Après une semaine de repos, cogitation et autres trucs, La mare aux mots reprend son rythme normal (infernal). Merci à tout ceux qui nous ont envoyé des mails, des commentaires sur facebook ou sur le blog. Pendant cette période de doute, ces témoignages nous ont fait un bien que vous n’imaginez même pas ! MERCI
La mare aux mots a été créée par un gourmand, il faut que ça se sache ! Du coup j’ai eu envie de faire une spéciale semaine du goût. Aujourd’hui je vous propose une interview d’une auteur de livres de cuisine pour enfants (entre autre !), Madeleine Deny (qui a également un magasin à Paris, Si tu veux, et nous propose un joli lot à gagner en rapport avec notre thématique). Ensuite j’ai eu envie de demander à des auteurs un souvenir lié aux plaisirs gustatifs, malheureusement cette question n’a pas inspirée énormément de monde mais les deux seules réponses que j’ai eu sont passionnantes, merci à Géraldine Collet et Natalie Tual d’avoir accepté de jouer le jeu. Jusqu’à dimanche nous parlerons gâteau au chocolat, beignet de maïs ou confiture…. En attendant, bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Madeleine Deny
Quel a été votre parcours ?
Je ne parlerais pas de parcours, mais d’une vie passée à simplement créer de bonnes choses pour les enfants avec, comme base de travail, cette belle formule « On ne joue pas pour apprendre, mais on apprend en jouant ».
Vous avez écrit beaucoup de livres et en plus de ça vous avez un blog et un magasin… vous dormez quand ?
Pile poil quand le marchand de sable m’envoie un peu de sa poussière magique dans les yeux ! En effet je fais beaucoup de choses. Mon magasin c’est un peu mon laboratoire 
d’idées qui me permet d’être en permanence en contact avec parents et enfants. Le blog ce n’est que du bonheur, celui de transmettre à tous, et dans le monde entier, un tas d’activités et de bons trucs pour rigoler, jouer en famille. Les livres, c’est à chaque fois l’excitation de la création.
Vous avez écrit plusieurs livres de cuisine pour enfants, d’où est venue cette idée ?
J’essaie dès que je le peux d’impliquer enfants et parents dans des activités partagées et 100% plaisir. La cuisine est l’activité ludique par excellence, d’où mon idée d’écrire des livres de cuisine, certains pour des très jeunes enfants, d’autres pour les plus grands.
Quelle est la différence entre écrire un livre de cuisine pour enfants et écrire un livre de cuisine pour adultes ?
Dans les livres de cuisine écrits pour des adultes, il n’est pas utile de préciser qu’il faut ranger la cuisine, faire les courses, qu’il faut se laver les mains… Il n’est pas non plus nécessaire de penser à la sécurité de celui qui va cuisiner, et si les explications de la recette sont sur six pages ce n’est pas grave.
Pour écrire un livre de cuisine pour les enfants c’est bien différent.
Moi, par exemple, je pense d’abord aux parents (et oui !) en ne choisissant que des produits simples à trouver, des ingrédients peu nombreux par recette et peu coûteux. Je veille à ce que peu d’ustensiles servent à la préparation de chaque recette, afin que la cuisine soit vite rangée et nettoyée par l’enfant après la préparation de son plat.
Ensuite je m’attache aux exigences des enfants d’aujourd’hui, ce qui me plaît beaucoup !
- Un enfant veut cuisiner facile et avec des produits simples qui font partie de ceux qu’il connaît. Mais c’est aussi grâce à un livre de cuisine qu’il peut découvrir des aliments nouveaux. Pour cela je veille toujours dans mes recettes à allier des aliments moins connus des enfants avec un produit que tous (ou presque) aiment (fromage frais, pomme fruit, pomme de terre, tomates, carottes)
- Un enfant a besoin de dessins et de textes courts sur une seule page pour comprendre comment préparer son plat.
Mes recettes vont donc toutes dans ce sens.
D’où viennent les recettes de vos livres ?
Dans mon dernier livre de cuisine Top Chrono spécial régions, je fais découvrir aux enfants la cuisine du terroir, mais attention je ne leur fais quand même pas préparer des tripes de Caen, ouvrir des huîtres de Marennes, préparer un Paris-Brest ! Mes recettes sont régionales, mais surtout familiales et rapides à préparer. C’est en effet si facile et si bon de faire avec des produits frais, un porc aux pruneaux d’Agen, une tarte alsacienne au fromage blanc, des haricots verts au jambon de Bayonne… Ces recettes simplissimes mais si bonnes font partie de notre patrimoine. On se les transmettait souvent de mère à fille en quelques mots : « Tu fais revenir ta viande, tu mets tes légumes, tu couvres d’eau et tu laisses mitonner… ». Moi je continue à ma façon cette belle cuisine « vite cuisiné et bien bon » avec ces livres d’enfants que, souvent, les parents leur empruntent !
Les avez-vous toutes testées ?
Ah NON !!!!! Je ne les ai pas testées puisque c’est ainsi que je cuisine depuis toujours. Mais ce que je préfère c’est de voir les petits qui m’entourent s’approprier ces recettes et faire de telle ou telle recette leur spécialité. Un plat, un gâteau, bien sûr toujours meilleur que si c’était moi qui l’avais fait !
Quels sont vos projets ?
Côté cuisine, je viens de terminer un nouveau livre de cuisine pour les éditions Tourbillon (mais on est encore dans le secret de la création !) Et je serai le 20 et le 21 à Roanne pour animer des ateliers de cuisine au salon Saveurs et Savoirs. Côté livres z’autres, j’en ai beaucoup en préparation, je n’ose pas en donner le nombre, je sais seulement que je me régale à les faire !!!!
Bibliographie sélective :
- En piste les dés, Tourbillon, que nous avons chroniqué ici.
- Le guide de mon enfant au quotidien 1-3 ans, Nathan
- Haut comme trois pommes-mes premières activités d’éveil, Nathan
- Livre kit maquillages faciles, Tourbillon
- Mes premières activités pour écrire et compter, Nathan
- Mon premier xylophone- éveil musical, Tourbillon
- La berceuse des animaux-livre sonore, Tourbillon
- C’est trop bon spécial régions, Auzou
- La pêche aux mots magnétiques, Tourbillon
- La première bibliothèque de bébé, Tourbillon
Retrouvez Madeleine Deny sur son blog : http://situveuxjouer.com et si vous êtes sur Paris, son magasin est au 68, galerie Vivienne dans deuxième arrondissement.
Comme je vous le disais avant l’interview, Madeleine Deny a eu la gentillesse de me proposer de faire gagner à l’un d’entre vous un petit filet garni avec rouleau à pâtisserie et des emporte-pièces (voir photo). Vous pouvez d’ailleurs trouver un article sur le sujet sur son blog ici. Pour gagner ce joli cadeau, racontez-nous, en commentaire, un souvenir d’enfance lié au goût. Je tirerai au sort parmi les réponses. Vous avez jusqu’à lundi 20h !
Souvenir d’enfance
J’ai demandé à des auteurs ” Voulez-vous nous raconter un souvenir d’enfance autour d’un aliment, d’un plat, d’une recette ? ça peut être une anecdote, un souvenir bon ou mauvais, quelque chose que vous avez mangé pour la première fois, un aliment que vous détestiez…” voici les très belles réponses de Géraldine Collet et de Natalie Tual.
C’était en Normandie. L’atmosphère était aussi lourde que les cartons de vieux papiers à brûler. La maison familiale allait être vendue et je m’étais réfugiée au grenier parce que ce n’était pas une affaire d’enfant et parce que là-haut, j’étais une dernière fois chez moi. Quand à midi, j’ai entendu “à table”, je suis descendue le pas lourd et puis là, au milieu des assiettes, un plat que je n’avais encore vu, jamais encore goûté: des oeufs mimosas. Callés les uns contre les autres, il me semblait qu’à mesure qu’on les servait, ils dansaient. Quel régal ! La suite ? Je ne m’en souviens plus. Aucun souvenir des visages tristes ni du moment où l’on ferme péniblement la porte. En revanche, si aujourd’hui, dans une bras serie, le menu du jour propose en entrée “crudités”, “terrine” ou “oeufs mimosas”, mon choix est fait !
Géraldine Collet est auteur, elle vient de se sortir Sait faire moi ! aux éditions Philomèle. Retrouvez là sur son blog : http://geraldinecollet.unblog.fr
Si j’ai écrit ce Bulle et Bob dans la cuisine, c’est en partie parce que je viens d’une famille de cuisiniers et que je crois au “pouvoir ” de la transmission. Mon père était cuisinier, ma grand mère aussi. C’est elle qui m’a transmis dans le quotidien ce goût de la cuisine. J’ai beaucoup fait avec elle…
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
bonjour je ne connaissais pas ce livre et ma puce adore cuisiner alors on va l’ajouter à la liste du papa noel !!!
je me souvient la première fois où j’ai gouté du tabasco c’était chaud c’était piquant j’ai adoré !!!
aujourd’hui à la maison je tourne à une bouteille par semaine j’en mets dans tout du ketchup, de la salade de riz, des lasagnes et même sur du fromage ….
mon père a fait une belle bêtise le jour où il m’a fait gouter ça !!!
Ouh la la, moi je ne suis même pas capable de mettre ma langue sur mon doigt si j’ai une goutte de tabasco dessus !
Bonjour !
L’an dernier j’ai offert “C’est trop bon ! Top chrono” à mon neveu, il a adoré. Les recettes sont vraiment simples à réaliser (même pour les nuls en cuisine comme moi, c’est dire !) et sont très bien expliquées. Par contre, même si je ne suis pas une grande cuisinière, je suis une grande gourmande ! Un souvenir d’enfance concernant le goût, il y en a des tas…je citerai celui-ci: les bonbons Batna chez ma grand-mère ! Je les adorais, il n’y avait que chez elle que j’en avais, depuis, pour moi le réglisse a toujours un petit goût de vacances.
Tiens marrant moi c’était les stoptou !
Stoptou aussi ^^ 😀
😀
Oui mais dans les Stoptou il manque le petit goût d’anis mêlé au réglisse qui fait toute la différence….je sais, je sais, je suis vraiment une dingue des batna 😉
J’ADORE ce magasin à Paris !!! En plus la Galerie Vivienne est d’une grande beauté !
J’ai un faible pour les anis de Flavigny. Quand on était petites mes sœurs et moi (on avait une dizaine d’années), mes parents cachaient le paquet dans la soupière qui trônait au milieu de la table de la salle à manger.
En déménageant, je me suis éloignée du magasin Si tu veux, mais je me suis bien rapprochée des anis, du goût de mon enfance !
Tiens j’ai toujours des anis de flavigny sur mon bureau !
Bonjour,
A ma prochaine visite à Paris, j’ai hâte d’aller chiner quelques trésors pour mes trésors dans la boutique de la marchande de jouets. Madame maman trépigne d’impatience à l’idée de découvrir la malle aux trésors, le monde merveilleux de Madeleine Deny que je connais depuis peu au travers de son blogue aux ressources inépuisables : un grand souffle d’air frais dans ma journée lorsque madame la marchande poste un nouveau billet, et surtout le plus important, des billets remplis d’humour et de bonne humeur.
Un souvenir d’enfance : la tarte aux pommes de ma mère-grand !!! Depuis de nombreuses années déjà, nous entendions mes frères et moi parler de cette fameuse, que dis-je? excellentissime ! tarte aux pommes de mère-grand !!! Curieux et gourmands que nous étions, attristés de n’y avoir jamais goûté, nous décidions donc de faire signer à mère-grand un contrat, sur lequel elle s’engageait à nous en préparer une lors de notre prochaine visite !!! Quelques temps plus tard, sur la route longue très longue (à 3 derrière+un siège auto) nous menant chez mère-grand, nos papilles salivaient d’avance, les questions se bousculaient, cette fameuse tarte allait elle nous enchanter, et surtout question suprême, Mamie avait elle honoré son contrat ??? En arrivant, une merveilleuse odeur embaumait cette appartement Lyonnais, et l’odeur habituelle de Fuel avait laissé place à une délicieuse odeur de pâte sablée ….. Et oui super Mamie l’avait fait, nous allions sous peu atteindre le nirvana de la tarte, le saint graal de la pomme !!! Cependant Mamie semblait énervé, et lorsque nous abordons le sujet : tarte, ses traits se figent, l’agacement pointe, et elle nous annonce que de toute façon elle va la jeter, qu’elle est complètement ratée et surtout peu présentable !!! Super Mère-Grand en voulant sortir sa tarte du moule l’avait fait glisser et tomber sur la table bleue en formica (assortie au buffet d’ailleurs), la pâte sablée faite maison n’y avait pas résisté et s’était brisée, et pour ne pas nous décevoir, elle avait alors tout recollé morceau par morceau dans le plat de service, passant sûrement plus de temps à la reconstituer qu’à la faire !!! Cette anecdote me reste en mémoire, mais le goût aussi de cette pâte fabuleuse, merveilleuse, pleine de beurre, au petit goût vanillé, un superbe souvenir plein d’émotions, de sourires, d’odeurs, en bref pour conclure, comme dit mon fils de bientôt 4 ans : le parfum du bonheur ….
Quelle magnifique anecdote !
C’était pas un choix par ce qui avait été dit mais par tirage au sort… et ça tombe quand même sur toi ! Bravo !
Merci beaucoup, j’en suis ravie !! Je vais pouvoir faire des petits sablés avec mon fiston, en tentant de ne pas les casser ! Très contente surtout d’avoir découvert votre superbe site !!! je pense venir y flâner bien souvent…
Quand j’ai quitté mon bureau rue Vivienne il y a 4 ans le truc que j’ai regretté le plus c’est de m’éloigner de Si tu Veux et tous les enfants autour de moi de ne plus voir arriver les petits sacs en kraft avec la souris en carton de toutes les couleurs fermant les paquets 😉
Un souvenir d’enfance et de gout : le gâteau au yaourt de ma grand mère qui débordait toujours à la cuisson et dont elle me laissait couper les morceaux de croute en surplus pour lui redonner jolie forme pendant que j’engloutissais les morceaux caramélisés encore chauds, huuuuuuuum
Je me souviens du goût de la pâte à “meskoucha” que faisait ma mère, une sorte de gâteau au yaourt d’Algérie… Après qu’elle ait déposé la pâte dans le moule, je récupérais avec mes doigts la pâte sucrée au fond du saladier, et laissais mon chat terminer mon oeuvre…
Bonjour Gabriel!
Je crois que mon pire souvenir lié au gout remonte a une session patisserie, justement! Quand j’étais petite (un peu plus qu’aujourd’hui) j’avais pris l’habitude de gouter chaque ingredient que ma maman mettait dans ses gateaux. Sauf qu’un jour, elle a mis de la levure dans sa pate. Je n’avais jamais fait attention a ça avant, j’ai donc été obligée de gouter! Et la, bah c’est vraiment pas bon! Depuis, je garde un petit a priori a gouter la pate apres y avoir mis la levure (mais je la goute toujours autant avant ^^).
Merci pour ce concours, ça donne le sourire de se remémorer tout ça!
Fanny
ahahaha ! Et la farine ?
La farine n’est pas si mauvaise, c’est un gout tout doux en fait…
Quand j’étais enfant, à la campagne, on tuait le cochon… (oui je trouvais ça barbare, et je me cachais la tête sous un énorme édredon pour ne rien entendre…) mais j’adorais le boudin noir, qui était fabriqué le soir même…
Et c’était tout un cérémonial…
D’abord toute la maison sentait l’oignon (les tout petits oignons, c’était meilleur) . Nous étions tous réquisitionnés, nous les enfants, pour les éplucher, et il en fallait beaucoup, on pleurait, évidemment! Puis la viande était hachée, moulinée, avec le hachoir coincé sur le bord de la table, et on mélangeait tout ça avec le sang de la “pauvre” bête… Ca cuisait des heures dans un grand chaudron, puis cette mixture était enfilée avec un entonnoir dans les boyaux, qui devaient cuire encore… Le soir, les boudins étaient cuits, mais on n’avait pas encore le droit de les manger… Il fallait les mettre à sécher sur des torchons posés sur une sorte d’échelle à plat, et attendre le lendemain matin… Et alors, alors…. hum… les boudins froids, c’était bon, mais bon, c’en est à peine croyable ! Même au p’tit-déj, c’était un régal ! Fermes, à peine salés, le goût et l’odeur des épices, un peu sucrés avec le petit goût des oignons… J’en salive encore! Je n’ai jamais retrouvé ce goût-là….
Bonjour et merci pour ce concours !
Ma fille commence à avoir envie de cuisiner avec moi alors ça lui ferait super plaisir !!!!
Un souvenir…le passage au bureau de tabac avec mes copines après l’école pour acheter des bonbons… J’adorais les bonbons qui pétillaient dans la bouche, je ne me rappelle plus du nom…
Bonne soirée !
en sachet là ? qui faisait du bruit ?
Peut-être les frizzy pazzy ??? du coup j’ai trouvé un lien vers ce site, souvenirs souvenirs…..
http://www.bonbonsgourmands.fr/index.php?page=23
Ma mère cuisinait une sorte de sauce rouge. Je lui tournais autour depuis un moment, à la tanner de me dire ce qu’était cette préparation.
A un moment, elle en a eu assez, m’a donné une petite cuillère et m’a donné le feu vert. J’ai goûté. J’ai pleuré. C’était du piri-piri. Préparation portugaise à base de piments…… Depuis ce jour, lorsqu’elle cuisinait, je la laissait tranquille !!!!
Oh la méchante ! 🙂
*je la laissaiS (pardon!!)
Bonsoir,
Mes loulous demandent régulièrement à m’aider quand je fais des gateaux alors c’est une jolie idée de cadeau pour le père noël.
our les souvenirs j’en ai deux qui me reviennent instinctivement. Deux desserts que faisaient ma grand mère chez qui je passais toutes ms vacances en Bretagne, d’abord le pain perdu dont je raffolais (rien que de l’évoquer me mets l’eau à la bouche).
Mais surtout le riz au lait qu’elle laissait longtemps sur le gaz et dont nous nous disputions avec mon père le grattage de la casserole (cette petite peliculle accrochée au fond de la casserole en aluminium mais pas brulé bien sur), le meilleur. Que de bon souvenirs. ma grand mère n’étant plus là aujourd’hui, j’aimerai faire découvrir à mes enfants le goût de ces plaisirs simples mais qu’il est tellement important de transmettre
Je me souviens aussi de ce genre de léchage de casserole !
Suis le blog car dimanche on parlera de livres de recettes, ça va t’intéresser !
Contente de te relire 🙂
Ma grand-mère avait une façon de couper les tartines en petits “dadas” que j’adorais : en fait elle les coupait en 4. Quel régal ces tout-petits mini sandwich. Quand on sait que c’était tartiné de Pastador ou de chocolat qu’elle faisait fondre sur le poêle, j’en salive encore.
Je perpétue la tradition avec mes enfants qui en réclament souvent.
Merci Leia ! Content de te retrouver !
Youpiiiiiiiiii !!! La mare aux mots is back 😉
Je viens de dévorer cet article ^^ Merci
En tant que grande gourmande, je joue pour tenter de gagner un exemplaire de Madeleine Deny. Un souvenir de gout de mon enfance… avec mes 2 grand-mères j’en ai des tonnes !!! Alors voyons… Je dirais LE gratin dauphinois de mémé Nenette et les crêpes au rhum de mamie Raymonde !!! Des odeurs, des délices, des gouts, des souvenirs… <3
Content de te retrouver aussi Julia 😉
Il semblerait que je réponde plus facilement sur les thématiques de cuisine sur la Mare aux Mots, vas savoir pourquoi (déjà le cas pour Bulle et Bob !!) 🙂 Merci en tout cas pour ce concours !
Alors, un souvenir d’enfance lié au goût… le jardin de mes grands-parents à Agen… le goût des groseilles cueillies à même le pied, les petites graines croquantes sous la dent, l’acidité en bouche qui émoustille les papilles… le “ne les mange pas toutes, il n’en restera plus pour le dessert!”… et ce dessert, oh mon dieu quand il arrivait (les groseilles avaient en fait été prélevées avant l’arrivée remarquée des deux cousins mangeurs de groseilles, on nous voyait venir de loin) !
Mon grand-père achetait chez le fromager, au marché, de la chantilly maison… une tuerie. Il rajoutait les groseilles fraiches, du sucre, de la vanille (ah, l’extrait de vanille qui parfumait tout le buffet… et qui parfume le mien maintenant!) et un bon peu de crème. Pur délice. Magnifique souvenir gustatif (allez, pour le prochain concours sur cette thématique, un autre souvenir du jardin de mes grands parents ^^)
Bonne journée!
Tu ne participes que quand on parle de bouffe… étonnant !
Deux bons souvenirs chez mes grands-mères. L’une “récoltait” la crème du lait qu’elle faisait bouillir de longues heures et en quantité industrielle (faut dire que nous étions particulièrement nombreux…). Elle l’utilisait pour remplacer le beurre dans une merveille de petits gâteaux secs. Tous les étés, j’achète du lait fermier et je tente de reproduire la recette de mémoire, mais celle-ci doit me faire défaut !
Recette au lait, encore, chez mon autre grand-mère. Je détestait le bol de chocolat chaud qu’elle plantait devant moi au petit-déjeuner. Même à 4 ans, j’aurais préféré une bonne tasse de café noir. Invariablement, après avoir fait semblant d’y tremper mes lèvres, je déclarais en avoir assez bu. Ma grand-mère plaçait alors mon bol au réfrigérateur “pour ne pas gâcher”. Un jour, elle a eu l’idée de l’utiliser pour confectionner un gratin de nouilles, en dépit de son arôme chocolaté. Des nouilles au chocolat ? J’ai trouvé ça super bon ! Mais j’ai tout vomi dans la voiture au retour.
Ahahaha ! J’adore !
je viens de découvrir ce blog grâce à un post des “éditions philomèle” sur facebook, toujours en cours l’incitation à raconter un souvenir d’enfance? je suis avant tout peintre (et illustratrice) mais j’aime écrire à mes heures perdues et encore plus sur l’enfance, réelle ou fictive…)
Si oui, où/ à qui l’envoyer?
merci d’avance et vraiment sympathique ce blog!
lunat
En commentaire aucun souci ! l’article lui est bouclé.
Avez-vous vu qu’on a parlé d’un de vos livres : https://lamareauxmots.com/blog/betises-et-autonomie/
Ben voilà, j’avais fait tout un laïus sur les Saints Nicolas en pain d’anis de mon arrière gd mère et pfuittt plus d’internet !
Alors tant pis, c’est quand même un de mes souvenirs d’enfance préféré lié au goût…et à l’odeur…et à l’aspect…et à l’endroit…et aux personnes…et aux vacances…et…:-DDD
(chouette, chouette vous revoilu ;-p)
(merci Klipette !)
oh là là ! des souvenirs d’enfance liés à la nourriture mais j’en ai plein !
Ils sont surtout liés à mes grands-mères (100 ans et 90 ans !) :
mousse au chocolat avec les blancs en neige montés à la main, l’odeur de la brioche dominicale quand on ouvrait l’armoire juste pour vérifier qu’on allait bientôt se régaler, le riz au lait le meilleur au monde, le croquettes de pommes de terre de mon arrière grand-mère (recette secrète)…mais le plus beau souvenir vient de ma maman : pour les 15 ans de ma sœur jumelle et moi, elle a passé toute une après-midi à nous concocter la recette familiale des cornets au chocolat, à la vanille et au praliné. Je me souviens encore de ce plat merveilleux apporté avec amour sur la table, je n’avais jamais vu ces petits gâteaux fourrés, ils étaient délicieux, c’est le plus beau cadeau d’anniversaire que j’ai jamais reçu !
Toutes ces recettes, je les ai aujourd’hui et on se les passe de mère en fille en y associant ces souvenirs, ce qui les rend encore meilleurs…
et les garçons sont exclus ou y’en a pas ?
Les garçons ? mais si je te réponds à cette heure-ci, c’est que ce sont eux qui cuisinent !!! et très bien en plus !!!
Bonjour,
Et merci pour ce concours, et surtout pour toutes ces belles chroniques appétissantes cette semaine !
Pour répondre à la question, je suis bien embêtée parce que même en y réfléchissant bien (surtout en y réfléchissant bien), je n’ai aucun souvenir particulier relatif au goût à raconter. Disons que j’ai plein de souvenirs épars, mais pas vraiment d’anecdote notable… Je me souviens qu’enfant, je voulais toujours manger des coquillettes avec du jambon et du gruyère… Je me souviens qu’une fois, une amie de la famille a préparé des gâteaux de pâtes à la cannelle pour changer de la semoule et du riz, et que j’avais trouvé ça vraiment trop étrange, immangeable à l’époque (il faudrait que je teste de nouveau)… Je me souviens que petite je n’aimais pas du tout les oignons, ails et échalotes, alors que j’adore ça maintenant… Je me souviens de ma surprise en vacances chez ma marraine, en découvrant que ses délicieuses confitures étaient contre toute attente à la tomate et à la citrouille ! Je me souviens des bons pains d’épices au chocolat de Noël, des citrouilles d’Halloween, des crêpes de la chandeleur… Etc.
Cruel commentaire qui m’ouvre l’appétit, j’en salive… On dit que c’est l’heure du goûter !
Bonne chance à tous, et bonne fin de journée !
Octa Vie.
Merci pour ce concours. Je suis le blog de Madeleine Deny depuis environ un an et il y a toujours des bonnes idées. Il faut que j’aille faire un tour dans son magasin quand je serai de passage à Paris.
Moi je me souviens quand ma mère faisait des tartes et qu’elle nous donnait un bout de pâte crue (qu’elle avait fait) et c’était trop bon (j’en salive rien que d’y penser!)
Bonne journée
C’est Sahara qui gagne, Bravo !