Ce mercredi encore nous avons de la chance, je vous propose une interview de Béatrice Nicodème, l’auteur, entre autre, de la série des Wiggins dont je vous ai parlé à plusieurs reprises (et en plus vous aurez la chance de pouvoir gagner Wiggins et la nuit de l’éclipse à la fin de cette interview grâce aux éditions Gulf Stream) de plus Anne Ferrier nous chronique un livre ! Encore un beau mercredi autour de La mare !
L’interview du mercredi : Béatrice Nicodème
Quel a été votre parcours ?
J’ai commencé à rêver d’écrire des romans policiers à l’âge de 12 ans, après quoi j’ai passé presque vingt ans à ne pas oser m’y risquer, tout en réfléchissant de temps à autre à des intrigues que je ne menais pas jusqu’au bout. Et tout à coup, aux alentours de 31 ans, je me suis dit qu’il était grand temps d’essayer vraiment et de persévérer quelles que soient les difficultés. Je me suis lancée dans un roman policier (pour les adultes) : deux années d’écriture (avec souvent plusieurs mois d’interruption), et deux années pour trouver un éditeur (Les Éditions de l’Instant, qui ont disparu peu après). À partir de là, je n’ai plus lâché la plume… ou le clavier. Dix ans après la publication de mon premier roman, j’ai abandonné le salariat (j’étais maquettiste dans des magazines pour la jeunesse) pour me consacrer totalement à l’écriture. C’était la réalisation d’un rêve que j’avais toujours cru inaccessible.
Quels sont vos souvenirs de lecture d’enfant, d’adolescente ?
Ceux de toutes les personnes de ma génération ! Les Malheurs de Sophie (premier livre lu seule et sans suivre chaque ligne avec le doigt !), la Bibliothèque Rouge et Or (beaucoup de romans d’aventures), les Club des Cinq, les Alice… Étape suivante : Arthur Conan Doyle et Agatha Christie, suivis un peu plus tard des sœurs Brontë, de Daphné du Maurier, de Cronin. Beaucoup d’auteurs anglo-saxons, comme vous le voyez. Une prédilection très marquée et qui ne m’a jamais quittée, d’ailleurs.
Comment est venue cette idée de créer de nouvelles aventures pour Wiggins, un personnage qui apparaissait dans des Sherlock Holmes ?
Lorsque j’ai découvert la collection Souris Noire et réalisé qu’on pouvait tout à fait écrire de vrais romans policiers pour les enfants, j’ai tout de suite eu envie de me lancer dans cette aventure un peu différente. C’était sans doute une façon de renouer avec ma passion de jeunesse, comme si j’écrivais pour l’enfant ou l’adolescente qui sont restés en moi.
Je voulais situer mon roman dans une atmosphère qui fasse rêver les jeunes lecteurs et, me rappelant ce que j’avais aimé autrefois, je me suis tout de suite tournée vers le Londres mystérieux de la fin de l’ère victorienne. Je me suis alors souvenue de Wiggins, le chef des Irréguliers de Baker Street qu’on voit apparaître de temps à autre très brièvement au 221B Baker Street. Un héros formidable pour les enfants : débrouillard, parfois insolent, plein de cœur, courageux mais sensible, vivant pauvrement et luttant pour s’en sortir, admirant le grand Sherlock Holmes mais parfois agacé par son assurance et sa morgue. Un personnage que Conan Doyle n’a pas du tout développé mais qui était très riche de possibilités. De plus, j’étais sûre, avec lui, de passer des moments palpitants, ce qui est indispensable si on veut bien écrire. Un auteur qui s’ennuie est un auteur qui ennuie ses lecteurs !
Quand on écrit de nouveaux romans avec un personnage créé par un autre écrivain, est-ce qu’il y a des choses qu’on s’interdit ?
