La semaine dernière, je vous proposais de faire du vélo ou de courir après un ballon, cette semaine, toujours confiné, je vous propose d’aller dans des cabanes au bout du monde ou dans un jardin… Bref de vous évader grâce aux livres… Et ces deux-là sont magnifiques.
Lucie aimerait trouver la cabane idéale, et pour ça elle va faire le tour du monde, peut-être que comme ça elle trouvera des idées pour fabriquer la sienne ? Le voyage commence par une cabane dans la forêt, avec ses trois murs de bois et le quatrième creusé dans la terre, c’est là que vit Erik. Ensuite, on va devoir monter à une échelle de corde pour arriver dans la cabane d’Anna construite en haut d’un arbre. Ensuite on va visiter une cabane construite au-dessus de l’eau, une autre faite de pierres, une de glace… et d’autres encore…
Mais quel magnifique album que Ma cabane du bout du monde sorti chez L’agrume ! Si les pays ne sont jamais cités, on reconnaît assez aisément où nous entraînent Emmanuelle Mardesson et Sarah Loulendo. De la Scandinavie à Hawaï, on va découvrir des habitats, mais bien évidemment aussi des gens, des façons de vivre et bien d’autres choses encore. Les illustrations sont magnifiques comme toujours chez L’Agrume (et, comme toujours, mises en valeur par un beau papier), et le texte qui ne se lit pas du tout comme un documentaire, mais qui pourtant nous apprend plein de choses, est tout aussi beau. Bref, c’est un magnifique album !
Deux personnages sont assis sur le sol, devant eux deux galets et une plante qui semble déjà morte. Les voilà qui se lèvent et s’en vont, là-bas c’est déjà plus vert et en marchant plus loin voici d’autres plantes, et même des animaux…
Quel bonheur que de retrouver Eléa Dos Santos que l’on avait découvert avec le merveilleux Les cailloux (chroniqué ici). Elle revient dans un album dans le même esprit que le précédent, là encore sans texte. Il est toujours difficile de raconter des albums sans texte, et surtout raconter cet album dont la chute dit tout… Alors je ne vous la dirai pas, mais sachez qu’il est question de tout ce que l’on ramène de là où l’on va, de comment l’ailleurs rend notre monde plus riche… enfin d’après moi, car la force d’un album comme Le jardin c’est que chacun·e pourra y voir des histoires différentes, mais beaucoup s’accorderont sur une chose : les illustrations d’Eléa Dos Santos sont magnifiques et son univers vraiment extrêmement intéressant.
Ma cabane du bout du monde![]() ![]() Texte d‘Emmanuelle Mardesson, illustré par Sarah Loulendo L’agrume 16 €, 245×305 mm, 32 pages, imprimé en Italie, 2019. |
Le jardin![]() ![]() d’Éléa Dos Santos Chandeigne 14,50 €, 260×260 mm, 40 pages, lieu d’impression non indiqué, 2020. |

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !




