Aujourd’hui, je vous présente deux albums dont les petits héros ne manquent pas d’imagination… mais chacun à leur manière !
Je m’ennuie.Elle est toute seule et elle s’ennuie. Elle s’ennuie beaucoup même. Enormément. Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire ? La réponse va venir d’une patate. Oui, oui, une patate, vous avez bien lu ! Et finalement, les patates aussi s’ennuient, si si !
Cette petite fille au débardeur bleu rayé et aux couettes folles est très marrante et surtout trèèès dynamique ! Elle va découvrir que finalement, en laissant aller un peu son imagination, elle va trouver un tas de choses à faire : faire la roue, tourner, danser, se déguiser en princesse ou en chevalier, et tant d’autres choses encore ! Et je pense que ça devrait parler à beaucoup de familles (parce que oui, l’ennui concerne autant les enfants… que les parents !). Michael Ian Black signe un texte très drôle, distillé par petites touches autour de la petite héroïne et de la fameuse pomme de terre. Les illustrations de Debbie Ridpath Ohi sont également pleines de malice : simples mais efficaces, avec beaucoup de jaune, c’est très vivant ! Un album rythmé pour encourager les enfants à s’ennuyer : rien de meilleur pour faire travailler son imagination.
Franz s’est lié d’amitié avec une marmotte nommée Albert. Ils passent leur temps à courir dans les prés et à manger des carottes en regardant le soleil. Du coup, quand l’animal s’enfouit dans son terrier pour hiberner pendant plusieurs semaines, le petit garçon est très malheureux et décide de faire de même… chez lui ! Ça promet de sacrées aventures !
Le garçon qui voulait être une marmotte raconte une très belle histoire d’amitié entre un petit garçon et un animal. Jusqu’où Franz pourra-t-il copier la marmotte (parce que respirer trois fois par minute va s’avérer quand même un peu difficile par exemple) ? Sera-t-il assez patient ? Hans Traxler signe une belle histoire, dans un grand album pour enfants aux illustrations simples, tendres et pleines de vie (par exemple, quand les deux amis jouent dans le champ, chaque étape de leur course-poursuite est dessinée, et on a donc l’impression de la vivre au ralenti. Je ne sais pas si je suis très claire, mais le fait est que ça donne un dessin très rythmé !). En plus, c’est de saison : on imagine très bien lire cette histoire au chaud, pendant les vacances d’hiver !
Quelques pas de plus…
Retrouvez la chronique d’un autre livre qui parle de l’hibernation : Ours a une histoire à raconter de Philip C. Stead.
Je m’ennuie de Michael Ian Black illustré par Debbie Ridpath Ohi Seuil Jeunesse 13,50 €, 216 x 280 mm, 40 pages, imprimé en Chine, 2013 |
Le garçon qui voulait être une marmotte de Hans Traxler traduit par Gena Catala La Joie de Lire 14,90 €, 240 x 327 mm, 30 pages, imprimé en Chine, 2009 |
Suivez donc ce petit garçon, qui imagine son futur !
Marianne
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Ils m’ont l’air fort sympas ces deux albums….et j’aime leurs couvertures.
moi aussi je voudrais être une marmotte pour pouvoir dormir, dormir, dormir….