Aujourd’hui, on va parler de trois séries, Jonah, dont sort le premier tome, Les orphelines d’Abbey Road, dont vient de sortir le 3e (et avant-dernier) tome et enfin, le troisième et dernier tome de la saga dystopique Le tourneur de Page. En tout, 1200 pages (passionnantes) dans une seule chronique (la 900ème) !
Dès la naissance, la vie de Jonah avait pris une tournure inhabituelle : sa mère était morte en couche. Personne ne la connaissait, elle était arrivée là pour accoucher et la seule chose qu’elle avait dite c’était « Mon petit Jonah » en voyant l’enfant. Ce n’était pas tout, puisque l’enfant était né sans main… C’est donc dans un orphelinat (sans réel espoir de se faire adopter) que l’enfant avait grandi. Très vite, on remarqua que l’enfant dégageait une chose étrange… à son contact, les gens étaient heureux. L’enfant rayonnait de bonheur et ce bonheur était contagieux. Pourtant un jour un évènement des plus étranges arriva et Jonah fut blessé… ce n’était que le début d’une grande aventure…
Ce qui frappe d’emblée quand on a ce premier tome de Jonah dans la main, c’est la beauté de l’objet. Papier épais, couverture à rabats avec une superbe illustration… dès que je l’ai eu en main, j’ai été séduit. Ensuite… comment résumer le tome 1 de Jonah, Les sentinelles… vous le savez, les résumés ce n’est pas mon truc (moi-même je ne les lis jamais), je veux toujours vous donner envie tout en vous laissant le maximum de surprises, que vous découvriez l’histoire en la lisant. Les sentinelles est donc le premier tome d’une série (de 7 livres d’après l’auteur). Entre roman d’aventure et science-fiction, très vite on comprend que Jonah a en quelque sorte des pouvoirs, que son destin n’est pas commun. Ce premier tome est tout simplement captivant, on a du mal à refermer le livre. Taï-Marc Le Thanh nous entraîne dans ce récit d’aventures et l’on n’a plus qu’une envie… en savoir plus sur Jonah ! Vite, la suite !
Le site de Jonah (extrêmement bien fait !) et une magnifique bande annonce.
On les avait quittées en mauvaise posture, Joy, Ginger, Margarita, Prudence et June, les orphelines d’Abbey Road sont de retour. Pour combattre le Diable Vert, elles vont devoir retourner en Alvénir, mais cette fois-ci elles vont aussi remonter le temps.
Décidément, que j’aime cette série qui ne ressemble à rien d’autre ! Un voyage dans un monde entre le pays d’Oz de Dorothy et le pays des merveilles d’Alice. Audren nous entraîne dans un récit complètement barré, et l’on adore la suivre. L’histoire est merveilleuse, on est parfois à deux doigts de tomber dans le grotesque sans jamais y tomber. C’est drôle, plein de suspense, super bien écrit, addictif… et puis ça parle de tellement de choses ! D’amour surtout (et là je trouve qu’Audren ose casser les codes), du rapport entre les adultes et les enfants, de la liberté (une belle réflexion sur le fait de savoir si nous sommes vraiment aussi libres que nous le croyons), sur la vérité (a-t-on toujours vraiment besoin de connaître toutes les vérités ?)… Vraiment une super bonne série, parfaite pour les lecteurs qui ont besoin de lire des choses « faciles » à lire tout en étant bien écrites. Le prochain tome est le dernier… on l’attend avec impatience, mais on aurait aimé qu’il y en ait 10 autres encore !
Le même vu par Parfums de livres.
C’est dans une société où il est obligatoire d’être heureux qu’Alkan et Tahar ont grandi. Dans une société dirigée par le Tourneur de Page, sous la Bulhavre, protégée de l’extérieur. D’autres, comme Artelune, ont grandi à l’extérieur, non loin de la Bulhavre. Et il y a aussi des abominables, peuple curieux et les villageois, un peu plus loin, et leurs traditions étranges.
Comme je le disais, j’ai toujours du mal avec les résumés… et c’est encore pire pour un troisième tome ! Je veux donner envie de le lire (si j’ai aimé !), mais je pense à ceux qui n’ont pas encore lu les deux premiers et je ne veux pas leur dévoiler trop des autres livres… bref, vous comprenez pourquoi mon résumé n’est pas forcément très intéressant (contrairement au livre).
J’ai été très très fan des deux premiers tomes de la série Le Tourneur de Page et là encore j’ai été captivé, emporté par ce roman dystopique. Muriel Zürcher a vraiment su nous tenir en haleine dans ces trois tomes de plus de 450 pages chacun. C’est une très belle histoire qui parle d’amitié, d’entraide, mais aussi de la maternité (très important dans ce dernier tome), du pouvoir et de la folie que ça déclenche, d’écologie… Muriel Zürcher a une vraie plume et elle a su faire passer de belles choses dans cette série. Ses personnages existent, on les sent particulièrement bien écrits. Elle fait réfléchir ses lecteurs (sur la politique, la société idéale…) tout en les tenant (difficile dans ce tome, encore, de le lâcher avant la fin !). Une série addictive à découvrir de toute urgence (ou à continuer).
Le même vu par Qu’importe le flacon… et par Les livres de Dorot.
Quelques pas de plus…
Vous trouverez nos chroniques des premiers tomes des Orphelines d’Abbey Road ici et là et celles du Tourneur de Page ici et là. Mais nous avons chroniqué d’autres livres d’Audren (Ma grand-mère m’a mordu) et de Muriel Zürcher (Le gang des gigoteurs, Le voleur de lunettes, Papa Yaga, Krok Mais et La perle volée). Nous les avons également interviewé toutes les deux, notre interview d’Audren et celle de Muriel Zürcher.
Jonah, T.1 Les sentinelles de Taï-Marc Le Thanh Didier Jeunesse dans la série Jonah 16€, 145×215 mm, 438 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2013. |
Les orphelines d’Abbey Road, T.3 Les lumières du passé d’Audren L’école des loisirs dans la série Les orphelines d’Abbey Road 15,50€, 147×218 mm, 304 pages, imprimé en France, 2013. |
Le tourneur de page, T.3 Au-delà des temps de Muriel Zürcher Éveil et découvertes dans la série Le tourneur de Page et dans la collection Vendredi soir* 13€, 131×180 mm, 512 pages, imprimé en UE, 2013. |
A part ça ?
Ça y est, le mois de novembre est là ! Il est donc temps de vous annoncer nos coups de cœur du mois d’octobre.
Ceux de Marianne : Drôle d’encyclopédie d’Adrienne Barman (La Joie de Lire), Je suis un papillon de Vincent Cuvellier et Sandrine Martin (Gallimard Jeunesse Giboulées), et Parle-moi Papa de Christos, Didier Jean et Zad (2 Vives Voix). Et les miens : Comme une princesse de Brigitte Minne et de Merel Eyckerman (Talents Hauts), Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill de Jean Regnaud et d’Émile Bravo (Gallimard) et J’ai laissé mon âme au vent de Roxane Marie Galliez et d’Éric Puybaret (De la Martinière Jeunesse).
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Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
que des séries qui me tentent… j’ai les deux premiers tomes du Tourneur de page qui m’attendent à la maison, et Jonah m’intrigue beaucoup beaucoup…
à très vite
Il me faut vraiment découvrir le tourneur de pages depuis le temps que tu nous en parles.
Et Jonah est très attirant avec cette superbe couverture et forcément vu qu’il est de Taï-marc Le Than dont j’aime la plume.
Thanh ! (j’ai tapé trop vite!)
Olala, Le touneur de pages, je viens juste de finir le premier tome, j’entame le deuxième et le troisième doit passer entre les mains de mes neveux avant d’arriver dans les miennes !