Petit avant-propos, comme annoncé sur Facebook hier suite à des soucis personnels je m’absente de La mare aux mots quelques temps. Comme elles sont faites les interview d’aujourd’hui, mercredi prochain et celui d’après passeront. Merci de votre compréhension.
Alors que je dévore le second tome du Tourneur de page (à me coucher très tard) j’ai décidé de poser quelques questions à son auteur, Muriel Zürcher. Grâce aux éditions Éveil et découvertes vous pourrez gagner, à la fin de cette interview, le premier tome de cette saga passionnante et captivante. Comme vous le savez, j’aime de temps en temps donner la parole à des blogueurs afin de mieux les connaître, j’ai découvert Kik avec A l’ombre du grand arbre et j’ai tout de suite accroché sur son ton, sa sélection, son esprit, je lui ai proposé d’être l’invitée du Coup de gueule et coup de cœur. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Muriel Zürcher
Quel a été votre parcours ?
L’écriture est arrivée tard dans ma vie. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas. À 20 ans, j’étais psychomotricienne et je travaillais avec des enfants psychotiques. Mais je sentais bien que je n’avais pas la maturité suffisante pour poursuivre. Alors, je suis passée par Science Po et, pendant 15 ans, j’ai travaillé dans la direction d’hôpital. Puis, la vie m’a invitée à ouvrir une parenthèse. C’est alors que l’écriture a commencé à me démanger. Ma troisième vie professionnelle était sur les rails ! Depuis, j’écris.
Quels sont vos souvenirs de lecture d’enfant, d’adolescente ?
Ce n’est pas parce que je suis une fille (enfin… j’espère !), mais quand on me parle « souvenirs », « lecture » et « enfant », une seule couleur me vient à l’esprit : le rose de la bibliothèque rose ! Avec bien sûr (et surtout) Le club des cinq. Je lisais avec délice -et sûrement un peu de jalousie- les aventures de Claude. Un chien, des bonbons dans les poches, des cousins sympas, la liberté… cette fille avait TOUT !
À l’adolescence, parmi la montagne de livres que je piochais au hasard des rayonnages de la bibliothèque, un roman a électrochoqué mes neurones : Gros-Câlin d’Émile Ajar (enfin… c’était le nom qui était inscrit sur la couverture, j’ignorais tout de la véritable identité de son auteur !).
Ces livres vous ont-ils inspiré ?
J’ignore comment fonctionne l’inspiration, mais je crois qu’elle carbure à tous les combustibles. Mes lectures, anciennes et actuelles, en alimentent donc les rouages, c’est probable. Quant à savoir à quel dosage…
Parlons du Tourneur de page… est-ce qu’on peut dire que la Bulhavre aurait dû être un paradis et que ça a tourné à l’enfer ?
La création de la Bulhavre est le résultat d’une décision rationnelle. Elle est avant tout le moyen écologique de laisser la planète se régénérer hors la présence de l’homme tout en assurant la sauvegarde de l’homo sapiens. Sacrifier la liberté individuelle au nom du sauvetage de la planète, c’est un noble objectif, non ? Et comme la misphère, greffée sur le nombril des nouveau-nés, permet de contrôler les émotions, les habitants y vivent raisonnablement heureux.
Sauf que…
Sauf qu’on n’évite pas la tristesse, la colère, la peur, bref, tous les débordements d’émotions fortes sans supprimer les souvenirs qui y sont associés. Alors, quand le jeune Alkan rentre chez lui et qu’il constate que son frère Tahar a disparu, c’est la panique ! Toutes les traces de son existence ont été effacées, y compris dans la mémoire de ses parents convaincus qu’ils n’ont qu’un fils unique. Alkan n’hésite pas une minute : il s’enfuit à la recherche de son frère… au risque de mettre en danger sa propre existence.
Donc paradis ou enfer ? Quand la vie, la vraie, se fait bouillonnante, la rationalité et la raison n’ont plus leur place. Fini l’ersatz de paradis où la vie est si bien réglée. L’amour fraternel prend les commandes. Et quand il se heurte à la folie d’une chef aussi hégémonique que cruelle, alors oui… ça devient l’enfer !
Comment est née cette histoire ?
Cette histoire est née d’un sentiment de colère. La colère de se sentir désarmée face à une personne qui perd ses souvenirs, jusqu’à ceux de l’existence de ses enfants, de sa famille.
L’histoire est née d’une envie. L’envie que l’amour laisse des traces indélébiles, que l’amour soit davantage qu’un processus chimico-neuro-transmetto-hormono-truc-machin qui se déroule dans notre cerveau.
L’histoire est née d’une question : si une autorité politique disposait d’un outil pour manipuler les souvenirs et les émotions d’un peuple, jusqu’où l’utiliserait-elle ?
Mais au-delà de la colère, de l’envie et d’une question, ce sont les personnages d’Alkan et de Tahar qui traînaient depuis un moment dans un coin de ma tête, qui m’ont poussée à donner vie à leur histoire.
Avez-vous eu des influences pour ce livre ?
Oh oui ! Je n’ai pas cessé d’être influencée pendant l’écriture du Tourneur de Page. À croire que tout ce que je lisais, écoutais, regardais m’était servi sur un plateau pour enrichir l’arrière-plan de cette histoire. Ça n’a rien d’étonnant puisque le récit est fondé sur les enjeux d’aujourd’hui projetés dans l’avenir : les enjeux liés au maintien d’une place pour l’homme sur terre avec les questions de production énergétique et de développement durable, mais aussi les enjeux politiques avec les questions sur la liberté, sur le libre arbitre, sur l’intérêt du collectif versus celui de l’individu. Sans oublier la question de la nature profonde de l’homme, puisqu’au sein du récit se côtoient le pire et le meilleur de la nature humaine.
L’aspect « technique » n’a pas échappé à la règle puisque la création de la Bulhavre (dans ses aspects pratiques) emprunte à l’imposant projet architectural mené par le cabinet d’architecte Forster au Kazakhstan à la demande du président Nazarbaïev : la création du plus grand chapiteau du monde, bâti à l’aide d’un pilier central, de câbles et d’une couverture transparente cent fois moins lourde que le verre, qui recouvre un gigantesque complexe de loisirs.
Mais Le Tourneur de Page est avant tout le récit d’une belle aventure, riche de rencontres, de conflits, d’espoir, de peur… bref, de vie ! Et même si je n’identifie pas précisément lesquels, il est certain que mes lectures, ciné, conversations, etc ont influencé et nourri cette histoire.
Votre roman est parfois violent, vous êtes-vous posé des limites par rapport au lectorat ?
Je pense qu’on peut parler de tout aux adolescents. Je pense qu’il faut parler de tout aux adolescents. Mais pas n’importe comment.
Dans le Tourneur de Page, il y a différentes natures de violence : la violence d’une organisation politique qui asservit l’individu, la violence d’une maitrise physique et psychologique des habitants sans qu’ils en aient conscience, la violence brutale et physique d’Iriulnik et Rustor.
Paradoxalement, ce dernier type de violence n’a pas été la plus difficile à traiter. J’avais à l’esprit les lecteurs. Aussi, pour le tome 1, j’ai choisi de m’orienter vers des « méchants » quasi archétypaux, sans circonstances atténuantes à même de les humaniser. Ainsi, les choses sont clairement posées. Le lecteur se situe facilement, les enjeux sont aisément repérables. D’autre part, j’ai travaillé sur l’écriture des scènes de manière à faire monter les émotions du lecteur davantage par l’atmosphère créée que par les actes violents eux-mêmes.
Mais la plus grande violence du récit réside (de mon point de vue) dans le fait qu’un homme en arrive à instrumentaliser les autres avec les meilleures intentions du monde. Du passé faisons table rase, un mal pour un bien, la fin justifie les moyens… autant de maximes qui donnent la chair de poule ! Et si cet aspect des choses est peu développé dans le tome 1, il prend une tout autre ampleur dans le tome 2.
Avez-vous déjà décidé du nombre de tomes qui composeront cette histoire ?
Trois ! Parce que jamais deux sans trois, c’est bien connu…
Pour les fans du premier, pouvez-vous nous révéler quelques infos sur le deuxième ?
Dans le tome 2, on retrouve tous les héros de Passage en Outre-Monde, mais pas qu’eux ! Alkan, Tahar et Artelune vont de découvertes en découvertes. Partager la vie des abominables, traverser les terres inconnues, découvrir le secret de l’énergie de la Bulhavre… à mesure qu’ils affrontent les dangers, ils espèrent échapper aux griffes d’Iriulnik. Mais l’Alpha fait preuve d’une subtile intelligence dans ce combat. Elle nous livre aussi une nouvelle –et surprenante– facette de sa personnalité. Bref, le tome 2 réserve quelques surprises !
Quels sont vos projets ?
- Écrire le tome 3 du Tourneur de Page
- Inventer une histoire avec un cheval fantôme
- Raconter la vie des cailloux
- M’essayer au scénario de BD
- Bref… continuer à m’amuser et à bosser (quand même un peu).
Bibliographie sélective :
- Jehanne la chevalière, roman, Lire c’est partir (2012)
- Le tourneur de page, Tome 2 : Vers l’inconnu, roman, Éveil et découvertes (2012)
- Le voleur de lunettes, album illustré par Olivier Huette, Lito (2012)
- L’affreuse Madame Kanne Hullar, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2012)
- Le doudou disparu, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2012)
- Cromagnon !, documentaire, illustré par PhiCil, Graine 2 (2012)
- Youpi ! Oups ! Beurk ! Ces émotions qui pimentent la vie, documentaire illustré par Stéphane Nicolet, Nathan (2012)
- Graine de Savant Fou, documentaire co-écrit avec Stéphane Hurtrez illustré par Rafaël Houée, Graine 2 (2012)
- Le tourneur de page, Tome 1 : Passage en Outre-Monde, roman, Éveil et découvertes (2011), que nous avons chroniqué ici.
- La perle volée, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2011), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Muriel Zürcher sur son site : http://minisites-charte.fr/sites/muriel-zurcher/
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions Éveil et découvertes, j’ai la chance de faire gagner un exemplaire de Passage en Outre-Monde, le premier tome du tourneur de page, à l’un de vous (quel chanceux !). Pour cela dites moi, en commentaire, ce que vous rendriez obligatoire pour que les gens vivent heureux (allez-y, libérez le dictateur qui est en vous !). Je tirerai au sort parmi les réponses et le gagnant aura la chance de voir ses nuits écourtées, comme les miennes ! (je le répète c’est un roman captivant, qu’on a du mal à reposer avant de l’avoir terminé). Vous avez jusqu’à lundi 20 h !
Le coup de cœur et le coup de gueule de… Kik
Une fois par mois un acteur de l’édition jeunesse (auteur, illustrateur, éditeur,…) nous parle de deux choses qui lui tiennent à cœur. Une chose qui l’a touché, ému ou qui lui a tout simplement plu et sur laquelle il veut mettre un coup de projecteur, et au contraire quelque chose qui l’a énervé. Cette semaine c’est Kik qui nous livre son coup de cœur et … un autre coup de cœur…
Et bien oui, je suis une éternelle optimiste. J’ai réfléchi longtemps pourtant, mais là tout de suite maintenant, tout va bien, je ne m’énerve contre rien, (enfin, rien qu’il est utile de partager ici ! Parce que je pourrai vous raconter que mon chat depuis quelques temps…. D’accord, je m’arrête. Et puis un blogueur qui parle de son chat, c’est tellement cliché !)
Dans les méandres d’internet, on trouve tout, du bon et du moins bon, mais parfois il y a une petite pépite, un truc en plus qui n’est accessible que sur la toile, une chose unique, comme ce petit caillou tout arrondi pioché dans un tas de graviers.
Mon premier coup de cœur :
Lorsque je suis chez moi, je n’arrive pas à écouter une émission à la radio. La concentration n’est pas au rendez-vous, il y a constamment quelque chose à faire. Par contre, en voiture, j’ai envie de retrouver mes émissions préférées (littéraires bien sûr), celles qui passent à 5h du matin, lorsque je ne suis pas encore levée ou en plein milieu d’après-midi lorsque je travaille. J’ai trouvé mon bonheur avec les podcasts.
Le podcasting permet d’automatiser et de s’abonner gratuitement au téléchargement d’émissions musicales ou de chroniques.
Peu importe l’heure de la diffusion originale, ou la durée, un podcast s’emmène partout, s’écoute en partie ou en entier, se réécoute, se partage. Il est possible de n’écouter que ce que l’on veut, et quand on veut ! Royal !
http://www.radiofrance.fr/boite-a-outils/podcast/
Mon deuxième coup de cœur :
Êtes-vous amateur de bande-dessinée ? J’ai découvert un peu par hasard les Chroniques BD de Pénélope Bagieu sur madmoizelle.TV, et depuis j’en suis fan. Pendant quelques minutes, dans un endroit improbable, Pénélope Bagieu, elle-même auteur de BD, livre ses impressions sur une bande-dessinée qu’elle vient de lire.
De très bonnes idées de lecture, ou un bon moment passé avec une lectrice passionnée. J’aime la façon dont elle parle des livres et des frissons provoqués par leur lecture.
http://www.madmoizelle.tv/v3/category/chroniques-bd
Kik est blogueuse.
Retrouvez la sur son blog, Les lectures de Kik : http://leslecturesdekik.blogspot.fr/
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Alors si j’étais un dictateur, ma première mesure serait de rendre obligatoire les grasses matinées! J’ai plein d’autres idées, est-ce que je dois m’inquiéter d’être potentiellement un bon dictateur? Je suis ravie de découvrir l’oeuvre d’une ancienne psychomotricienne ( oui je sais ça n’a aucun rapport avec le livre) mais ça me donne encore plus envie de découvrir ce livre.
S j’étais dictateur je rendrais obligatoire de manger au moins 5 chocolats et gâteaux par jour…. avec les grasses matinées de marie-france en plus, je pense que je pourrai toucher le bonheur du doigt………
Bonjour,
Merci pour ce concours. Je participe avec plaisir.
Pour rendre les gens heureux, je donnerais l’obligation de sourire ! Si chaque individu avait le sourire, je suis sûre qu’il y aurait moins d’agressivité, plus d’échanges, d’entraide, etc…
Ah oui, je suis utopiste, un peu !
Bonjour !
Pour que les gens soit heureux, je rendrais obligatoire une promenade dans la nature par jour et bien sûr j’exigerais plus de câlins et de conversations désintéressées !
Je ne suis pas pressée que mes enfants grandissent mais quand on me parle de romans que j’aurais adoré lire plus vite j’ai hâte de leur mettre entre les mains !!
Merci !
je rendrais obligatoire un temps de paresse, comme il y a un temps de travail ! et je suis sur que ça ferait du bien à tout le monde ! hihi !
Je rendrai obligatoire le calme, la zenitude… En fait de rendre obligatoire, j’interdirai plutôt. J’interdirai le stress, la nervosité. La nervosité, ça me rend nerveuse !
La dictature, je suis pour…..tant que je suis la dictateuse ! 😉
Merci pour ce concours je tente avec plaisir!!
De mon coté, je dirai sieste obligatoire tous les jours; les gens fatigués ne sont pas très agréables ^^
Bonne journée
Bonjour et merci pour cette nouvelle interview.
Si j’étais dictateur-du-bonheur, je rendrais obligatoire un tas de choses : le carreau de chocolat quotidien, les soirées au coin du feu en hiver, le rosé-pamplemousse l’été, la pause-bouquin dans la journée, le bonjour-s’il vous plait-merci- au revoir en souriant … et j’abolirais les files d’attente à la poste-sécu-caf, j’empêcherais les gens de parler en regardant au-dessus de leur lunettes et j’obligerais ceux qui terminent le rouleau de papier toilette à en remettre un neuf ! Ah, les petits bonheurs du quotidien !
Super question !
Alors moi, en tant que dictateur désignéE (si si les filles aussi…) je mettrais d’office entre toutes les mains, dès l’adolescence, le roman de Todd Strasser “La vague”. La force du propos, basé sur une expérience dangereusement tentée (…), mènera, je le veux (dictature quand tu nous prends 😉 !), chaque lecteur vers une profonde réflexion sur comment, justement, rester vigilant à
– ne pas se laisser entraîner du côté obscur de la force;
– continuer, chacun à son niveau, à préserver voire augmenter le bonheur si fragile de l’humanité…
Je ne pense pas me tromper en disant qu’il est devenu manuel d’histoire en Allemagne. Le film est également sorti en 2009.
Ceci étant dit (et ça fait du bien!), je voudrais bien le gagner moi ce tome 1 du Tourneur de page, un joli complément traitant lui aussi de la nature humaine !
Merci La Mare et les Editions E&D 🙂
Le film est une petite merveille (pas lu le livre malheureusement)
Coucou!
Chouette un concours pour gagner un livre et surtout ce livre. En lisant cette interview de l’auteur, je n’ai qu’une envie, c’est de m’y plonger!
Bon par contre, je pensais être originale avec mes idées pour le bonheur des gens…eh bien non, je viens de voir toutes mes réponses dans les autres commentaires: le sourire obligatoire, la sieste, la grasse matinée, les câlins, le chocolat…la journée à la campagne ou dans la nature…du coup, j’ai du mal à trouver autre chose. Mais, je pense que le bonheur est propre à chaque personne, donc différent. L’obligation est de trouver la chose qui nous rend très heureux et de le faire tous les jours!!!!!
En tout cas, merci pour ce concours…du coup, je me donne l’obligation de gagner le concours!!^^
Bonne journée
Et c’est gagné !
Merci merci merci merci!!! Et voilà, j’ai trouvé mon moment de bonheur…et une nuit courte quand je l’aurai entre mes mains!!! Merci encore!!!!
Rendre obligatoire la couleur verte. Elle est apaisante et agréable. Elle évoque la nature qui nous entoure et nous amène à être humble et agréable envers les autres.
Elle parle de nos racines, de notre destin qui est de retourner à la terre. Accepter la mort, qui arrivera à son heure, c’est accepter de vivre intensement mais sereinement notre quotidien. Porter au moins un vêtement vert symboliserai cette volonté de meiux vivre ensemble !
D’autres y ont pensé avant moi !!!! Merci aux éditions Rue du Monde !!!! Alors, pour moi, ce sera … “Travailler moins pour …lire plus” !!!!!!! Et cela ne surprendrait pas ceux qui me connaissent bien !!!!!!! N’est-ce pas les enfants ?????……………….
Pour que les gens vivent heureux, c’est facile, je rendrais obligatoire l’apprentissage du bonheur !
Quel dictateur cette coccinelle !!!
Je t’envoie par la pensée un peu de vent enchanté pour balayer tes soucis Gabriel…
Merci Cocco !
Coucou!
Je tente ma chance avec plaisir =)
Et bien moi, je rendrai obligatoire la gentillesse! Parce que je trouve que les bonjour, aurevoir et merci sont un peu trop souvent oubliés! C’est bête, mais ça m’énerve que ça ne soit pas un automatisme pour tout le monde.
Merci beaucoup!
Merci pour le concours. J’ai envie de lire ce livre depuis que j’ai lu ta chronique. Je rendrais obligatoire la tolérance.
Owiiiii, ce livre la je l’avais noté dans ma liste en plus! Trop contente 🙂
Bah moi pour que les gens vivent un peu plus heureux j’obligerai à ne pas se moquer des différences et d’en faire une force.
Je croise les doigts à fonnnnnnnnnnnnd!!
J’ai plus rien à lire en plus!
Moi je donnerai l’obligation aux gens d’écouter. Mais avec une VRAIE écoute. Pas le ’cause toujours tu m’intéresses…’
Avec une bonne écoute, les gens sont plus à même de se comprendre, d’échanger leurs points de vue. Ca évite les quiproquos, et donc les tensions.
Bon mon à part ça à moi, c’est de vouloir continuer de découvrir plein de livres, d’albums de coloriages et de gommettes, de CD,… avec La Mare aux mots. Et surtout, j’aime les petites découvertes des à part ça !!! Revenez-nous vite !
Merci Camy !
Moi , j’obligerais les gens à croire que ce que les belles choses qu’on dit dans les chansons et dans les films , ça existe pour de vrai et les obligerai à chercher dans leur vie chaque semaine une scène vécue qu’ils pourraient mettre dans un film… Et puis la musique, les livres, les spectacles : on serait tous obligé d’en écouter, d’en lire , d’en voir , d’y participer et d’échanger sur la question avec plein d’amour dans les yeux et de passion dans la voix ou les écrits ! … Et puis l’obligation d’envoyer chaque jour une carte postale à quelqu’un , avec des mots doux et des mots drôles pour lui réchauffer le coeur !
Je m’en vais , de ce pas appliquer ma dernière loi … Surveille ta boite Gabriel ! 😉
Coucou…
Bon, j’ai lu la chronique il y a quelques temps, mais je n’avais pas encore pris le temps de participer au concours !
Moi, dictateur du bonheur, j’imposerai a tout le monde l’abandon de la montre. Ne plus courir après le temps et profiter de l’instant présent !
Et pensée a toi Gabriel, pour cette étape semble-t-il difficile.
Coucou ! Hmm, si j’étais dictateur, heu… J’aimerai que les gens se respectent. Voilà, juste ça, et pourtant c’est énorme ! 😛
Merci beaucoup pour le concours, ce livre me tente énormément.
A bientôt !
Je rendrai obligatoire un fou-rire quotidien, si j’en avais le pouvoir. Un qui crispe les joues, qui fait mal au ventre, qui vide un peu, le stress, la colère, le mal-être. Mais attention, un fou-rire partagé : avec ses enfants, son autre, ses collègues, la dame qui passe dans la rue, le boulanger… ! bises bises !
Bonjour,
Et merci pour ce nouveau concours !
Je pense que contraindre les gens pour qu’ils soient plus heureux serait bien compliqué parce que cela dépend des gens, et parce que ce qui rend heureux quelqu’un n’en contentera pas nécessairement autrui… Du coup, je ne sais pas quoi répondre. Je pense que j’obligerais un peu les gens à renouer avec la nature, avec leurs amis, avec leurs enfants, mais aussi à s’ouvrir aux autres, aux autres cultures. Je favoriserais les échanges entre les gens qu’ils soient proches ou aux antipodes de la terre, pour plus d’entraide, moins d’individualisme, plus d’échanges, plus de tolérance. Je tâcherais de les inviter à moins travailler pour leur libérer du temps pour prendre soin d’eux et des autres, et pour donner du travail à ceux qui n’en ont pas.Et j’obligerais les gens à vivre de façon plus écologique et moins consommatrice surtout ! C’est très abstrait, je suis désolée, mais il y a tant à faire. C’est un vrai programme que vous me demandez là, je ne peux pas improviser ça en quelques minutes, ni même quelques heures… A méditer !
Bonne chance à tous,
Octa Vie.
PS : Il se passe quoi si on indique “robot” ou autre chose que “humain” dans l’un des champs obligatoires pour l’envoi des commentaires ?
Essaye 😉
Challenge accepted !
Coucou au passage, Gabriel ! Je suis contente de te voir par ici. J’espère que tu vas bien 🙂
EDIT : une fenêtre d’erreur apparait m’indiquant que the correct answer is “humain”… Mais c’est trop facile ! Si on donne la réponse aux robots, ils n’ont qu’à corriger en indiquant “humain” et voilà… C’est le début de l’invasion des toasters…
Notez que Humaine, ça ne marche pas mieux que Robot :-/
Bravo à Nathalie ! Merci à tous les autres d’avoir participé.