Si on regarde tous les pastiches de Conan Doyle, on trouve des Sherlock bien surprenants, caricaturés, transformés, transposés à une autre époque, drogués à mort… C’est une conception des choses que j’admets mais qui n’est pas du tout la mienne. Je me suis trop délectée des aventures écrites par Conan Doyle pour ne pas avoir envie de recréer Sherlock, Watson et Wiggins, ainsi que le cadre dans lequel ils évoluent, tels que je les ai aimés. Wiggins étant un personnage presque inexistant chez l’écrivain écossais, cela me laisse d’ailleurs une grande latitude de création. Mais Le Chien des Baskerville est le roman qui m’a marquée profondément et a déclenché très clairement mon envie d’écrire. Le grand Sherlock est donc intouchable ! Un personnage devenu beaucoup plus célèbre que son auteur, c’est presque un cas unique dans la littérature. Cela mérite le respect !
Je suppose que ça demande beaucoup de travail de recherche pour ne pas trahir l’œuvre de Conan Doyle
Bien sûr. Avant d’écrire mon premier Wiggins, j’avais déjà publié un pastiche de Sherlock Holmes, Défi à Sherlock Holmes, publié en 1993 au Fleuve Noir et qui va être réédité en octobre 2012 chez Hachette. J’avais alors relu toutes les aventures de Sherlock Holmes, après quoi j’avais rassemblé une importante documentation sur le Londres de l’époque. Comme c’est une ville et une période qui me fascinent, cela a été un véritable bonheur. Je n’ai cessé d’enrichir ma documentation depuis lors, d’autant plus que j’ai écrit un autre roman qui se passe en Angleterre en 1893 (Le Secret de Sir Adrian F.), pour lequel j’ai passé de nombreuses heures à compulser des documents à la National Library de Londres.
Mes romans sont d’ailleurs de plus en plus souvent historiques (Moyen-Âge, Antiquité romaine, Révolution française, Second Empire, Seconde Guerre mondiale…). La recherche qui précède la création de l’intrigue et des personnages est une étape que je trouve très excitante.
Est-ce que la présence de Sherlock Holmes vous semble nécessaire dans chacun des romans de la série ?
Pour l’instant, je n’imagine pas de ne pas voir au moins se profiler son ombre… Wiggins est jeune, et il considère un peu Sherlock comme le père qu’il n’a pas connu. C’est d’ailleurs pourquoi il a envers lui des sentiments ambigus faits d’admiration et d’affection, mais aussi d’agacement et parfois de révolte contre son autorité et son savoir. Mais je ne peux vous dire ce que j’écrirai dans cinq ou dix ans. J’ai déjà fait grandir et mûrir Wiggins, puisque dans Wiggins et la nuit de l’éclipse il a vingt ans. Alors qui sait ?
Y aura-t-il des suites ?
Même réponse que précédemment… Sincèrement, je ne pense pas en avoir terminé avec Wiggins, j’ai trop de plaisir à le faire revivre pour songer à l’abandonner.
Quels sont vos autres projets ?
Je termine actuellement un roman qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale et qui met en scène une jeune fille parachutée en France par le S.O.E. (Special Operations Executive, un service secret créé par Churchill en 1940). Ensuite… who knows ?
Retrouvez la bibliographie complète de Béatrice Nicodème sur son site.
Retrouvez également nos chroniques de ses livres : Wiggins et la nuit de l’enquête, Mais que fait la police ?, Wiggins et le perroquet muet et Wiggins et la ligne chocolat.
Comme je vous le disais avant l’interview, un chanceux aura la joie de recevoir le roman Wiggins et la nuit de l’éclipse grâce aux éditions GulfStream pour cela dîtes moi en commentaire ce que vous évoque Sherlock Holmes. En avez-vous lu ? Vu en film ? Vous ne savez même pas qui c’est ? Bref je veux connaître vos rapports avec le détective ! Je tirerai au sort parmi les réponses laissées en commentaires. Vous avez jusqu’à lundi 20h !
Une fois par mois un auteur ou un illustrateur qu’on aime dans La mare aux mots nous parle d’un livre qu’il a aimé. Cette fois-ci c’est Anne Ferrier qui s’y colle ! Merci à elle.
