Chaque mois, nous mettons un coup de projecteur sur un·e auteur·rice, un·e illustrateur·rice ou une maison d’édition. Ce mois-ci, c’est à la maison d’édition libanaise Samir que nous consacrons cette rubrique.
Sous notre toit, tous les gens du livre croisent leurs compétences. Les éditeurs disciplinent la plume des auteurs, les directeurs artistiques orientent le pinceau des illustrateurs, les iconographes débattent avec les agences, les fabricants talonnent les imprimeurs… et tout ce petit monde parle trois langues et œuvre pour nos deux catalogues jeunesse et scolaire, destinés à des lecteurs sans frontières. (Samir Éditeur)
À l’origine une librairie fondée en 1947 par Samir Abdo-Hanna en plein cœur de Beyrouth, au Liban, Samir développe en 1958 son activité d’édition de livres jeunesse et d’ouvrages scolaires en langue française, arabe et anglaise. Albums, récits, documentaires et romans pour la partie jeunesse, manuels, livres numériques, audio et livrets d’activités pour le scolaire.
D’abord distribué dans les pays arabes, le catalogue est aujourd’hui exporté dans de nombreux pays grâce à un réseau de distribution à l’étranger. La Librairie Samir devient Samir Éditeur en 2003 pour se consacrer à l’édition.
Touchée de plein fouet par l’explosion du 4 août dernier dans le port de Beyrouth, la maison a dû faire face à de très grands dommages matériels, puisque ses locaux se situent dans le quartier de Gemmazieh, tout proche du port. Par chance, en raison de l’épidémie de Covid, l’équipe éditoriale travaillait chez elle, il n’y a donc pas eu de blessé·es.
Ce coup de projecteur est pour nous l’occasion de leur apporter notre soutien, en mettant à l’honneur quelques-unes de leurs dernières parutions jeunesse. Des albums, des romans junior et un roman pour ados à découvrir et à lire, pour les aider à continuer à faire leur travail. Certains de ces titres sont aussi disponibles en langue arabe, n’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site !
Amélie
Nestor, le lapin, n’était jusqu’alors jamais parti en vacances. Mais cette fois, il prend du repos, et décide d’aller rendre visite à son cousin Eugène. C’est un grand événement pour lui, et depuis le matin, il s’affaire afin de préparer le nécessaire à emporter. Problème, n’ayant jamais voyagé, il n’a pas de valise. Son ami Gaspard en a probablement une ; il décide donc d’aller frapper à sa porte. Celui-ci possède effectivement un sac, qui se révèle être bien trop grand pour Nestor. Il l’envoie donc chez Marius. Ainsi, le lapin va faire le tour de ses ami·es (et ami·es de ses ami·es) pour trouver la valise tant convoitée.
« Le chemin est plus important que la destination ». À l’issue de son périple, voici le proverbe que Nestor pourrait reprendre à son compte. La fin, bien trouvée, est cocasse ; mais le chemin parcouru en amont donne tout son sens à cette histoire d’amitié, de rencontres et de solidarité. Les illustrations savamment posées au cœur d’un texte simple, utilisant le principe de la randonnée, faciliteront la compréhension des plus petit·es. L’univers coloré de Céline Chevrel donne envie de marcher dans les pas de Nestor : les animaux ont des mines sympathiques, leurs intérieurs sont charmants, et l’environnement bucolique est rafraîchissant. Quel plaisir d’être ensemble !
Carole
Un matin, alors qu’il est encore très tôt, un petit garçon voit le jour le corps enveloppé dans une étrange cape noire. Celle-ci ne le quitte pas, grandissant exactement au même rythme que lui et reste un véritable mystère pour l’entourage de l’enfant. D’ailleurs, lui-même possède un côté magique puisque lorsqu’il raconte des histoires, des rubans de toutes les couleurs sortent de sa bouche et le monde alentour semble bien plus doux et bien plus lumineux. Un bestiaire merveilleux se développe à ses côtés et des paysages arc-en-ciel fleurissent sur son passage. Jusqu’au jour où sa cape commence à rapetisser, lui donnant une allure un peu ridicule tout d’abord, puis dévoilant un secret sur la nature de ce garçon vraiment pas comme les autres.
C’est l’histoire d’un frère et d’une sœur grandissant côte à côte au pied d’un cerisier. Ils sont très proches et pourtant tout les oppose : lui est solaire et enchaîne les exploits tandis qu’elle est discrète et très réservée. Il aime se mettre en avant, occuper l’espace, tandis qu’elle préfère le silence et la solitude. Une dynamique se crée alors, car la petite fille reste en retrait dans l’ombre de son frère et tombe peu à peu dans la mélancolie. Mais au bout d’un moment, les rôles s’inversent. Une mystérieuse maladie s’empare du garçon et l’oblige à découvrir la lenteur tout en léguant son éclat et sa force à sa petite sœur. Alors que le corps de l’ainé se fatigue, celui de la cadette s’allège, dans un équilibre qui semble tout naturel entre l’ombre et la lumière.
La Cape noire et À l’ombre du cerisier sont deux courts albums de Sophie Grangerta où la poésie est au rendez-vous. Leur lecture peut être un peu difficile et mérite sûrement d’être accompagnée, car il y a énormément de sens cachés et de messages. Chacun·e peut interpréter ces histoires métaphoriques à sa manière tout en se laissant guider par les illustrations mêlant dessins et collages, aplats tranchés et couleurs pastels.
Des thématiques fortes et sensibles y sont sous-entendues de manière délicate et pudique : le temps qui passe, la maladie, les différences (qu’elles soient physiques ou non). En donnant peu d’indices ou en faisant peu de description du vécu de ses personnages, l’autrice permet ainsi aux lecteurs·rices de se projeter au travers d’elles et d’eux. Son univers est à la fois doux et onirique et laisse une impression vaporeuse, un peu comme à la sortie d’un rêve.
Caroline
Mauve, Tito et Diamond sont frère et sœur. Ils forment une étrange équipée, voyageur à trois têtes errant sur les routes du sud de la France. Errant ? Non. Plutôt fuyant, avec un but en tête : droit devant. Direction Marseille. Pourquoi ? Parce que Mauve, 15 ans, comprend que la fratrie risque à nouveau d’être séparée, et ça, elle ne peut plus l’accepter. Leur mère les laissant à nouveau tomber, il ne leur reste plus qu’une solution, la fugue. Avec ses deux frères de 8 et 2 ans, c’est à elle de « porter » la famille, au sens propre comme au figuré. D’étapes en étapes, de rencontres en rencontres (parfois mauvaises, mais d’autres fois, heureusement, bienveillantes), nous faisons le voyage en compagnie de cet étonnant petit bout de famille extrêmement touchant et aussi fragile que déterminé.
Emmanuelle Rey signe un premier roman à fleur de peau. Un vrai roman pour ados, un road-trip où personnages principaux et personnages secondaires ont tous et toutes leur importance dans l’histoire. Où l’on voit défiler devant nous la route comme autant de kilomètres avalés pour s’éloigner des difficultés et espérer se rapprocher de la sérénité. Plusieurs mois après ma lecture, il me reste de ce court roman de nombreuses images.
Amélie
Omar est un danseur de talent. Tous les vendredis soirs, il se rend au Copacrabana, le club qui réunit tout le gratin du monde aquatique. Sur place, son déhanché de homard fait fureur. Mais ce soir-là, tous les yeux se tournent vers Brigitte, la pieuvre, sa plus grande rivale sur la piste. Et le concours qu’elle remporte à nouveau sous les yeux médusés d’Omar achève de déprimer ce dernier. C’en est trop ! Omar craque… Il va falloir une bonne dose d’entrainement, mais sans doute aussi d’autre chose, pour qu’Omar oublie sa rancune envers la belle Brigitte…
Cet album est une petite histoire aux couleurs pop, presque psychédéliques, et au rythme endiablé. Une histoire aux allures légères mais qui traite en filigrane de la confiance en soi et de l’amitié qui peut parfois venir d’où on ne l’attend pas. Alors, finalement, au Copacrabana, Omar et Brigitte, duel ou duo ?
Amélie
Quand Basile et Messaoud apprennent que le terrible champion de catch Ali Gattor va affronter un parfait inconnu, Rhino Feross, ils se disent qu’ils ne peuvent manquer ça sous aucun prétexte. En attendant le combat, le suspense est total… qui est ce Rhino Feross ? Le boucher qui est si baraqué ? Non, sa passion à lui c’est le violoncelle ! Le facteur aux muscles en béton ? Non, lui c’est le flamenco… Il faudra attendre pour savoir qui se cache derrière le masque…
Voilà un très bon roman jeune lecteur·rice qui tord le cou aux clichés, Basile et Messaoud n’imaginent pas du tout qui est Rhino Feross… et ne vont pas en revenir (non ce n’est pas un des gros costauds de leur entourage). Dans ce petit roman bourré d’humour, et joliment illustré par Stéphanie Alastra, Hélène Gloria parle donc des a priori en se servant d’un sport qui fascine beaucoup d’enfants.
Gabriel
Idriss a 7 ans, c’est un enfant rêveur et timide. Un jour où sa mère vient de le houspiller parce qu’il n’avait pas dit bonjour à la voisine (chose pas si évidente à faire quand on est un enfant timide), il rencontre un vieux monsieur qui lui dit détenir une casquette magique et lui propose de la lui prêter. Celle-ci serait capable, d’après lui, de débloquer les mots qui restent coincés…
Nombre d’enfants vont se reconnaître en Idriss, le petit personnage créé par Oulya Setti qui n’ose jamais prendre la parole (et vont lui envier d’avoir trouvé une solution magique). Au-delà de la magie, on parle de la transmission, d’oser… Le texte est joliment illustré par Camilla Zaza et est parfaitement adapté aux tout·es jeunes lecteur·rices.
Gabriel
Vous connaissez la loi de Murphy ? Si quelque chose doit tourner mal, ça tournera mal ; si quelque chose s’est mal passé, ça ira de mal en pis. Charlotte fait sa rencontre le jour où elle gagne au loto. 160 millions d’euros, de quoi s’acheter tous les Courtepaille du monde. Ça commence quand elle perd son ticket. Et ça semble bien parti pour ne jamais s’arrêter…
Le jour où j’ai rencontré Murphy, drôle et dynamique, est de ces livres qui vous changent les idées, vous égayent. C’est l’histoire de Charlotte, collégienne, de son grand frère en pleine crise pubertaire, de ses parents et c’est l’histoire de tous ces lotissements semblables où les gens dont les mêmes rêves et où le hasard, la chance, est tout ce qui permet de les distinguer. L’auteur amorce une réflexion très intéressante là-dessus, mais sans la mener à bien, ce que j’ai trouvé dommage ; néanmoins le roman est là pour faire se sentir bien, pas pour déprimer ; et il y parvient brillamment ! L’écriture est vive et l’héroïne, attachante. Parfois on est un peu confus⋅e, car le rythme est rapide, mais c’est ici le prix d’une bonne narration, enjouée et rythmée. En bref, Le jour où j’ai rencontré Murphy est un roman d’été, humoristique et sympathique, qui distrait efficacement des tracas de la rentrée !
Morgan
Les chroniques ci-dessous avaient déjà été publiées sur La mare aux mots, mais nous avons décidé de les remettre ici, afin de remettre ces livres en avant.
Dans son panier, Lucas a tout un monde… à lui de le construire ! C’est d’abord une tour qui se dresse, mais voici que se présente un renard qui réclame une forêt. Alors Lucas construit une forêt… jusqu’à ce qu’un ours débarque et réclame une grotte… Alors Lucas construit une grotte. Mais bientôt une oie réclamera un lac, un berger une prairie, un dragon un trésor à protéger… et chaque fois Lucas va construire ce qu’ils demandent.
Quel magnifique ouvrage sur l’imaginaire des enfants ! Au départ, il n’y a qu’un panier rempli de briques en bois, mais très vite l’enfant va inventer tout un monde. Les personnages qui apparaissent « vivants » deviennent en page suivante de simples jouets. On comprend alors que ce sont ses jouets que Lucas fait vivre. Le texte joue sur les répétitions et c’est un délice à lire à voix haute. Côté illustration, c’est avec des personnages et des décors en volume que Laura Romero fait exister son histoire, et c’est très beau !
Un magnifique album qui rend hommage aux mondes que se créent les enfants.
Il neige, Martin observe par la fenêtre le sol devenir blanc. Mais il est temps de passer à l’action et le voilà qui saute dans la poudreuse et qui commence à former des boules de neige. Pas une, pas deux, mais tout un tas. Mais alors que Martin saute dans tous les sens, tellement il est heureux, il remarque que les boules de neige le suivent…
On retrouve Laura Romero dans un autre album sur l’imaginaire (à moins qu’on pense que des boules de neige peuvent réellement s’animer), mais avec un traitement graphique différent. Pas de décor réel ici, mais des illustrations plus classiques (mais tout aussi réussies). On parle de l’amitié, des saisons, du temps qui passe et des choses qui se transforment… je ne vous dévoilerai pas la fin, mais sachez qu’elle est extrêmement tendre et poétique.
Un album fin, drôle, vivant et empreint de poésie.
La question est posée : que feriez-vous si un matin vous vous réveilliez avec des bois de cerf sur la tête, à l’image de l’enfant de cet album. Quelle serait votre réaction ? Vous hurleriez ? Vous vous mettriez en colère ? Vous essayeriez de masquer la chose ou alors de vous en débarrasser ? Posez-vous la question, je suis sûr que vous n’y aviez jamais pensé !
C’est un album très original que nous propose Guido van Ganechten. Ici, il invite les enfants, en leur parlant à la seconde personne, à s’imaginer dans cette situation farfelue et deviner quelle serait leur réaction. Le texte n’est qu’une suite de propositions et de questions auxquelles ils pourront répondre, idéal pour des dialogues parents-enfants où l’imagination est au rendez-vous !
Un livre qui invite à s’interroger… sur ce qu’on ferait si l’on se réveillait avec des bois sur la tête !
Joe, c’est le roi du lasso ! Alors quand il se rend compte que Calfy, un jeune veau appartenant à son père, a disparu, voilà notre héros qui prend son lasso et part à la recherche de l’animal. En chemin, il rencontrera Eyota, une jeune Amérindienne…
Joe, roi du lasso est un petit roman pour jeune lecteur·rice très facile à lire et plein d’humour. Sylvie de Mathuisieulx et Lionel Larchevèque s’invitent au pays des cow-boys et des Amérindiens pour une histoire dans laquelle on rappelle que même les plus petit·es peuvent faire de grandes choses et qu’il faut se méfier de ses a priori.
Un joli petit roman avec des illustrations colorées.
C’est pas facile d’apprendre une récitation, aussi quand Paul, Jeanne et Léa tombent sur une potion magique anti-trou de mémoire ils se précipitent pour en boire ! Sauf que la potion n’a pas l’effet escompté, et si le poème est su, les A, eux, ont disparu !
Lo disporition (non non ce n’est pas une faute de frappe) de Gwendoline Raisson et Sinan Hallak est le genre de petit roman qui fait beaucoup rire les jeunes lecteurs·rices. Par son thème, par ce qui arrive aux enfants, mais surtout du fait qu’on va lire des mots complètement transformés. Quand on s’amuse à lire les phrases à voix haute, on est proche de l’exercice de diction !
Un roman plein d’humour pour se rappeler qu’il ne vaut mieux pas jouer les apprenti·es sorcier·ères pour apprendre ses leçons, les bonnes vieilles méthodes sont les plus sûres !
C’est une chose étrange qui arrive à Edmond, le gardien du musée ! Alors qu’il est en train de ronfler, une petite voix sort de son nez pour se plaindre, c’est un homme minuscule qui vient d’emménager là et il a bien l’intention de ne pas se faire enquiquiner ! Comment était-il arrivé là ? En répondant à une annonce immobilière, tout simplement ! La cohabitation s’annonçait difficile !
La Petit Homme qui vivait dans mon nez est le genre de roman complètement farfelu qui forcément amuse beaucoup les plus jeunes. On suit les aventures de ces deux-là en se demandant quelle solution ils vont bien trouver pour vivre ensemble !
Un roman décalé et décapant !
Grâce à une recette magique qu’elle tient de sa mère (qui la tenait elle-même de sa mère), la mère d’Arthur peut se rapetisser et ainsi accompagner son fils à l’école cachée dans sa poche, ce qu’elle fait… chaque jour ! Vous imaginez, vous, une mère qui surgit pour vous défendre chaque fois qu’on vous attaque ? Ok ça a des avantages… mais pas uniquement !
Super-Maman de Gwendoline Raisson est un joli roman sur les parents surprotecteurs et une belle réflexion sur la difficulté de grandir quand on a toujours un adulte derrière nous. Alors bien sûr, une mère qui arrive à être dans les poches de ses enfants c’est pas si courant, mais les enfants reconnaîtront quand même leurs parents qui aimeraient les accompagner partout. C’est plein d’humour, avec une vraie réflexion, c’est bien écrit, on aime !
Un joli petit roman sur un super fiston (qui aura besoin de se débarrasser de sa super maman pour le devenir).
Depuis que son grand-père est parti, sa grand-mère habite dans sa maison. Parfois, elle entend ses parents dire que sa grand-mère ne sourit plus, qu’elle est devenue vieille, elle, elle sait que c’est faux. Elle la voit rire et faire des farces comme quand par exemple elle fait semblant de ne plus la reconnaître. Elle écoute ses histoires en sachant que même le jour où elle ne sera plus là, elle sera encore dans sa tête.
Raconte encore grand-mère ! est un très bel album sur les grands-parents, sur la relation entre eux et leurs petits-enfants, sur la transmission. L’histoire n’a rien d’original, elle nous a même été racontée très souvent, mais les mots de Marido Viale nous touchent et les illustrations de Xavière Broncard sont superbes.
Un album qui nous donne envie de demander encore et encore à nos grands-mères de nous raconter des histoires, leur histoire.
Quelle histoire Nestor ! Texte de Heyna Bé, illustré par Céline Chevrel Samir Éditeur 13 €, 290×220 mm, 36 pages, imprimé au Liban, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
La Cape noire de Sophie Grangerat Samir Éditeur 14,50 €, 240×200 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2017. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
À l’ombre du cerisier de Sophie Grangerat Samir Éditeur 14,50 €, 240×200 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Droit devant de Emmanuelle Rey Samir Éditeur 11,50 €, 210×150 mm, 122 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Duel au Copacrabana de Jonathan Blezard Samir Éditeur 14 €, 290×220 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le Catcheur mystérieux Texte d’Hélène Gloria, illustré par Stéphanie Alastra Samir Éditeur, dans la collection Farfelu 6 €, 180×140 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
La Casquette à trous Texte d’Oulya Setti, illustré par Camilla Zaza Samir Éditeur, dans la collection Farfelu 6 €, 180×140 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le jour où j’ai rencontré Murphy de Pascal Ruter Samir Éditeur 11,50 €, 145×210 mm, 139 pages, imprimé au Liban, 2018. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le meilleur monde du monde de Laura Romero (traduit de l’espagnol par Roxanne Verron et Manon Badetz) Samir Éditeur 14 €, 205×255 mm, 48 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le berger des boules de neige de Laura Romero (traduit de l’espagnol par Roxanne Verron et Manon Badetz) Samir Éditeur 14 €, 240×203 mm, 36 pages, imprimé au Liban, 2019. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Que ferais-tu ? de Guido van Genechten (traduit du flamand par Roland Lousberg) Samir Éditeur 13 €, 215×300 mm, 24 pages, imprimé au Liban, 2018. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Joe, roi du lasso Texte de Sylvie de Mathuisieulx, illustré par Lionel Larchevêque Samir Éditeur dans la collection Farfelu 6 €, 135×180 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Lo disporition Texte de Gwendoline Raisson, illustré par Sinan Hallak Samir Éditeur 6 €, 135×180 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2012. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Le Petit Homme qui vivait dans mon nez Texte de Fabien Tillon, illustré par Gaël Remise Samir Éditeur dans la collection Farfelu 6 €, 135×180 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2015. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Super-Maman Texte de Gwendoline Raisson, illustré par Sinan Hallak Samir Éditeur dans la collection Farfelu 6 €, 138×180 mm, 32 pages, imprimé au Liban, 2011. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
Raconte encore grand-mère ! Texte de Marido Viale, illustré par Xavière Broncard Samir Éditeur 11 €, 190×260 mm, 36 pages, imprimé au Liban, 2014. Achetez ce livre* via LesLibraires.fr, LaLibrairie.com ou Place des libraires. |
« Un instant, un seul, lui fait déserter son corps : le temps des livres. Le corps de l’enfant qui lit n’est plus qu’un tas de vêtements qu’il a jetés n’importe où. Le livre est ouvert sur la moquette. Les vêtements glissent du lit ou font les pieds au mur. Il est en train de lire. […] Il n’y a plus personne dans la chambre. L’enfant est très loin de là, dans un corps plus ample, au milieu des vagues, loin de nous. » Timothée de Fombelle, Neverland.