Aujourd’hui j’ai la chance de publier une interview d’un très bon auteur, Chun-Liang Yeh. Nous avons très régulièrement parlé de son travail et vous savez à quel point je l’apprécie. C’est une très belle plume, un de ces auteurs qui nous livre chaque fois des petites merveilles. Il a fait des réponses passionnantes à mes questions, je suis vraiment heureux de vous proposer de les lire. A la suite de cette interview vous pourrez tenter de gagner le superbe Le calligraphe, grâce aux éditions HongFei (dont Chun-Liang Yeh est le co-créateur et y est aussi éditeur). A la suite de cette interview, pour notre rubrique Parlez moi de…, j’ai voulu revenir sur un livre dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps, Mes deux papas, avec ses auteurs Juliette Parachini et Marjorie Béal. Marie Moinard, son éditrice, sera aujourd’hui invitée de Écoute ! Il y a un éléphant dans le jardin (où je suis moi même invité ce jour !). Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Chun-Liang Yeh
Quel a été votre parcours ?
Je suis né et ai grandi à Taïwan, une île à l’est du continent chinois. J’ai passé mon enfance à Kaohsiung, une grande ville portuaire dans le sud du pays. Le paysage maritime a très tôt réveillé en moi l’envie de partir en voyage dans des pays lointains. Dès que j’ai appris à lire et à écrire, j’ai compris intuitivement que c’est avec les mots que je pourrais voyager vraiment loin, plus loin que le bout du monde, dans le cœur des gens.
Entré à l’Université de Taïwan pour des études en science physique, j’ai eu la chance d’y être également initié aux littératures européennes. J’ai ainsi été introduit au monde de la création comme lecteur avisé, ensuite comme architecte après mon diplôme obtenu à Paris, et enfin comme éditeur et auteur pour la littérature jeunesse depuis six ans.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
Deux albums illustrés, lus avant mes dix ans, m’ont laissé un souvenir ému. Je parlerai toutefois plus volontiers du premier livre qui fut déterminant dans l’orientation que je donnerais plus tard à ma vie. J’avais alors onze ans. Le livre s’intitule Nouvelles de Sahara signé par la romancière taïwanaise Sanmao. Celle-ci a fasciné toute une génération de Taïwanais dans les années 1980 (et plus tard les Chinois du continent) par son allure de bohème et ses aventures hors de portée de la plupart des gens de l’époque. Grâce à ses récits, j’ai pris conscience que ma vie rêvée était celle d’un voyageur, libre de ses mouvements et dans son esprit. Puis, à la bibliothèque du collège, j’ai trouvé dans L’Attrape-cœurs de J.D. Salinger (en traduction chinoise) la promesse et l’invitation à une vie de rebelle et naturellement empreinte de générosité. Puis, au lycée, Demian de Hermann Hesse m’a accompagné dans une quête solitaire où le désespoir n’est pas sans beauté. Ces ouvrages, parmi d’autres, m’ont marqué durablement et m’aident, je pense, à développer de véritables échanges avec les enfants dans les classes aujourd’hui.
Quelle place tient encore la Chine aujourd’hui dans votre vie, dans votre écriture ?
Chinois de Taïwan, je vis en France depuis vingt ans. Ma vie professionnelle et personnelle ne m’amène pas à fréquenter spécialement mes compatriotes en France, et il faudrait une occasion vraiment exceptionnelle pour que je cuisine chinois. Pour les gens ici, la Chine peut être passionnante, déplaisante ou ne pas susciter d’intérêt du tout ; ils vivent la Chine de l’extérieur. Moi, je la vis de l’intérieur, elle est comme un jardin secret où je trouve refuge et me ressource. Les enseignements que j’ai reçus petit, notamment ceux sur la connaissance de soi et des autres, les repères et les valeurs qui m’ont aidé à me libérer et à me conduire en société, sont des graines qui germent et s’épanouissent aujourd’hui sur le sol français. Ce jardin secret n’est toutefois pas clos : il suffit d’aimer la vie pour trouver le chemin qui y mène.
Comme auteur, mon centre d’intérêt n’est pas rendre une Chine traditionnelle, idéalisée et éternelle pour le public français. J’essaie plutôt, à travers ma création, de suggérer un regard et une manière d’être au monde, d’aimer la vie et ainsi d’accéder au « jardin secret » dont j’ai parlé plus haut. Pour y parvenir, j’ai la chance de me nourrir de la tradition littéraire et de l’humanisme chinois, mais ce fond culturel m’a également préparé à admirer les grands esprits et embrasser les belles âmes sous d’autres cieux. Je revendique d’être un auteur chinois qui, ayant côtoyé en lecture D.H. Lawrence et E.M. Forster, s’exprime dans la langue d’André Gide. Ce cosmopolitisme a caractérisé l’Europe des Lumières. J’espère tant qu’elle ne l’oubliera pas.
Parlez-nous de Le Calligraphe, votre dernier album sorti chez HongFei.
Wang Xizhi, le plus célèbre des calligraphes de la Chine classique, pourrait se vanter d’être un personnage historique dont la vie est une des plus riches en anecdotes. On les raconte depuis 16 siècles comme si elles étaient arrivées hier à un voisin ou un cousin ! C’est ainsi qu’il est censé avoir exercé son talent au bénéfice d’une vieille marchande d’éventails. A partir de ce « pré-texte », j’ai développé une histoire qui introduit, entre autres choses, deux regards en décalage par rapport au point de vue dominant en France. Le premier consiste à désacraliser l’art et à rendre à l’artiste sa part d’humanité. Le deuxième touche à la valeur – marchande – des choses : en effet, dans ma culture et d’après mon expérience, le monde du commerce, plutôt absent des livres pour enfants, n’est pas par nature vicié ou avilissant. Abordé avec justesse et humour, il peut même nous apprendre beaucoup sur nos désirs et motivations, lesquels sont intimement liés à notre épanouissement et à notre bonheur.
Quels sont les contes de votre enfance que vous n’avez pas encore couchés sur papier et que vous rêveriez de faire ?
Ma réponse va peut-être vous surprendre pour plusieurs raisons. Premièrement, les contes ont occupé une place somme toute limitée dans mon bonheur d’enfance ; si certains m’ont donné du plaisir, ce n’est pas pour autant que les enfants en France pourraient les aimer. Deuxièmement, comme auteur ma préoccupation est bien plus la création que la transmission et la diffusion de contes venus d’ailleurs (en l’occurrence de Chine). L’écriture du Calligraphe, évoquée à l’instant, en fournit un exemple : lorsqu’il m’arrive de raconter une histoire ancienne ou connue en Chine, je n’en propose pas une transcription en langue française mais une re-création unique dotée d’une intention, qui prend corps et âme sous ma plume. Les Deux Paysages de l’empereur, un de mes autres albums, illustre bien ce même propos exposé dans un billet de notre blog « Créations originales et la tradition ». Ceci dit, je vais tout de même tenter une réponse à votre question : je me souviens bien du plaisir étrange que j’éprouvais en lisant la confession des damnés en enfer dans un texte de vulgarisation du bouddhisme, tout comme l’Inferno de Dante découvert des années plus tard. Ce vertige devant la cruauté, la fragilité et l’obscurité de l’âme humaine a participé à la formation de mon caractère d’homme et à ma sensibilité d’auteur, et m’inspirera peut-être pour la création d’un récit pour adultes, à mille lieues de l’adaptation d’un récit bouddhique pour les enfants en France.
Quels sont vos projets ?
Hélas ! La conception ou la réalisation, pour le compte des éditions HongFei, de nos projets éditoriaux occupent l’essentiel de mon temps ; je ne pense pas avoir le loisir de développer des projets plus personnels avant quelques temps. Malgré tout, je garde l’espoir de les réaliser un jour, peut-être aussi pour les lecteurs adultes, pourquoi pas en chinois ? L’avenir reste ouvert…
Bibliographie :
- Le Goût de la pêche, illustré par Pauline Kalioujny, HongFei (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le Calligraphe, illustré par Nicolas Jolivot, HongFei (2012), que nous avons chroniqué ici.
- L’Auberge des ânes, coécrit avec Alexandre Zouaghi, illustré par Clémence Pollet, HongFei (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Songes d’une nuit de Chine, illustré par Valérie Dumas, HongFei (2012).
- Le Duc aime le dragon, illustré par Valérie Dumas, HongFei (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Yexian et le soulier d’or, illustré par Wang Yi, HongFei (2011), que nous avons chroniqué ici.
- L’Autre Bout du monde, illustré par Sophie Roze, HongFei (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Un ami pour Lucas, illustré par Bobi+Bobi, HongFei (2010).
- Face au Tigre, illustré par Pauline Kalioujny, HongFei (2010).
- Mais où est donc le lapin, illustré par Sophie Roze, HongFei (2010).
- Les Deux Paysages de l’Empereur, illustré par Wang Yi, HongFei (2010).
- Cici Hérisson, illustré par Wang Yi, HongFei (2009).
- Plouf la châtaigne, illustré par Wang Yi, HongFei (2009).
- Mûres mûres, illustré par Gaëlle Duhazé, HongFei (2008).
- Pince-cœur, illustré par Selma Mandine, HongFei (2008).
- Pi, Po, Pierrot, illustré par Samuel Ribeyron, HongFei (2008), que nous avons chroniqué ici.
Prochainement :
- La Langue des oiseaux, illustré par Clémence Pollet ; recueil de quatre contes chinois à paraître en septembre 2013.
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions HongFei, je vais faire un chanceux parmi vous ! L’un de vous va gagner Le calligraphe, un super album dans lequel un homme transforme un objet du quotidien en œuvre d’art. Dites-moi, en commentaire, quel est l’artiste qui vous touche le plus (peintre, sculpteur… ou autre !) et l’un de vous, celui qui sera tiré au sort, gagnera ce très beau livre. Vous avez jusqu’à lundi 20h… bonne chance à tous !
Parlez moi de… Mes deux papas
Une fois par mois on revient sur un livre qu’on a aimé avec son auteur, éventuellement son illustrateur et son éditeur. L’occasion d’en savoir un peu plus sur un livre qui nous a plu. Cette semaine c’est Mes deux papas, le livre de Juliette Parachini et Marjorie Béal sur lequel j’ai eu envie de revenir.
Juliette Parachini (auteur) :
J’ai écrit ce texte avant les polémiques qui ont accompagné les discussions autour du ‘mariage pour tous’. L’idée que des enfants puissent être considérés comme différents car leur schéma familial n’est pas dans la norme me fait frissonner.
Je peux comprendre que le sujet heurte certaines personnes. Je ne peux pas comprendre qu’il puisse générer une telle intolérance et une telle haine.
J’ai envoyé ce texte à Marie Moinard qui l’a accueilli de façon très positive. Elle m’a proposé Marjorie Béal pour illustrer l’album : ma réponse a été : « OUI ! ».
J’ai écrit ce texte pour les petits. Je réalise aujourd’hui qu’il s’adresse également aux beaucoup plus grands…
Juliette Parachini-Deny vient de sortir les tomes 5 et 6 de la collection Boules de poils et Cie chez Fleurus. Vous pouvez la retrouver sur son blog : http://julietteparachini.blogspot.fr/
Marjorie Béal (illustratrice) :
Marie Moinard, l’éditrice m’a envoyé le texte Mes deux papas de Juliette Parachini-Deny, en me proposant de faire un essai.
J’ai tout de suite été séduite par le texte, des mots simples et justes, une histoire qui ne parle que d’amour, et de tolérance. Ce texte s’est envolé dans ma boîte mail, à un moment opportun, j’ai travaillé dessus avec mon cœur, étant révoltée par les propos méprisants et violents qui fleurissaient suite au débat sur le mariage pour tous.
C’est donc avec grand plaisir et fierté, que j’ai décidé de l’illustrer.
J’ai choisi de travailler le trait fin, à l’encre et de manière épurée, et d’effectuer une colorisation choisie de certains éléments, afin de mettre l’accent sur certaines actions de l’histoire, j’ai proposé à Marie et Juliette (une planche de Tom , Enzo et Lilou ) et elles m’ont fait confiance pour travailler sur ce projet qui nous tient à cœur.
Marjorie Béal vient de sortir deux albums en même temps ! Et toute la ville s’éveille (illustration d’un texte de Laurie Cohen) chez Balivernes et C’est qui le roi des animaux ? (illustration d’un texte d’Agnès Laroche) chez De la Martinière Jeunesse. Vous pouvez la retrouver sur son blog : http://marjoriebealillu.overblog.com
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Mon peintre préféré: Claude Monet, pour tout un tas de raisons.
Merci pour ces interviews.
Bonjour et merci pour ce concours alors mon peintre préféré est Edouard MANET, j’adore toutes ses créations sans exception
et comme d’habitude merci beaucoup pour ces interviews vraiment intéressantes
Ouah, quelle question impossible… Comment trouver l’artiste, seul et unique ?
Du coup, je vais filouter… Me pardonneras-tu ?
En règle générale, c’est celui qui va me toucher, là où je ne l’attendais pas, quand je ne l’attendais pas.
Un souvenir émouvant : une chronique musique à 7h23 sur Inter il y a deux ans : galère de boulot, trajets longs, longs, longs et tout à coup, une voix cristalline avec le soleil levant dans les yeux, la mer au fond. J’ai su que tout allait s’arranger, mais j’ai oublié qui chantait…
Ca va comme ça ?
Magnifiques interviews ! 🙂
l’artiste qui me touche : SOphie Calle.
Juste indispensable et fantastique.
Bon mercredi
Bonjour !
L’artiste qui me touche le plus est sans contester le peintre et sculpteur Henri Matisse !
Evidemment, ayant grandi dans sa ville natale où se tient son musée (Classé n°1 pour les petites villes de moins de 20000 hbts : Le Cateau), il y a forcément un lien !!..Cependant, le fait est que cet artiste si haut en couleurs a toujours voulu garder son regard d’enfant face à la vie…son oeuvre est comme un arc-en-ciel pour moi..
Merci pour ce concours
Bonne journée !
J’ai vu récemment une expo de Roy Lichtenstein … le pop art et ses couleurs flamboyantes … superbe!
Ah le mercredi… journée bénie !
En ce moment, je ne me lasse pas de replonger dans les merveilleuses oeuvres d’Hundertwasser (est-ce l’expo parisienne pas encore vue qui me trotte dans la tête ?).
Bon je vous laisse je vais écouter radio Aligre.
bonne journée
Bonjour et merci pour cet article.
Il est difficile de n’en choisir qu’un seul… Personnellement, j’aime beaucoup les dessins et m’intéresse beaucoup aux illustrateurs. Je serais incapable d’en choisir un seul qui me plaît plus que les autres. Désolée !
Merci pour ce concours 🙂
L’artiste qui m’a le plus marquée ? Turner ! Découvert alors que j’étais assistante en G.B. lors de ma première visite d’un grand musée, moi qui sortait de ma Lozère natale : la British Gallery ! Scotchée j’ai été…
Depuis mes goûts ont évolué, et l’art est plus accessible à tous ! Internet a au moins permis au grand public de découvrir des artistes grâce aux expositions virtuelles proposées par les grands musées…
Et des blogs sont apparus pour faire découvrir la littérature jeunesse, et les auteurs et les illustrateurs. Et chez les illustrateurs, de sacrés talents… Mais là, incapable de dire laquelle ou lequel je préfère (peut-être un faible pour les illustrations de Loren Bès -si poétiques- tout-de même ! Mais Majorie fait aussi partie de mes artistes préféré(e)s, et elle le sait !)
Erreur ! Turner c’était à la National Gallery et non Bristish Gallery, Londres.
Puisqu’on parles d’objets du quotidien, je dirais Magritte. Notamment ce qu’il a fait avec les fenêtres, les toiles, les morceaux de verre.
A mercredi prochain.
Bonjours,
Merci pour ce joli concours !!!
Moi, j’aime beaucoup Banksy , comment il s’approprie le mobilier urbain, comme il le détourne, ces œuvres sont tantôt poétiques, tantôt dérangeantes, tantôt pleines d’humour …
Bonne journée !!!
Coucou!
Quel régal chaque mercredi!! Merci! Et j’ai vraiment envie de découvrir cet auteur Chun-Liang Yeh!Et du coup, je participe avec plaisir pour gagner “le calligraphe”!!
Alors le peintre qui me touche le plus, n’est pas connu, c’est un peintre “amateur” qui peint depuis 16 ans, que j’admire! Il a appris tout seul (comme l’a fait son père avant lui) à 40 ans en testant. Au fur et à mesure des années et des expositions (il a gagné des prix), il a mis sa touche personnelle, mis sa patte même si pour lui, ce ne sont que des tâches de couleurs sur une toile. Ses derniers tableaux lui ressemblent davantage et réunis ses deux facettes (le musicien et le peintre). J’en parle avec un profond respect et une admiration que je voudrais objective car il s’agit de mon père, Christian Laspoujas. Pour les curieux, voici son site: http://www.christian-laspoujas.weonea.com/
Merci pour ces concours qui nous poussent à nous livrer un ptit peu chaque mercredi!!
Bonjour,
Joli livre proposé là, je tente ma chance pour le découvrir de plus près ! ici, j’aime beaucoup les dessinateurs et par chez moi, il y a Jacques Lacoste qui nous fait découvrir notre région sous son plus beau jour !
Merci à vous et bonne journée,
Je découvre l’auteur et son travail a l’air passionnant !!
L’artiste qui me touche le plus, je dirai Van Gogh. J’ai eu la chance de voir La nuit étoilée au Moma de NY, je ne m’en suis jamais remise 🙂
Bonsoir,
Très belle interview comme chaque mercredi !
Je ne connaissais pas Chun-Liang Yeh alors je suis curieuse de lire un de ses ouvrages. Je participe donc volontiers.
Niveau artiste, c’est un vaste sujet… J’ai un penchant très lointain, qui remonte à mes études, pour la renaissance. Je citerai donc Raphaël en premier lieu, Michel-Ange et Léonard de Vinci, puis le Titien… Mais c’est plus une époque qu’un artiste seul.
Niveau contemporain, je ferai un clin d’œil à un artiste de chez moi : Jofo et son personnage Toto!
Merci pour ce nouveau concours et bonne soirée 🙂
Bonsoir !!
Merci pour ce bel interview et la découverte de cet auteur
J’aime beaucoup Minjae Lee un dessinateur sud-coréen découvert il y a peu.
Mais bon ce serait réducteur de ne citer que ce nom tellement j’ai des goûts divers et variés en art !
Bonne soirée !
J’aime beaucoup Marie Laurencin mais choisir un seul artiste c’est trop difficile!!
Bonjour !
Je participe même si je suis incapable de ne citer qu’un seul artiste ! Parmi ceux qui me touchent dans le domaine de la sculpture je dirais Giacometti, pour la peinture : Modigliani, pour l’écriture : Kundera, pour la musique : Chopin mais il y en a plein d’autres !
Merci pour cette sélection et toutes les interview d’artistes, c’est toujours intéressant…
Je ne peux pas en choisir qu’un!!! Mais c’est le jeu… alors je dirais Chagall. Les couleurs magnifiques!!
Merci pour vos concours 🙂
Moi ? Ben j’aime Anne Crausaz ! Tu ne le savais pas encore ???!!!
(waouh, j’ai même une dédicace d’elle !!! Merci merci merci encore !!!)
J’aime plein d’autres artistes, mais sur un blog de littérature jeunesse, elle a vraiment sa place !
Bonjour,
Je dirais Kandinsky…
Merci pour toutes ces chroniques, la découverte de ces auteurs au travers d’interview et pour ce jeu concours !
Bravo c’est gagné !
Bonjour
Moi je tente bien volontiers ma chance à ce joli concours !
Pour ma part je suis une fan de Renoir ! Bon je n’ai pas de toiles à la maison mais je ne rate pas une expo quand elles sont dans un périmètre acceptable !!
Merci en tout cas pour toute ces découvertes !!
Bonne journée
Oh les belles réponses de Chun-Liang Yeh ! Merci beaucoup de nous avoir proposé cette interview Gabriel !
Quant à “Mes deux papas”, c’est un gros gros coup de coeur pour moi. J’ai adoré avec quelle simplicité l’auteure a raconté son histoire, c’est une belle histoire d’amour liant cette petite et ses parents. Les illustrations de Manju sont trop choux !
Je participe avec plaisir pour le concours, qu’est-ce que j’aimerais être tirée au sort pour découvrir cet album !!! L’artiste qui me touche le plus ? Peut-être Nina Simone.
Vincent van Gogh dans sa période ensoleillée… Il apporte la touche de bonheur qu’il me manque les jours maussades.
Bonsoir,
Étant moi-même calligraphe à mes heures, j’ai bien envie de tenter de gagner le livre, je tente ma chance. Merci !
Concernant l’artiste qui me touche le plus, je ne peux pas vraiment répondre, il y en a tant et pour tant de raisons différentes ! Du coup, je vais vous parler d’une récente exposition réalisée par une de mes amies, Cindy Nikolic : “Freaks”, un travail qui m’a beaucoup émue. En gros, l’artiste s’est intéressée aux personnes que d’aucuns appellent parfois des monstres, mais en présentant leurs singularités comme des qualités, comme des avantages qui rend leur destin incroyable et riche, plutôt que comme des défauts ou difformités.
Voici le lien de sa galerie en ligne, où vous verrez aussi bien un souffleur de verre aux os de verre qu’un opticien à trois yeux ou encore un “demi-frère” et un couple d’amoureux émouvants : http://www.cindygrandsiecle.com/peintre.html. J’espère que ça vous plaira !
Bonne chance à tous !
Octa Vie.
bonjour
ici c’est picasso je l’adore
j’ai eu la chance d’aller au musée picasso en espagne de voir guernica en vrai j’en ai eu des frissons c’est tellement fort!
je vais bientôt avoir l’avoir sur la peau !
merci !!
Bonjour,
A choisir, puisqu’il le faut, je dirais Michel-Ange comme artiste préféré.
Merci pour vos articles!
Pour moi Le Caravage était hors norme…
Sinon parmi ceux qui partagent mon quotidien, j’ai une grande admiration pour le travail de Loren Bes.
Bonjour,
Merci pour ce joli concours.
L’artiste qui me touche le plus est certainement Henri Matisse. Mon amour pour l’art? Il y est pour beaucoup : un livre à la couverture colorée en guise de cadeau. Et deux mots : Henri Matisse. Courbes aux couleurs primaires, découpages chatoyants, traits économes et pourtant bavards. Le chantre de la couleur a accompagné mon enfance (de l’art)…mais aussi ma vie d’adulte. Sans lui, je n’écrirais peut-être pas sur l’art…
Bonjour,
J’aurai du mal à répondre à une telle question. Je ne peux pas donner le nom d’un ou d’une artiste en particulier. En revanche je peux vous faire partager l’œuvre qui m’a ouvert l’esprit à l’art moderne. J’étais lycée, et j’ai été interpelée par ” black dogs” de Katharina Fritsch ou musée d’art moderne de San Francisco.
Lorène
C’est une question très difficile et je pourrais répondre différemment d’une minute sur l’autre. Là à chaud, un artiste qui m’a touchée c’est le photographe et naturaliste Ahae dont j’avais été voir l’expo lorsqu’elle était au Jardin des Tuileries.
Des photos différentes, prises d’une même fenêtre, qui reflètent à elles toutes ce que la nature a de plus beau.
La pensée asiatique émane du travail du photographe dont on devine la patience et la minutie. Il met en valeur des détails, mettant en exergue l’essence même de la vie.
Je suis restée longtemps dans cette expo, en plus il n’y avait pas grand monde. Le rapport à l’image n’en a été que plus intime. J’y ai été très sensible.
c’est difficile de choisir un artiste en particulier, la 1ère qui me vient à l’esprit c’est Niki de St phalle, j’adore ses couleurs et les formes de ses créations!
à bientôt!
ouahou, merci, je découvre encore des merveilles de livres et d’artistes grâce à ce blog ! il est très difficile (voire cruel) de ne choisir qu’un seul artiste à citer ici, mais j’adore matisse et ses explosions de couleurs, et ses papiers découpés 🙂
merci pour ce concours et bonne journée !