je les trouvais malveillantes et injustifiées, mais après tout quelle importance? Avec l’essor des blogs de lecteurs, des commentaires-défouloirs sur les sites de vente en ligne, tout le monde se fend de plus en plus d’un avis péremptoire à l’emporte-pièce.
Pour l’écriture, je suis de toute façon imperméable à la critique. Je suis suffisamment sûr de moi et de ce que j’ai envie de dire.
Gaël Aymon est auteur, sa dernière parution, Les souliers écarlates, est un de mes coups de cœur de 2012 (nous l’avons chroniqué là), il écrit aussi pour la presse, sa dernière parution : Le conte des trois flocons, dans Mes premiers J’aime Lire de Janvier 2013 (Bayard Presse)

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Oui, forcément. Pour tout dire, même, j’ai des pages et des pages de mon agenda sur lesquelles je note des idées de lecture, de cadeaux, de choses à… Et ceci inspiré par mes feuilletages, le Pavé dans la Mare, mes errances diverses et variées. Jamais en panne de choses à faire !
C’est évident, bien sûr mes choix sont influencés par la critique. La production d’écrit étant TRES importante, j’ai un réel besoin de critique pour diriger mes choix. Le tout étant de trouver celle qui nous convient à chacuns. Les goûts et les couleurs…gnagnagna ! Pour ce qui est de la littérature jeunesse, je ne remercierai jamais assez LMAM. Vous m’avez sauvé la vie ! 🙂
Combien de fois nous trouvons-nous submergés, engloutis, perdus au coeur des rayonnages…Alors heureusement que la critique existe ! Elle nous fait rire, nous étonne parfois, nous interpelle toujours…Elle nous guide dans tous les cas ! “Du bon usage de la critique” ; là serait plutôt la question; on voit bien d’ailleurs à quel point chaque auteur ou illustrateur va se l’appropier, s’en accomoder mais tentera de garder son intégrité, sa patte, l’esprit de son travail…Quoi qu’il en soit, la meilleure critique sera le regard que l’enfant va porter sur le livre qu’on lui mettra entre les mains parce que sa critique nous a mis la puce à l’oreille ou à l’oeil 😉 (sans oublier, bien sûr, selon le sujet, de l’accompagner dans sa découverte). Quoi de mieux que leurs réactions spontanées pour nous démontrer que nous sommes tous bien différemment sensibles à tel ou tel message écrit ou illustré ? Et c’est bien heureux !! Merci Gabriel pour ce nouvel article, encore un livre (qui m’interpelle ^^ ) à rajouter dans un coin de lon agenda comme dirait Ségolène 🙂 !
J’ai eu la chance de voir ces deux demoiselles sur scène à Mende, en Lozère, chez moi quoi !!!!! Et j’ai passé avec mes élèves et mes enfants un très bon moment … Pour ce qui est de la question … Oh que oui que les critiques influencent mes choix !!!! J’ai ouvert plusieurs dossiers sur mon ordi où je consigne les photos des couvertures des bouquins susceptibles d’accroître la LAL des uns et des autres !!!!!! Et je pioche dedans dès que l’occasion se présente !!!
Oui, bien sûr que les critiques influencent ou guident mes choix mais cela ne veut pas dire qu’elles soient prescriptrices. Une critique positive peut très bien ne me donner aucune envie d’aller lire un livre car ce qui va y être décrit comme génial peut ne pas correspondre du tout à mes goûts ou à mes attentes du moment, et inversement. Dans la flopée incessante de production en littérature jeunesse, il est souvent difficile de s’y retrouver donc chaque critique émise (qu’elle soit négative ou positive) est un moyen d’interpeller à propos d’un ouvrage. Et puis, de temps en temps, c’est bien aussi de faire table rase de tout ce qu’on a lu ou entendu et de donner sa chance au hasard…
Coucou!
Merci pour ce génial concours que je me dois de gagner…je me tâte a déposer 25 commentaires sous des pseudos différents pour augmenter mes chances 😀 (je blague, hein, je ferai jamais ça)
Bon.la critique. En tant qu’«auteur» (dit la nana qui écrit sur un blog),c’est important de savoir ce que pensent les autres, même si cela ne change pas ma façon d’écrire.
Ensuite, en tant que lectrice je ne lis JAMAIS les critiques, je lis seulement un blog génial, qui s’appelle «la mare aux mois»,
Rhhhhhha je voulais continuer mon téléphone a bugué…je disais, je lis seulement «la mare aux mots», tu connais?c’est un blog super d’utilité publique parce qu’il fait rêver…et les gens ont besoin de rêver! Merci!
La critique peut m’influencer en me donnant envie de découvrir un livre, un film, un CD, une série etc.
