De ses peurs, Hermine s’est fait un manteau. Sa peur des autres, sa peur que tout change, sa peur que rien ne change, sa peur de sombrer et celle de s’envoler… Et ce manteau elle le porte tous les jours, il a grandi avec elle et chaque jour il devient plus lourd, il l’empêche d’avancer. Que se passera-t-il si elle décide de se débarrasser de lui ?
La métamorphose d’Hermine est un album très poétique sur la peur, vous l’aurez compris. Le texte est simple et à la fois percutant, les mots sont bien choisis. Les enfants grandissent souvent avec leurs peurs et aimeraient parfois s’en débarrasser quand elles deviennent trop présentes, l’album illustre très bien tout ça de manière poétique, sous forme de métaphore (son manteau cache des ailes et en l’ôtant Hermine finira par s’envoler). Les illustrations sont tout aussi poétiques que le texte, à la fois sombres et lumineuses, inquiétantes parfois, à l’image des peurs d’Hermine. C’est vraiment un album très esthétique qui plaît autant aux enfants qu’aux parents.
Quelques pas de plus…
La métamorphose d’Hermine vue par Les carnets de Lael.
La métamorphose d’Hermine![]() ![]() d’Elena Ferrandiz Les éditions Éveil et découvertes 14€, 275×230 mm, 46 pages, lieu d’impression non indiqué |
Depuis 1976, tous les ans cette famille se prend en photo. Le résultat est drôle, on voit l’évolution des visages et les nouveaux arrivés.
Gabriel

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
C’est marrant comme des fois tes chroniques collent à ma réalité…
L’auteur est aussi l’illustratrice? Les illustrations ont l’air vraiment jolies!
Oui je met toujours tous les auteurs
Je ne suis pas sûre d’aimer trop le dessin mais l’ambiance poétique des illustrations et les textures touchent ma curiosité… J’aime bien l’évocation du titre aussi…
La famille en photo… Je trouve plutôt cela effrayant, comme si le temps passait à vitesse grand V sous nos yeux et que ces photos se faisaient, par sentiment analogique, le miroir de notre propre vie accélérée…