J’aime beaucoup les imagiers, depuis toujours ! Aujourd’hui, je vous en présente deux !
Connaissez-vous le glyptodon ? Et la grenouille plate ? Ou bien encore, le dauphin de Chine ? Même si vous en avez peut-être déjà entendu parler, vous ne pourrez jamais en rencontrer… Ils ont tout simplement disparus de la surface terrestre, comme tant d’autres espèces animales. Et actuellement, d’autres prennent le même chemin…
Grâce à un système de volets qui permet de découvrir la cause de leur extinction (pêche, chasse,…), L’imagier des disparus propose de partir à la rencontre de ces animaux disparus, qui paraissent donc forcément un peu étranges et mystérieux. Laurie Agusti, simplement avec ces très belles illustrations colorées sensibilise le lecteur à l’écologie et à la protection des animaux. Pas besoin de mots pour décoder ces images et parcourir ce catalogue d’un temps malheureusement révolu…
Cette fois, on revient à une forme d’imagier plus classique. Les animaux, la famille, la nourriture, les objets, le corps, les vêtements, mais aussi tout ce que l’on peut trouver à la ferme, les transports, ou bien encore les chiffres et les couleurs, il y en a des choses à observer autour de soi !
Vous l’aurez compris, Mon grand imagier présente vraiment le quotidien des enfants. Sur de belles pages cartonnées et donc facilement manipulables on retrouve les illustrations douces et tendres de Rosalinde Bonnet, bien ordonnées et bien rangées au-dessus des mots choisis par Felicity Brooks. C’est simple, mais ça fonctionne ! Les enfants aiment regarder, pointer, commenter, comparer !
Quelques pas de plus…
Nous avons déjà chroniqué d’autres livres de Rosalinde Bonnet : Je découvre les couleurs et Je découvre mon corps.
L’imagier des disparus![]() ![]() de Laurie Agusti Le baron perché 17,80 €, 258 x 256 mm, 40 pages, lieu d’impression non précisé, 2014 |
Mon grand imagier![]() ![]() Texte de Felicity Brooks, illustré par Rosalinde Bonnet Usborne 7,95 €, 226 x 261 mm, 20 pages, imprimé en Chine, 2013 |
Sipho Mabona repousse les limites de l’origami, notamment avec un éléphant grandeur nature !
Marianne

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !