C’est à Leïla Brient que j’ai eu envie de poser des questions cette semaine. Auteur et illustratrice, je l’avais découvert… dans une application (ce qui est rare pour moi !). En effet, l’histoire du génial La princesse aux petits prouts, c’était elle ! Mais c’est de livres dont j’ai eu envie de lui parler. Après cette interview, vous pourrez tenter de gagner un de ses albums. Ensuite, c’est à Sandrine Beau que j’ai proposé de passer un coup de cœur et un coup de gueule. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Leïla Brient
Quel a été votre parcours ?
J’ai commencé par une maîtrise de lettres modernes à la fac de Grenoble… une petite envie de lire 300 pages sur le passage de la folie à la caricature entre Érasme et Labruyère ? (Miaaaaam) Je dois avoir ça en stock entre des histoires de loups pétochards et de mamies aigries…
Puis j’ai continué par un DNAT (une sorte de licence) aux Beaux-Arts : à l’époque, j’avançais un peu à tâtons, mais finalement, je me retrouve bien dans ce double cursus !
Vous sentez-vous plus illustratrice ou auteur ?
J’ai commencé par l’illustration : j’aurais pu répondre plus facilement à cette question il y a un an ! Mais grâce à des gens précieux, qui me font confiance et me font pousser les envies, je commence également à me sentir auteur…
À la fac de lettres, j’étais « la fille qui dessine », aux beaux-arts, « la fille qui lit ». Toujours eu du mal à choisir. Je crois que j’aime bien être en (des)équilibre entre mes deux chaises…
Quelles techniques de dessin utilisez-vous ?
Toujours eu du mal à choisir… Tiens, j’ai déjà vu cette phrase quelque part…
Je viens de finir un album en numérique, et le prochain qui sort sera au crayon… ça dépend souvent du texte et de ce qui se met en place avec l’auteur et l’éditeur. C’est encore une question d’équilibre et de rencontres, finalement !
Parlez-moi de L’accumulatôr à bidouilleries, votre dernier ouvrage.
Une très chouette aventure ! C’est Rafaèle — des éditions Winioux — qui m’a appelée pour me dire que mon texte les intéressait et pour m’expliquer comment leur maison fonctionnait : leur état d’esprit avait tout pour me plaire !
La naissance du livre s’est vraiment faite en équipe entre Rafaèle et Marion — les éditrices — Julie — l’illustratrice — et moi-même : on a pu choisir le format, rêver d’une page interne qui s’ouvrirait, discuter ensemble des différentes étapes d’élaboration, etc.
Il y a quelques semaines, j’ai retrouvé notre album dans une petite association de montagne, entre des fromages du terroir et des pots de miel : je me suis dit que mon histoire avait vraiment trouvé sa place !
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Tout ce qui me passait sous les yeux ! Depuis les classiques jusqu’à la bibliothèque verte en passant par la notice de la bouteille de lait (oui, oui, il y avait des notices à l’époque pour expliquer les avancées technologiques des « ouvertures faciles »).
Ado, j’ai viré « notice de packaging de céréales » (je n’avais toujours pas le droit aux livres à table, la vie était vraiment trop injuste) et me suis mise à aimer les écorchés vifs : Baudelaire, Dostoïevski, Mishima…
Quels sont vos projets ?
J’ai quelques albums en cours côté dessin et un joli projet côté écriture… mais chuuuuuuut-top-secret !!!
Et des envies plein la tête : envie d’essayer de nouvelles techniques, de plus utiliser le crayon, de prendre un peu plus de temps pour l’écriture… et de lever le pied aussi de temps en temps !
Bibliographie sélective :
- Mélina, album, illustration d’un texte d’Alice Brière-Hacquet, Les P’tits bérets (2013), que nous avons chroniqué ici.
- L’Accumulatôr a bidouilleries, album, texte illustré par Julie Grugeaux, Winioux (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Le premier jour, album, illustration d’un texte d’Anne Loyer et Ingrid Chabbert, Planète rêvée (2013).
- Le palais aux enfants, album, illustration d’un texte de Nancy Guilbert, Grenouille (2013).
- Au fond de la flaque, album, illustration d’un texte de Céline Lavignette-Ammoun, Ebla (2012).
- Les écharpes de Mamie Berthe, album, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert, Les Petits Pas de Ioannis (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Un arc-en-ciel de souvenirs, album, illustration d’un texte de Laetitia Étienne, Auzou (2011)
- Ma grand-mère arc-en-ciel, roman, illustration d’un texte d’Anne Loyer, Rouge Safran (2011).
Et bien sûr en numérique
- La princesse aux petits prouts, illustré par Claire Gaudriot, Audois & Alleuil (2012), que DélicKids à chroniqué ici.
Retrouvez la bibliographie complète de Leïla Brient sur son site : http://leilabrient.blogspot.fr.
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions Winioux, je vais pouvoir offrir à l’un de vous un exemplaire de l’album qui parle d’anti consumérisme, L’Accumulatôr a bidouilleries (qu’on avait chroniqué ici) ! Pour participer au tirage au sort dites-moi en commentaire si vous inculquez à vos enfants qu’il n’y a pas besoin de consommer pour être heureux et de quelle façon. Vous avez jusqu’à mardi 10 h ! Bonne chance à tous !
Le coup de cœur et le coup de gueule de… Sandrine Beau
Une fois par mois, un acteur de l’édition jeunesse (auteur, illustrateur, éditeur…) nous parle de deux choses qui lui tiennent à cœur. Une chose qui l’a touché, ému ou qui lui a tout simplement plu et sur laquelle il veut mettre un coup de projecteur, et au contraire quelque chose qui l’a énervé. Cette semaine, c’est l’auteur Sandrine Beau qui nous livre son coup de cœur et son coup de gueule.
Mon coup de gueule, est lié à l’actualité et je vous préviens, je ne vais pas y aller avec le dos de la cuillère… Ou plutôt de l’aiguille à tricoter.
Mon coup de gueule, c’est cette phrase que j’ai envie de hurler avec les Espagnols, femmes, filles, hommes et garçons : NUNCA MAS !
J’ai été horrifiée de voir qu’un pays européen, un de nos voisins, un de ceux qu’on appelle « pays développé » puisse faire un tel bond en arrière, en remettant en cause le droit à l’avortement. Je ne pensais pas devoir assister à ça un jour !
La libération des femmes a été un long combat (qui pour moi, continue encore), j’ai suivi avec émotion l’histoire de ces femmes qui se sont battues pour leurs droits (et les nôtres). Je ne suis pas une spécialiste du sujet, mais dans ma vie de toute jeune femme, j’ai été émue par les récits de Simone de Beauvoir, de Françoise Giroud, de Benoîte Groult, puis par des reportages sur Simone Veil, Gisèle Halimi…
Je crie « Nunca mas », « Plus jamais », avec elles et avec eux, parce que plus jamais des femmes ne doivent avoir à subir des avortements dans des conditions qui mettent leur vie ne danger, comme c’était le cas avant l’autorisation de l’IVG. J’ai trouvé ce chiffre incroyable et glaçant : toutes les 9 minutes, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin dans le monde.
Je crie « Nunca mas » parce que plus jamais non plus, les femmes ne doivent briser leur avenir.
Parce que donner la vie à un enfant est trop important et doit rester un choix.
« Nunca mas », parce que les femmes espagnoles, comme toutes les femmes, doivent avoir le droit à la liberté de choisir leur destin. Comme n’importe quel être humain.
Mon coup de cœur va à La mare aux mots.
On a le droit hein ?
J’ai cherché, cherché… Il y avait des tas de choses pour lesquelles j’ai un coup de cœur. Et puis, je me suis dit : “Tiens, mais si mon coup de cœur était adressé justement à celui et à celle qui font La mare aux mots” ?
J’ai trouvé que c’était une chouette idée.
Alors, voilà mon coup de cœur, qui prend aussi la forme d’un merci !
Merci d’aimer nos livres (ou de ne pas les aimer, c’est aussi ce qui fait la force de ce blog), merci de si bien en parler, c’est-à-dire avec vos tripes, vos cœurs, vos sentiments ! On est loin ici d’un discours commercial ou formaté, et ça fait du bien.
Merci pour le partage ! Merci pour les idées (je suis une maman qui vient souvent “piocher” par ici).
Merci Gabriel, merci Marianne !
Signé Sandrine, fidèle lectrice de La mare 😉
Bibliographie sélective :
- Quelle sacrée chance, album illustré par Marion Arbona, Les 400 coups (2014).
- Une drôle de découverte, album illustré par Ariane Delrieu, Limonade (2014).