D’ailleurs sur ce blog, j’ai souvent lu des critiques qui ont influencer mes choix de lecture. Et comme je me sens assez proche des goûts littéraires de Gabriel, je sais que je peux foncer.
Mais jamais une critique m’empêchera d’acheter un livre, un cd d’un artiste dont j’ai jusqu’alors apprécié le travail. Je préfère être déçue par moi-même que de lire des déceptions.
bonjour malheureusement oui bien souvent …
pour un livre un film si je remarque de nombreux commentaires négatifs je ne cherche pas plus loin et je ne lis pas ou alors j’attends qu’on me le prête …
mais j’ai appris aussi à en prendre et en laisser parfois les gens sont très exigent par rapport au service proposé.
Alors oui les critiques m’influencent mais je dois avouer que pour les livres plus encore c’est l’avis de mon libraire (ou un site comme celui-ci) qui m’influence le plus. Merci pour ce concours
Wahou ça c’est du cadeau! Je les avais vu le jouer au salon du livre de Montreuil, et je suis folle amoureuse de ce livre depuis! Elles sont géniales!
Alors oui, les critiques m’influencent, d’autant plus que je suis bibliothécaire, et comme on ne peut pas lire tous les livres, il faut bien qu’on se base sur quelque chose pour faire nos choix…
Merci!!!
Moi j’aime bien ceux qui me font découvrir les livres, en en parlant, en les montrant, en interrogeant leurs auteurs. J’adore connaître les coulisses de l’écriture. J’ignore les critiques de masse, et je suis trés attristée de voir qu’un film ou un livre reste “à l’affiche” suivant le nombre d’achats dès les premiers moments de sa vie. Si il a été timide, zou au pilon, au pilori, sans même la chance de grandir dans le coeur des gens ! Alors je privilégie toujours les ciné arts et essais, les vraies librairies, les vrais critiques comme ici-même ce site… les indépendants autant que faire se peut !
Moi j’aime bien lire les critiques avec parcimonie bien sur, mais pour le coup je prends toujours du recul et essaye à un moment ou un autre de me faire ma propre opinion en lisant le livre ou en regardant le film. Elles sont en effet nécessaires, mais effectivement, il faut savoir faire le tri, c’est ça le plus dur !
Oui, les critiques des gens que j’estime, avec qui je partage des valeurs, des façons de voir le monde, avec qui j’ai des goûts en commun : ma soeur, quelques chroniqueurs de presse écrite ou radio, quelques amis ou collègues, la mare aux mots…
Bonne ou mauvaise, en fonction de qui la fait, ça aide à faire des choix et la critique a au moins le mérite de faire savoir que ce dont elle parle existe.
Oui, la critique m’influence fortement. Mais pas que 🙂
Si je vois un livre qui est beaucoup chroniqué, il attire évidemment mon attention. Mais en librairie, je marche beaucoup au coup de coeur, pour une couverture, une quatrième… Parfois, je prend des livres au hasard, pour voir. J’aime faire mes propres découvertes.
On ne peut pas dire qu’on n’est pas influencé par la critique, à moins de vivre isolé sur une île loin de toute forme d’information…
Mais personnellement, la seule critique à laquelle je me fie (j’essaie en tout cas) c’est la mienne ! mon instinct. Si l’envie n’est pas là pour lire un livre, même s’il est porté aux nues un peu partout, même si on en a fait un film… non. Je ne peux pas ! Il m’a fallu du temps pour enfin ouvrir La couleur des sentiments que le père noël m’avait offert (2 ans…). Par contre je n’ai pas été déçue de ma lecture !!!
Pour moi la critique est utile ,elle declanche un phénomène “magique” le bouche à oreilles …..c’est grâce à la collaboration que l’on peut agrandir ses connaissances et s’ouvrir.vais de ce pas découvrir cette ogresse poilue merci encore pour ce que vous faîtes.
Merci !
Bonjour, ma réponse: cela dépend car elles peuvent etre plus ou mois sérieuses et etre influences par l’humeur de la personne au dit moment
je participe merci
bonjour, bien sur que les critiques m’influencent ! heureusement qu’elles existent ! tous les supports écrits ou les rubriques radiologiques m’aident à faire mes choix ! merci !
oui oui oui 3 fois oui elles m’influencent! mais pas n’importe quelles critiques, et tout dépend de mon état d’esprit!
dans tous les cas, la critique huile d’olive et beurre salé me donne bien envie d’ogresses poilues!!
Bonjour, je me tâte toujours avant décrire, je recommence tout ça à cause de la critique car c’est pour les autres qu’on écrit avant tout-et je viens de m’apercevoir que j’avais dépassé le temps imparti. La critique paralyse et fait aussi échouer. Il faut savoir se protéger aussi.
Merci.
Bravo a Turt et merci à tout le monde d’avoir participé !
Prochain concours… mercredi !