Hier, je vous ai proposé onze BD, on continue aujourd’hui avec onze autres. Et vous en trouverez même trois pour vous dans le À part ça ?. Comme hier, cette chronique est croisée avec celle de Maman Baobab qui parle aussi de bandes dessinées aujourd’hui. Hier, on a parlé de BD pour enfants, aujourd’hui, ce sont plutôt des BD qui s’adressent aux adolescents (certaines sont même des BD pour adultes, mais lisibles par les ados, d’après moi).
La dernière BD d’hier parlait de la guerre, la première BD du jour aussi.
1946, la guerre est finie. Victor se remémore les moments passés avec Chris alors qu’il est devant sa tombe. Esther arrive dans le cimetière, il la croyait disparue avec sa famille. Il va lui raconter la guerre, ce qu’il a vécu et ce qui est arrivé à Chris. C’était en 1940…
La guerre aux Pays-Bas, un pays qui se pensait neutre et qui va être entraîné dans cette guerre pour laquelle il n’est pas préparé. En se basant sur la vraie Histoire (qui nous est rappelée en fin d’ouvrage avec de nombreuses photos et documents), Erik de Graaf nous raconte la guerre vécue par deux soldats. Leur quotidien, leurs espoirs. Une BD très graphique, très forte pour nous parler de gens normaux qui traversent une période noire de notre Histoire.
Un extrait sur le site de La pastèque.
Il se passe quelque chose à l’école des Mitaines où Arthur est nouveau : des enfants disparaissent. D’abord un seul, mais très vite un autre… puis un autre… tout le monde est inquiet, qui sera le prochain ? Faut-il fermer l’école ? Arthur va mener l’enquête accompagné de ses nouveaux amis : Pélagie la souris qui confond les mots, Kitsu la renarde mystérieuse, Gonzague, l’escargot qui parle comme un dictionnaire et Willo le ver luisant qui traduit quand Gonzague parle. Et forcément, c’est à l’école que l’enquête commence…
Le terme « roman graphique » est parfaitement adapté pour Le temps des mitaines, un magnifique ouvrage signé Loïc Clément et Anne Montel. Une vraie intrigue, une histoire pleine de suspense, des héros irrésistibles, de très nombreuses références… on se régale ! Je n’ai pas une grande culture BD, mais Le temps des mitaines ne ressemble à rien de ce que j’ai connu. Les auteurs ont vraiment créé un univers à part, un monde étrange où les habitations sont faites d’objets recyclés. On en vient à se demander si nos héros qui évoluent dans des maisons en pot de confiture ou en brique de lait ne sont pas des jouets, qu’on n’est pas ici dans la tête d’un enfant qui joue. Graphiquement c’est juste magnifique (Anne Montel…). On parle ici d’amitié, d’entraide, d’amour, du passage de l’enfance à l’adolescence… Une BD riche, passionnante, captivante… dont on espère fortement une suite !
Des extraits sur le site de Didier Jeunesse et le même vu par Les riches heures de Fantasia.
Et puisque je parle de suite…
Enid, neuf ans, est la plus jeune d’une fratrie de cinq sœurs. Elle adore les animaux comme sa chauve-souris Swift et son écureuil Blitz qui vivent dans le sycomore mort devant leur maison. Seulement le jour où une tempête arrache l’arbre, Enid aimerait bien savoir où sont passés ses amis, surtout, qu’elle entend des bruits terrifiants la nuit ! Autour d’Enid il y a ses sœurs, donc, Bettina, Hortense, Geneviève et Charlie, il y a les fantômes de ses parents, Basile, l’amoureux de Charlie et l’horripilante Tante Lucrèce, leur cotutrice légale qui, heureusement, ne vit pas avec elles.
Marianne vous avait déjà parlé (ici) du premier tome des Quatre sœurs, adaptation en BD des romans de Malika Ferjhoukh. Il était sorti chez Delcourt, il vient de ressortir chez Rue de Sèvres et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est plus tout seul !
Le même vu par L’ivresse des mots (avec des extraits) et par Les riches heures de Fantasia.
Hortense écrit, elle remplit des pages entières de journal. Elle décide aussi de s’inscrire à un cours de théâtre surtout après que sa nouvelle amie Muguette, une jeune fille malade qui vit non loin de là, le lui a conseillé. Pendant ce temps, Bettina rencontre un jeune homme qui n’a pas le physique d’un prince charmant et se demande si elle est prête à s’afficher avec lui, affrontant ainsi les moqueries de ses amies.
Deuxième tome de l’adaptation BD des Quatre sœurs. On retrouve donc ici tous les personnages du livre précédent, on apprend à les connaître et l’on s’attache de plus en plus à eux. Car, malgré leurs caractères différents, elles sont attachantes les sœurs Verdelaine, c’est typiquement le genre de personnages qu’on aime retrouver, d’histoire en histoire, tome après tome. Je n’ai pas lu les romans originaux, mais ces BD donnent follement envie, pour prolonger le temps passé en leur compagnie et attendre, avec moins d’impatience, le tome 3 de la BD. Enid et Hortense sont deux BD absolument superbes, avec des personnages auxquels on devient vite accros.
Le même vu par Des livres, etc. et Chez Clarabel et des extraits sur BDzoom.
À bord de son bateau, un capitaine se lamente. Il se souvient de quand il officiait à bord de navires prestigieux, donnant des ordres à des marins dévoués. Aujourd’hui, ses voyages ne sont qu’ennuis… Ils ne vont pas l’être bien longtemps, car voici qu’un enfant arrive en courant, une femme armée à ses trousses. Il n’a pas le temps d’analyser la situation, un bruit énorme se fait entendre puis le bateau se retourne. Notre capitaine et son second, la femme et l’enfant sont les seuls survivants du naufrage. À bord d’une petite barque, ils se dirigent vers une île mystérieuse qui est apparue dans la mer… ils ne sont pas au bout de leurs peines…
Le chant des abysses est le premier tome de Retour au centre de la Terre, un remix d’un classique de Jules Verne (comme le dit le dossier de presse). Librement inspirée du célèbre roman (que je n’ai pas lu donc je serai bien en peine de comparer), c’est une aventure fantastique que nous propose Ludo Lullabi. Quitte à vous révéler un peu plus que le début (mais après tout, rien qu’avec le titre vous vous en doutez), nos voyageurs ne vont pas rester bien longtemps sur l’île, leur route va les mener sous la croûte terrestre, au centre de la Terre. Là, ils rencontreront des êtres très différents de nous. Une BD avec de très belles illustrations, qui devrait beaucoup plaire aux amateurs d’aventures et de SF.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Cet été-là, comme tous les étés, Rose va en vacances dans la maison d’Awago Beach. Sur place, elle retrouve comme chaque année son amie Windy. L’âge de faire des châteaux de sable est passé, maintenant elles regardent des films d’horreur. Cet été-là, elles suivent ce qui se déroule dans la bande de jeunes du coin. Dud aurait mis enceinte Jenny. Un feuilleton d’été qui ne passe pas à la télé.
Gros coup de cœur pour Cet été-là. Graphiquement tout d’abord, les illustrations (généralement sous forme de cases, parfois pleines pages) sont superbes et Rue de Sèvres a fait un très beau travail sur l’objet (beau papier, couverture à rabat…). Ensuite, cette tranche de vie de deux adolescentes, qui ne se voient que l’été, qui ont une vie normale donc forcément touchante. Des parents qui ont vécu un évènement qui les a éloignés, une ado qui dit des choses blessantes à sa mère, une jeune fille qui se désespère d’avoir de la poitrine, une visite de musée annuelle qui finit par franchement lasser, des pères qui portent dans le lit parce qu’on s’est endormi dans le canapé, des chamallows grillés… Et puis, donc, ces inconnus qu’on croise le temps d’un été et dont on voit un moment de leur vie et dont on imagine le reste. Une histoire qu’on suit pour mettre du piment dans nos vacances, et dont on ne connaîtra jamais la fin. Une sublime BD drôle et émouvante sur l’adolescence, les vacances, la vie tout simplement.
Des lutins, une fille et son chat, des pingouins, Liniers lui-même, des moutons ou encore le mystérieux homme en noir (qui est si mystérieux) sont les héros récurrents de Macanudo numéro 3.
