*slogan utilisé par l’association Mix-cité
Ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de livres qui combattent les clichés sexistes, et vous savez à quel point ça me tient à cœur. Voici trois albums devenus des classiques et un livre pour les parents pour aller plus loin.
Marre du rose ! Elle c’est le noir qu’elle aime alors pourquoi elle mettrait du rose ? Parce qu’elle est une fille ? Non mais sans blague, c’est moche le rose ! Et les trucs de princesse c’est pas mieux ! Et ne lui dites pas qu’elle est un garçon manqué, hein ! Non on peut être une fille et ne pas aimer le rose !
Je pense que vous êtes nombreux à connaître Marre du rose de Nathalie Hense et Ilya Green mais nous ne l’avions pas encore chroniqué et ce serait dommage de passer à côté de cet album aussi beau que bon. Nathalie Hense a une très belle plume, c’est un texte doux et plein de poésie, elle joue avec les mots. Les illustrations d’Ilya Green sont superbes et colorées. Oui on peut être une fille et détester le rose, aimer les pierres et les dinosaures, oui on peut être un petit garçon et aimer jouer à la poupée sans pour autant être « manqué » comme les héros de cette histoire. On parle ici, vous l’aurez compris, de lutter contre les clichés qui voudraient que les filles soient faites pour telle chose et les garçons pour telle autre. Un album essentiel, un livre devenu un classique.
Pour Max c’est simple, il y a les Avec-zizi (qui jouent au foot, aiment se battre,…) et les Sans-Zizi (qui aiment jouer à la poupée, dessiner des fleurs nunuches,…). Autant vous dire que pour Max la deuxième catégorie n’a pas trop d’intérêt. Mais un jour il rencontre Zazie, alors elle c’est clair dès le départ c’est une Sans-Zizi (ça se voit tout de suite, elle a les cheveux long). Pourtant Zazie aime dessiner des mammouths ! Alors là c’est bizarre… En plus elle aime le foot et se battre… Max en est persuadé Zazie a un zizi… il va essayer de mener l’enquête.
Là aussi c’est devenu un classique et je ne vous ferai peut-être pas découvrir Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? de Thierry Lenain et Delphine Durand, mais là aussi nous n’en avions jamais parlé et c’était intolérable de vouloir parler des livres contre les clichés sexistes et ne pas aborder celui-là. C’est amené avec tellement d’humour (tant dans les dessins que dans le texte) qu’on accroche tout de suite. On parle donc ici aussi du fait que ce n’est pas ce qu’on a entre les jambes qui fait ce que l’on est ! Là encore un livre essentiel, entre le roman jeune lecteur et l’album à leur lire.
A noter qu’un tout nouveau Mademoiselle Zazie vient de sortir, Mademoiselle Zazie a des gros nénés. Zazie est surprise de voir affichées plein de filles en maillot de bain dans la rue Eh ! Vous vous êtes trompées, c’est la rue ici ! Max, lui, semble apprécier et met des notes aux filles… Quel macho ! Zazie va lui apprendre à respecter les femmes (et pourquoi les garçons ne seraient pas notés aussi ?). Quinze ans après le premier, Mademoiselle Zazie est toujours aussi drôle ! Une héroïne qu’on adore.
Elisabeth est heureuse, elle va épouser un beau prince, et pour ça elle a une magnifique robe. Sauf que voilà qu’arrive un dragon qui brûle et casse tout le château et ce qui l’entoure et s’empare du prince ! Elisabeth s’habille avec ce qu’elle trouve (un sac de papier) et s’en va sauver son prince…
Alors celui-là je ne le connaissais pas et je l’ai trouvé jubilatoire ! J’ai adoré la fin ! Je suis un peu obligé de vous la dire non ? Si vous ne voulez pas savoir sautez ce passage ! La princesse sauve le prince mais celui-ci la rejette car elle n’est plus bien habillée. Finalement elle le traite de gros nul et « finalement ils ne se marièrent pas ». C’est drôle, bien écrit, et franchement jubilatoire, non ? Ma fille (bientôt 5 ans) a été bluffée par la fin, surprise, déroutée (bon peut-être aussi par le fait de voir son père hilare). Un vrai gros coup de cœur.
On termine par un livre pour les parents, un livre essentiel là encore. Contre les jouets sexistes écrit par un collectif et publié aux éditions L’échappée. Ce livre est passionnant, tout simplement. On part du sexisme et de la société patriarcale en général en rappelant des chiffres ou des états de fait (la part d’homme à l’assemblée nationale, le fait qu’en général les enfants prennent le nom du père, que les femmes gagnent moins que les hommes,…) pour arriver sur le sexisme dans les jouets et les albums jeunesse. On va donc parler du fait que c’est moins grave pour une fille de vouloir jouer avec des jouets dits de garçons que pour un garçon de jouer à des jouets dits de filles (c’est dévalorisant), par exemple. Il vaut mieux être un garçon qu’une fille, dès l’enfance. Les filles doivent être douces, coquettes, maternantes, discrètes, et bien sûr soumises quand les garçons peuvent être bruyants, violents et dominants. Le livre fait des tas de remarques passionnantes et pertinentes comme le fait que dans une cour de récré ou dans un parc les jeux dits de garçons (foot, skate, basket,…) occupent toute la place alors que ceux dits de filles (marelle, corde à sauter, élastique,…) une toute petite place ou par exemple lorsqu’il explique pourquoi le marché des jeux dits de garçons fait plus de profits que celui dit des filles en expliquant que les jeux dits pour filles préparent à devenir une maman, ce que la petite fille sera probablement alors que les jeux dits de garçons préparent à devenir chevalier, guerrier etc ce que le garçon ne sera probablement pas, donc les filles arrêtent d’acheter poupées, têtes à coiffer,… assez vite alors que les garçons, n’ayant pas accompli leur « fantasme » continuent à acheter jeux vidéo, figurines,… très tard (voir adulte).
On parle aussi des albums jeunesse en mettant l’accent sur la proportion dominante des garçons parmi les héros, sur leurs professions (sur 537 albums étudiés une seule reine, une seule avocate pour un grand nombre de rois, ministres,…), sur le fait que les garçons sont presque toujours représentés à l’extérieur et les filles à l’intérieur,… On évoque également la presse avec ce retour en force des titres pour filles (Witchmag, Les p’tites sorcières, Les P’tites filles à la vanille,…) qui cloisonnent déjà les sexes et apprennent dès le plus jeune âge les conseils de beauté, les potins ou la cuisine…
Le livre le rappelle, le jouet n’est pas qu’un jouet, il prépare au monde. On donne dès l’enfance une base à l’enfant. On parle aussi du consumérisme (on rappelle qu’un jeu de construction est meilleur pour le développement d’un enfant que pléthore de jeux destinés à une seule chose et on parle aussi du fait que ces jouets sont souvent fabriqués dans des conditions abjectes et qu’ils peuvent être dangereux). Il souligne aussi que de plus en plus on a une déclinaison fille des jouets (les légos roses en sont le meilleur exemple) comme si la version « classique » qui existe depuis toujours était pour les garçons et que les filles n’avaient le droit qu’à une déclinaison. La normalité, la base c’est le garçon.
On évoque aussi les décorations de chambres qui préparent, dès la naissance, les enfants à vivre dans les clichés alors qu’un nourrisson se contrefout que sa chambre, sa peluche ou sa lampe soient roses ou bleues. Plus tard on dira « ben si, tu vois quand même qu’il y a des différences entre les deux sexes » alors qu’on a conditionné l’enfant dès sa naissance.
