C’est encore un beau mercredi qu’on vous propose aujourd’hui ! On démarre avec Taï-Marc Le Thanh avec qui j’ai eu envie de parler de son dernier roman, Le jardin des épitaphes (que je vous propose de tenter de gagner à la suite de l’interview). Il m’a également parlé de son parcours, de son travail. Ensuite, on part en vacances avec Ronan Badel ! Quand je vous disais que c’était un beau mercredi…
L’interview du mercredi : Taï-Marc Le Thanh
Que pouvez-vous nous dire sur Le jardin des épitaphes, votre nouveau roman qui sort aujourd’hui en librairie ?
Il s’agit d’une série en deux tomes mettant en scène trois enfants dans un contexte post-apocalyptique. Un jeune garçon de 17 ans et son frère et sa sœur respectivement âgés de 9 et 6 ans. Le véritable sujet est l’adolescence et la fin du monde ne sert de prétexte que pour souligner la fin de l’enfance et son côté crépusculaire. Les trois personnages principaux sont perdus et c’est ce manque de repères que j’ai voulu évoquer. Le récit est un trajet, qui a pour départ Paris et qui se termine à San Francisco. Bien plus qu’un voyage, le roman traite d’une initiation et d’un parcours face aux peurs et aux angoisses provoquées par un environnement hostile. J’ai choisi de peupler le monde du Jardin des épitaphes de créatures empruntées à tous les films et romans relatifs à la fin du monde. Vous y trouverez entre autres des zombies, des cannibales, les membres d’une secte, des machines tueuses, des guerriers de la route et même des grands singes.
Un héros qui a quelque chose en moins mais beaucoup en plus, des parents absents, une nature qui ne réagit pas normalement… il y a quelques points communs entre Jonah, votre précédente série, et Le jardin des épitaphes
La grosse différence avec Jonah, c’est que je m’y exprime à la première personne du singulier. Après, je pense que ma façon de voir la vie (plutôt en rose) transparaît dans chaque ligne. Et c’est ce qui lie les deux romans. Malgré le contexte épouvantable, j’espère bien arracher quelques sourires — voire des rires — aux lecteurs. Le héros du Jardin des épitaphes est extrêmement positif, bien qu’il doute souvent et qu’il ait pleinement conscience d’avoir la responsabilité de son frère et de sa sœur. C’était un peu le cas de Jonah face aux tourments de ses origines.
Même si l’histoire est totalement originale et réserve bien des surprises on pense à Walking Dead, Sur la route ou même à des jeux vidéo, quelles ont été vos influences ?
Les films de zombies, j’adore ça. Même s’ils me terrifient. Et j’apprécie aussi énormément les films catastrophes. J’en ai tellement vu que je ne cherche même pas mes références, elles viennent toutes seules, comme si elles étaient enfouies dans ma mémoire et surgissaient au moment opportun. Il y a dans Le jardin des épitaphes de nombreux clins d’œil que les enfants ne comprendront peut-être pas, il y en a même au Livre de la jungle, mon dessin animé préféré. Pour ce qui est du jeu vidéo, je suis un joueur occasionnel mais j’apprécie beaucoup le sentiment d’immersion qu’ils peuvent provoquer. C’est une sensation que je recherche dans mon écriture.
Les héros parcourent de nombreux lieux, et on parle de phénomènes scientifiques, vous avez fait des recherches voire des repérages pour écrire ce roman ?
J’ai fait des études scientifiques lorsque j’étais jeune et c’est un sujet qui m’a toujours fasciné. J’ai gardé des contacts avec des personnes qui travaillent au CNRS et je les consulte régulièrement. Pour ce qui est des recherches pour Le jardin des épitaphes, je me suis concentré sur le principe de Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » et c’est à partir de cette maxime que j’ai envisagé la fin de notre monde. J’ai été aussi influencé par le mythe de Prométhée, qui a cherché à se hisser à la hauteur des dieux et qui en a été puni. À partir de là, mon récit a fini par se construire de lui-même.
L’autre différence avec Jonah, c’est que Le jardin des épitaphes se passe dans notre monde avec des lieux qui existent vraiment. Par souci de vraisemblance, j’ai dans un premier temps travaillé avec google map, puis j’ai effectué le voyage en respectant l’itinéraire. Paris-le sud du Portugal l’année dernière. Et à l’heure où j’écris ces lignes, je me trouve au cœur de l’Arizona, entre Albuquerque et Las Vegas, pour le trajet du tome 2. J’ai pris de nombreuses photos qui serviront à alimenter le site du livre et où les lecteurs pourront vraiment voir les endroits où se déroule l’action.
Hypoténuse, l’un des personnages principaux, se sert souvent de l’humour dans les moments les plus graves. L’humour, c’est pour vous une manière de dédramatiser ? De rendre le récit moins violent ?
En pleine écriture du tome 1, j’ai réalisé que j’avais la même démarche que Roberto Benigni dans La vie est belle. Face à l’horreur, l’humour est le seul échappatoire. Hypothénuse va protéger son frère et sa sœur physiquement bien sûr mais également psychologiquement. Le titre du livre lui-même est révélateur, ils évoluent dans un cimetière en fin de compte mais le nomment « le jardin des épitaphes » pour tempérer la catastrophe. J’ai aussi le défaut (?) de vouloir protéger mes lecteurs. Je ne cherche pas à créer des histoires anxiogènes, la vie est déjà suffisamment compliquée comme ça.
La musique aussi est ultra présente…
J’arrive à écrire dans n’importe quel endroit. J’adore travailler dans le train ou dans les terminaux d’aéroport. Il me suffit juste de brancher mon casque et de m’enfermer dans une sorte de bulle. Et souvent la musique influe sur mon écriture. Je n’ai pas suivi de formation littéraire. Mes seuls bagages sont la logique mathématique qui me permet de concevoir les articulations du récit à travers les relations de cause à effet, comme une approche purement cartésienne. Et la musique. Selon moi, les phrases doivent « chanter ». Les mots doivent s’enchaîner les uns aux autres, en rythme, en fonction de l’action qu’ils sont censés décrire. Je suis très réceptif à la musique. Ainsi lorsque j’écris une scène de combat ou de course-poursuite, un métal pur et dur me maintiendra dans un état d’esprit adéquat. De la même façon, une musique douce accentuera la sensibilité de certains passages. L’omniprésence de la musique dans Le jardin des épitaphes témoigne de cet aspect de mon travail.
Il y a quand même un débat sous-jacent dans Le jardin des épitaphes, l’humanité est-elle bonne ou mauvaise, l’homme mérite-t-il d’être sauvé ou faut-il le sacrifier pour que la planète vive. Vous avez une opinion sur ce sujet ?
Ce débat est traité par le biais de deux personnages secondaires dans le livre. Deux scientifiques, dont l’un par son manque de confiance en l’humanité a provoqué la catastrophe. Je me rangerais plutôt du côté des optimistes. En témoigne mon roman précédent, Jonah.
Vous êtes illustrateur et graphiste, je crois d’ailleurs que c’est vous qui avez fait la couv’ du Jardin des épitaphes, c’est quelque chose qui vous intéresse de travailler sur l’aspect visuel de vos histoires ?
J’avais le fantasme de réaliser un livre à 100 %. Et j’avais déjà réalisé plusieurs couvertures chez Didier Jeunesse. Lorsque j’ai commencé à écrire, j’avais en tête le personnage principal (mon fils) ainsi que son frère et sa sœur (ma filleule et son frère). J’ai ce besoin de visualiser mes personnages avec les figures de gens que je connais. Par la suite, je me suis prêté au jeu, et j’ai produit plusieurs autres images. Ainsi vous pourrez trouver sur le site du Jardin des épitaphes des auteurs illustrateurs connus, grimés en pillards, et l’éditrice du roman en zombie majorette. J’avoue m’être beaucoup amusé dans cette démarche, et je pense en réaliser d’autres. Les castings sont ouverts 😉 J’ai par ailleurs réalisé une bande annonce. Le côté vidéo me plaît aussi énormément.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai suivi des études scientifiques avant de m’orienter vers les arts graphiques. Je suis un peu arrivé à l’écriture par accident. C’est mon épouse, illustratrice, qui m’a proposé d’écrire le texte d’un de ses albums. Et comme depuis toujours j’adore raconter des histoires, je ne me suis pas fait prier. Un jour, quelqu’un m’a fait remarquer que j’écrivais pour mes enfants. Mes enfants ont fatalement grandi et je me suis tout naturellement orienté vers le roman pour adolescent. Jonah a été ma première expérience, j’y ai découvert un espace différent de celui de l’album où je pouvais m’exprimer dans le détail. Depuis, j’y consacre la plupart de mon temps, même si les albums sont toujours d’actualité, ainsi que mon activité de graphiste.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
Ma foi, je lisais beaucoup de bandes dessinées. Et je reste toujours très influencé par Astérix, même dans ma façon de m’exprimer au quotidien. J’ai des souvenirs d’albums très marquants, comme Cuisine de nuit de Maurice Sendak ou les albums du Père Castor. J’ai vu l’exposition à Moulins, c’est fou ce que ces images ont pu m’évoquer comme souvenirs. Adolescent, je me suis arrêté de lire en quatrième, et je n’ai repris qu’après mon bac.
Je sais que vous avez toujours de l’avance, dans votre tête, sur vos prochains romans, à part le second tome du Jardin des épitaphes, travaillez-vous sur autre chose ?
Je travaille sur une nouvelle série pour Slalom, le premier tome étant déjà écrit ainsi qu’une bonne partie du deuxième. Et je suis en train de terminer un roman pour Didier Jeunesse. J’ai également un autre projet dont je n’ai écrit que trois chapitres pour l’instant, mais dans lequel je compte dépenser toute mon énergie. Pour ce qui est des albums, un projet chez Gautier-Languereau avec Rose Poupelain qui avait déjà illustré le Carnaval Jazz des animaux, et un autre au Seuil. J’ai également une ouverture pour une adaptation BD de Jonah, mais ce n’est qu’en cours de préparation.
Une dernière question, dans Le Jardin des épitaphes, les héros pensent à ce qui va le plus leur manquer (les affiches annonçant les prochaines sorties au cinéma, les confettis, les kebabs…). Et vous, qu’est-ce qui vous manquerait le plus ?
Dans le cadre de l’histoire du Jardin des épitaphes : les nuages. Au démarrage du projet, je voulais travailler sur ces manques. Ces petites choses du quotidien avec lesquelles on a appris à vivre et dont on ne fait plus vraiment attention. Souvent on réalise qu’une chose vous manque vraiment que lorsqu’elle disparaît. Et un jour, je me suis dit : et si jamais il n’y avait plus de nuages. L’angoisse. Plus de pluie, plus de neige. L’absence de nuages est presque un soulagement, surtout lorsqu’on vit à Paris comme moi. Mais la perspective qu’il n’y en ait plus jamais serait terrible selon moi.
Après, pour le reste, je fais confiance à l’être humain pour palier à ces petits plaisirs du quotidien et je suis sûr que le kebab post-apocalyptique sera succulent.
Bibliographie sélective :
- Le Jardin des épitaphes, Tome 1 – Celui qui est resté debout, roman, Didier Jeunesse (2016).
- Le Carnaval Jazz des animaux, livre-CD, illustré par Rose Poupelain, raconté par Édouard Baer, musique de The Amazing Keystone Big Band d’après Camille Saint-Saëns, Gautier-Languereau (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Yéti, album illustré par Rebecca Dautremer, Gautier-Languereau (2015), que nous avons chroniqué ici.
- série Jonah, six tomes, Didier Jeunesse (2013-2015), que nous avons chroniqué ici et là.
- À fond la caisse, album illustré par Christophe Merlin, Seuil Jeunesse (2009).
- Elvis, album illustré par Rebecca Dautremer, Gautier-Languereau (2008).
- Tout nu, album illustré par Benjamin Chaud, Gautier-Languereau (2008).
- Mon père en slip, album illustré par Barroux, Gautier-Languereau (2008).
- Série Séraphin Mouton, albums illustrés par Rebecca Dautremer, Gautier-Languereau (2007-2008).
- Cyrano, album illustré par Rebecca Dautremer, Gautier-Languereau (2005),
- Le voleur et le magicien, album illustré par Aurélia Fronty, Gautier-Languereau (2005).
- Babayaga, album illustré par Rebecca Dautremer, Gautier-Languereau (2003), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Taï-Marc Le Thanh sur son site (http://www.taimarclethanh.fr) et sur le site dédié au roman Le jardin des épitaphes (http://www.lejardindesepitaphes.com)
Concours : Grâce aux éditions Didier Jeunesse, l’un.e d’entre vous va gagner le dernier roman de Taï-Marc Le Thanh, Le jardin des épitaphes. Pour participer, il vous suffit de nous dire, en commentaire à cet article, qu’est-ce qui vous manquerait le plus sur une Terre post-apocalypse. Le.la gagnant.e sera tiré.e au sort parmi tous les commentaires. Vous avez jusqu’à mardi 20 h. Bonne chance à tous et à toutes !
En vacances avec… Ronan Badel
Régulièrement, je pars en vacances avec un.e artiste (je sais vous m’enviez). Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’adore partir comme ça avec quelqu’un, on apprend à la.le connaître notamment par rapport à ses goûts… cet.te artiste va donc profiter de ce voyage pour me faire découvrir des choses. On emporte ce qu’elle.il veut me faire découvrir. On ne se charge pas trop… 5 de chaque ! 5 albums jeunesse, 5 romans, 5 DVD, 5 CD, sur la route on parlera aussi de 5 artistes qu’il.elle veut me présenter et c’est elle.lui qui choisit où l’on va… 5 destinations de son choix. Cette fois-ci, c’est avec Ronan Badel que je pars ! Allez en route !
J’adore ce genre de jeu. Choisir des préférences, changer tout le temps, c’est un petit exercice que je pratique souvent dans ma tête… Comme ça, quand je pars sur une île déserte.
Alors, voici ma sélection albums jeunesse :
- The giving tree, de Shell Siverstein, simple, beau, à pleurer.
- Orlando, de Tomi Ungerer drôle et tremblotant à souhait.
- Le jour où Papa a tué sa vieille tante, d’Hélène Riff, émouvant, sublime et universel.
- Zagazou, de Quentin Blake, drôle, drôle et drôle… (les Pélicans claquent du bec, et moi aussi).
- Amos et Boris, de William Steig, tendre, émouvant. Une baleine dessinée à la plume. J’adore.
Bien, passons aux romans…. Adulte bien sûr, parce que quand j’étais adolescent je ne lisais pas beaucoup (Enfin si, voir sélection BD plus loin), alors maintenant que je lis beaucoup, et que je suis vieux, je ne lis pas de romans ado. Passons.
- Pleins de vie (Full of life), de John Fante. Tu ris, tu pleures, tout ce que j’aime quand je lis.
- Mémoires sauvées du vent, de Richard Brautigan. Affreusement beau, émouvant et fou.
- Le collier de la reine, d’Alexandre Dumas. Parce qu’il faut en choisir un.
- Tristesse de la terre, d’Éric Vuillard. J’aime les Sioux et j’aime comment Vuillard en parle.
- Pandore au Congo et La peau froide, d’Albert Sánchez Piñol et ne me demandez pas de choisir entre les deux. Fantastique pour l’univers et fantastique pour l’écriture.
Le cinéma. Le jeu se complique. Je suis un dévoreur de films.
- La vie est belle, de Frank Capra. Une prise matin et soir.
- L’homme qui tua Liberty Vallance, de John Ford. Le Western des Westerns.
- Smoke, de Wayne Wang. Peut-être le film que j’aurais aimé réaliser. Si j’y connaissais quelque chose.
- Lolita, de Kubrik, pour la voix tourmentée de James Mason.
- Un singe en hiver, d’Henri Verneuil. Gabin et Belmondo tutoient les anges.
Un peu de musique ?
- Foreign Affair, Tom Waits. Un album à siroter.
- Police, Synchronicity, pour le morceau Tea in the sahara.
- Le requiem de Fauré, Dieu que je trouve ça beau !
- Dancing Disco, France Gall. Ma sœur l’écoutait en boucle et j’adore ma sœur.
- American IV : The Man Comes Around, de Johnny Cash… Pour finir en beauté.
Voici maintenant les tableaux que je vais accrocher sur le palmier de mon île déserte.
- Le cri de Munch, même si je ne le regarderai pas avant de me coucher.
- The park de Klimt, pour m’amuser à chercher des oiseaux dans les arbres.
- Les raboteurs de parquet de Caillebotte (il est grand celui-là !)
- Pennsylvania Coal Town d’Edward Hopper, Celui avec le type qui ratisse.
