Aujourd’hui, le hasard se joue encore de nous et on pourrait presque dire que c’est un mercredi spécial Les p’tits bérets ! L’invitée de l’interview, Gaëlle Perret, vient de sortir un très bel ouvrage dans cette maison d’édition et j’ai eu envie d’en savoir plus sur elle et sur ce livre, La soupe aux épices (que nous vous proposons de tenter de gagner). Ensuite, pour notre rubrique Parlez moi de… c’est également un livre sorti chez Les p’tits bérêts, Mélina, sur lequel nous reviendrons avec son auteur (Alice Brière-Haquet), son illustratrice (Leïla Brient) et son éditrice (Caroline Pérot). Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Gaëlle Perret
Quel a été votre parcours ?
J’ai écris mon premier poème à 9 ans, je ne me souviens que du début : « il est venu à petits pas » ou quelque chose comme ça, ça parlait du Père Noël ! Mais j’ai vraiment commencé à écrire sérieusement à partir de 15 ans et ça a été comme une révélation, quelque chose de plus fort, de plus grand que moi, ça m’a plu.
J’ai commencé des études d’Histoire avec le projet d’intégrer une école de journalisme, bien sûr l’idée cachée c’était d’écrire encore et toujours, puis j’ai découvert la sociologie et l’ethnologie. Apprentie ethnologue, j’ai enquêté sur les ateliers d’écriture. J’ai ensuite travaillé en agence de com’. Une formidable école pour apprendre à écrire vite, à remettre sans cesse son travail en question, à désapprendre le sentimentalisme envers ses écrits, à raturer, à réécrire sans cesse.
J’ai aussi exercé tout un tas de métiers petits ou pas, serveuse, apprentie libraire, apprentie bibliothécaire, placeuse dans un théâtre, petite main pour retranscrire des enregistrements terriblement ennuyeux, apprentie secrétaire, garde d’enfants, etc…
En 2001, j’ai fait le grand saut et quitté Paris pour une autre vie, j’ai continué à écrire pour moi, pour les autres, des commandes, des envies, des besoins, ce petit plus à côté de ma vie.
Puis mon cœur s’est agrandi, j’ai eu des enfants, j’ai perdu mes grands-parents et je suis devenue grande. Après des nouvelles noires publiées dans des revues confidentielles, après des concours d’écriture gagnés ou presque, après des milliers de poèmes qui dorment encore bien au chaud dans mes tiroirs, Brigitte Leblanc des éditions Gautier Languereau, me commande mon premier texte. C’est devenu un album, Un jour grand-père m’a donné un ruisseau paru en 2010. Puis c’est au tour de Caroline Pérot des éditions des P’tits Bérets de me faire confiance avec La Soupe aux épices, parue en novembre dernier, une autre commande.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Du pot de Nutella, aux panneaux sur la route, des affiches de ciné au plan de métro, des modes d’emploi à n’importe quoi, tout ce qui était écrit, était à lire ! Le soir, mon père était la voix du soir, c’était un moment extra, attendu. Je n’ai eu de cesse de savoir lire pour finir les livres entamés lors de ces rendez-vous mais je me suis bien gardée d’avouer que je savais déjà lire dès les premiers mois du CP pour préserver ce moment.
Je me souviens des albums de mes parents petits qu’ils m’avaient donné, leurs odeurs, de petit ours brun, des albums de Martine et d’Émilie, de la bibliothèque rose et verte, des histoires de la Comtesse de Ségur, puis plus tard des Castor Poche, les Jules Verne, les contes de tous horizons… La BD, avec Tintin, Boule & Bill, Astérix…
Adolescente, il y a eu La Cicatrice, Poil de Carotte, Chiens perdus sans collier, Un sac de billes, ça c’était ma grand-mère qui m’alimentait, Prévert, Vian, L’attrape cœur, Camus, Madame Bovary, Zola, les romans russes, américains, italiens, espagnols, Cent ans de solitude, Barjavel, Kundera, 1984, La machine à remonter le temps, Chroniques martiennes. .. tout ce qui me tombait sous la main, tout ce qu’on voulait bien me prêter, ce qu’on m’offrait…
Les livres ont été longtemps mes meilleurs amis. Surtout enfant, je me préparais une pile de livres à lire pour les mercredis passés chez ma nourrice. Au lycée, les livres sont des souvenirs liés à des amitiés. Le livre qui m’a fait quitter l’enfance c’est Le Pull over rouge. Voyage au bout de la nuit a été un choc terrible et merveilleux, alors on pouvait écrire comme ça ? J’ai trouvé ça magnifique. La découverte de Djian m’a ouvert d’autres horizons d’écriture. Et puis la poésie depuis toujours, un fil conducteur, quelque chose qui sauve et empêche de tomber. Je me suis construite avec mes lectures. Chaque livre, a été une porte qui s’ouvre vers un monde, un petit bout de monde, de l’air pour mes poumons, un terreau pour l’imagination et surtout une expérience rien qu’à soi, quelque chose que personne ne peut nous prendre.
Parlez-moi de La soupe aux épices, comment est né cet album ?
D’un défi de mon éditrice, écrire un livre autour des épices pour une nouvelle collection intitulée L‘eau à la bouche ! L’idée d’un voyage s’est imposée assez vite, l’idée de cartes postales, de correspondance aussi. Je voulais un récit d’aventures qui fassent voyager, rêver et réfléchir un peu, en hommage à tous les récits d’aventure que j’ai aimé. Je voulais aussi de la gourmandise, des rencontres, des couleurs.
Mais pourquoi la soupe ? Peut-être un clin d’œil à la soupe que ma grand-mère voulait que je mange pour grandir. Je détestai la soupe ! J’ai appris à l’aimer. Au fil du temps les goûts changent. L’idée était de montrer qu’un plat est plus qu’un mélange de produits, c’est d’abord une histoire, une transmission et un partage. Je voulais aussi rendre hommage au texte de Jean Giono, le Voyageur immobile. Bref, tous plein d’ingrédients pour un résultat dense, peut-être trop, mais j’avais envie de ça, d’une surdose d’informations, d’un périple mystérieux et d’une quête.
Vous connaissiez les pays dont vous parlez dans l’ouvrage ?
Je connais Cancale, j’y suis allée deux fois, j’y ai même rencontré Olivier Roellinger. Je suis allée également au Maroc mais la réalité s’arrête là. Nous n’avons pas fait le tour du monde pour en rendre compte dans la Soupe mais il y a en effet un gros travail de documentation derrière l’histoire. De mon côté, j’ai lu pas mal de choses, j’ai fait des recherches, j’ai cherché des anecdotes pour agrémenter le récit. Élodie (Balandras, l’illustratrice, NDLR) a elle aussi beaucoup documenté son dessin et a classé sa doc par pays. Cela dit, nous serions ravies d’avoir l’occasion de tester en vrai les aventures de Malo 🙂
D’autres ouvrages à venir ?
Oui j’espère 🙂
J’ai toujours mes poèmes bien au chaud dans mes tiroirs ; un roman en cours qui parle d’identité et d’une bande d’enfants des rues, un projet d’album autour du chocolat dans l’esprit de la soupe aux épices, c’est à dire un récit gourmand et documenté. Plein d’idées, de bout d’histoires commencées et pas finies… Et des piles de livres à lire !
Bibliographie :
- La soupe aux épices, album illustré par Élodie Balandras, Les p’tits Bérets (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Un jour mon père m’a donné un ruisseau, album illustré par Aurélia Fronty, Gautier Languereau (2010), que nous avons chroniqué ici.
Retrouvez Gaëlle Perret sur son blog.
Concours
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions Les p’tits bérets, je vais faire un chanceux parmi vous ! L’un de vous gagnera l’album La soupe aux épices, que nous avions chroniqué ici. Pour participer, c’est simple… parlez moi des épices ! Est-ce que vous aimez sentir les pots d’épices, les faites-vous sentir à vos enfants, quelles sont vos épices préférées… bref parlez-nous d’épices ! Vous avez jusqu’à mardi 10 h ! Bonne chance à tous.
Parlez-moi de… Mélina
Régulièrement, on revient sur un livre qu’on a aimé avec son auteur, éventuellement son illustrateur et son éditeur. L’occasion d’en savoir un peu plus sur un livre qui nous a plu. Cette fois-ci, c’est sur Mélina (chroniqué ici), d’Alice Brière Haquet, Leïla Brient et Caroline Pérot sorti chez Les p’tits bérets que j’ai eu envie de revenir.
Alice Brière-Haquet (auteur):
Mélina, c’est l’histoire d’une triple rencontre.
D’abord, celle de… Mélina ! He oui, Mélina existe. C’était une de mes premières élèves. Je préparais le CAPES tout en faisant un remplacement dans un collège de campagne pour gagner quelques sous et me frotter au métier. Je n’avais aucune expérience, les enfants n’avaient aucune pitié, et j’en ai souvent bavé, mais j’en ai aussi tiré de précieux souvenirs. Mélina en fait partie. Jeune fille de la cité d’à côté, elle revendiquait haut et fort ses origines manouches, mais n’en gardait que le côté grande-gueule, volontiers violent. En fait, Mélina se servait de ses origines comme d’une excuse, et non comme d’une culture. Ensemble on s’est plongées dans les contes tziganes et elle a été toute émue de voir que les héros portaient des noms de sa famille. Ses parents étaient analphabètes, elle n’avait jamais eu de livre chez elle, mais elle a emporté celui-là pour le lire à son petit frère. Je ne sais pas ce que Mélina est devenue, et je ne me fais pas trop d’illusion sur la machine à broyer qu’est notre système scolaire, mais ce fut vraiment une belle rencontre. Rien à voir avec la Mélina toute douce du livre, donc, mais tout de même : après elle, mes corrections de rédactions étaient un peu plus fleuries je crois.
Ma seconde rencontre est celle d’une chanson. Maria-Szusanna de Michèle Bernard. Elle m’a beaucoup émue le jour où je l’ai découverte, par hasard, à la radio et je l’ai recroisée plusieurs fois par la suite. Chaque fois elle réveille en moi cette envie de préparer une petite valise, et de partir. Pas pour m’enfuir comme se l’imaginent les sédentaires ! « Partir c’est mourir un peu », ok, mais c’est pour renaître un peu plus loin ! En matière de voyage, la réincarnation est infinie, alors pourquoi se contenter d’une vie ? Bref, j’ai beaucoup d’admiration pour les gens du voyage… Dans mon idéal, j’embarquerais dans une caravane et suivrais un groupe de forains pour leur faire classe. Sauf que mon amoureux est fils de maçon, il aime la pierre et le solide, alors on a trouvé le compromis de changer régulièrement de pays et de voyager le plus souvent qu’on peut, toujours de la manière la plus « vraie » possible.
Ma troisième rencontre, et la plus importante pour la naissance du livre, c’est bien sûr celle de Leïla Brient, ou pour être exacte, son image de petite fille, sa future Mélina. Cette image, je l’ai rencontrée sur un forum, à l’occasion d’un Projet Tandem, des manifestations virtuelles que l’on s’organise entre auteurs-illustrateurs pour se rencontrer et monter des projets. Cette image m’a tout de suite tapée dans l’œil, dans le cœur. Alors l’histoire de Mélina et mes envies de vie nomade, sont remontées d’un coup et se sont posées sur le papier. L’histoire était là. Je lui ai proposé, elle lui a plu, et on a décidé de préparer un dossier qu’on présenterait à un éditeur. Mais cela n’a pas été nécessaire. Le jour où j’ai mis cette première image et un bout de texte sur mon blog, je recevais un mail de Caroline des éditions P’tits Bérets. Le coup de cœur l’avait saisi à son tour et elle voulait suivre le projet. C’est ainsi un livre qu’on a fait entièrement ensemble.
Finalement Mélina est assez exemplaire de ce qui fait un livre : un bout de vie, une touche d’influence artistique, et puis de belles rencontres de gens qui vous font confiance. C’est tout, et c’est tant. Merci les filles ♥
Retrouvez Alice Brière-Haquet en interview sur notre blog et sur son blog.
Leïla Brient (illustratrice) :
L’histoire de Mélina ? Dur de dire où elle commence, c’est une petite pierre sur un long chemin, une petite pierre précieuse bien sûr !
Quand j’ai fait cette première image dont parle Alice, c’était en partant du thème « petit pois » … Cette petite fille, je l’avais déjà dessiné des milliers de fois, dans ma tête ou sur une feuille, sans comprendre qui elle était. Quand Alice m’a envoyé son texte, je ne tenais plus en place : je rencontrais Alice, avec qui j’avais très envie de travailler depuis que j’avais mis un crayon entre mes doigts et je rencontrais enfin Mélina. Les mots d’Alice étaient magnifiques, dansants et évidents : Mélina, ma petite fille, c’était celle qui chante dans cette musique que je ne peux plus écouter, Le temps des gitans, c’était celle qui baragouine le russe et le roumain, mes langues rêvées, celle qui dansait sur le No smoking orchestra…
L’histoire de Mélina résonne en de multiples endroits, des endroits que je croyais épars, des souvenirs, des sensations, des musiques et des livres, des engagements… mais en faisant les illustrations, j’ai surtout pensé à mon Papi et à cette famille qui depuis des décennies, a posé ses caravanes sur le terrain d’en face et qu’on appelle « les Voisins » (avec une chouette majuscule) et qui sont « comme de la famille ». A ces soirées-ciné où le papa apportait d’énormes sacs de chouchous ou à sa façon de nous expliquer comment rempailler une chaise ou cuisiner de l’écureuil même si « y’a quand même rien à bouffer là d’dans »…
Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’avec la magie des mots d’Alice, l’histoire de Mélina va résonner chez beaucoup de gens…. On a tous des rêves un peu nomades, non ?
Retrouvez Leïla Brient en interview sur notre blog et sur son blog.
Caroline Pérot (éditrice chez Les p’tits bérets) :
C’est un album tellement poignant que du coup je ne sais pas trop par quoi commencer. Le projet a été présenté par Alice via un mail. On avait déjà travaillé avec elle sur Mademoiselle Tricotin, et son écriture est si poignante et délicate qu’une nouvelle collaboration s’imposait à terme. Sa gentillesse et son implication dans son écriture sont deux autres arguments qui jouent en sa faveur. Donc le texte est arrivé avec quelques illustrations de Leïla que je ne connaissais pas encore. C’était avant Montreuil 2011… J’ai été touchée par la douceur des traits de dessins de Leïla et en même temps une force dans les couleurs par endroits… Le mélange des techniques était intéressant et servait bien le texte poétique d’Alice. La thématique perpétuellement d’actualité a fini de nous séduire… Car finalement le choix d’éditer ne s’est pas posé longtemps, un texte aussi poétique sur le sujet des gens du voyage nous est apparu comme indispensable pour faire passer des messages de tolérance et d’ouverture… On évoque leur culture, les gens aiment bien le jazz manouche, pourtant il ne faut pas mélanger avec les gens du voyage, c’est parfois cette hypocrisie qu’il me paraissait aussi important d’évoquer à demi-mot…
Ce livre fait partie de ces projets évidents, qui nous arrivent un beau jour sur notre bureau et on n’hésite pas une seule seconde… aux lecteurs de nous dire maintenant si le message transmis les a convaincu…
Le site des P’tits bérets.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Ici les épices, on adore cela, nous en avons une tripotée, toutes rangées dans des pots transparents sur lesquels nous avons collé des étiquettes. les grands favoris de la maison: piment d’Espelette et noix de muscade !
Bonne semaine.
Luce
bonjour et merci pour ce chouette concours je tente volontiers
pour ma part j’adore les épices je trouve que ca donne du gout!
et j’apprends a mes filles aussi a gouter et aimer!
mes préférées epices sont : curry, poivre , ail
bonne journée
Bonjour,
Merci pour vos histoires j’ai bien aimée tente ma chance moi aussi pour ce concours merci bien pour le partage et bonne journée bravo et continuer comme ça.
Ici, on est fans !!!! Des épices !!!! Mes enfants, depuis tout petits, savent reconnaître les plus “classiques” : cumin, canelle, muscade, girofle, curry … Mais, le défaut des amateurs d’épices, c’est peut-être d’en mettre trop !!!! Souvent !!!!! Au détriment de l’effet recherché parfois !!!!! Enfin, c’est ce que me reproche parfois mon mari !!!!!!! Mais rien de mieux qu’un pain d’épices maison pour se réconcilier, non ???!!!…
Bonjour, je tente ma chance avec plaisir. Chez nous on essaye de faire sentir des épices régulièrement à notre fils et c rigolo de voir ses réactions.
bonjour
merci beaucoup
je tente ma chance
à la maison on mange epicé du curcuma, du cumin, de la canelle, toutes sortes d’épices
on aime les sentir dans notre assiette par contre non on ne le renifle pas avant, ca fait eternuer lol
encore merci
a bientot
bonne journée
quand on fait nos spectacles medievaux, on cuisine sur place nos repas, et forcement dans la cuisine medievale, y a des epices.
non pas pour masquer le gout de la viande faisandée (legende urbaine), mais pour la richesse et variété de gouts et de couleurs !!
cardamome, cannelle …
on se regale !
Tirée au sort ! Bravo !
bonjour,
Ici on se met regulierement le nez dans les epices puisqu’on a regarder en famille il etait une fois l’homme sur la bouche et les dents… on y voit clairement la notion des differents gouts et depuis, herbe de provence, persil et tym sont régulierement testés entre nous !!!
Bonjour
Ah les épices, j’en use et abuse !
J’aime beaucoup le curry, le poivre, la cannelle !
Mes enfants les découvre petit à petit !
Merci beaucoup
Bonne journée
Bonsoir, merci pour le concours . Ce livre me plaît beaucoup.
J’aime utiliser les épices et j’ai remarqué qu’avec elles, les enfants mangent plus volontiers certains plats.
J’utilise du poivre, de la cannelle, du 4 épices, du ras el hanout, du curry de Madras, du safran, de l’ail etc… Et ça marche : le gout et la couleur, les enfants aiment les associations bizarres …
Merci pour les nouvelles découvertes de la semaine !
J’aime les épices et au 1er rang : la cannelle, c’est en Guadeloupe que j’ai vu qu’il s’agissait de l’écorce d’1 arbre. J’adore la noix de muscade (dans la purée maison), le curry (dans les carottes rappées, trop bon !), la coriandre (dans la purée de légumes ou sur le poisson), le clous de girofle (dans les biscuits de noël)… miam ça me donne l’eau à la bouche tout ça…
Bonsoir,
merci beaucoup pour ce nouveau concours et ces magnifiques découvertes.
J’aime énormément les épices. Je les ai tout d’abord découvert avec le curry que mon papa mettait dans son riz et la coriandre dans ces champignons à la grecque! Mmmh je salive rien que d’en parler. Les clous de girofle et les grains de genièvre dans les blanquettes de ma maman! J’aimais ces odeurs et ces goûts subtils.
Puis avec ma tante à la réunion j’ai découvert de nouvelles odeurs de nouvelles saveurs. mmmh
Les épices pour moi c’est tout d’abord des couleurs, puis des odeurs et des saveurs subtils, qui subliment les plats.
C’est difficile avec les enfants car papa n’est pas très réceptif non plus. Et surtout j’aime tellement ça que j’ai du mal à doser avec parcimonie!
J’aime le cumin, la cannelle, la coriandre …
Merci une nouvelle fois, belle soirée
Kefta : miam un mélange d’épices qu’on adore ici! Alors sinon, c’est marrant mais les enfants n’ont pas besoin d’être guidé dans l’apprentissage des odeurs, ils y vont d’eux même (faut juste ouvrir les pots qui sont vissés mais chez nous, beaucoup sont facilement ouvrables par les enfants). J’ai même une liste sur le frigo d’épices sympas et douces à rajouter dans les purées et compotes qu’on fait pour bébé ! Mes enfants et les épices : toute une histoire ! Peut-être parce que la passion de ma maman pour la cannelle m’a initié ou alors parce que le papa adore cuisiner avec des épices … ou un mélange des 2 comme le kefta, les mélanges c’est très agréables parfois même quand il s’agit d’épices !
Bonne soirée, et merci !!!
Un mercredi aux petits oignons (et aux épices). Quel régal !
Mes enfants ne sont pas fans des épices. Une qui trouve grâce à leurs yeux est la cannelle, sans doute souvenir de leurs premières compotes où j’en mettais toujours un peu.
Pourtant la nounou de Madeleine étant algérienne, elle a grandi avec les bonnes épices de tata Djamila, mais n’en est pas devenue fan. J’espère qu’ils y reviendront sans doute plus tard.
Super concours 🙂
Ici nous mettons quelques épices mais modérément, mes enfants ne sont pas très fans.
Le goût se cultive doucement et sur la durée!
Les épices, mais c’est le sel de la vie !
Une pincée de cannelle pour réchauffer les esprits au coeur de l’hiver… Un grain de cardamome dans une boisson chaude pour terminer son repas dans de douces effluves… Une pointe de gingembre pour se sentir pousser des ailes…
Sentons-les, goûtons-les, déclinons-les… sous toutes leurs formes, à toutes les sauces, pour voir le monde en couleur !
Aujourd’hui, Vanille est fâchée. Elle n’a pas été invitée à l’anniversaire d’Amandine. Non. C’est ce stupide Clou de girofle qui lui a annoncée la nouvelle!
“Amandine a commandé pour son menu de fête un lapin à la royale!
– Pfff! Quelle idée! Même royal, on a jamais vu un lièvre porter 10 bougies, ça se saurait! souligna Princesse Vanille en haussant de la gousse. Si c’est comme cela, qu’on ne compte pas sur moi pour le dessert! Ni flanc, ni crème! Et elle fila à l’anglaise se cacher au fond du placard. Clou de girofle était tout en émoi. Il se mit sur son trente-et-un et retrouva ses compères Muscade et Paprika discutant de vive voix pour savoir s’ils allaient mettre la main à la pâte. Mais Bouquet Garni entra avec fracas et lança tout de go: “Allez les bronzés, faites place aux pros! Soyez gentils, retournez à vos plats des îles! J’ai très envie de me secouer la margoulette dans le fumet moi!”. Sarriette, Sauge et Romarin, les triplés de la bande, trépignaient d’impatience… Coriandre mit un peu d’ordre, Aïl ôta sa chemise et Monsieur Poivre éternua discrètement. Quand enfin, tous furent prêts pour le grand plongeon, la maman d’Amandine entra dans la cuisine. Au lieu de soulever le couvercle de la marmite, elle ouvrit le placard en disant: “Mais où est-elle passée la Vanille? Il n’y a qu’elle pour parfumer le lait chaud qui adoucira la vilaine angine de ma pauvre Amandine!…”. On laissa le lièvre courir dans son pré, Bouquet garni coucha ses triplés plus tôt ce soir là et Amandine réclama un deuxième bol de Vanille à sa maman!
Bonjour,
Merci pour le concours et le super cadeau.
Je participe avec plaisir.
J’adore les épices, les sentir, les cuisiner. Ils embaument ma cuisine, titillent nos papilles et calent mes fringales..
Encore merci et bonne continuation.
Les épices j’adore ça mais ma plus grande fille qui a l’odorat et le goût très développés ne les supportent pas… C’est triste. On en profite quand elle n’est pas là ou pour en ajouter individuellement si l’odeur ne la fait pas fuir… Peut-être qu’avec une histoire…
Non, je ne vais pas parler de mon épice préférée car je n’en ai pas de particulière. Par contre il y en a une qui sort du lot…
Les épices, pour moi c’est mon horreur de la cannelle !!! Mais pourquoi les gens en mettent partout ? Même à des endroits que je croyais sûrs j’en ai retrouvé : dans le chocolat chaud, dans le jus de pomme, dans le gâteau au chocolat…
Sinon, j’ai bien aimé ce mercredi. Gaëlle Perret est passionnée par les livres et la lecture. J’ai retrouvé dans ses exemples de lectures beaucoup de livres que j’ai moi aussi dévoré…
Et puis j’ai bien aimé aussi l’histoire du livre de Mélina. C’est beau !