Quand Gabriel m’a proposé cette chronique, je me suis dit que j’allais parler d’une dystopie, Saba de Moïra Young par exemple (que vous devriez lire aussi, ceci dit : une langue forte, syncopée, râpeuse, et une narratrice qui prend le lecteur à rebrousse-poil. Et Jack, rho lala Jack… Bref, je m’égare).
Et puis en cherchant mon exemplaire sur mes étagères, je suis tombée sur Le garçon qui volait des avions, d’Elise Fontenaille… Impossible de résister à son appel, tant pis pour mes dystopies chéries.
Parce que ce très court roman, c’est une claque.
Je l’avais acheté, comme tant d’autres, sur le seul nom de l’auteur, dont j’ai aimé tous les livres, et pour la photo de couverture : un jeune homme, chaussures à la main, qui fuit on ne sait quoi. Je ne lis jamais les 4è, les éditeurs ont la fâcheuse habitude d’en dévoiler trop et de me gâcher le plaisir. Je ne savais donc absolument pas à quoi m’attendre…
Dès la dédicace « Aux enfants perdus », j’ai été happée. Peter Pan, j’arrive ! Mouais. Pas de poussière de fée là-dedans. Ce gamin-là était bien plus abîmé que les Enfants Perdus de Neverland. Plus vrai et touchant, aussi.
J’ai lu en un souffle l’histoire de cet ado cabossé, blessé, privé d’enfance. Colt ne peut pas s’empêcher de voler : des pizzas et des glaces pour commencer. Puis des voitures, des bateaux. Des avions. Oui oui, des avions. Il les rend, toujours. Car Colt est une sorte de voleur au grand cœur, un gamin surdoué qui rêve de s’envoler vraiment, de s’arracher à cette vie sinistre. Sauf qu’il n’y a aucune fée Clochette dans le monde réel, seulement la sombre et lourde et triste et froide forêt qui dévore son île, au large de Vancouver.
Sur les réseaux sociaux qui l’ont érigé en héros involontaire de la rébellion adolescente, Colt est surnommé Birdy. Il se cache dans la forêt, squatte les riches demeures inhabitées. Mais la solitude de ce gosse est effrayante. Oppressante. Car Colt est un enfant perdu, un « bandit aux pieds nus ». Et le lecteur étouffe de le voir s’enliser, sait bien qu’il n’échappera pas au système.
Pendant deux ans, Colt va jouer au chat et à la souris avec toutes les polices des États Unis et perturber l’ordre bien établi de sa petite communauté. L’exaspération grandit face à cet ado piégé par sa quête de liberté. Comment faire face à cette absurde chasse à l’homme dont il est l’objet ?
Les points de vue alternent tout au long du roman, comme une mosaïque qui tenterait de saisir l’essence de cette étoile filante : Colt lui-même, sa mère, les habitants de l’île, un ancien éducateur. Et puis Helen, la femme flic qui le connaît depuis toujours. Comme d’habitude chez Elise Fontenaille, la langue est dure, sans concession. Ça ne dégouline pas de bons sentiments, c’est juste et fort. Sans jugement.
J’ai cru que l’émotion s’estomperait une fois la dernière page tournée, ma respiration à nouveau régulière, et qu’il n’en resterait que l’écho, la petite musique des sentiments qui nous accompagne parfois longtemps après une lecture.
Et puis… j’ai découvert que ce n’était pas une histoire. Colton Harris-Moore a été arrêté, et condamné à 7 ans de prison l’été 2010. Ça m’a bouleversée au-delà des mots.
Depuis, j’ai souvent une pensée qui me serre la gorge pour cet Enfant Perdu…
Bibliographie sélective :
- La meneuse de bêtes, roman, Oskar Éditions (2012)
- Morgane, L’enfance d’une magicienne, album illustré par Christelle Le Guen, Éditions Millefeuille (2012), que nous avons chroniqué ici
- Les Chroniques étranges des enfants Trotter ; T2 : le chien des ténèbres, roman avec Régine Joséphine, Oskar Éditions (2012)
- Arthur, l’enfance d’un roi, album illustré par Christelle Le Guen, Éditions Millefeuille (2011), que nous avons chroniqué ici
- Les Chroniques étranges des enfants Trotter ; T1 : la Malédiction Shakespeare, roman avec Régine Joséphine, Oskar Éditions (2011)
- Merlin, l’enfance d’un enchanteur, album illustré par Christelle Le Guen, Éditions Millefeuille (2010), que nous avons chroniqué ici
- Petit Pot de Colle, album illustré par Grégory Béal, Éditions Millefeuille (2009), que nous avons chroniqué ici
- Une vie de château, album avec Régine Joséphine, illustré par Virginie Grosos Éditions Millefeuille (2008), que nous avons chroniqué ici
- Patte Rouge, album avec Régine Joséphine, illustré par Virginie de Lambert Éditions Millefeuille (2007), que nous avons chroniqué ici
Retrouvez la sur son site : http://anneferrier.hautetfort.com/

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Super chronique !! Merci
Comme Anne Ferrier, j’avais acheté le garçon qui volait des avions sur le seul nom de l’auteur et comme elle je ne lis jamais les 4è de couverture de peur qu’elles n’en dévoilent trop et gâche mon plaisir.
Sherlock Holmes ? ça évoque pour moi un vieux monsieur, un vieux détective avec son fidèle compagnon Watson. J’ai lu lorsque j’étais jeune fille une ou deux aventures de ce héros. Je n’ai pas de souvenirs télévisuels par contre.
Je dois avouer que je préfère Arsène Lupin et que c’est donc plus son double Herlock Sholmès que je connais. Il n’est pas aussi doué que sous la plume de Conan Doyle mais il reste tout de même un redoutable adversaire pour Arsène Lupin.
Le garçon qui volait des avions me tente beaucoup !!!
Sherlock Holmes ? quand j’entends son nom je vois des ruelles grises et étroites se dessiner dans ma tête, et une petite pluie fine se mettre à tomber…
Mais tout ça, ce n’est que de l’imagination car je ne crois pas en avoir déjà lu un !!!
J’ai adoré ce livre achète sur un coup de tête pour le titre !
Bonjour!
Sherlock Holmes je sais bien sûr que c’est des histoires de détective j’ai d’ailleurs vu le film mais je n’en ai jamais lu.. j’espère le découvrir dans Wiggins et la nuit de l’éclipse !
Merci pour cette découverte
Ce que je n’ai pas dit, c’est que j’ai pleuré à gros sanglots à la fin, avec lui…
Sherlock holmes pour moi ça évoque tout de suite l’image du détective avec sa pipe, son imper, son chapeau et sa loupe, courbé en train de chercher des indices…Elémentaire, cher Gabriel 😉
C’est toi qui a été tirée au sort, Bravo !
Merci beaucoup !!!
Je t’ai envoyé un mail… il m’est revenu !
Tu peux m’envoyer ton adresse postale ?
Merci !
Voilà un autre commentaire avec une autre adresse mail puisque visiblement la première ne fonctionne pas. Encore merci !!
Sherlock ? Baker Street, c’est ça ? J’confonds toujours avec Downing Street 😀
Londres, fin de journée dans des ruelles sombres pleines de cockneys… Toute une ambiance enfumée et…pas très claire !
(Je ne connaissais pas, encore une fois, j’ai bien envie d’essayer ! Wiggins, vous dîtes ? ;-))
….ça m’évoque aussi un super pub éponyme, dédié à Sherlock à Londres.
J’ai très envie de découvrir à mon tour Le garçon qui volait des avions, l’avis d’Anne est très encourageant.
Quant à Sherlock Holmes, j’aime, j’aime, j’aime. Je ne manquerai pas de proposer aux ados les aventures de Wiggins !
Pour la question concours, pour moi, rien d’équivalent aux romans d’Arthur Conan Doyle. Le style, l’atmosphère, la ville, le personnage, LE vrai Sherlock restera à jamais dans ses romans.
Je n’ai vu qu’une adaptation, et libre en plus, celle du film avec Jude Law et Robert Downey Jr. Si on oublie que l’on parle de Sherlock Holmes, ça peut être plaisant à regarder.
Bonjour Gabriel!
Je viens d’emprunter “Le garçon qui volait des avions” a la bibli, la chronique m’a trop donné envie!
Pour Sherlock Holmes, je pense à Londres, à certaines de ses petites rues sombres, qui créent une atmosphère incroyable!
A bientot!
Ce livre Wiggins a l’air vraiment bien et j’espère pouvoir le découvrir et le faire découvrir à mon neveu. Et Anne Ferrier m’a convaincue de lire ‘le garçon qui volait des avions’.
Pour moi Sherlock Holmes, je l’ai lu quand j’étais ado mais je l’ai redécouvert grâce à l’excellente série Sherlock qui est une adaptation moderne (Sherlock vit à notre époque) qui est vraiment géniale.
Merci pour concours
merci pour l’interview car je connais peu cette auteure. par contre, je connais plus Anne Ferrier et son choix de livre m’a enchanté. je garde un souvenir fort de cette lecture.
je participe donc au concours pour le Wiggins. Sherlock Holmes m’évoque surtout le roman Le Mystère Sherlock de JM Erre, c’est un roman adulte mais qui m’a fait beaucoup rire car on entrevoit plutôt la part sombre de Sherlock Holmes. bonne journée.
Merci également pour cette interview ; ça me donne de nouvelles perspectives de lecture !!
Alors pour moi , Sherlock Holmes, c’est au tout début un livre que j’ai du lire au collège: le chien de Baskerville , comme beaucoup je pense ^^
Après j’ai vu les films mais je n’ai pas vraiment accroché, je prefere me plonger dans un bon vieux livre au chaud sous ma couette 🙂
Bonne journée et merci pour ce concours
Hâte de lire Le garçon qui volait des avions, merci Anne pour la découverte 😉
Chouette ! Encore un livre à gagner. Merci 🙂
J’ai découvert Sherlock Holmes en dessin animé quand je devais avoir 7/8 ans. C’était un manga où les personnages étaient des animaux (Miyazaki l’a supervisé au début d’ailleurs !!!) Sherlock Holmes était un renard avec une pipe collée aux lèvres. J’aimais bien.
Oh ben oui j’avais oublié ça !!!
Il habite Baker streeeeeet et poursuit Moriarty le méchaaaaaant
Bonjour,
sherlok Homes, ça me fait penser au vieilles ruelles dans Londres avec une touche de pluie! 🙂
Pour moi c’est “Elémentaire, mon cher Watson !” et toute l’imagerie anglaise qui s’y rattache et que j’adore !
Je confirme que la série Wiggins est toujours un must en bib ! Des enseignants la font lire à leurs élèves.
Pour “Le garçon qui volait des avions”, je n’ai jamais pu le terminer, trop dur…
Alors là bravo, je viens de rallonger ma liste de livre à acheter sérieusement.
Sherlock Holmes pour moi c’est la vieille Angleterre, j’adore ! Mes enfants sont d’ailleurs de grands fans de la série de Myazaki que je recommande vivement.
Bonsoir,
Je découvre aujourd’hui votre blog et cet article et il est trop tard pour aller à la librairie m’acheter Le garçon qui volait des avions, d’Elise Fontenaille…Dommage !!! Je vais y courir demain !!!! Je suis passionnée de livres et je crois que je vais passer les prochains jours à parcourir votre blog 🙂
Sinon, pour moi Sherlock Holmes évoque Londres du 19ème siècle, le fameux Dr Wason et les films avec le magnifique Jude Law et Le sublimissime Robert Downey Jr.
Eh oui, mea culpa, je n’ai jamais lu les livres de Sir Arthur Conan Doyle 🙁
Bonne soirée et merci pour ces découvertes !!!!
Bienvenue !
Bonsoir,
Et merci pour ce concours et cette chronique accrocheuse 🙂
Pour moi, dans mon “quotidien”, cela vous fera sourire, mais Sherlock Holmes est avant tout un compagnon de jeu ! Je m’explique. J’aime beaucoup les jeux de société, tout comme mon conjoint et quelques uns de nos amis. Nous avons donc un jeu à jouer en duo, Mister Jack Pocket, qui est un petit jeu de réflexion mettant en scène Holmes, Watson et le chien à la poursuite d’un Mister Jack tentant de rester dissimulé sur le plateau constitué de tuiles amovibles. Un petit jeu sympa où l’on joue tour à tour les détectives ou le criminel. Un ami a également le jeu “Sherlock Holmes – Détective Conseil”, un véritable jeu d’enquête que l’on joue en équipe ou en coopération, très role play, très sympa. Bref, Sherlock Holmes est le compagnon invisible, mais néanmoins omniprésent, de quelques uns de nos jeux de société !
Mais Sherlock Holmes, m’inspire aussi une ville que je rêve de découvrir et une époque que je trouve passionnante ! Par contre, je n’ai lu aucun des livres de Sir Arthur Conan Doyle, j’ai un peu honte de le dire… En revanche, j’ai vu les films. Je n’ai pas du tout accroché avec le premier, mais j’ai beaucoup aimé le deuxième.
Sur ce, je pense que ce pavé répond largement à la question, alors je m’arrête là !
Bonne chance à tous !
Octa Vie.
Il a l’air intéressant ce jeu ! J’adore les jeux de société également.
Il l’est vraiment !
En résumé, il comprend 10 enquêtes à mener, des plus simples aux plus complexes, reposant sur différents indices :
– Le scénario tout d’abord, les éléments clés du début de l’enquête (identité du mort, lieu du décès, etc.), “discutés” avec Sherlock Holmes en début de partie lorsque l’un des joueurs lit son récit dans le manuel.
– Le journal bien-sûr, un vrai journal entier, voire plusieurs (il y en a 10 en tout dans la boîte de jeu et chaque scénario indique lesquels sont à lire), mais il est difficile au milieu de toutes les informations qu’il contiennent de savoir ce qui est vraiment intéressant et pertinent pour l’enquête…
– Le plan de Londres
– L’annuaire
– Les indics de Sherlock, les lieux où il a l’habitude d’aller pour avoir des informations (bar, police, légiste, marchés, juge, manufactures…) qui s’ajoutent à la liste des personnes que l’on peut interroger avec les suspects.
Une fois le scénario lu, les joueurs décident alors des gens qu’ils vont interroger et des lieux qu’ils vont visiter (scène de crime, maison du mort, etc.) Pour cela, on recherche les gens dans l’annuaire, et grâce à leur adresse, on les localise sur le plan (c’est surtout role play, mais ça peut aussi servir à l’enquête), et leur adresse correspond au numéro de paragraphe à lire dans le livre deu scénario. Parfois, on fait un bide en tombant sur une maison vide ou une personne peu informative, mais d’autres fois, on tombe sur des témoins, suspects ou autres bien bavards qui nous donnent de la lecture…
La partie dure ainsi d’adresse en adresses, de paragraphe en paragraphes, jusqu’à ce que l’on considère avoir résolu l’enquête (cela peut durer des heures !) Là, on compte les points. Cela peut-être un jeu coopératif où tout le monde joue ensemble, le but étant dans ce cas de résoudre l’enquête grâce à moins d’indices que Sherlock Holmes. Ou cela peut-être un jeu en équipe, avec des équipes (ou des joueurs) qui tentent de résoudre l’enquête avant les autres.
Pour le fun, évidemment, il y a toujours une trame principale, mais aussi plein d’histoires annexes à chaque scénarios que l’on peut aussi démêler, ce qui rapporte des points en fin de partie.
C’est un bon petit jeu, très prenant, mais vraiment chouette et complet.
Mais je m’égare…
Coucou! Sympa ce concours, j’adore les romans policiers…mais je n’ai étrangement jamais lu un seul bouquin de Conan Doyle.
Après, ce qu’il m’inspire…je dis très souvent “élémentaire, mon cher Watson!”. Bref. Je connais pas très bien et je me dis que je devrais résorber cette lacune!
Encore une fois, une interview bien riche ! Et merci à Anne Ferrier de nous faire découvrir ce livre. Je ne connais pas… a rajouter sur ma liste “prochaine visite de la bibliothèque” !
Ado, j”étais fan de Sherlock Holmes et j’ai lu beaucoup de ses aventures. Bien évidemment, je me souviens du Chien des Baskerville qui m’avait bien marquée. Je regardais aussi, de temps à autre, la série qui passait à la tv.
En lisant les commentaires, j’apprends qu’il a été adapté en DA ?… De Myasaki en plus ??!!… Rhooo….
Pour le boulot, on a fait des petites maquettes de cars en carton comme objet de promotion. Dessus, sont dessinés les ombres des voyageurs, et parmi les voyageurs… qui voit-on ? Sherlock himself, avec sa casquette et sa pipe ! 😉 Petits délires entre collègues !
y’a des photos ?
Bonjour, ma réponse: le raisonnement rationnel
je n’ai pas encore lu le livre ou vu en film
je participe merci et bonne journée
Sherlock Holmes m’évoque beaucoup de choses diverses et “brumeuses”… Mais il se trouve que j’ai vu, il y a peu, le film avec Robert Downey et j’ai adoré malgré le fait que ma vision de Sherlock Holmes ait été bousculée. D’ailleurs je trouve cela intéressant qu’un film viennent remettre en cause les stéréotypes agrafés à un personnage légendaire de littérature…
Encore un article qui donne envie de découvrir une histoire “choc”!
Quant à ce cher SHERLOCK…Je raffole des énigmes de la vieille Angleterre : manoirs, brouillard, diffamatoire, vieil écritoire, sombre histoire, interrogatoire…
J’ai aimé le film mais je préfère, de loin, passer par l’ambiance d’un bon bouquin!
Merci pour ce nouveau concours, je croise mes petits doigts 🙂
“le” film ? mais y’en a plein !
Et voila “Le garçon qui volait des avions” est dans ma liste de livres à emprunter-trouver-acheter, j’ai très envie de le découvrir .
Sherlock Holmes ? j’en ai lu un..mais je préférais Agatha Christie dans le genre “enquêteur british”
J’ai vu le film…et j’ai détesté ! par contre y a une série tv sortie il y a peu que j’ai apprécié 🙂 (Sherlock à notre époque avec une réalisation un peu décalée)
Même réflexion, il n’y a pas qu’un film, y’en a plein !
Bonsoir et merci pour ce jeu
j’ai lu le chien des Baskerville quand j’etais au lycée, c’etait mon premier contact avec cet auteur, puis pendant mes etudes d’anglais j’ai eté amené à lire d’autres oeuvres, et j’ai mieux découvert cet univers
Pour ce qui est des adaptations au cinéma, je n’ai pas trop aimé l’adaptation avec avec Robert Downey Jr, ce film m’a vraiment déçue.
Par contre j’ai adoré la serie Sherlock de la BBC, adaptation moderne de Sherlock Holmes . Sans aucun doute pour l’acteur choisi pour interpréter Sherlock Holmes, Benedict Cumberbatch, choix tout simplement brillant!!!!
Coucou!
Je tente ma chance avec plaisir =)
Sherlock Holmes, je le connais via les films, avec mon acteur préféré Robert Downey Jr! C’est un peu comique il faut dire, c’est tourné “spécialement” mais j’adore la façon dont il résout les enquêtes! Je n’ai pas lu de livres mais ça me tente.
Je croise les doigts, merci beaucoup!
Et c’est Marie qui a été tirée au sort ! Bravo à elle !
j adore vos livre et je vous et vu a stella maris bisou