Sorti aux éditions de La Pastèque, Macanudo numéro 3 par Liniers est une sorte d’ovni. Des strips surréalistes qu’on lit d’abord un peu sceptique, en se demandant où l’on essaye de nous entraîner… Puis très vite on devient accro, on sourit, on rit. Il faut donc un temps d’acclimatation à cet univers loufoque où les chats s’ennuient terriblement, où les nounours défendent les petites filles, où l’on apprend que c’est parfois en se cognant le pied qu’on cesse de croire en Dieu, où les éléphants tiennent en équilibre sur un œuf posé sur une allumette… mais tous ces exemples ne sont pas parlant, encore une fois c’est tout un univers, le genre de BD dans laquelle j’ai adoré me plonger… et dont j’ai du mal à vous parler, le genre d’expérience surréaliste que j’adore. Alors un seul conseil, plongez-y à votre tour !
San Mao est un petit orphelin de Shanghaï qui a trois cheveux sur la tête (d’où son nom, San Mao veut dire 3 mèches). Au départ de ses aventures, on suit son errance dans les rues à la recherche de vêtements chauds, de nourriture, d’un toit. Puis il va sauver un enfant de la noyade et être adopté par la famille de cet enfant… mais très vite la maison de ses nouveaux « parents » est ravagée par un incendie et San Mao doit retourner à la rue. Sa vie sera faite de périodes plus gaies où il aura du travail et de périodes plus dures (il ira notamment en prison et volera pour le compte d’un adulte).
San Mao est un grand classique en Chine, un héros de BD que tout le monde connaît là-bas. Les éditions Fei sortent un condensé, sorte de best of de ses aventures dans un magnifique ouvrage. Peu de dialogues dans les aventures de cet orphelin qui vit dans une extrême pauvreté et côtoie des gens très riches. On voit d’ailleurs l’ironie de l’époque avec des gens qui nourrissent et habillent des chiens (et habillent même des arbres) pendant que San Mao est quasi nu dans le froid (et complètement affamé). C’est parfois assez violent, San Mao se prend des coups sans arrêt, se fait très mal, se fait même renverser par une voiture, mais l’enfant a, lui, le cœur sur la main et préfère partager avec les autres le peu qu’il a. Une très belle édition pour un classique de la BD chinoise.
Des extraits sur le site de l’éditeur.
Petit, Philippe avait l’impression d’être un extraterrestre quand il regardait ses congénères. Pourtant il se sentait parfois le roi du monde, enfin le roi de SON monde, car une fois au jardin d’enfants il s’est rendu compte que les autres ne savaient pas qu’il était le roi… Puis il s’est trouvé une passion, le dessin et grâce à ça il a commencé à être respecté. En grandissant, il est même devenu dessinateur BD.
Bon, je dois vous avouer quelque chose… je n’avais jamais lu de Zep ! Non non même pas un Titeuf, même pas Le guide du zizi sexuel (que je veux lire depuis bien longtemps). Et quelle tranche (pour reprendre le titre) de rigolade ! Zep raconte donc sa vie, ses pensées, sa façon de voir le monde, sa famille. On voit par exemple le célébrissime illustrateur de Titeuf se faire complimenter par tout le monde quand à la maison personne n’a même pensé le regarder à la télé (y’avait Vidéo Gag, aussi…). Il nous explique aussi quels super pouvoirs il aimerait avoir… sauf qu’il se rend compte qu’en fait ça ne serait pas si génial… Ce n’est absolument pas pour les jeunes enfants, plutôt pour les ados (et surtout les adultes), on y parle même de sexe, de croire en Dieu, des films qui font peur, de ce qui fait pleurer… C’est très drôle, mais c’est également extrêmement touchant. Des tranches de Zep pour voir ce qu’il y a à l’intérieur de cet illustrateur que tout le monde connaît.
Des extraits sur un blog.
Ça y est, la loi est passée. Enfin, tout le monde est égal devant le mariage. Dans la rue des illuminés continuent de défiler, mais au moins ça y est, le mariage n’est plus réservé aux hétéros. Augustin a donc décidé, il va demander Romain en mariage. Acceptera-t-il ? Comment la mère d’Augustin, qui considère que l’homosexualité de son fils est une punition de Dieu suite à l’échec de son mariage, le prendra-t-elle ? De toute façon se marie-t-on pour les autres ?
