Cette semaine, on vous propose une interview « hors norme ». En effet, Clothilde Delacroix nous a fait un beau cadeau, elle a accompagné ses réponses à nos questions de dessins, je suis sûr que vous allez, tout comme nous, prendre beaucoup de plaisir (et sourire) en lisant cette interview ! À la suite de ce beau moment, vous pourrez tenter de gagner La paix, les colombes ! qui vient de sortir chez Hélium. Ensuite, c’est un nouveau rendez-vous que nous vous proposons. Régulièrement, nous demandons à un.e auteur.e et/ou illustrateur.trice de nous parler de l’endroit où il.elle crée. Après Dorothée de Monfreid, c’est Estelle Billon-Spagnol qui a accepté de nous parler de son lieu de création. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Clothilde Delacroix
Comment êtes-vous devenue illustratrice ?
J’ai marqué très tôt, un goût prononcé pour mêler ensemble la fiction et le graphisme.
Plus sérieusement, je suis autodidacte. J’ai étudié les arts plastiques à l’université, mais ce que j’y ai appris n’a aucun rapport avec ma pratique d’auteur-illustrateur. C’est l’envie d’aller vers l’autre en racontant des histoires qui m’a amené au dessin. En effet, je n’arrive pas à écrire sans dessiner. C’est pourquoi je me considère plus comme « auteur-illustrateur » que comme illustratrice.
Quelles techniques d’illustration utilisez-vous ?
Selon, j’oscille entre la technique de l’esquive ou l’attaque frontale.
Je me suis essayée à plusieurs médium, acrylique, encre, aquarelle, crayon de couleur, collage, feutre… J’utilise de plus en plus souvent le numérique ou l’aquarelle, cela dépend du projet. Je travaille toujours la ligne de manière traditionnelle (crayon) et selon le projet, la mise en couleur sera soit numérique soit à l’aquarelle (mon prochain album à sortir au Seuil jeunesse).
Comment sont nées Cocotte, Crocotte et Lolotte, vos héroïnes à l’imagination fertile ?
En urgence et par césarienne.
L’album La valise de Lolotte qui a vu naître les personnages de Lolotte, Crocotte et Cocotte pour la première fois, a existé en de très nombreuses versions avec d’autres personnages, d’autres fins, d’autres techniques graphiques avant de prendre sa forme actuelle. C’est un projet que j’ai charrié pendant un an. En parallèle, je dessinais des petits cochons, des petits crocodiles et des petites cocottes. Un jour, j’ai joué mon « va-tout » avec l’histoire de La valise dans une énième version en insérant ces petits personnages et en modifiant une ultime fois la trame narrative et… voilà…
Dans vos albums les polochons se transforment en gâteaux, les boîtes en bonbon ou encore la mer est en glace à la fraise, vous ne seriez pas un peu gourmande ?
Comment est né l’album La paix, les colombes ! co-écrit avec Gilles Bachelet ?Gilles qui est, comme moi, assez actif sur les réseaux sociaux (Facebook), avait commencé une série de dessins sur les colombes de la paix suite aux évènements de Charlie et à la sur-utilisation à tout-va du symbole de la colombe. Nous aimons bien nous répondre par dessins interposés et nous avons entamé un dialogue de dessins autour de la colombe de la paix. Par la suite, Sophie Giraud de chez Hélium nous a proposé d’en faire un album à quatre mains.
J’aimerais que vous nous disiez quelques mots sur votre travail sur Le chien-chien à sa mémère, la façon dont vous avez illustré ce texte.
J’ai beaucoup étudié sur le terrain.C’est toujours un enjeu important pour moi d’illustrer le texte de quelqu’un d’autre. D’une part parce que je me dis que l’éditeur, en faisant appel à moi, a certainement des attentes et d’autre part parce qu’il s’agit de ne pas décevoir l’auteur tout en réussissant à raconter quelque chose en plus par le dessin, sans étouffer le texte de l’auteur. Mais le texte d’Agnès était suffisamment riche en respirations pour me permettre de trouver ma place. De même, la bienveillance d’Emmanuelle Beulque (éditrice chez Sarbacane) m’a très vite permis de savoir quelle direction prendre tout en me laissant une grande liberté d’action.
En terme de méthode, en général, ma première lecture est toujours très rapide, j’effectue une sorte de survol global, qui favorise les collisions, coalescences ou associations d’idées chez moi et, en général, je vois tout de suite des images, des situations, comme une sorte de film dans ma tête, (encore plus si les situations sont comiques, ou se prêtent aux gags visuels). Puis, toujours très vite, je pose des crayonnés. Après je définis des personnages. Le personnage de mémère n’était pas simple car je le voulais « sans âge ». Pour le chien, j’ai très vite choisi de prendre le contre-pied de l’idée attendue du petit chien-chien. J’ai tout de suite senti que je m’amuserai plus avec un gros chien un peu balourd et que cela me permettrait de mettre en scène un certain nombre de situations amusantes.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?Enfant, j’avais très peu d’albums. Je possédais La petite géante de Philippe Dumas que je relisais encore et encore et j’ai majoritairement lu et (re-re-re-relu, les livres ont souvent été des doudous) les contes classiques, des livres de la bibliothèque rose et une édition très ancienne avec des gravures d’époque des Petites filles modèles de la Comtesse de Ségur qui avait appartenue à ma grand-mère enfant. Deux romans d’enfance qui m’ont marqué : La couronne d’argent de Robert C. O’Brien et Black beauty d’Anna Sewell. J’ai également lu très tôt les BD de Claire Brétecher (Les frustrés, Agrippine) et les BD « humour noir » qui traînaient à la maison et m’ont beaucoup marquées.
Mais je pense que ce qui a le plus marqué ma manière de travailler, se trouve dans l’image animée. Enfants, nous nous repassions en boucle les cassettes en VO des Tex Avery que nous connaissions par cœur et les Silly Symphonies (les tout premiers Disney qui datent de 1930). Il y a dans ces dessins animés une forme de logique visuelle et narrative à laquelle je suis particulièrement sensible.
Et quel.le.s sont les illustrateurs.trices qui vous inspirent aujourd’hui ou dont le travail vous séduit, tout simplement ?
Vaste question… J’aime les images en général, donc ce n’est pas si simple. Je vais donc aller vers le travail des « auteurs-illustrateurs »… Je suis très sensible au travail de Gilles Bachelet, Dorothée de Monfreid, Lisa Mandel, de Claire Brétecher ou Catherine Meurisse…
Quels sont vos projets ?
J’ai un album à paraître en avril chez Talents Hauts Gros mensonges, un autre assez conséquent et sur lequel je travaille depuis plus d’un an, à paraître à la rentrée au Seuil jeunesse Presque toute la vérité sur les lutins, un nouveau Lolotte Bonne nuit Lolotte va sortir au printemps à l’école des loisirs et je termine le prochain à sortir en septembre Le goûter de Lolotte, je vais également entamer le travail sur un nouvel album chez Sarbacane toujours avec Agnès de Lestrade. Je travaille également en parallèle sur des projets pour la presse (Tralalire, Picoti) avec qui je collabore régulièrement.
Une dernière question, si quelqu’un qui ne vous connaît pas lit cette interview et veut vous découvrir avec un seul de vos ouvrages, lequel lui conseilleriez-vous ?
Je les lui conseillerais tous ! Ah ! Ah ! Ah ! Non, plus sérieusement, je lui en conseillerais deux : La valise de Lolotte (École des loisirs, Loulous & Cie) pour les petits et Presque toute la vérité sur les lutins (pour les plus grands à paraître au Seuil à la rentrée).
Retrouvez Clothilde Delacroix sur son blog : http://clothildedelacroixillustrations.blogspot.fr.
Bibliographie :
- La paix, les colombes !, co-écrit avec Gilles Bachelet, texte et illustrations, Hélium (2016).
- Lolotte et le coffre à jouets, texte et illustrations, l’école des loisirs (2016).
- Le chien-chien à sa mémère, illustration d’un texte d’Agnès de Lestrade, Sarbacane (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Lolotte et le polochon, texte et illustrations, l’école des loisirs (2014).
- La valise de Lolotte, texte et illustrations, l’école des loisirs (2014).
- La boîte de Zig et Zag, texte et illustrations, l’école des loisirs (2012).
- Le petit rien d’Augustin, illustration d’un texte de Béatrice Gernot, Alice jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La poupée d’Auguste, illustration d’un texte de Charlotte Zolotow, Talents Hauts (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Mercredi c’est sport, illustration d’un texte de Thomas Gornet, Éditions du Rouergue (2011).
À paraître
- Gros mensonge, texte et illustrations, Talents Hauts (avril 2016).
- Bonne nuit Lolotte !, texte et illustrations, l’école des loisirs (printemps 2016).
- Presque toute la vérité sur les lutins, texte et illustrations, Seuil jeunesse (automne 2016).
- Le goûter de Lolotte, texte et illustrations, l’école des loisirs (hiver 2016).
- La chat-chat à sa chouchoute, illustration d’un texte d’Agnès de Lestrade, Sarbacane (2017).
Concours :
Grâce aux éditions Hélium nous allons pouvoir offrir à l’un.e de vous un exemplaire de La paix, les colombes !, l’album que Clothilde Delacroix a coécrit avec Gilles Bachelet. Pour participer, commentez cet article. Nous tirerons au sort parmi tous vos commentaires, vous avez jusqu’à mardi 20 h ! Bonne chance à tou.te.s !
Quand je crée… Estelle Billon-Spagnol
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour les gens qui ne sont pas créateur.trice.s eux-mêmes. Comment viennent les idées ? Et est-ce que les auteur.e.s peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur.trice.s dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement nous demandons à des auteur.e.s et/ou illustrateur.trice.s que nous aimons de nous parler de comment et où ils créent. Cette semaine, c’est Estelle Billon-Spagnol qui nous parle de quand elle crée.
Ce que j’aime, et qui marche, c’est mettre le réveil à 5 heures du matin et m’installer direct à mon bureau avec mon premier café. Le cerveau est encore endormi, la main pas très sûre limite j’m’en foutiste, mais j’ai découvert un truc : cet état est précieux ! Parce que je ne suis pas, alors, dans la réflexion et dans la spirale qui s’en suit (questionnement, puis doute qui amène dispersion et mauvais stress, et enfin feuille blanche) mais dans un élan instinctif plutôt efficace (je trouve). Du coup j’en profite pour crayonner des pages mises de côté parce que zéro idée en pleine journée. Ou j’encre des planches hyper importantes.
Cette discipline du petit matin m’est nécessaire.
Les crayonnés, l’encrage, la couleur : je fais tout à mon bureau. Bureau dans le salon. Zéro embouteillage, manque juste un petit transport quand même, pour le mouvement.
L’écriture, elle, c’est la liberté ! J’écris souvent dans des cafés. Le brouhaha, la musique, tout ça m’aide à entrer encore plus dans ma bulle. L’idéal serait que je puisse un peu y dessiner aussi, mais… c’est un truc que je ne sais pas faire. Dommage. Même gribouiller, c’est impossible.
Pour le dessin il me faut mon bureau, mon matériel, du calme ou alors du bruit choisi. Souvent je me rends compte en fin de journée que j’ai passé la journée dans le silence.
Ça c’est pour les projets lancés. Pour ceux qui n’existent encore que dans ma tête, j’ai plusieurs carnets, des feuilles volantes, des billets de train en cas d’urgence. Juste des mots, des sensations, des idées, des thèmes, des persos notés/dessinés en vrac. Vite fait. N’importe quand n’importe où. Que je ne relis jamais, d’ailleurs. Mais je me dis que si l’idée est bonne, elle saura revenir. Sauf pour le roman que je suis en train d’écrire. Je me découvre organisée : j’ai un carnet dédié, que je remplis plusieurs fois par jour pour y noter des passages, des trucs qui collent à mes personnages etc.
J’ai toujours plusieurs projets en cours alors je jongle. J’aime bien alterner des recherches et de la couleur. Changer d’univers dans la journée. Dessiner et écrire. Boire un thé ou un café. Quand je bloque, je passe à autre chose (et je le laisse pour la session 5 heures du mat’).
Le soir je fais des listes. En notant, par ordre de priorité, tout ce que je dois faire le lendemain. Du mail jusqu’à un détail de la planche 24 à reprendre. Comme ça la nuit je suis dispo pour les nouvelles idées (je rigole, je ne fais plus du tout confiance à ces fulgurances nocturnes).
Estelle Billon-Spagnol est auteure et illustratrice
Bibliographie sélective :
- La revanche des chaussettes qui puent, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert, Frimousse (2016).
- Libérez les dinos !, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert et Anne Loyer, Frimousse (2016).
- Sorcière Josépha de Luna Tome 1 Je veux une licorne !, texte et illustrations, Belin Jeunesse (2015).
- Monsieur Mok, texte et illustrations, Philomèle (2015).
- Maxi-Souris, texte et illustrations, Frimousse (2015).
- Un dino au tableau, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert et Anne Loyer, Frimousse (2015).
- Dino la panique, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert et Anne Loyer, Frimousse (2014).
- La déclaration des droits des filles et La déclaration des droits des garçons, illustrations de textes d’Élisabeth Brami, Talents Hauts (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Grong, texte et illustrations, Frimousse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Bonne nuit Eddie, co-écrit avec Amélie Billon-Le Guennec, Grasset jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Bad Lino, illustration d’un texte de Séverine Vidal, L’élan vert (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Les chaussettes qui puent, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert, Frimousse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Les sœurs Tsss, texte et illustrations, Auzou (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La planète des mius, texte et illustrations, Gargantua (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Ti-Jack, texte et illustrations, Mamut (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Chiche !, texte et illustrations, Philomèle (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Série Jacotte, illustration d’un texte de Géraldine Collet, Hélium (2011-2012), que nous avons chroniqué ici, là et ici.
- 5h22, illustration d’un texte de Séverine Vidal, Frimousse (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Petit Lagouin, texte et illustrations, Talents Hauts (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Le jardin du secret, illustration d’un texte de Céline Lavignette-Ammoun, Philomèle (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Le petit bois du dimanche soir, texte illustré par Xavier Collette, Chocolat (2011), que nous avons chroniqué ici.
- À table, illustration d’un texte de Géraldine Collet, Philomèle (2010), que nous avons chroniqué ici.
- Mister Mok, texte et illustrations, Philomèle (2010), que nous avons chroniqué ici.
- La catcheuse et le danseur, texte et illustrations, Talents Hauts (2010), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Estelle Billon-Spagnol sur son blog, sa page facebook et dans l’interview que nous avions fait d’elle.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
A la lecture de cet article, je me rend compte que c’est une auteur-illustratrice que je connais peu, c’est chouette d’avoir en plus des mots, ses dessins qui illustrent ses réponses ! tout cela m’a donné très envie de découvrir “Presque toute la vérité sur les lutins”. vivement la rentrée 2016 😉
Bonjour !
Chouette article avec les illustrations-réponses ! Je ne me lasse pas de ce rendez-vous du mercredi et j’aime beaucoup découvrir que les illustrateurs que me enfants adorent ont des blogs à consulter : je ne pense jamais à chercher cela !
Bon mercredi !
Waouh, super interview ! Ici on aime beaucoup cocotte, crocotte et lolotte alors on apprécie d’autant plus cette interview illustrée. Et le bureau d’Estelle Billon-Spagnol me rappelle un peu le mien en remplaçant les pots et crayons par des piles de livres et projets d’animations !
Désolé, j’ai eu un souci de connexion et du coup mon commentaire est en double.
Waouh, super interview ! Ici on aime beaucoup cocotte, crocotte et lolotte alors on apprécie d’autant plus cette interview illustrée. Et le bureau d’Estelle Billon-Spagnol me rappelle un peu le mien en remplaçant les pots et crayons par des piles de livres et projets d’animations !
Bonjour! Merci pour ce nouveau concours!
Je participe avec joie!
J’aime beaucoup l’illustration gourmande!
Bonne journée!
Bonjour!
Je suis contente d’avoir découvert cette illustratrice.
De plus, nous accueillons Gilles Bachelet au mois de mai à la bibliothèque dans laquelle je travaille.
Belle découverte, merci !
Bonjour et merci pour cette belle decouverte !
Fan fb Sabine GUILLO
Beau merçredi !
Bibine
Yeh ! Quelle interview !
Une découverte pour ma part. Mais après avoir lu cette chronique et entendu parler une collaboration avec le genial Gilles Bachelet, je vais me rattraper.
J’aime beaucoup la deuxième partie de chronique. C’est sympa de voir comment travaille les artistes. J’imagine maintenant Estelle Billon-Spagnol en train de dessiner petit lagouin avec un café à 5 du mat.
Bonjour La Mare aux Mots!!
Ah lala… qu’est ce que ça m’avait manqué ces mercredis!! J’adore j’adore j’adore!!! Excellent choix! Je connais Clotilde Delacroix et Estelle Billon Spagnol (enfin leurs albums) mais en lisant ces interviews, elles me sont très sympathiques et donnent envie de les connaître un peu plus!! Merci beaucoup! ça me donne également envie de prendre un carnet et de dessiner, d’écrire!!
Bon mercredi!!
Bonjour
Quelle belle interview illustrée, pleine d’humour ! Je découvre cette illustratrice avec plaisir.
Merci pour ce concours
Chouette ! Ma copine Clothilde, ses mots, ses dessins, et en plus un concours !!! C’est la petite dernière qui va être contente 😉
Alors merci la Mare aux mots !!! 🙂
Bonsoir!
Merci pour cette jolie découverte !
c’est une illustratrice que je ne connais pas ! j’adore ces dessins !
merci et croisons les doigts!
Un commentaire de curieuse : qui de mon blog préféré ou de l’une de mes auteurs-illustrateurs préférés a eu cette belle idée d’une itw avec réponses dessinées!? Y en aura-t-il d’autres??? (dites oui dites oui!)
Merci pour tout ce joli travail!!
C’est Clothilde qui nous l’a proposé 🙂 Et ça inspirera peut-être d’autres… 🙂
Ah mais oui! je l’espère!!!
Bonsoir! Et bien, on n’arrête pas l’originalité sur LMAM! C’est vraiment sympa ces illustrations qui accompagnent l’interview: Bravo! Je ne connaissais pas du tout le travail de Clothilde Delacroix. Je m’en vais de ce pas combler cette lacune. Merci pour la découverte!
Deux invitées que j’aime beaucoup.
Merci pour ces deux interviews que j’ai pris plaisir à lire.
coucou, tr`s jolis petits livres, je participe, merci
Je découvre Clotilde Delacroix et son humour, j’aime beaucoup! Je participe avec plaisir à votre concours.
Merci
Cette chronique est vraiment très chouette! De la (re)découverte d’un auteur illustrateur à la description d’un processus de création, c’est un vrai plaisir à lire! Alors quand il s’agit de deux artistes dont on aime le travail, c’est encore plus succulent!
Ah, j’ai beaucoup aimé les réponses de Clothilde Delacroix en dessin… Des dessins répondes “rien que pour moi !” (oh bah si, un peu quand même….). Génial ! Alors oui, j’espère que d’autres reprendront cette idée originale, ça valorise vraiment leur travail / talent !
Et merci encore pour ses rencontres du mercredi dont on ne se lasse pas !
Alors cet album me plait beaucoup, de jolis messages je pense et de l’humour beaucoup !
Merci à vous et bon vendredi
bonsoir
merci de nous gater je tente ma chance
bonjour !
je participe avec plaisir
merci de nous partager toutes ces délicieuses lectures et bonne semaine
Bonjour,
J’aime bien les raisons qui ont fait que “La paix, les colombes” a vu le jour. Je suis curieuse de le découvrir. Alors si je pouvais le gagner, je serai super contente.
Merci la Mare aux mots 🙂