- Je suis une lionne, album illustré par Gwenaëlle Doumont, Philomèle (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La tribu trouve ça louche, roman coécrit avec Séverine Vidal et Anne-Gaëlle Balpe, illustré par Jess Pauwels, Frimousse (2013).
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L’ogre qui n’avait peur de rien, album illustré par Soufie, Éditions des Braques (2013), que nous avons chroniqué ici.
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Quand on sera grands, album illustré par Nicolas Gouny, Les P’tits Bérets (2013), que nous avons chroniqué ici.
- La girafe en maillot de bain, album illustré par Maud Legrand, L’élan vert (2013), que nous avons chroniqué ici.
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Le soleil sur la colline, album illustré par Nicolas Gouny, Gargantua (2013), que nous avons chroniqué ici.
- L’étrangleur du 15 août, roman, Oskar Éditeur (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Des crêpes à l’eau, roman illustré par Sandrine Kao, Grasset (2011), que nous avons chroniqué ici.
- L’hippopotin, roman illustré par Hajnalka Cserhati, Talents Hauts (2011), que nous avons chroniqué ici.

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Joli mercredi encore une fois à la mare aux mots.
Coup de gueule et coup de coeur de Sandrine complètement partagés !
Et sympa de connaitre un peu plus Leïla.
Je participe volontiers au concours car cet album me fait de l’oeil. Alors pour répondre à la question oui j’inculque à mes enfants la notion de bonheur sans consommer lors par ex les fêtes très commerciales (genre fête des mamans) : nul besoin de montagne de cadeaux, un simple petit bouquet de fleurs des champs ramassés en chemin, leur visite ce jour-là, un bisou, font énormément plaisir.
quelle fayote cette Sardine 😉
Tout ça pour avoir de bonnes critiques… franchement…
Mince, Séverine a vu clair dans mon jeu !
Je blaaaaaaaaaaague, Gabriel !
Boude pas !
Ouh la je ne boude plus depuis une trentaine d’années (mais ça m’arrive de faire la gueule), là je m’occupe d’un bébé tout en cherchant quel putain de plugin fait que je ne peux plus éditer les pages (et je pensais pas devoir répondre, je sais que tu blagues 😉 )
bonjour
merci beaucoup
je tente ma chance
j’apprend à mes enfants que l’important ne sont pas les choses qu’ils possedent mais l’amour des siens, que la societe leur montre des tas de choses inutiles pour bien vivre et bien grandir, je leur raconte souvent qu’ mon epoque je n’avais pas tout ca, que je faisais sans
du coup il y a des jours ou j’instaure le pas de console, ou le pas de gouter tout pret
c’est vraiment à une petite echelle
bonne journée
Hello
Pour ma part, j’évite d’emmener mes enfants dans les supermarchés (c’est leur père qui y va tout seul) et dans les magasins (de toute façon, un magasin avec eux, c’est l’horreur !!)
Bonne journée et merci pour le concours
Geneviève
Emue. Fière. Solidaire. Evidemment.
Je n’ai pas d’enfant, mais j’ai un chat. Et il a pas très bien compris que l’on pouvait etre heureux sans consommer… Quelle andouille, il fait la tete si il n’a pas sa boite de sandrines préférée….. J’ai eu beau essayer…… ….rien.
Où va t’on……
(entre l’espagne et la consommation….Bravo..)
Merci pour le concours. Je tente ma chance. Chez nous on essaie de lui montrer qu’on peut faire des cadeaux soi même sans acheter et que ça fait autant plaisir et on évite aussi de l’emmener en courses !
Coucou!!
Comme tous les mercredis, je suis contente et impatiente de lire les interviews. Non, je ne fayotte pas!! Je suis comme Sandrine, je partage son coup de gueule et son coups de coeur!! Et j’aime bien ce que fait eïla Brient!
Du coup, je participe pour tenter de gagner l’Accumulatôr a bidouilleries! Je l’avais repéré celui là car le sujet me touche. Je n’ai pas encore d”enfant mais dans ma vie de tous les jours, je fais attention à ce que j’achète. Je vois si c’est utile, si j’en ai besoin. Je n’achète pas frocément un objet parce qu’il est soldé (par exemple). Je n’ai pas non plus les moyens de consommer donc je fais attention à ma planète et à mon porte-feuille!!
En tout cas meci pour ce mercredi et ce concours!!
Merci pour le concours et la découverte. Je n’ai pas encore d’enfants mais oui, j’espère leur inculquer que le bonheur n’est pas dans les choses matérielles.
Bonjour !
Je participe au concours pour mes nombreux enfants !
29, si, si, tant que ça !
J’essaye de leur faire prendre conscience que l’on n’a pas forcément de tout ce qu’on veut avoir. Je suis effarée de voir le nombre de paires de chaussures (toutes de marques attention !) qu’ils peuvent avoir, ou même pendant les regroupements après Noël, tout ce qu’ils ont pu recevoir.
“J’en avais déjà, mais c’lui-là, il est rouge alors que l’autre il est bleu !”
“et la couleur, ça change quelque chose à ton jeu ?”
“bah oui, celui là il est rouge, l’autre il est bleu !)”
“non, mais ta façon de jouer”
“bah si … euh, ah bah non, c’est le même !”
Bref, pour partir sur d’autres discussions, on serait ravi d’avoir un nouveau livre (oui, mais celui là on le veut parce que l’histoire on la connaît pas ! Puis même que (!) si y’a un deuxième qui sort en bleu, on gardera celui qui est écrit en rouge !)
bravo c’est gagné !
Bonjour,
J’ai imprimer le petit cahier sur le bonheur des editions “pour penser à l’endroit” et regulierement on parle de la notion de bonheur (et donc diminuer notre consomation ) avec Chloé 5ans et Rémi 3ans…
Ces éditions que j’ai découvert recement me plaisent beaucoup, francaise et travaillant sur des sujet comme la confiance, l’estime de soi…..
C’est notre éducation aussi au quotidien ( fringues de secondes mains ….) mais mon gros doute : est ce qu’ils sezront des adultes inadaptées ou juste fort dans leur basquettes ????
Aors, oui oui je participe à fond au concours !!
Bonjour
Merci encore pour ce cadeau !
A la maison, j’essaie au maximum d’inculquer les valeurs qui sont les nôtres ! Par exemple, chez moi les marques on ne connait pas ! J’en achète jamais ! C’est pas toujours facile car on entend toujours
-” oui mais tout les copains ils ont des marques”
Bon c’est un exemple parmi d’autres mais pas facile tout les jours
Merci pour cette découverte en tout cas
Je croise les doigts
Bonne soirée
coup de cœur/coup de gueule complètement partagés.
J’aime beaucoup découvrir le parcours des auteurs/illustrateurs. Leïla Brient semble avoir plein de projets à venir. C’est chouette pour nous !
Pour le concours, j’essaie de faire recycler au maximum les choses aux enfants. Pour les activités manuelles, tout est bon à recycler : papiers dorées des chocolats, papiers cadeaux , cartons d’emballage etc.
Ouiiiii, coup de gueule partagé avec Sandrine. D’autant plus qu’interdire l’avortement, ce n’est pas en réduire le nombre, c’est juste le rendre plus dangereux… Je constate avec plaisir une fois de plus que dans la mare aux mots on peut parler un peu de tout, et que ça fait du bien !
Pour la consommation, on essaie un peu tous les jours de passer du temps ensemble et de valoriser ces moments. On cuisine aussi ensemble, on essaie d’inventer ou de bricoler de nouveaux jeux en dessinant et découpant des décors. On essaie aussi de consommer raisonnablement nous même. Et puis on évite de gaspiller, on recycle, on réutilise… Excellent sujet en tout cas !
Chouette ce concours!
Les enfants ont grandi et grandissent encore. Quelques images de ce début de parcours me viennent, quelques petits moments simples partagés, des petits bouts d’expériences joyeuses… Jouer avec des petits bouts de papiers découpés en forme de souris, d’oiseaux, souffler dessus, et voilà des animaux qui voyagent… Une promenade à deux pas de chez soi, pour découvrir un adorable coin de pique-nique, la belle aventure! Partir à la recherche de drôles de récipients chez soi pour inventer d’interminables jeux d’eau dans sa Cuisine des sciences. Essayer des vêtements issus d’un troc sympa, on est tout beau. Essayer des livres issus d’un troc sympa, on est tout joyeux. Voilà…
Pas très original, mais moi aussi je partage le coup de coeur et le coup de gueule de Sandrine Beau 🙂
Et sinon, comme L’accumulatôr à Bidouilleries me fait de l’oeil depuis que vous en avez parlé, je tente ma chance ..
J’ai 3 filles, et on fait attention à ce que l’on consomme. Mon aînée vient d’avoir 10ans, elle rêve d’un téléphone portable car certains de ses copains en ont déjà un. J’aime qu’elle s’en fabrique régulièrement des faux, en perle à repasser ou en papier …
Ses soeurs et elle ont eu une machine à coudre comme cadeau de noël, elles vont pouvoir recycler de vieux habits 🙂
Bonjour
Chez nous, on essaie de réfréner les achats intempestifs immédiats pour une réflexion à long terme. Pour résister aux différentes modes diverses et variées des cours de récré, on tente aussi d’expliquer qu’il vaut mieux garder ses sous pour profiter d’un moment agréable en famille : vacances, sorties, ciné … marchent bien et hop, oublié le petit gadget qui finira au fond du placard en 2 temps 3 mouvements !!!!!! Mais c’est dur quelquefois et un petit craquage de temps en temps n’est pas exclu !!!!!
Merci …
Bonjour, merci pour le concours, ce livre un peu bizarre me plait bien.
Bien sûr qu’il faut montrer à nos enfants à trouver le bonheur autrement qu’en consommant car comme nous sommes limités par notre porte-monnaie, ils seront forcément frustrés et cette course est sans fin… Et comment apprécier un petit extra lorsque vous voulez toujours autre chose ?
Je leur explique souvent qu’on ne peut pas acheter tout ce qu’on veut quand on veut et je crois que mes enfants l’ont intégré. Elles aiment bien bricoler des choses qui leur serviront de jouets (ephémères souvent) avec ce qu’elles trouvent : bout de ficelle, batons, feuilles de lierre, cailloux, papier, morceaux de plastiques, elles ont de l’imagination et je pense que c’est 1 ressource essentielle que j’encourage beaucoup.
Bonjour et encore merci pour ce concours (et tous les autres bien sûr!) !!!
Pour ma part, j’essaye de faire un maximum de choses simples qui ne demandent rien ou presque rien avec ma fille:la cuisine, la couture, le dessin, une balade, un pic nic, chanter et danser toute l’après-midi, construire une cabane dans le jardin, etc ,et je pense qu’avec le temps,elle comprendra que les meilleurs moments passés, ses meilleurs souvenirs n’étaient pas (ou en tous cas pas toujours) liés à l’achat de choses/à la consommation! En plus,ça me permet de passer d’excellents moments avec elle, de renforcer nos liens et de lui inculquer encore d’autres valeurs à travers ces moments.
Voici ce que j’ai écrit il y a quelques jours sur mon blog, ans savoir que vous abordiez le même sujet ici (je le découvre grâce à la feuille) : Quand les nains sont devant la télé avec moi, je passe mon temps à leur décrypter les techniques utilisées pour essayer de nous vendre du rêve et des trucs avec, histoire d’exercer leur sens critique. Ça ne nous empêche pas de n’acheter que les pots de moutarde avec des verres “Reine des neiges», mais le minus ne confond pas aimer un personnage et acheter la boîte de céréales sur laquelle il est, c’est déjà ça.
Merci aux deux invitées du mercredi.
Bravo à Gianna et merci à tous d’avoir participé !
Mon livre de chevet s’appelle “zéro déchet” de Béa Johnson, une française vivant aux USA qui a moins d’un litre de déchets / an avec une famille de 4. Ça me fait complètement rêver. Je tente la décroissance, l’économie, la récup et on s’y sent bien. À la sortie d’un spectacle pour enfants, il y a tjs un tas de “saletés” en plastique, scintillantes, lumineuses, vendues… et j’ai toujours su dire “non” à mes enfants. Expliquant qu’ils joueraient deux minutes avec et que ça allait finir, cassé ou délaissé dans un coin, et que c’est en disant “NON” à cela que l’on stoppera ce flux de marchandise polluantes. Que c’est pour leur avenir.
Cela participe d’une démarche de consommation de proximité (AMAP) etc… On n’achète plus de bananes, etc… Bref, j’arrête car je pourrais gloser des heures.
Je voulais dire “bravo” à Leila dont je suis fan grâce à la “princesse aux petits prouts” (j’ai fait une review sur mon site) et je vais partir à la découverte de ses autres textes avec plaisir. Bravo. Et pouce baissé pour l’Espagne. Of course (le pire est que dans l’histoire, il n’y a pas que l’Espagne… la France a quelques sursauts nauséabonds en ce moment…). Bref. Vive la décroissance. Super-Julie 🙂