Romain & Augustin, un mariage pour tous est une BD où fourmillent les personnages. Il y a donc le couple central, Romain et Augustin, les parents de Romain (qui sont plus peinés par le fait que leur fils soit de droite que par le fait qu’il soit homo), ceux d’Augustin (qui ne supportent pas que leur fils soit gay), la grand-mère de Romain qui est heureuse que la loi soit enfin passée, mais pense que le combat n’est pas fini, le cousin Dimitri qui filme la famille et recueille les confidences, l’ex de Romain qui va être papa… des personnages particulièrement bien croqués. Ce qui est passionnant dans cette histoire, c’est la réflexion sur le militantisme et le mariage, le mariage est-il un acte militant d’ailleurs ? Un couple homo doit-il se marier pour se venger de toute la haine qui a été déversée ces derniers temps ou seulement par amour ? On y voit aussi une bande les insulter et les frapper parce qu’ils sont homos, on voit, par le biais du cousin qui filme, ce que pense la famille de tout ça. François Hollande et Christiane Taubira sont largement évoqués, parfois critiqués. Même si là j’ai beaucoup moins accroché graphiquement, j’ai trouvé très intéressante cette BD à la fois militante et politique, mais surtout qui nous montre des gens qu’on pourrait croiser tous les jours avec leurs questionnements, leurs doutes, leur rapport à l’homosexualité. Cet ouvrage n’est pas sorti en jeunesse, mais peut aisément être lu par des ados.
Des extraits (et plus encore) sur le site de Nouvel Obs et le même vu par Batifolire.
Quelques pas de plus…
Retrouvez les autres BD que nous avons chroniquées sur un album Pinterest.
Nous avons déjà chroniqué des ouvrages d’Anne Montel (Le crafougna), Malika Ferdjoukh (L’assassin de papa, Sombres citrouilles, Les quatre sœurs, 4 saisons, bandes dessinées illustrées par Lucie Durbianon, Aggie change de vie et Quatre Soeurs, illustré par Cati Baur), et Soledad Bravi (Maman Houtuva ?,Trop facile, la science !, Fruits légumes, Papa, Houêtu ? et Louise titi).
Éclats d’Erik de Graaf (traduit par Arlette Ounanian) La Pastèque 24,60 €, 172×240 mm, 263 pages, imprimé à Singapour, 2014. |
Le temps des mitaines Scénario de Loïc Clément, illustré par Anne Montel Didier Jeunesse 14,90 €, 192×260 mm, 128 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2014. |
Quatre soeurs, 1. Enid Scénario de Cati Baur et Malika Ferdjoukh, illustré par Cati Baur Rue de Sèvres dans la série Quatre soeurs 15 €, 211×275 mm, 151 pages, imprimé en France, 2014. |
Quatre soeurs, 2. Hortense Scénario de Cati Baur et Malika Ferdjoukh, illustré par Cati Baur Rue de Sèvres dans la série Quatre soeurs 15 €, 211×275 mm, 153 pages, imprimé en France, 2014. |
Retour au centre de la terre, 1 – le chant des abysses de Ludo Lullabi Glénat dans la collection Grafica 14,95 €, 240×320 mm, 64 pages, imprimé en France chez un imprimeur éco-responsable, 2013. |
Cet été là de Mariko Tamako et Jillian Tamako (traduit par Fanny Soubiran) Rue de Sèvres 20 €, 185×255 mm, 320 pages, imprimé en France, 2014. |
Macanudo Numéro 3 de Liniers (traduit par Jean-Paul Partensky) La pastèque dans la série Macanudo 19,70 €, 222×217 mm, 92 pages, imprimé à Singapour, 2011. |
San Mao Le petit vagabond de Zhang Leping (traduit par Nicolas Henry et Si Mo), préfacé par Nicolas Finet Les Éditions Fei 33 €, 235×175 mm, 414 pages, imprimé au Québec, 2014. |
Découpé en tranche de Zep Rue de Sèvres 16 €, 242×290 mm, 100 pages, imprimé en France, 2014 (précédente édition 2006). |
Romain & Augustin, un mariage pour tous Scénario de Thomas Cadène, illustré par Didier Garguilo et Joseph Falzon Delcourt dans la collection Mirages 17,95 €, 122×264 mm, 141 pages, imprimé en Belgique, 2013. |
Dans la famille de Riri (la panique) il y a Daï, le père qui aime dire « je compte jusqu’à 3 ! » pour se faire obéir, Rourou, la mère qui porte toujours des jupes et des collants couleur chair, Chenille, la grande sœur, qui aime Madonna et tout ce qui est rose, Polochon, la benjamine, qui adore Sissi l’impératrice et à toujours des pulls à manches trop longues et Riri (la panique), donc, qui ne se déplace jamais sans son Kiki ! Il y a aussi Popo et Fladaga, les deux seuls animaux qui ont survécu.
Difficile de résumer Ma famille Zombie de la géniale Éléonore Zuber… mais je peux vous dire que je me suis bien marré en lisant ce premier tome ! Ici, d’une famille un brin déjantée… qui nous fait forcément penser à la nôtre (sauf si vous avez grandi dans la famille Ricoré) ! Extrêmement drôle, mais pas seulement. En nous racontant son enfance, Éléonore Zuber nous rappelle beaucoup de souvenirs. Les voyages en voiture avec les enfants qui se chamaillent, les « han han » pour imiter les grands qui font l’amour, les animaux qui morflent de la naïveté des enfants… Mais on n’est quand même pas dans une BD sur la nostalgie un peu cucul (pas le genre d’Éléonore Zuber), non non ici c’est parfois cruel, on est faussement choqué, mais on rit énormément. Une super BD avec les dessins extraordinaires d’Éléonore Zuber pour ceux qui aiment se marrer. Extraits.
Ma famille zombie, tome 1, d’Éléonore Zuber, Cambourakis, 14€.
Un papa qui oublie de faire la petite souris, qui raconte à sa fille que si elle avale un noyau d’abricot un arbre va lui pousser dans le ventre, qui fait semblant de s’être coupé le bras alors qu’il est en train de tronçonner ou qui mange ses céréales en cachette pour que ses enfants ne lui en piquent pas, ça vous rappelle quelqu’un ?
On reste dans le même esprit que la BD précédente avec là encore un humour un peu noir. Le guide du Mauvais Père de Guy Delisle m’a également beaucoup fait rire. Ce père un peu gaffeur, un peu cruel (pour rire) m’a forcément fait penser à moi et je pense que certains d’entre vous se reconnaîtront. Comme pour le précédent, c’est le genre de livre où l’on rit franchement et où les gens autour de nous se demandent ce qu’on est en train de faire. Une petite BD sous forme de livre de poche vraiment très très drôle pour les amateurs d’humour un peu cruel. Extraits.
Le guide du mauvais père -1-, de Guy Delisle, Shampooing, 9,95 €.
Un an dans la vie de Soledad Bravi. Soledad nous explique pourquoi elle ne couchera pas avec Ryan Gosling ou Michael Fassbender, se demande ce qu’est une fille « bonne », nous montre pourquoi Angelina Jolie n’a pas une vie facile, elle observe les ados, les gens dans le métro, parle de la rentrée scolaire ou des soldes…
On change un peu d’univers, mais là encore j’ai beaucoup ri. Même si l’on n’a pas la vie de Soledad Bravi (ce qui est mon cas), on reconnaît des éléments de notre quotidien, des choses qui nous agacent (les enfants des autres, les recettes qui ne ressemblent pas à la photo…) ou nous mettent en joie (nos enfants à nous… parfois…). De grandes planches qui sont sorties dans Elle de mai 2012 à mai 2013 où l’on parle enfants, beauté, shopping et où l’on critique un peu les autres… vous risquez, comme moi, de bien vous amuser !
La BD de Soledad, la compile de l’année, de Soledad Bravi, Rue de Sèvres, 12,50 €.
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
La Bd préférée de mon grand garçon de 5 ans c’est Tétine man de Christophe Nicolas et Guillaume Long !
merci pour ce nouveau concours !
La BD préféree de ma fille 7 ans est tadam ::: TOM TOM ET NANA.
Elle adore.