Le livre donne aussi un historique très intéressant du jouet, parle d’exemples concrets dans des classes avec des témoignages, donne des pistes pour aller plus loin, pour combattre ces clichés (pour les enseignants et les parents), parle des asso qui luttent, donne des listes d’ouvrages (les trois chroniqués plus haut y sont d’ailleurs),…
Bref c’est un livre passionnant et complet qui développe tous ces thèmes et en aborde tant d’autres… je pourrais vous citer la quasi-totalité de l’ouvrage (j’ai d’ailleurs souligné dans le livre tant de choses que je voulais dire dans ma chronique que celle-ci devrait faire 10 pages !). Un livre qui nous apprend comment on conditionne les enfants à être de « vrais garçons » et de « bonnes filles ». En excusant la violence pour les premiers alors qu’elle sera mal vue pour les seconds. Un livre qui aborde aussi la vision patriarcale qu’on donne aux enfants de la société, une société forcément blanche, hétérosexuelle. Bref ce livre est à lire ABSOLUMENT !
A noter que dans la même collection (Pour en finir avec) et toujours aux Éditions L’échappée est sorti Contre les publicités sexistes de Sophie Pettrucci, Chris Vientiane et Aude Vincent (militantes féministes au sein du Collectif contre le publisexisme).
Quelques pas de plus…
On a chroniqué beaucoup d’autres livres qui combattent le sexisme comme par exemple Philo mène la danse, Giga Boy, La princesse Rose-Praline ou encore notre chouchou Léontine princesse en salopette. Vous pouvez retrouver la liste complète sur notre fiche thématique.
Nous avons déjà chroniqué un livre écrit par Nathalie Hense, Une petite heure perdue, un livre de Thierry Lenain, Un marronnier sous les étoiles et de nombreux livres d’Ilya Green : Bulle et Bob préparent Noël, Les plus belles berceuses jazz, Bulle et Bob à la plage, Peter Pan et Wendy, Bulle et Bob dans la cuisine et Le masque.
Marre du rose de Nathalie Hense, illustré par Ilya Green Albin Michel Jeunesse 11€, 240×245 mm, 34 pages, imprimé en France, 2009. |
Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? de Thierry Lenain, illustré par Delphine Durand Nathan dans la collection Premiers romans 5,60€, 147×190 mm, 32 pages, imprimé en France, 1998. |
Mademoiselle Zazie a des gros nénés deThierry Lenain, illustré par Delphine Durand Nathan dans la collection Premiers romans 5,60€, 147×192 mm, 29 pages, imprimé en France, 2013. |
La princesse et le dragon de Robert Munsch, illustré par Michael Martchenko Talents hauts 11,70€, 220×210 mm, 24 pages, imprimé en Italie, 2011. |
Contre les jouets sexistes de Collectif Éditions L’échapée dans la collection Pour en finir avec 12,20€, 120×185 mm, 128 pages, imprimé en France, 2007. |
A part ça ?
Une expérience très intéressante est menée dans Contre les jouets sexistes. Des enfants doivent dire à quel sexe ils associent des métiers (ministre, journaliste,…) et les résultats font mal ! Une application présentée par nos amis de Déclickids, Wigupuzzle, permet de construire des petits puzzles avec des têtes et des corps en tenue (qui correspond à un métier). Ici on peut très bien faire des femmes cosmonautes ! Une idée sympa pour lutter contre les clichés !
Gabriel
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Merci pour cette chronique dont le sujet est très important pour moi.
Je ne connais pas la princesse et le dragon mais la maison d’édition (Talents Hauts) est la seule à avoir une ligne éditoriale où la fille/femme n’est pas un condensé de clichés machos. Certains diront que c’est une maison d’éditions féministe. Personnellement je préfère dire que c’est la seule maison d’édition qui essaie de rééquilibrer les choses.
Actuellement au forum des sciences de Villeneuve d’Ascq (à côté de Lille), le petit forum (pour les 3-6 ans) propose une excellente exposition qui amène à se poser des questions sur son identité et qui montre à quel point il y a une surreprésentation masculine dans notre société (et dans la litté). Dans cette exposition les enfants sont invités à choisir des activités, des comportements sans la pression “parce que je suis une fille ou parce que je suis un garçon”. Cette exposition se déroule avec un parent accompagnateur et on se rend compte que ce sont vraiment les parents (et dans ce cas-là même des femmes) qui orientent le choix des enfants.
Je vous invite donc si vous n’êtes pas trop loin ( 1h de Paris en TGV puis quelques stations de métro, 2h en voiture) à venir vous poser des questions avec vos jeunes enfants à l’exposition des elles, des ils.
Pas trop envie d’entrer dans le débat des clichés sexistes car là n’est pas le propos alors je ne dirai qu’une chose : l’aborder avec humour comme c’est si bien le faire Thierry Lenain avec Zazie est une réussite.
Oulà mon commentaire porte à confusion ! Pas que je ne veux pas exprimer mon avis sur les clichés mais je souhaitais juste commenter les bouquins qui en parlent. Tous chacun à leur manière me paraissent intéressant mais j’ai un faible pour Zazie qui le traite avec humour.
Très bel article qui me parle vraiment … Y’a encore du boulot dans nos foyers, dans nos cours de récré … Dans la société … Alors, commençons dès le plus jeune âge et … ayons l’esprit ouvert, encore et toujours … Bonne journée …
Zazie me fait plier de rire ! le dernier, est vraiment vraiment très drôle, et si vrai ! une dénonciation du sexisme, et de la nudité croissante dans les pub, sur un ton humoristique 🙂 rien de mieux pour faire passer le message aux petits… et aux adultes aussi !
N’hésite jamais à mettre les liens de tes chroniques, Yana, c’est pas ici que ça te sera reproché !
Oh que oui La princesse et le dragon est vraiment un livre jubilatoire !! La première fois que je l’ai lu, la première chose que je me suis dit c’est que j’aurais adoré lire ce genre de livres quand j’étais petite, parce que les princesses je les trouvais très cucul-la praline, je détestais les robes et je rêvais d’être une Tom Sawyer au féminin ;-). Quant à Contre les jouets sexistes, du coup j’ai presque envie de l’acheter pour mon beau-frère qui désespère lorsqu’il voit son fils jouer avec des poupées…
ahahaha ! Mais le lira-t-il ?
Pas sur…dans le pire des cas je lui lirais à haute voix…je l’aurais à l’usure 😉
Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? existe aussi sous forme de spectacle de marionnettes. Côté jeux c’est sûr qu’il y a encore du boulot. Même chez DJECO par exemple, j’ai été très surprise de découvrir un jeu de cartes, rose bien sûr, destiné à des joueuses (toute la règle du jeu est au féminin)…
Bonjour !!! Je suis Hélène de la chronique fargussienne et de la bibli d’Auffargis. M’autorisez-vous à reproduire ce superbe article ??? Merci tout plein (que ça marche ou pas)
Bonjour, le reproduire où ? pour ? Dites m’en plus. En tout cas n’hésitez pas à donner le lien.
Merci à vous !
Gabriel
Vous avez raison pour tout ça, et le dénoncer le sexisme dès le plus jeune âge me parait une lutte importante. Mais côté filles, reconnaissons que ça fait consensus! Tout le monde est prêt à exprimer que les filles n’aiment pas toutes le rose et les princesses…
Mais… qu’en est-il du côté des GARCONS? Quel(s) livre(s) abordent le sujet du garçon, pas homosexuel, pas “sensible” (comme le pourtant excellent Marre du Rose en parle), qui aimerait le rose? Celui qui se reconnait plus dans la princesses que dans le chevalier?
D’accord pour qu’on parle des filles qui se défendent des clichés sexistes, mais j’aurais bien aimé que les garçons aussi aient voix au chapitre…
Ou bien défendre le masculin est-ce anti-féministe…?
Alors là je pense que vous vous trompez d’interlocuteur ! Car justement je corresponds vraiment à ce type… Je suis un garçon et j’ai un blog sur la littérature jeunesse, ce qui est assez rare déjà ! J’ai été père au foyer, enfant j’ai appris à tricoter et j’ai toujours détester les petites voitures…
On a parlé à plusieurs reprises de ce genre de livres (d’ailleurs cités dans notre fiche thématique) je pense, par exemple à Giga Boy ou à Le petit garçon qui aimait le rose. Cela dit, dans Marre du rose, comme je le disais, il y a aussi un petit garçon qui joue à la poupée !
Non vraiment vous vous trompez de cible !
Oh mais je ne “visais” personne!!! J’apprécie beaucoup votre blog, et je m’en sers énormément! Il fait un peu office de référence pour moi! Ma question était une vraie interrogation face à ma difficulté à trouver des livres sur le sujet, et aux décevantes propositions de mes habituels prescripteurs! (Le petit garçon qui aimait le rose présente quand-même ce côté “viril” : d’accord il aime le rose, mais c’est lui qui sauve le gros dur – sous-entendu, il n’est pas une femmelette! Et cette “justification” m’embête un peu…)
Mais vous y avez parfaitement répondu! Preuve que j’avais mal cherché! Je vais donc aller creuser un peu du côté de Gaël Aymon, qui m’a l’air formidable et que je ne connaissais pas!
Merci beaucoup!
AH ouf ! Oui on adore Gaël Aymon, je crois qu’on a chroniqué tous ses livres.
Bonjour !
Je cherche peut-être la petite bête c’est vrai, mais dans l’album “Mademoiselle Zazie” et partout ailleurs, on considère les petites filles comme des “sans zizi”. N’ont-elles pas de sexe alors ? N’ont-elles rien d’autre à la place ? C’est une étrangeté pour moi qu’il n’y ait pas de réponse pour les petites filles qui se posent des questions. N’ont-elles pas une Zezette ? En tous cas je refuse de dire à une petite fille qui me questionne que “non, elle, elle n’a pas de zizi. Point” Parce qu’il faut bien nommer un sexe qu’elle a le droit de découvrir, le plus tôt possible (au même âge que les garçons qui découvre le leur). Peut-être que je cherche la petite bête, mais tellement de femmes ne connaissent pas leur propre fonctionnement sexuel que je me pose la question. Sinon bravo pour vos articles ! Sandra
C’est pas complètement faux ! Après elles n’ont pas de zizi mais une zezette… Là, dans l’histoire c’est justement le petit garçon qui classe les gens en deux catégories et il va voir qu’il a tort !
Merci pour les compliments !
Bonjour,
je cherche des albums de ce genre car ma fille de 4 ans ne veut plus qu’être une belle princesse, trouver un beau prince et se marier. Sans dramatiser (beaucoup de fillettes en passent par là paraît-il…), je cherche quelques albums pour lui montrer d’autres façons de voir. La Princesse et le dragon me plaisait beaucoup, mais j’ai peur que la fin puisse être mal interprétée. Ne peut-on pas comprendre que la fille doit absolument être mignonne et sinon elle perd ce qu’elle a poursuivi dans toute l’histoire, et si elle traite le garçon de gros nul c’est juste pour se remonter le moral ? C’est une bête question de qqn qui n’a pas lu l’album !!
Merci d’avance pour votre éclairage (et merci d’aval pour votre super blog).
Adeline
Je viens de tomber sur un livre qui m’a bcp plu a ce sujet : un petit garcon et une petite fille traversent ensemble le chateau, armés jusqu’au dents, pour trouver le dragon… sauf qu’à la toute fin on voit que ce dragon c’est leur copain et c’est son anniversaire !
Une fin non-violente, egalitaire… tout pour plaire !
Il s’agit de “Le chateau du dragon” de Laurent Richard
Merci beaucoup je vais regarder ça !