- La vue de chez moi de Franck Gervaise, un copain qui peint vachement bien.
Comme je le disais tout à l’heure, j’ai beaucoup lu de BD de 10 à 16 ans. Maintenant beaucoup moins. C’est normal puisque maintenant je rattrape mon retard en littérature sans images.
Voici ma sélection BD :
- Tout Blueberry ! De Giraud. Du fort Navajo au bout de la piste.
- Big Man de Mazzuccelli. Un chef d’œuvre graphique et littéraire.
- Astérix en Corse… Un chef d’œuvre graphique et littéraire.
- Idées Noires de Franquin… Des heures à regarder les petits traits tous noirs.
- L’Empereur Smith de Morris et Goscinny. Les géniales couleurs de Morris et la classe de Lucky Luke.
Bon, je commence à fatiguer. D’habitude je m’amuse à ce petit jeu en sélectionnant une seule catégorie. Là, j’ai vraiment le sentiment de faire mes valises pour de bon.
Donc, pour terminer, 5 lieux que j’aime. C’est parti.
- La chapelle Notre-Dame-de-Becquerel au Bono dans le Morbihan. Un petit port, une rivière. Plus haut une prairie, puis une forêt, et au milieu une chapelle toute petite, toute perdue, avec sa fontaine. Un truc à croire en Dieu !
- Besse en Chandesse dans le Puy de dôme. Une petite ville aux pieds de la chaîne des puys d’Auvergne. J’adore. Et je dis pas ça parce que j’y allais en famille quand j’étais petit. Rien à voir avec des supers souvenirs de promenades. La preuve, j’y suis retourné l’année dernière et c’est toujours aussi beau.
- L’île d’Hoedic, au large de Quiberon. Oui Belle-île, est belle. Bien sûr la grande plage de Houat fait rêver, mais Hoedic, la troisième et plus petite, serait mon île déserte… Sauf qu’elle n’est pas déserte. Tant pis, j’irai quand même !
- La vue de New York depuis Central Park. Comme je l’imaginais, comme j’avais demandé ! Un hot dog en prime ! Cooool !
- La baie Saint Jean à Crach (oui vous avez bien lu), c’est derrière la maison où j’ai grandi. Il y a une rivière qui arrive au bout, à moins qu’elle ne commence. Des hautes herbes, des vieux parcs à huîtres et des grands chênes qui tombent dans l’eau.
Bibliographie sélective :
- Dragons amoureux, illustration d’un texte d’Alexandre Lacroix, Père Castor (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Le carnet à remplir de mes 10 ans, texte et illustrations, Flammarion (2016).
- Il était trop de fois, illustration d’un texte de Muriel Zürcher, Thierry Magnier (2016).
- Les sœurs Ramdam, illustration d’un texte de Françoise de Guibert, Thierry Magnier (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Les Vitalabri, illustration d’un texte de Jean-Claude Grumberg, Actes Sud Junior (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Le jour où Loup Gris est devenu bleu, illustration d’un texte de Gilles Bizouerne, Didier Jeunesse (2015), que nous avons chroniqué ici.
- P’tit Napo, illustration d’un texte de Géraldine Elschner, p’titGlénat (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Série Cucu la praline, illustration de textes de Fanny Joly, Gallimard Jeunesse (2012-2015), que nous avons chroniqué ici et là.
- Le cahier de Leïla, de l’Algérie à Billancourt, illustration d’un texte de Valentine Goby, Autrement (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Lyuba ou la tête dans les étoiles, Les Roms, de la Roumanie à l’Île-de-France, illustration d’un texte de Valentine Goby, Autrement (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Le carnet secret de Timothey Fusée, illustration d’un texte d’Amanda Sthers, Nathan (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La bonne humeur de Loup Gris, illustration d’un texte de Gilles Bizouerne, Didier Jeunesse (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Dragons père et fils, illustration d’un texte d’Alexandre Lacroix, Père Castor (2016), que nous avons chroniqué ici.
- série Billie du bayou, illustration de textes de Séverine Vidal, L’élan vert (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Henri ne veut pas aller au centre de loisirs, illustration d’un texte de Christophe Nicolas, Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Bob le loup, illustration d’un texte de Jean-Luc Le Pogam, PtitGlénat (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Série Émile, illustration de textes de Vincent Cuvellier, Gallimard Jeunesse (2012-2016), que nous avons chroniqué ici, là, là, ici, là ou encore ici.
- La mémé de ma mémé, illustration d’un texte de Noé Carlain, L’élan vert (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Tout ce qu’une maman ne dira jamais, illustration d’un texte de Noé Carlain, L’élan vert (2012), que nous avons chroniqué ici.
- La pépé de mon pépé, illustration d’un texte de Noé Carlain, L’élan vert (2012), que nous avons chroniqué ici.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Merci pour ces interviews. Ça me donne bien envie de commander chez mon libraire Le jardin des épitaphes. Mais avant je vais essayer de la gagner 😉
Je pense donc que ce qui me manquerait le plus après l’apocalypse, ce serait le Vert : le vert de l’herbe, des arbres…
Belle journée à vous !
Bonjour La mare !
Alors ce qui me manquerait surement le plus, outre mes proches bien sûr, ce serait probablement ma tablette ou mon smartphone. Ben oui, c’est le premier truc que j’utilise le matin, j’y lis mes mails, écoute ma musique, regarde mes photos, vois des films, lis des livres…la désintox serait dure 😉
Ce qui manquerait le plus ? Les chroniques de la mare aux mots, bien sûr ! 🙂
Bonjour!
Pour ma part ce qui me manquerait le plus c’est un bon livre pour oublier le fait d’être seule!
merci !
Dans un monde post apocalyptique il faudrait se battre pour survivre. Alors la solidarité, les associations où l’on se retrouve pour collaborer, les discussions, le partage, les rires et l’apprentissage de la vie ensemble…tout cela me manquerait…
Hey la Mare! Ce qui me manquerait est l’accès à la culture: musique , livres , ciné….
Merci!
mercredi bien sympa encore une fois !
Merci pour le concours. Difficile de savoir ce qui me manquerait le plus dans un monde post apocalyptique. Je crois qu’il est difficile de se projeter. Sans doute que ce serait un détail un peu superficiel comme le parfum de mon chéri ou un bon merveilleux. Mais en fait je crois que ce qui me manquerait surtout c’est ma petite routine ! On ne se rend compte quel bonheur ça peut être une fois qu’on l’a perdu.
Question du rituel plaisir dans la classe de mon fils hier : Mon objet préféré est… Alors j’ai cherché un objet dont je ne saurais me passer, qu’il faudrait que je remplace dès le lendemain de sa disparition. Et bien c’est mon vélo : pour aller à l’école, à la bibliothèque, à la librairie, faire les courses, au sport… il est à la base de ma vie sociale. Dommage qu’il me faille une voiture pour aller au boulot !
Coucou La Mare aux mots!!
Merci merci merci pour ce mercredi!! Wouaou il a l’air de dépoter ce nouveau roman de Taï-Marc Le Than!!! Je le veux!!!! 😉 Sérieusement, je suis allée voir le site et j’ai vu la bande-annonce… encore un gros wouaou!! Si tous les romans ados avaient ce genre de bande-annonce, tous les ados se précipiteraient sur les bouquins! Et la musique… bon, voilà, jsuis fan avant d’avoir ouvert le livre!! Donc forcément, je participe. Qu’est ce qui me manquerait dans un monde post apocalyptique? Humm, on peut se passer du monde matériel (bon ok, sans ordi, pas de chronique la mare aux mots, et ça, ça peut être très dur!) mais je pense que ce qui peut manquer, c’est la paix, la vraie paix, celle où on peut se poser à un endroit et avoir le plaisir d’observer sans risquer sa vie, la nature aussi me manquerait, parce que dans ma tête, un monde post apocalyptique c’est un désert (le vrai désert est magnifique!), il n’y a plus rien…
Voilà pour ma réponse. Et puis je ne peux pas arrêter là sans parler de Ronan Badel que j’adore!! Il y a la bonne humeur de Loup Gris et aussi la chèvre biscornue!! J’adore son univers!!
Merci beaucoup La Mare aux mots pour ce mercredi toujours aussi intéressant!
Belle journée!
Nathalie
bonjour, je crois que ce sont les livres qui me manqueraient le plus dans un tel monde;;;………impossible de passer un jour sans lire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!