Comme l’année dernière, tous les mercredis de juillet et août nous vous proposons de découvrir un métier grâce à deux personnes qui font ce métier-là. Vous découvrirez ainsi ceux qui travaillent autour du livre pour enfants. Après auteur jeunesse, attaché de presse dans une maison d’édition jeunesse, traducteur de livres pour enfants, bibliothécaire jeunesse, éditeur jeunesse, blogueur jeunesse, libraire jeunesse et illustrateur jeunesse, cet été nous vous proposerons d’en savoir plus sur huit autres métiers : après les fabricant-e-s, les graphistes, les attaché-e-s à la promotion des auteurs, les maquettistes et les personnes qui nous parlent des livres à la radio, cette semaine nous nous intéressons aux vendeur-euse de droits à l’étranger. J’ai posé des questions à deux d’entre elles, Nolwenn Lebret et Lesly Carrer. Bon mercredi à vous !
Dis c’est quoi ton métier… Nolwenn Lebret
En quoi consiste votre métier de vendeur de droits à l’étranger ? Achetez-vous aussi les droits de livres étrangers ?
Nous vendons les droits de traduction à des maisons d’édition étrangères, afin qu’elles traduisent et publient dans leur langue nos ouvrages, écrits et illustrés par des auteurs français. Notre travail est surtout commercial.
Les personnes s’occupant d’acheter les droits d’ouvrages étrangers pour que nous puissions les traduire et les publier en français sont les éditeurs. La décision d’acheter les droits d’un livre, comme celle de publier tel ou tel manuscrit, est d’ordre éditorial et non commercial.
Quelle est la formation ou le parcours nécessaire pour exercer ce métier, quels ont étés les vôtres ?
Il n’y a pas de formation dédiée à ce métier, qui comporte d’ailleurs de multiples facettes. C’est sans doute ce qui explique que nous rencontrions des profils très variés : études de lettres, d’édition, écoles de commerces, langues étrangères appliquées… De mon côté, j’ai fait des études de droit, avec une spécialisation en propriété intellectuelle.
Ce qui compte avant tout c’est l’ouverture d’esprit, un bon sens du contact et savoir parler anglais. Les stages jouent un rôle déterminant.
Est-ce que c’est un métier qui s’exerce à plein temps ?
Oui et non, cela dépend du contexte. Dans les maisons d’éditions qui ont un catalogue conséquent, il existe très souvent un service dédié aux cessions de droits étrangers ou de droits dits « secondaires » (vente en club, adaptation audiovisuelle ou théâtrale, etc.), qui peut employer plusieurs personnes (chez Gallimard Jeunesse, le service droits étrangers compte 5 personnes). Dans les structures plus petites, un poste à temps plein est souvent difficile à obtenir. Dans ce cas, les maisons peuvent faire appel à des personnes indépendantes, des agents. Ces agents peuvent représenter une ou plusieurs maisons d’édition, selon le nombre de titres à gérer.
Qui sont vos interlocuteurs ?
Nous avons un rôle de représentation à la fois auprès des éditeurs étrangers et de nos collègues internes à l’entreprise.
En effet, nos interlocuteurs les plus importants sont les éditeurs étrangers, auprès de qui nous devons défendre notre catalogue. Lorsque nous les rencontrons, nous devons sélectionner les ouvrages de notre catalogue qui pourraient leur plaire, puis les convaincre de les publier.
Nous sommes également en contact en interne avec les éditeurs, les fabricants, les commerciaux, les attachés de presse afin de suivre l’évolution d’un projet, les succès de presse ou de librairie, qui nous donnent autant d’arguments pour vanter les mérites d’un titre auprès des éditeurs étrangers.
Parfois, nous devons également défendre les intérêts des éditeurs étrangers auprès des équipes. Par exemple, si l’éditeur étranger d’un titre ou d’une collection a des demandes spécifiques, notre rôle est d’estimer le bien-fondé de cette demande et, éventuellement, de la faire accepter par les éditeurs, les fabricants, ou les auteurs.
Enfin, nous sommes en contact avec des imprimeurs car parfois nous fabriquons certains livres pour le compte des éditeurs étrangers.
Où et comment travaillez-vous ? (Chez vous ? Dans les locaux de la maison d’édition ? Voyages ?)
Nous travaillons essentiellement dans les locaux de la maison d’édition, mais les agents travaillent de chez eux.
De temps en temps, nous rencontrons les éditeurs lors de grandes foires internationales, les principales étant la foire de Francfort, en octobre, la foire de Bologne (spécialisée jeunesse), en mars, et la foire de Londres, en avril.
De plus, nous effectuons ponctuellement des voyages dans tel ou tel pays. Ces déplacements nous permettent de mieux comprendre le marché du livre et l’état d’esprit général d’un pays, mais également de mieux connaître les éditeurs.
Comment est calculée votre rémunération ?
Étant salariée, je suis rémunérée de manière identique chaque mois, quels que soient mes résultats commerciaux.
En revanche, les agents sont rémunérés à la commission, c’est à dire qu’ils touchent un pourcentage sur chaque contrat de cession qu’ils concluent.
Travaillez-vous pour plusieurs maisons d’éditions ?
Non, je suis salariée d’une seule maison. Mais les agents sont des personnes indépendantes et peuvent représenter plusieurs maisons d’édition.
Quelles sont les idées reçues qui vous énervent sur votre métier ?
Ça me faire sourire plus que ça ne m’énerve, mais beaucoup de gens me demandent si je sais parler toutes les langues : non, bien sûr ! L’essentiel est de parler anglais. Une autre langue est un plus, mais il est simplement impossible de parler à la fois russe, coréen, japonais, allemand, espagnol…
Quels sont les plaisirs à l’exercer ?
Nous sommes en contact avec des gens du monde entier, cela donne une grande ouverture sur le monde. Et nos interlocuteurs sont des gens passionnés, ce qui les rend souvent passionnants !
Et quels sont les mauvais côtés ?
Nous avons avant tout un poste commercial, et à mon avis c’est également ce qui est le plus pesant : la pression de faire un bon résultat, de bonnes ventes. Et puis, j’ai développé une bonne connaissance d’Excel par la force des choses, mais c’est loin d’être un plaisir…
Le site des éditions Gallimard Jeunesse : http://www.gallimard-jeunesse.fr.
Dis c’est quoi ton métier… Lesly Carrer
En quoi consiste votre métier de vendeur de droits à l’étranger ? Achetez-vous aussi les droits de livres étrangers ?
En fait, j’ai une double casquette. Tout d’abord, avec le service international nous vendons les droits de nos titres français à des éditeurs étrangers. Ces derniers font traduire les titres qui les intéressent et les publient dans leur pays. Nous vendons surtout pendant les foires à l’étranger. Mon travail est donc de présenter notre catalogue aux éditeurs. Par contre, nous achetons très peu, un ou deux titres seulement par an.
Ensuite, depuis 2012, la maison d’édition a décidé de publier et diffuser sous son propre nom, certains ouvrages aux Etats-Unis, en Australie et en Afrique du Sud. Nous établissons un programme éditorial à partir de notre catalogue français et nous l’adaptons aux exigences du marché américain. C’est la partie dont je m’occupe le plus depuis mon arrivée aux éditions Auzou, l’année dernière. Je suis donc en charge des relations avec notre diffuseur américain et nos commerciaux. Le travail est aussi celui d’un commercial car, cette fois–ci, nous présentons notre catalogue directement à des clients pour les vendre en librairie.
Quelle est la formation ou le parcours nécessaire pour exercer ce métier, quels ont étés les vôtres ?
Je crois que toutes les personnes travaillant dans le monde de l’édition ont des parcours différents. Personnellement, j’ai obtenu une licence d’anglais puis je suis partie deux ans en Angleterre pour parfaire mon anglais. En rentrant en France, je me suis inscrite en 3ème année de licence métier du livre, cette année m’était nécessaire pour pouvoir entrer dans un Master édition et avoir quelques bases. J’ai aussi fait un stage d’assistante d’édition dans une petite maison d’édition pour travailler sur de véritables projets. Puis, je me suis inscrite en Master création éditoriale générale et de jeunesse à Clermont-Ferrand. Pendant deux ans, nous avons pu découvrir aussi bien l’aspect théorique que pratique pour créer une maison d’édition. Nous avons appris à créer un logo, à établir des budgets, à créer des maquettes et à se servir des différents logiciels. Même si je savais que ce n’était pas réellement mon projet, j’ai une connaissance générale de la chaîne du livre et de la création et cela me sert quotidiennement dans mon travail.
Pour travailler dans un service international, parler une langue étrangère est obligatoire pour pouvoir communiquer avec les clients. L’anglais est bien sûr la langue la plus parlée pendant les foires.
Mais, faire des stages, s’intéresser à ce milieu et vouloir découvrir tous les aspects de la fabrication d’un livre est aussi très important. La formation se fait surtout pendant les stages, je pense.
Est-ce que c’est un métier qui s’exerce à plein temps ?
Oui, c’est un métier qui s’exerce à plein temps. Je travaille dans une petite structure. Le service international compte quatre personnes. Chaque personne est en charge d’un secteur géographique. Mais le catalogue est de plus en plus important alors on se partage le travail.
Qui sont vos interlocuteurs ?
Je suis beaucoup en relation avec les clients étrangers. Ce sont soit des éditeurs soit les représentants d’un service qui achètent les droits.
Mais je communique aussi beaucoup avec les personnes en charge de la diffusion de nos titres en Amérique du Nord.
Nous sommes aussi en contact avec l’équipe interne. Il est important que l’on soit au courant des nouveaux titres sur lesquels travaille le service éditorial pour les présenter aux clients. Nous travaillons en coéditions avec nos clients, cela signifie qu’en plus de leur vendre les droits de traductions, nous fabriquons aussi les livres pour eux. Alors communiquer avec la fabrication ou le service logistique est important.
Où et comment travaillez-vous ? (Chez vous ? Dans les locaux de la maison d’édition ? Voyages ?)
Je travaille dans les locaux de la maison d’édition, à Paris. Nous nous déplaçons dans les foires les plus importantes comme celle de Francfort, Bologne mais aussi à Vilnius, à Londres ou en Corée. Cela nous permet de rester en contact avec nos clients à l’étranger en les rencontrant de manière régulière. Cela nous permet aussi de se rendre compte de ce que l’on peut trouver dans leur librairie, ce qui se vend et à quel prix. On comprend rapidement qu’on ne propose pas les mêmes produits à un éditeur coréen et à un éditeur serbe.
Comment est calculée votre rémunération ?
Je suis salariée de l’entreprise donc la rémunération est la même chaque mois.
Travaillez-vous pour plusieurs maisons d’éditions ?
Je ne travaille que pour cette maison d’édition. Nous avons aussi un agent qui nous représente en Asie mais elle travaille exclusivement pour nous.
Quelles sont les idées reçues qui vous énervent sur votre métier ?
On pense souvent à tort que je fais beaucoup de traduction. Alors que ce n’est pas du tout le cas. Mon travail est celui d’un commercial mais à une échelle internationale.
Quels sont les mauvais côtés ?
Parfois, on pense avoir compris ce qu’un client recherche et puis on tombe à côté ou le client aime un titre mais cela ne correspond pas à la politique éditoriale de la maison d’édition ou à ce qu’il recherche à ce moment là. Je dirais qu’on ne peut pas avoir toujours raison. Souvent, dans un catalogue, il y a certain titre que l’on préfère à d’autre, mais notre travail c’est avant tout les présenter de manière objective.
Et quels sont les plaisirs à l’exercer ?
Ce que j’apprécie le plus c’est le contact avec les éditeurs étrangers. Mais j’aime aussi l’idée de diffuser nos titres au-delà des frontières françaises. Voir un de nos titres traduit dans une librairie à l’étranger est très réjouissant. D’une certaine manière, le talent de l’auteur, de l’illustrateur est reconnu. Faire découvrir à des clients des titres originaux et créatifs et voir qu’ils les aiment est aussi un réel plaisir !
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
C’est intéressant de découvrir un métier que je ne soupçonnais même pas.
J’ai parfois eu l’impression que les auteurs/illustrateurs ne sont pas au courant que leur livre va être vendu à l’étranger. Ont-ils un droit de regard ?
J’ai l’impression que c’est vraiment la maison d’édition qui passe le contrat et non les auteurs/illustrateurs. Je me demande si ça n’est pas frustrant pour eux d’avoir leur “bébé” qui leur échappe totalement.
Bonjour,
Les auteurs et illustrateurs ont bien évidemment un droit de regard sur l’exploitation de leur œuvre. Il existe en droit français un « droit moral » du créateur. En bref, il assure au créateur un droit de regard sur son œuvre, le droit d’être crédité de son travail (c’est bien le minimum), etc.
L’auteur ou illustrateur peut donc s’opposer à une utilisation de son œuvre s’il estime qu’elle ne respecte pas l’esprit dans lequel il l’a créé ou qu’elle porte atteinte à son image ou son travail, par exemple.
Ils sont systématiquement informés des cessions peuvent s’y opposer s’il existe un réel problème à publier leur œuvre chez cet éditeur.
Bien entendu, l’éditeur étranger doit respecter l’intégralité de l’œuvre, ne pas la dénaturer… il doit reprendre le contenu exact de l’édition française, sans ajouter de contenu ni en enlever.
Ceci dit, c’est bien l’éditeur français qui passe le contrat avec l’éditeur étranger. Lorsque l’auteur signe son contrat d’édition avec la maison française, il cède à l’éditeur le droit d’exploiter l’œuvre en français (c’est l’édition que vous retrouverez dans les librairies), mais également le droit de traduire ou de faire traduire. Il cède donc à l’éditeur la gestion du droit de traduction sur son livre.
J’imagine que ça peut être frustrant (s’il y a des auteurs/illustrateurs dans le coin…) mais ça demande aussi beaucoup de temps et d’énergie, que les auteurs n’ont pas forcément envie de consacrer à ça…
J’espère que ça répond à la question et que ce n’est pas trop technique!
Merci pour la réponse. C est très simple
simple sympa d’avoir pris le temps de me répondre. C est intéressant de découvrir tout ça.
Je me dis que le format, la qualité du papier etc peut parfois s’avérer décevants par exemple.
J aimerais bien avoir des points de vue de auteurs\ illustrateurs ainsi que leurs expériences 😉
Merci d’avoir répondu !
Décidément c’est toujours un plaisir cette rubrique du mercredi ! Merci !
Très intéressante cette interview, merci !
Bonjour,
Etant concernée par la question, je vais me permettre d’ajouter une touche de désillusion dans ce monde enchanté qu’est la traduction d’une œuvre littéraire jeunesse.
Quand on signe le contrat d’édition (après lecture attentive, bien sûr), nous cédons nos droits sur les traductions éventuelles, moyennant un pourcentage (et nous n’entrerons pas dans les détails qui fâchent, sachez cependant que ce pourcentage est calculé sur le droit de cession, donc on reçoit des droits une fois pour toute, comme un forfait, et quelque soit la quantité de livres vendus à Tombouctou). Nous cédons ces droits en plus de tous les autres droits, finalement, droits d’adaptation ceci, droits d’adaptation cela, droit d’imprimer le texte sur des lampes ou des porte-clefs, droit d’en faire des confettis, etc. Sauf, en effet, le droit moral qui est par essence incessible, ouf.
Bien souvent, si nous sommes informés d’une de ces traductions, nous ne sommes pas obligatoirement (enfin, si, normalement c’est obligatoire, zut) informés de toutes. Mes collègues et moi découvrons ainsi parfois, au gré de nos balades sur Internet, ou par une photo qu’on nous envoi (“ton livre au Turkmenistan!”) que nos textes ont, donc, été vendus à d’autres. Bien entendu dans ce cas, l’immense joie étant passée, nous ne manquons pas d’en faire part à l’éditeur distrait qui nous confirme (oui, en effet, il allait nous le dire, le livre est bien sorti dans tel pays).
Il est prévu dans les contrats que l’on reçoive un exemplaire en cas de traduction. Mais là encore, autant vous dire que si on ne les réclame pas, un peu comme sœur Anne, on ne voit rien venir (même pas d’herbe qui verdoie pour peu qu’on soit en ville).
Quant à l’idée selon laquelle on peut s’opposer à la traduction si elle ne nous semble pas confirme à l’œuvre originale (droit moral, donc, le fameux !)… pour les illustrateurs je suppose que c’est assez simple, mais pour les auteurs qui ne parlent ni chinois, ni coréen, ni russe ni anglais… je vous laisse apprécier.
Enfin, étant donné que nous sommes parfois mis au courant (quand nous sommes mis au courant) une fois le livre paru parfois depuis des mois… exercer son droit moral doit se révéler assez éprouvant, je pense.
Dernière chose… signer un contrat d’édition tout en refusant de céder ses droits sur la traduction… encore jamais vu. La plupart du temps, la marge de manœuvre de l’auteur est très très (très) réduite, et on n’a vite fait de s’entendre répondre : c’est tout ou rien (mais nous avons l’immense bonheur de pouvoir négocier un hypothétique 0,5% de plus, si on s’y prend bien).
Pour résumer, disons qu’une fois que nous avons signé le contrat cédant nos droits, nous n’avons plus qu’à prendre acte des traductions diverses et variées et croiser les doigts pour qu’elles ne soient pas trop ratées et pour les voir en vrai, un jour.
Evidemment cela ne reflète sans doute pas la façon de faire de tous les éditeurs (même si j’en doute, mais je suis peut-être tombée sur l’exception). Et les grands noms de la littérature jeunesse auront sans aucun doute une autre vision des choses (car, un autre pouvoir de négociation). De même que ceux qui travaillent avec de petits éditeurs accessibles et encore plein de compassion.
Mais je vais terminer sur une note positive: c’est toujours un vrai bonheur de voir son texte dans une autre langue, ça nous fait (un peu) voyager (oui car ça n’est pas avec les droits d’auteur sur les traduction qu’on se paiera un aller-retour à Pékin… ok, je sais, je suis une râleuse, je n’ai pas pu m’empêcher).
Désolée, il y a beaucoup de “parfois” dans mon commentaire.
Ah, la prudence me tuera !
(et quelques fautes, amen.)
Tu es parfaite, Anne-Gaëlle !
Et que j’aime ton côté râleur !
Merci Anne-Gaëlle.
Il me semblait bien que ce n’était pas le pays des Bisounours.
Juste deux questions supplémentaires, Tu cèdes tes droits au moment où tu signes pour ton livre en français ou c’est un autre contrat ? et tu cèdes tes droits pour tous les pays, toutes les traductions (qu’il soit réédité dans un pays ou douze, tu touches la même chose ?)
Bonjour,
J’ai lu avec un grand intérêt votre article. Je souhaiterais pouvoir approfondir le sujet des droits étrangers avec l’une des personnes interviewées. Serait-il possible de me transmettre leurs coordonnées de contact? Ce serait formidable.
En vous souhaitant une belle continuation !
Bonjour, Vous transmettre leur coordonnées, non, vous vous en doutez, mais je vais leur transférer votre message. Gabriel