Il n’y a pas que les livres dans la vie : et si l’on devenait écrivain ?

Aujourd’hui, dans notre rubrique Il n’y a pas que les livres dans la vie… ce sont un peu des livres, quand même… mais on n’y raconte pas d’histoires, on y apprend à en raconter !

Vous avez certainement entendu parler des haïkus, ces petits poèmes japonais, mais connaissez-vous les règles qui les régissent ? Car il ne suffit pas d’écrire une phrase vaguement poétique en trois lignes, pour faire un vrai haïku (contrairement à ce que certain.e.s croient) il faut suivre les règles fixées par Matsuo Bashô, un des plus célèbres poètes japonais qui vivait au 17^e siècle. J’écris des haïkus nous apprend tout ça, et bien plus encore, ce bel ouvrage de 90 pages nous donne une méthode, nous propose des jeux pour nous entraîner, nous livre des exemples… On y trouve aussi des informations sur la culture et les rites japonais et des tas d’autres choses encore. Comme d’habitude chez Picquier Jeunesse l’ouvrage est de plus très beau tant au niveau de l’édition (couverture à rabat toute douce, beau papier) qu’au niveau des illustrations (ici signées Sandrine Thommen).
Un très bel ouvrage pour apprendre à écrire des haïkus.

Le livre du petit écrivain, sorti chez Usborne, propose aux enfants des exercices pour apprendre à raconter et à inventer des histoires. Compléter des phrases, faire des listes imaginaires, inventer les dialogues entre des personnages, imaginer le journal intime d’un héros, décrire ce que l’on voit sur une image… Plus on avance dans le livre et plus il faudra écrire des textes et ainsi développer de plus en plus son écriture et son imagination.
Un ouvrage qui devrait plaire à tous les enfants qui rêvent de devenir écrivain.e !

J’écris des haïkus Textes de Véronique Brindeau, illustré par Sandrine Thommen Picquier Jeunesse 17 €, 200×260 mm, 92 pages, imprimé en Lituanie, 2016

Le livre du petit écrivain Textes de Katie Daynes et Louie Stowell (traduits par Virginie Clauzel), illustré par un collectif Usborne 9,95 €, 206×247 mm, 64 pages, imprimé en Chine, 2016.

Lucas

Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !